Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
J’avance sans savoir où je vais. Les histoires que je me (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
En cherchant des images sur mon disque dur pour mon (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
J’admire la Seine en silence. Je ne peux m’empêcher de (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il n’y aura pas de journal ce mois-ci. Les images que (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
C’est revenir à soi, retomber sur ses pieds. Le paysage (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Il traîne dans la rue, s’attarde amusé sur un groupe (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Cela fait des mois que je travaille sur l’écriture de (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Caroline se moque gentiment de moi en me faisant (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Pendant le spectacle de la compagnie La Libentère pour (...)
LII
Journée à la maison. Sous le sapin, de nombreux cadeaux. Nous prenons le temps de la mâtinée pour les ouvrir. Après-midi à regarder des films d‘Alfred Hitchcock. Nous commençons par Psychose. Pause jeu en famille. Fenêtre sur cour après le thé. Soirée devant Complot de famille en dégustant l’excellent Whisky Français Vilanova que m‘a offert Alice à (...)
LI
En lisant le journal d’Anne j’y repense. Déclic soudain pour le projet de L’œil ébloui sur Perec. J’ouvre la page 48 de La vie mode d’emploi et tout s’éclaire ! Pizzeria Chez Louisa avec Caroline. Promenade dans le jardin de l’Hôpital Saint-Louis. Les feuilles jaunes jonchent la pelouse et donnent un air d’automne au jardin désert. Deux vieilles (...)
L
Une journée entière à écrire. Anima Sola avance à une vitesse incroyable. Tout ce temps hors des réseaux et d’Internet, ça aide. Musique au casque. Se rappeler à l’avenir de cette répartition créative entre textes écrits dans la régularité et le cadre de mon site, et texte qui s’écrit d’un bloc en parallèle de ce qui a été assemblé.
Sélection des (...)
XLIX
Quand j’ai froid à la maison, je cuisine et je passe l’aspirateur. Rien de tel pour se réchauffer. Plusieurs messages de Damien, nous finissons par nous appeler. Je retrouve sa voix avec plaisir. L’intensité de nos conversations, depuis plus de quarante ans. Notre amitié. Dans la pénombre de ma chambre, sa voix comme s’il était près de moi dans (...)
XLVIII
Seul toute la journée dans l’appartement. Caroline en Normandie, Alice au travail ne rentrent que dans la soirée. Je me demande ce que fait Nina aujourd’hui. J’écris toute la journée. Cela faisait longtemps. Sentiment de liberté et de mise à nu. Le temps qu’il faut pour trouver le temps. Les bonnes dispositions. Le texte s’écrit bien en amont. (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
C’est un point de repère. Une balise. Un point de (...)
XLVII
Du vent dans les feuilles du bouleau dans le jardin, souffle doré de l’air. Appel de Damien sur le téléphone de Caroline en mode silence. Son message sur le répondeur nous inquiète, sa voix grave et triste. Il veut nous voir. Nous aussi.
Lire pour arrêter le temps. Tout oublier dans ce temps suspendu et en même temps s’ouvrir aux émotions, (...)
XLVI
Jour gris. Pluie tenace. Restaurant Au bon coin avec mes parents et ma sœur Christine. De longs mois sans se voir. Avec ma mère nous partageons une saucisse de 50 cm. Alice se demande ce qu’en aurait pensé Freud. Nous rentrons à pied en famille jusqu’à la Gare de Lyon. Thé et café avant de nous quitter. Le jour est tombé. Un bol de soupe à la (...)
XLV
Café en terrasse sous les Arcades de la place de l’Île de Beauté à Nice. En bus jusqu’à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Grosses vagues. Les sentiers de randonnée sont fermés, gardés en certains endroits par des gendarmes. Nous faisons à pied le tour de la presqu’île sur la route. Les propriétés gardent la vue sur la mer pour elles. Déception. Retour du rhume. (...)
XLIV
Changement d’heure. L’horloge de la salle à manger indique 10h10. Faire les courses sous une pluie fine. Personne dans la rue, les commerces vides. Rentrer vite au sec. Café. Alice se lève. Le mouvement des ombres des arbres qui ondulent sur les plis des rideaux blancs du salon. Assis dans mon fauteuil, je lis. J’écoute de la musique. (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Le cimetière du Père-Lachaise est un espace clos comme (...)
XLIII
Le RER s’arrête à Combs-la-Ville. Lecture d’un livre à l’aller. Nous mangeons avec Alice et Caroline chez mes parents. Osso-buco et pâtes fraîches. Îles flottantes. Bordeaux. Partie de cartes enjouée. Lecture d’un livre au retour. Pas de télé ce soir. Je lis L’Alligator albinos de Xavier Person d’une traite avec l’impression d’y retrouver certains (...)
XLII
Promenade le long du Bassin de la Villette avec Caroline. Nous prenons un café en nous réchauffant sous le soleil. Quelques heures de travail particulièrement fluide sur Anima Sola. Quart de final de rugby France – Afrique du Sud à la télé. Dramaturgie du sport.
Nuit difficile. Nez bouché. Retour du rhume. Sentiment de lassitude. Je ne parviens (...)
XLI
Délicieux repas à Braine-L’alleud : Salade liégeoise et Crémant de Wallonie du Pays de Waterloo. Voiture à travers le Brabant Wallon. Butte du Lion au milieu de la « morne plaine ». Forêt de Soignes. Avec Dominique et Philippe nous nous promenons dans leur ancien quartier à Bruxelles. Nuit dans un studio de la Maison Flagley, maison d’hôtes de (...)
XXXX
Chaleur exceptionnelle pour la saison. 26°C à Paris. Fenêtres ouvertes toute la journée. Ce n’est même pas l’été indien, c’est encore l’été. Mes parents mangent à la maison ce dimanche. Caroline et Nina en cuisine. Lasagne et tarte au citron meringuée. Champagne et Haut-Médoc. Partie de cartes en famille. À plus de 80 ans mes parents, en pleine forme, (...)
XXXIX
Caroline et moi prenons le Bus 38 pour nous rendre dans le 6ème arrondissement. Visite de l’exposition de Stéphanie Hesse dans l’atelier Lardeur, rue du Cherche-Midi, sur les conseils d’Hélène Gaudy. Belles lumières dans l’atelier. Les couleurs des vitraux. Le calme du lieu retiré au bout d’une allée pavée. Retour par le Jardin du Luxembourg. Un (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Dans l’exposition des œuvres de Françoise Pétrovitch au (...)
XXXVIII
Retour à l’église Saint-Serge de Radonège avec Caroline. Le calme du lieu. La lumière sur la brique. Discussion avec une dame qui s’enthousiasme de la découverte du lieu grâce à son guide. Nous avons le même à la maison. Sur le retour nous entrons dans l’église Notre-Dame de l’Assomption des Buttes-Chaumont. Le prêtre explique l’histoire du lieu à (...)
XXXVII
Petit-déjeuner au Café Sunny, en haut de l’Avenue Mathurin-Moreau. Promenade à l’ombre des arbres du Parc des Buttes-Chaumont avec Caroline. Volets fermés pour se protéger encore une fois de la chaleur extérieure.
Un long silence dans l’immeuble me rappelle que je dois enregistrer la lecture du texte Histoire de ma peau de Sergio del Molino. (...)
XXXVI
Matinée à la maison. Caroline retrouve ses amies, anciennes collègues de travail, au Musée de la vie romantique. Je pars avec elle. Elle prend un Vélib devant la Gare du Nord. Je vais me promener au hasard des rues du 9ème. Au Palais-Royal les gens s’amassent sous les arcades et l’ombre des arbres pour se protéger de la chaleur. Louvre. Bords (...)
XXXV
Caroline me coupe les cheveux. Gare du Nord. RER D. Repas à Combs-la-Ville chez mes parents avec Alice et Caroline.
Fin du montage et du mixage de mon journal du regard. Écriture du texte et enregistrement dans la foulée. Je ne sors de la maison que pour faire quelques courses.
Anniversaire d’Alice. 25 ans. Walter Benjamin dit qu’il ne (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Le mistral est un vent froid, sec, qui souffle toute (...)
XXXIV
Les rues vides de Paris ce dimanche matin. Visite avec Caroline de l’exposition “Aimer. Rompre” de Françoise Pétrovitch au Musée de la vie romantique. Magnifiques toiles peintes et lavis d’encre sur papier. Café et scone à l’ombre des arbres du jardin du Musée. En passant devant le Musée Gustave Moreau, je pousse Caroline à y entrer. Un lieu (...)
XXXIII
La brume revient à Marseille mais s’estompe rapidement. Matinée tranquille à la maison. On s’habitue vite, même si ce qui motivera vraiment le retour c’est justement de retrouver sa maison, son lieu à soi.
Sur le départ. Le Dugommier est fermé pour l’Assomption, nous montons jusqu’à Café l’Écomotive devant l’escalier monumental de la Gare (...)
XXXII
Restaurant en terrasse sur la Place des Pistoles. Café à la Vieille Charité. Exposition au Frac Sud, cité de l’art contemporain, avec des œuvres de Martha Wilson, d’Hamish Fulton et d’un groupe d’artistes qui aborde le rapport de la photographie au temps et le pouvoir d’évocation des images : Mnémosyne, de Khaled Abdulwahed, Estefania Peñafiel (...)
XXXI
Matinée de travail à la maison avec Alice. Chacun derrière son ordinateur. Appel de Caroline depuis Coaraze où elle subit les assauts incessants des moustiques. Ici il pleut je lui réponds.
Journée domestique. Lessive, repassage, courses, repas du soir. Salade de pommes de terre, thon, échalotes et mayonnaise. Je vais chercher la valise à la (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
« on ouvre des chemins
autant de couloirs
autant (...)
XXX
Pluie timide. Caponata et cookies. Lectures. Des pièces de théâtre de Marguerite Duras et Tiago Rodrigues. Nina rentre ravie de Châtellerault.
J’enregistre une série de lectures de textes à paraître pour la rentrée sonore de l’AiR Nu. Leur ensemble forme une étonnante unité. Je retrouve l’usage de l’enregistreur numérique, la qualité de son (...)
XXIX
Mes parents à la maison. Nina cuisine. Petits légumes farcis. Glace noisette, chocolat. J’écoute By heart, la pièce de Tiago Rodrigues sur France Culture. Sonnet 30 de William Shakespeare, traduit par Charles Garnier. Cet exercice tiré du sommeil des souvenirs d’enfance. Quand je fais comparoir les images passées / Au tribunal muet des songes (...)
XXVIII
Gris de l’orage qui ne vient pas. Pluie discrète. Dès que le soleil revient la chaleur s’installe à nouveau. Journée de travail. Le téléphone sonne, personne ne répond. La violence de cette sonnerie qui nous ramène à la réalité.
Promenade dans la relative fraîcheur du matin du côté de la rue Ordener. Il ne fait pas trop chaud à l’ombre. Dans la (...)
XXVII
Travail à la maison. L’enregistreur ne fonctionne plus. Les cartes mémoire sont automatiquement verrouillées à chaque fois que je les place à l’intérieur. Solution de replis. J’enregistre la voix off de mon film sur le dictaphone de mon ordinateur. Montage. Écouter, réécouter. Se rendre compte que certains détails ne nous sautent aux yeux qu’au (...)
XXVI
Les yeux c’est le corps. Quand je me réveille j’ai peur qu’il me manque des morceaux. Pizzeria Maria Luisa avec Alice. Direction Parc de la Butte du Chapeau Rouge. Exercices de la patrouille de France. Traînées de fumées bleu blanc rouge dans le le ciel. Promenade sous un soleil, l’air chaud. Pas un nuage dans le ciel bleu. Surprise d’une (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Dans le cadre de mon travail professionnel comme dans ma (...)
XXV
Lecture. Relecture. Le vent se lève. Nuages gris teintés d’orange et de rose. Les oiseaux se cachent. La pluie commence à tomber. Le vent souffle par rafales. Les Lèvres rouges, film fantastique d’Harry Kümel avec Delphine Seyrig. Son magnétisme, sa bouche écarlate, son murmure sensuel. Et la musique de François de Roubaix.
Réunion très positive (...)
XXIV
Mes parents mangent à la maison. Nina nous annonce qu’elle vient passer une semaine à Paris. Le ciel tourne au gris, étrange lumière jaune, qui annonce une soudaine pluie d’orage. Odeur de l’herbe humide après la pluie.
Nous ne mangeons que des pâtes en ce moment. Nina arrive de Nice vers 23h. Elle s’étonne de ne pas voir la télévision allumée (...)
XXIII
Cimetière de Montparnasse avec Alice. Les ombres des feuilles des arbres tremblent au-dessus des lettres M.D. gravées dans la pierre. Les tickets de métro usagés jonchent la tombe de Julio Cortázar et Carol Dunlop. La tombe cachée de Delphine Seyrig. Une feuille avec le portrait de l’actrice s’est envolée derrière la pierre tombale. Ces mots (...)
XXII
Promenade sur l’Île Saint-Louis. Glace. Nous rentrons par le Marais. Des personnes s’agacent : c’est toujours la même chose avec les deux autres ! Alice remarque que c’est typique des gens qui se considèrent comme les personnages principaux de leur vie. Quelques mètres plus loin, une nouvelle scène qui semble faire écho à la première. Deux (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
« Figure centrale du néoréalisme italien, Zavattini (...)
XXI
Départ d’Erbalunga en bus. Journée à Bastia. Le ciel se lève peu à peu. Traversée en bateau. Chaleur sur le pont. Avec Caroline nous filmons le départ du port. Toujours cette émotion de voir l’île s’éloigner lentement. Sur la pointe du Cap Corse, l’Île de la Giraglia. Un rideau de pluie d’une incroyable densité. À travers les nuages, le soleil colore (...)
XX
Montée vers Castello pour observer le Couvent des bénédictines, en contrebas dans la vallée. À la maison, en écoutant Altamiria Oriole de Woodkid, extrait de l’album For the Birds volume 3, se mêle la trille répétitive de l’oiseau qui tous les soirs chante dans le pin parasol du jardin voisin.
Rater l’aube de peu, le soleil se lève, sa lumière (...)
XIX
Journée pluvieuse. Ciel blanc, lumineux. Préparations de nos valises. Cette image contient peut-être... L’image peut gagner en son ce qu’elle n’a pas en visibilité. Dans la soirée, une forme noire attire mon regard recroquevillée au sol. Une araignée. Je la surveille pendant un long moment avant de m’apercevoir qu’il s’agit d’un fil noir (...)
XVIII
Semaine de transition. Le temps va à l’envers. Les souvenirs changent de couleur quand on y revient. Le privilège de vivre dans le même quartier, chacun le voit avec les yeux de l’autre.
Mes rêves deviennent multiples. L’orage gronde. Le ciel s’obscurcit. Soudaine averse de grêle. Quelques minutes plus tard le soleil transperce la masse (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Il n’y a pas de but précis, d’intention à ce qui me (...)
XVII
Journée grise de travail. Tous ensemble autour de la table de la salle à manger. Chacun derrière son ordinateur. Avançant à son rythme dans son projet.
Réveillé par le bruit d’une perceuse qui vrille le mur des voisins. Rire d’Alice. Dernière séance chez le kiné. J’esquisse un sourire sur la table de massage. Rêveur. En lisant les corrections (...)
XVI
Nous marchons d’un pas soutenu avec Caroline en remontant le Boulevard Richard Lenoir. Repas entre amis au Café de l’Industrie. J’aime la générosité et l’exubérance de Gracia, l’humour et la disponibilité de Juliette, la sensibilité et l’attention de Milène. Discussions enjouées. Retour à pied sous le soleil. Penser en couleurs vives.
Le kiné évoque (...)
XV
Le clapotement de l’eau sur une barque, une odeur de crème à bronzer, on se retrouve propulsé dans le Berry. Sur le Bassin de la Villette, prendre un café avec Caroline. La chaleur du soleil sur ma peau. Une petite fille traine les pieds sur le sable. Sa mère l’engueule tandis que je lui souris devant le nuage qui m’aveugle. Dans notre jardin, le (...)
XIV
Temps gris. J’apprends la mort du compositeur japonais Ryūichi Sakamoto. C’est comme une panne de son, un arrêt sur image, quelque chose surgit qui était déjà là. Feuilleter doit être un peu comme respirer à fond. Symétries, coïncidences, répétitions, effets de miroirs, écrans. Caroline et Alice terminent la lecture de Rien que les heures.
Lassitude. (...)
XIII
3 trains sur 5 ce dimanche. Nous sommes invités à déjeuner à Combs-la-Ville chez mes parents. Lecture d’Images de pensée de Walter Benjamin pendant le trajet. Nous arrivons sous la pluie. Marche rapide. Carbonnade et frites de patate douce. Île flottante à la rhubarbe. Bière blonde et Gigondas.
Difficulté à me concentrer aujourd’hui. Je commence (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Pour mon anniversaire, nous retournons avec Caroline (...)
XII
Les actes qui se produisent si naturellement qu’on ne peut s’imaginer avoir été à même, un jour, de réfléchir ; si naturellement, à croire que les actes d’un être humain sont les pensées du monde. Lecture. Le ciel se dégage en fin de journée. Dans le silence que seule peut expliquer la nuit.
Concert de pépiement d’oiseaux dans le jardin printanier. (...)
XI
Levé tôt. Ville déserte. Déménagement de cartons. inventaire des livres de la bibliothèque d’Anne-Marie Garat, avec ses filles et ses proches, dans un atelier d’artiste. Les livres s’accumulent sur les grandes tables : livres d’art (peinture, photographie, cinéma), ouvrages d’histoire, romans et bandes dessinées. Les souvenirs affluent dans cette (...)
X
Cinéma avec Alice. Aftersun, un film de Charlotte Wells sur la relation entre une fille et son père. Une dizaine de personnes dans le cinéma. Au fond de la salle, deux vieilles ne peuvent s’empêcher de s’interroger à voix haute sur ce qui se passe dans le film. Il va se suicider ? C’est un suicide, non ? Sur le quai de Seine, les lumières (...)
IX
Parc Montsouris. Les perruches jacassent dans les arbres. Dans le vent froid et saisissant. Jouer avec les intermittences lumineuses en fonction du passage des nuages pour prendre une photographie, filmer un plan. Ce qui disparaît. Remonter la ligne méridienne. Manifestation d’extrême droite, drapeaux français à croix de Lorraine claquant au (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Je n’ai pas de chien, ni de chat. Je ne les supporte (...)
VIII
Revenir avec Caroline sur les lieux d’une précédente promenade en solitaire. Chapelle Charbon. En quelques mois le lieu s’est dégradé. Vitres brisées sur le chemin. Un jeune garçon s’amuse à faire rouler son skateboard rouge sur un banc en bois. La peinture d’un mur qui s’écaille et laisse apparaître la forme d’un pays imaginaire ou ma silhouette (...)
VII
Temps gris, ciel blanc. À l’arrêt. Travail à la maison. Caroline reçoit un message pour aller manger de la Polenta Corse en banlieue parisienne. Avec Alice nous mangeons rue Marie et Louise. Pizza Diavola. Bière pression Moretti. Sur le canal les mouettes se battent pour un morceau de pain. Leur vol au ras de l’eau, leurs cris éraillés et (...)
VI
Le vent froid chasse les nuages. Restaurant thaïlandais. Repas de famille. Larmes du tigre. Vaguelettes étincelantes à la surface du canal Saint-Martin. Du monde assis sur les quais discutant au soleil. Nuages roses qui virent oranges dans le ciel bleu nuit. Les phares blanc des voitures. Un homme dort sur le trottoir, devant une bouche d’air (...)
V
L’heure du départ. Au dernier moment. Presser le pas. Acheter un ticket SNCF à la Gare Magenta pour aller à Combs-la-Ville. Une jeune femme souriante derrière la vitre de son guichet parce que la machine est hors service. Dans le train, impossible de se concentrer sur la lecture de mon livre. Les conversations des passagers dans le wagon qui (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Seuls, tous les deux, après le repas de la (...)
IV
Je reviens en rêve à Tournon-Saint-Martin à la recherche d’un lieu que je voudrais retrouver. Je conduis une voiture. Un arbre aux racines dénudées se reflètent sur la surface limpide d’une pièce d’eau. Je veux le filmer en effectuant une marche arrière, mais la caméra ne fonctionne pas. J’appuie désespérément sur le bouton, rien n’y fait. J’ai oublié (...)
III
Retour du froid. Ciel bleu ce matin. Première fois depuis le début du mois. Au fil de notre promenade à marche rapide les premiers nuages nous rejoignent. Le vent semble nous porter. Direction Buttes-Chaumont. Les arbustes en fleurs. Rose, jaune. Le Pont des suicidés est fermé depuis plusieurs mois. C’est nous ou le paysage qu’il photographie ? (...)
II
Aérer la chambre. L’air frais s’insinue dans la pièce, fenêtres ouvertes. Les cloches des églises sonnent en chœur dans le lointain. Une page se tourne. Il faut enchaîner. Tout peut basculer en un instant, rares sont ceux qui parviennent à maîtriser leur vie. Sur une fragile ligne de partage. Une œuvre in situ rue Chapon. Une plaque de bois décorée. (...)
I
Ciel blanc teinté de gris. Les nuages se devinent à peine. Le vent se lève, tremblotant. La douceur de l’air fait oublier les rigueurs prévisibles de l’hiver. Ce qui change dans la continuité des jours bouleverse notre quotidien sans que la plupart des gens autour de nous ne s’en rende compte. La joie vient toujours après la peine. Dans le jardin (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Sur Twitter, en réponse à Olivier Ertzscheid qui (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Cette année la bibliothèque était partenaire du festival (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
On raconte que les habitants de la Butte Bergeyre (...)
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Je recherche de plus en plus souvent en ville les îlots (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Je lis beaucoup en ce moment. Pour le travail. La (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Je marche dans la rue. J’observe avec attention tous les (...)
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C’est un moment de basculement, de renversement (...)
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Tu prépares le voyage en amont, tu listes les principaux (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Premier soir à Montréal. Retrouvailles avec la ville. La (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Vouloir l’impossible. C’est cela qui est difficile à (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Alterner les destinations de nos promenades pour ne pas (...)
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Je finis l’année comme je la commence, à plat, malade, (...)
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Il y a des endroits de la ville qu’on ne fréquente pas (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Marseille est une ville sans arrêt en chantier. Un (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il y a cette scène qui m’obsède. Je ne sais pas pourquoi (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Je me frotte les yeux. Rien ne change. Se méfier des (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Toujours loin, je repars. Rien de nouveau ? Je finirai par (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
La lumière à la fenêtre. La nuit à la fenêtre. La première (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Parfois, un coup de vent me soulève lourdement, et alors (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il pleut sans faire froid. Chaque jour se répète à (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Les mouvements de l’esprit ne peuvent être retrouvés, mais (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Perdu dans le nombre au milieu de la rue où tout semble (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il faut sortir pour cela avoir une raison de sortir, de (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Ignorer où l’on va mais choisir d’y aller. L’incertitude (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
L’effondrement d’un monde. On pourrait s’amuser à dresser (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Il faut du temps pour que les mots nous éblouissent. Ce (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Le silence enveloppe une grande partie des sons de telle (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Après avoir épuisé nos ruses, nous sommes gagnés par la (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
On est plongé en permanence dans des couleurs des vagues (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Soulever le couvercle des apparences, retourner les (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
Vivre est une chose, découvrir le langage afin d’exprimer (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
L’excursion sans aventure et sans imprévu qui nous ramène (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Impossible de démêler toute l’histoire de nos divisions. (...)
Un décalage entre ce que j’ai compris au départ, l’annonce d’un confinement annoncé à demi-mots qui me rendait impossible de profiter de l’instant, en voyant tout le monde dehors, indifférent à la propagation du virus, n’ayant pas compris ou faisant semblant de ne pas comprendre l’urgence de la mise en place du confinement, qui se promenait ou (...)
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il faut discuter longtemps (...)
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Jorge Luis Borges, Fictions
On se demande comment ça (...)
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Ici, rien d’immobile, pas même (...)
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Jorge Borges, Fictions
Une direction à prendre. Lever (...)
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Jorge Borges, Fictions
On y voit plus clair au lever du (...)
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Jorge Borges, Fictions
Un monde dans lequel les images (...)
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Impénétrable, indestructible. (...)
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Le présent est une perpétuelle (...)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
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Jorge Borges, Fictions
Il faut que règne une attention distraite, une (...)
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Jorge Borges, Fictions
Un enfant dans le noir, saisi par la peur, se (...)
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Jorge Borges, Fictions
Un début. Comme le voyage, zone comme la zone. (...)
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Jorge Borges, Fictions
Je tourne le dos au soleil. À l’intérieur (...)
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Jorge Borges, Fictions
Les matins seront froids, les soirs aussi. Dans (...)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
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Jorge Borges, Fictions
À chacun d’entrevoir cette ombre ou cette aube (...)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Regarder se passe toujours au présent. Un (...)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Couleurs, formes, images, collages, accidents (...)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Cet émerveillement par lequel tout a commencé. (...)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Un récit sans début ni fin. Le temps manque pour (...)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Le véritable ennemi, c’est la répétition. Il faut (...)
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« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Rien n’est simple et les choses nous échappent souvent. (...)
« jouer
en mettant
en évidence
par des respirations
le développement
de la ligne
mélodique »
[8]
« Le groupe de Tarnac est une fiction. » Le tribunal relaxe Julien Coupat et Yldune Lévy. Depuis jeudi dernier cette phrase tourne en boucle. Tarnac est une fiction.
S’attacher à ce que l’on éprouve comme vrai. Partir de là.
« Une rencontre, une (...)
Se retrouver devant chez soi sans la clé, prisonnier à l’extérieur, impossible d’entrer, l’intérieur est encore visible, mais peu à peu il s’efface sous nos yeux étonnés, interdits. C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière avec mon site. Je ne pouvais plus accéder à l’administration de mon site, les articles étaient visibles mais impossible d’ajouter ou (...)
Promenade avec Caroline. Le froid nous saisit. Soleil timide, impuissant face à la bise. Nous marchons d’un bon pas dans l’espoir de nous réchauffer. Difficulté de prendre des photos tout en maintenant la discussion que nous avons entamée tous les deux. Ce que dit Caroline est très juste, je ne cherche pas à éluder la conversation, mais nous sommes (...)
Se lancer au hasard. Une direction à prendre. Un but de promenade. Accepter les détours. Prendre de la hauteur. Avec ce ciel bleu, malgré le froid, pour voir plus loin que chez soi. L’indétermination, le flou, l’incertitude, l’attente, le sursis, l’indécision. S’ouvrir, se détendre. Marcher ensemble dans les rues. Tous les passants qu’on croise, les (...)
« Le goût, c’est le dégoût du goût des autres. »
« D’abord le corps. Non. D’abord le lieu. Non. D’abord les deux. Tantôt l’un ou l’autre. Tantôt l’autre ou l’un. Dégoûté de l’un essayer l’autre. Dégoûté de l’autre retour au dégoût de l’un. »
Cap au pire, Samuel Beckett
Aujourd’hui je suis allé pour la première fois de ma vie chez le coiffeur. Ce qui est pour (...)
Dans son court essai Pour une philosophie de la photographie, écrit dans les années 1970 et 1980, Vilém Flusser affirme que la photographie fut la première des formes d’image technique à avoir fondamentalement changé la manière dont le monde est perçu, dans le contexte du développement des techniques informatiques. Pour lui la photographie est (...)
Si je fréquente beaucoup les églises lors de mes voyages, je n’y entre que très rarement pour une cérémonie (baptême, mariage ou enterrement), et je crois pouvoir dire que c’était la première fois que je me rendais à un concert dans une église. Un concert d’orgue à l’église Saint-Jean Bosco, rue Alexandre Dumas à Paris dans le 20e arrondissement. (...)
Se retrouver tous les deux seuls à la maison, les filles sont de sorties, entre amies. Manger un repas léger mais festif : fruits de mer (huitres, crevettes, pinces de crabes) arrosé de Sancerre. Écouter de la musique en travaillant sur un nouveau projet plastique en commun. Je découpe des poèmes dans une vieille édition du livre Le bruit et la (...)
Je n’apprécie pas les compilations qui prolifère en fin d’année (meilleurs films, meilleurs disques, meilleurs spectacles, etc.), mais je fais chaque année une exception pour celle Jérôme Denis sur son site Starsky qui propose une sélection musicale dont lui seul à le secret. Cette année deux pour le prix d’une : Rewind 2017 Face A et Rewind Face B.
(...)
Finir le jour avec pour seul désir se libérer du jour l’effacer se dissoudre.
Reflets dans l’eau, perspectives à la renverse. Le temps suspendu le temps de la prise. À la recherche du meilleur angle pour la photo. Je ne vois qu’un arbre, ses branches nues, les feuilles d’automne tombées avec les bourrasques de vent de ces derniers jours. Je ne (...)
Ressentir, éprouver, formuler, comprendre. Pour figer tant d’incises en mouvements. Jaillir et ne pas renoncer. Les mots se font écho, se répètent comme craignant de ne pas être bien saisis et dont on ne cesse de chercher le sens. Écrire.
Le soi-disant refus d’un tel texte qui ne trouverait pas aujourd’hui son lecteur ou qui ne pourrait plus (...)
Parti trop vite, pas de livre ni de carnet avec moi. Je ne prends plus le train aussi régulièrement qu’avant. Je laisse divaguer mon esprit en regardant défiler les paysages de cette banlieue que je connais depuis l’enfance. Les changements dans le paysage. Avec le temps. Les nuages dans le ciel me laissent rêveur. Je pense à demain, à l’atelier (...)
Ma fille Nina chantonne un air que je ne reconnais pas, c’est à peine si je l’entends. Elle fredonne, mais en même temps la mélodie est si belle, semble l’entêter, elle la fait tourner en boucle, en bouche, ce qui m’interpelle et m’intrigue. Sur le tapis mousse / De la plage rousse / Soudain je te pousse / Je lui demande ce qu’elle chante. Elle sourit (...)
D’un lieu à l’autre. Une impression passagère, fugitive. Qui laisse un doute. Une sensation de dédoublement. Un temps dans un autre, mais le premier n’efface pas le second, il l’augmente, le double, le propulse ailleurs, l’amplifie étrangement. Ce passage inattendu, après une longue marche, se termine dans un dédale de rues entouré d’immeubles récents, (...)
Nommer ce qui nous entoure. Il doit y avoir plus que ça dans la vie. L’échec qui s’impose à tout espoir de continuité. Être là ce matin devant la fenêtre, c’est comme si l’obscur avait vaincu la perspective. Appartenir à la moindre inflexion, ce qui s’accomplit dans l’oubli, dans le peu de paroles qui permet la résonance des mots, qui hésite parfois entre (...)
J’ai l’impression de commencer. Chaque jour à peine.
Écrire seul. Des heures durant, hors du temps. Se demander comment il est encore possible d’écrire ainsi devant tout le monde. Se mettre à nu.
Qu’est-ce qui se cache sous cette crispation ?
Le monde n’est pas simple ni incompréhensible, entre les deux mon cœur balance.
Trouver le temps et (...)
Musée des Offices, Florence, 7 avril 2017
Depuis de très nombreuses années déjà il était strictement interdit de crier : héler un taxi, appeler un inconnu pour le saluer comme pour l’insulter, se battre et pousser des cris de haine ou de douleur, dans l’habitacle de sa voiture, dans les transports en commun, à l’hôpital les femmes accouchaient (...)
Marseille, 24 novembre 2014
Les mots ont leur importance. Le vérifier chaque jour. Mais c’est d’abord une image qui retient ici l’attention. Les mots viennent ensuite, non pour chercher une explication mais pour se projeter dans ce que nous évoque cette image. Les titres chocs marquent les esprits, fixent l’attention et confirment ainsi la (...)
Affiche lacérée, avril 2011
Ce que tu cherches à fuir, jamais tu ne l’atteindras. Le but est ailleurs mais tu ne le sais pas encore. Le parcours est fléché, la voie tracée, discipliné tu suis le chemin indiqué sans en comprendre le sens. Rien de logique. Rien de normal. Rien à dire. Tu dois continuer ton chemin en laissant croire que tu suis l’ordre (...)
De retour d’une semaine à Florence les images de la ville et de ses paysages, des lieux visités, sont encore très présentes en moi.
Le Corridor de Vasari a été édifié en 1565 à la demande de Cosme Ier de Médicis pour relier le Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti, la nouvelle résidence achetée par son épouse Éléonore. Les Médicis souhaitaient éviter de se (...)
Arnaud Maïsetti qui connaît mon intérêt pour les images provenant de Google Street View me signale cette trouvaille magnifique : Batman fait son jogging (Au 155 boulevard Henri Harpignies, à Valenciennes). Capture d’image prise sur Street View à Valenciennes
Reprise des ateliers (...)
Depuis quelques jours, j’écoute en boucle la playlist Rewind 2016 de Jérôme Denis sur Scriptopolis) Ce qu’il en dit est tout un programme :
« J’ai lu des textes, j’ai vu des danses. Des corps grandir. Des visages s’affirmer. Des mots et des fous rires. Leur chaleur nous guide dans la bruine et le vent qui ne s’arrête jamais. Leurs étreintes nous (...)
« Je t’ai vu en ville aujourd’hui, dit l’écrivain lentement claquant de la langue pour goûter le vin qu’il venait de boire. Tu avais changé. Quand je te rencontrais, de temps en temps les autres fois, tu étais toujours pareil et pourtant je te voyais chaque fois autrement — c’était bien. Mais aujourd’hui tu avais changé parce que tu essayais désespérément (...)
Je ne me souvenais plus être déjà venu à Metz, c’était il y a sept ans, au mois d’octobre 2009, j’intervenais à la bibliothèque de Nilvange en Moselle pour présenter Publie.net et animer des ateliers d’écriture numérique pour lesquels nous avions créés un blog spécifique sur Tumblr.
En rentrant de cette intervention, je devais faire une halte à Metz pour (...)
Vos stimulants retours à propos de ce journal me poussent à poursuivre l’expérience sans trop tarder, en essayant de maintenir à cet exercice sa régularité et sa spontanéité.
Mick Harvey, musicien australien, est surtout connu pour sa collaboration avec son compatriote Nick Cave, qu’il a accompagné dans toutes ses aventures musicales, de leur (...)
Revenir à une écriture plus directe, mobile, au quotidien, reprendre le journal laissé (trop longtemps) à l’abandon. Y évoquer des choses vues (aussi bien dans la rue qu’en vidéo), extraits de livres que je lis, extraits de musique que j’écoute, de vidéo que je consulte, et tout ce que je lis sur Internet où je passe le plus clair de mon temps, pour mon (...)
En sortant de notre immeuble avec ma plus grande fille, celle-ci remarque un imposant nuage de fumée noire qui s’échappe du haut du parking à voitures de l’agence de location Avis qui se trouve juste derrière chez moi. À peine le temps de lever la tête vers l’immeuble, de sortir mon iPhone et voilà qu’au moment de prendre la photo une immense flamme (...)
Aller-retour express en TGV ce vendredi pour intervenir au Séminaire du Diplôme universitaire d’Animateur d’Ateliers d’Écriture, dans le cadre de la Comédie du Livre, au Corum de Montpellier.
En début de semaine j’étais intervenu pour une douzaine de formateurs d’Aleph-Écriture, et quelques autres en province qui assistaient à la séance en (...)
Ce jeu asymptomatique du proche (jusqu’au contact, réel ou fantasmé) et du lointain.
L’année dernière, nous avons passé les derniers jours de l’année à Londres. L’une de nos promenades nous a mené jusqu’au marché aux fleurs de Columbia Road, tout proche de Brick Lane, petite rue typique de l’architecture de l’Est de la ville, avec ses maisons à un étage (...)
Comment ne pas penser au fantôme, à ce rêve qui rêve l’homme ?
C’est un rendez-vous. Un rendez-vous avec l’imprévu, les surprises que nous réserve parfois le quotidien. Un achat, un appareil photo numérique avec vidéo pour l’aînée de mes filles, au moment d’arriver devant la Fnac digitale, boulevard Saint-Germain, je découvre que la porte vitrée de (...)
Le seuil suppose le franchissement libre, contrairement à la frontière.
Un grand vide. Un vide immense. Un effacement brutal nous laissant interdit, sans voix avec une envie de pleurer qui nous prend sans crier gare. Et tout ce que l’on fait, que l’on voit nous semble insipide, inutile. Vide impossible à remplir, à combler. Une page blanche sur (...)
Un devoir d’expérimentation, un devoir peut-être seulement d’attention.
Tu écris un texte, dans le temps court d’un trajet en train, avec une ligne directrice, une image précise en tête. Celle d’une vue de Paris, de la Seine, depuis le dernier étage de la Bnf. Le texte se construit selon une ligne directrice que tu ne maîtrises pas vraiment, indolente (...)
Le temps de rêver beaucoup sur le jour d’après.
« En secouant mes dés il m’arriva quelque chose d’étrange : j’avais besoin d’un certain chiffre et, lorsque je retournai le gobelet, tous les dés restèrent aussitôt immobiles, à l’exception d’un seul ; mais pendant qu’il roulait encore entre les verres, je vis, l’espace d’un éclair, sur l’une de ses faces, le (...)
Personne ne revient jamais vraiment de son enfance.
Tu restes au bord du temps. Comme en équilibre sur la margelle d’un puits. Les passants te dépassent, te frôlent, ils te dévisagent ou t’ignorent, mais tu sens leur présence pressée, le rythme de leur pas comme s’il s’agissait d’un pouls, leurs corps à contre-jour. Il y en a qui parlent tout seuls, et (...)
Un temps horizontal, presque létal, sans tension ni risque de chute.
La réalité à la fois complexe et mouvante du corps contemporain participe à des logiques qui sont bien plus profondes et qui ne peuvent se résumer à des considérations exclusivement esthétiques.
Walter Ernest Yeo O’Neil était marin lors de la Première Guerre mondiale, mais il est (...)
Avancer entre ce clair et son obscur, entre ce sombre et sa brillance perdue.
« C’est le miroir et c’est le cadavre qui assignent un espace à l’expérience profondément et originairement utopique du corps ; c’est le miroir et c’est le cadavre qui font taire et apaisent et ferment sur une clôture - qui est maintenant pour nous scellée - cette grande rage (...)
Si c’est demain, c’est aujourd’hui, hier inclus dans les poussières du ciel.
La ville est un corps vivant. Quand on y ajoute sans concertation et sans raison un corps malade, inutile ou inadapté, la ville (c’est-à-dire ses habitants et ses visiteurs accueillis ou rejetés) a vite fait de le détourner, de le transformer, ou le cas échéant, de le (...)
Déplier retaper élargir, sous d’autres formes, en d’autres lieux.
Apprendre à regarder nos propres pensées et celles des autres comme des objets extérieurs. Trouver le trajet nécessite de longues flâneries au bord. Tout près devant soi, alors qu’on croyait l’avoir perdu. Rien ne bougeait. Les domiciles au loin se recouvraient de teintes vives. La (...)
Écrire n’est pas oublier. C’est photographier le temps.
À chaque photographie de la série de Planche-contact une phrase extraite d’un blog ou d’un site que je suis, que je lis régulièrement, dont l’écriture m’accompagne au quotidien, était associée. Ce jour-là de l’année dernière, la phrase provenait du blog Aux bords des mondes d’Isabelle (...)
L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ?
Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, dans les lieux affectés à un usage collectif, je ne cesse de croiser dans la rue en me promenant, au pied
des immeubles de bureaux notamment, des hommes et des femmes qui bravent les éléments, le vent, le froid, la pluie, (...)
Vers le chemin blanc - j’attends le mouvement le plus petit - celui de l’herbe inclinée.
Chaque jour, quel que soit le lieu où je me trouvais, l’état dans lequel j’étais, j’ai cherché à saisir la lumière d’un instant.
La photographie est intéressante pour ce qu’elle est mais aussi pour ce qu’elle ouvre comme interprétation, rencontres, correspondances. (...)
Déplacer insensiblement les gestes et les possibles, déplacer les lignes.
Derrière la Cité Internationale Universitaire de Paris, au niveau de la sortie du Périphérique, dans un virage que seuls les taxis et les bus empruntent puisque cette sortie n’est pas autorisée aux autres véhicules, se cache un entrepôt improvisé de glissières de sécurité en (...)
Appels sans écho, flot de visages éteints, la nuit désertée.
Tous les étés le wiki Marelle, zone d’activités poétiques que j’ai animé de 2004 à 2010, est régulièrement spammé, et je dois maintenir à flot un site que je n’utilise plus depuis 2008. Bien sûr je pourrais cesser d’utiliser ce site, l’essentiel des pages diffusées concernant mes ateliers d’écriture (...)
La mémoire est pour l’un ce que l’histoire est pour l’autre.
Sur cette photographie prise l’année dernière, un moment particulier, intime. Une salle d’attente. Pour la première fois, j’accompagne ma fille chez l’ophtalmo. Elle a besoin de lunettes. Nous attendons notre tour. Sur la table basse, quelques revues que personne ne lit. La fenêtre est voilée (...)
Ce stock comme pour ne manquer de rien dans l’avenir.
Dans son texte Un livre blanc, publié chez Fayard, en 2007, Philippe Vasset est parti voir ce qui se cachait dans les zones laissées en blanc, vierges de toutes indications, qui émaillent la carte de la région parisienne. Quel est ce réel que les cartographes n’ont pas su ou voulu représenter ? (...)
Le retour n’est jamais le retour. Les mouches, toujours, et le feuillage.
Sauf mention contraire, toutes les citations de ce texte sont extraites de La ville vide, de Berit Ellingsen, traduit par François Bon sur Publie.net.
« Quand le film se termina sans la scène, il fut surpris. Il se rappelait chaque détail : les personnages, le dialogue, les (...)
Séparé du monde, et sans nulle rupture cependant.
Marcello Vitali Rosati, Professeur adjoint de Littérature et culture numérique de l’Université de Montréal, mène sur son site Navigations, une expérience d’écriture quotidienne à laquelle je suis sensible, pour de nombreuses raisons, à la fois formelles (une longueur journalière du texte de 1000 (...)
Suite du Journal de bataille que j’ai entrepris en lisant dans le Petit Journal du Tiers Livre de François Bon le journal des chantiers tenu par Piero de Belleville dans les commentaires du site, je reprends en écho mon journal, après le deuxième épisode accueilli par Piero Cohen-Hadria pour les Vases communicants, le troisième épisode était (...)
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Je ne regarde plus la ville de la même façon. Ce qui attire désormais mon attention est ailleurs. La ville en cheval de bataille, chantier à ciel ouvert. Ce qui s’écrit plutôt que ce qui est écrit. La ville est un trouble. Un texte à trous. Chantier place de (...)
Comme une flamme en signe de conquête, mes rêves sont au monde.
J’ai vu apparaître en cette fin de semaine des petits bouts de papier un peu partout dans notre appartement à Paris, au début je n’y ai pas prêté attention, mes filles étant coutumières du fait, elles qui aiment se raconter des histoires (en chantant, en dansant, en dessinant des (...)
L’épuisement du voyageur explorant ce paysage inépuisable.
Longtemps que je n’avais pas remis le nez dans le code, pour mon projet des Lignes de désir, la nécessité de créer un site pour réunir en un lieu unique toutes les pistes de travail, les premières esquisses, et le texte en train de s’écrire, je m’y plonge à nouveau. Et c’est toujours le même (...)
Ça ressemble à des instants que l’on pouvait encore se permettre de perdre.
Ces dernières semaines, Caroline a accompagné Annie, sa tante, malade, elle est allée lui rendre très régulièrement visite chez elle, puis à l’hôpital, près du Parc Montsouris, puis chez son cousin, enfin les derniers jours où elle était très faible et fatiguée, au Diaconesses. (...)
Finir la journée par un geste qui pèse dans la balance, la notre, interne.
Rennes est une ville universitaire très importante. Depuis la création de Rennes 2 peu avant 1968, des mouvements sociaux d’étudiants ont fréquemment marqué l’histoire du campus. Des graffitis reflétant ces mouvements sont visibles à différents endroits du campus de Villejean. (...)
Pas encore ouvert. Aller doucement.
Ce sont les jardins qui m’ont attiré tout d’abord. Le gigantesque cèdre du Liban devant l’ancien Palais des Archevêques de Tours. Et le travail des jardiniers. Leurs outils abandonnés en plein milieu de la plate-bande à demi planté, sans doute à l’heure de la pause café. Une jeune femme s’est assise sur les marches (...)
Une seule chose était étrange : continuer à penser comme avant, savoir.
Depuis plusieurs jours dans le café dans lequel je déjeune quotidiennement la musique diffusée ne provient plus de la même radio. Celle-ci diffuse désormais de la variété et de la chanson françaises que je n’écoutais plus depuis très longtemps. Et tous les midis je me rends compte (...)
La chute dans le temps et la tonique écriture.
Retour à la maison, après notre voyage à New York, le trajet de retour paraît si court, dans les faits c’est le cas d’ailleurs, une heure de moins qu’à l’aller, une question de vents porteurs, de courants de masse d’air, bref l’impression d’un trajet à peine plus long que pour traverser la France en train du (...)
Le sentiment d’accéder à cette profondeur obscure.
C’était l’effervescence des enfants qui accompagnent exceptionnellement leur grand-mère à la bibliothèque, et la liberté de ces instants de l’enfance où, sans ses parents, l’impression d’une plus grande autonomie.
La grand-mère avait des questions à me poser sur une recherche qu’elle ne parvenait plus à (...)
Rien de plus étrange que l’absence d’étrangeté.
Tous les jours la répétition d’un même trajet en voiture, les paysages défilent sous nos yeux malgré les différents itinéraires que mon accompagnatrice me propose : les rives du gave de Pau, la Zone Industrielle de Pau/Billère, Monsieur Monde la magnifique sculpture végétale d’Hervé Di Rosa posée sur le rond (...)
S’abreuver surtout, dans la rue, à ceux des visages qui sont entrevus.
Un banal exercice incendie au Collège Corisande d’Andoins d’Arthez-de-Béarn où j’anime cette semaine un atelier d’écriture numérique. Tous les élèves sortent des classes en toute décontraction, sous un beau soleil. Ils remontent tranquillement la route du Foirail, en pente sinueuse, qui (...)
Le spectacle donne sur un mur blanc et une porte close.
La surprise de voir accrochée au mur de la classe du collège de Bagneux cette phrase haute en couleur, toute en promesse iconoclaste : faites le mur.
Pendant tout l’atelier Écrire la ville avec les élèves de Bagneux, où nous avons travaillé sur le vocabulaire urbain, j’ai pensé à cette (...)
Des fenêtres nous suivent, restent et collent, des milliers de visages.
« Il y a que cela me regarde. Il y a qu’elles me dissolvent, que je perds énormément à parcourir ces photographies, comme devant toute face réellement ouverte je crois que l’on s’absout, que l’on disparaît, que l’on s’évase. »
Face, Louis Imbert, Publie.net
C’est à peine si j’ai (...)
On suffoque comme on peut : on pense ailleurs…
Reprendre le même itinéraire, faire à nouveau le chemin suivi la veille, c’est comme revenir sur ses pas, on ne voit pas les mêmes choses. C’est pourtant la même rue, mais le week-end la plupart des magasins sont fermés, les écoliers en vacances, les touristes plus nombreux.
Il y avait un SDF faisant la (...)
Pendant l’attente, penser à autre chose qui déjà se construit.
Prévoir un itinéraire précis dans Paris dessiné sur une carte, tout en imaginant pouvoir prendre des photos du parcours et d’autres en marge. Commencer à marcher dans la rue en suivant le chemin sur la carte, en se pensant à l’ennui auquel on s’expose à planifier ainsi son circuit. Surtout (...)
J’ai vu la fin du monde se produire sous mes yeux.
Un geste anodin, celle d’un anonyme, dans la rue attendant son bus, rue des Saint-Pères à Paris. Un vieil homme, cheveux gris, l’œil vif, une moue expectative, vêtu d’un élégant et long manteau beige bien chaud, il est descendu du trottoir, d’un petit pas, l’air inquiet, médusé, dans l’impatience de ne (...)
Pas de belles ruines, ni les maisons, ni les vies.
Face à face, question, réponse. Une scène forte, un souvenir marquant. J’enregistre sa voix. Elle me parle doucement, je baisse les yeux. Je ne veux pas la regarder dans les yeux, surtout ne pas l’interrompre ou la distraire, lui couper la parole. Elle parle et je l’écoute.
Dans cette tension, (...)
Jeter quelques murmures discrets sur la ville qui doucement s’endort.
Se rappeler qu’on a écrit un texte sur un évènement survenu quelques jours auparavant sans se se souvenir quand, ni où avec précision. Flou. Écrire pour ne pas oublier, mais comme avec le récit de nos rêves, à peine noté, nous en perdons la trace. Impossible ensuite d’y revenir, le (...)
Conserver au centre de notre monde le lieu de nos incertitudes sans guillemets.
Repas de famille, nouvel invité autour de la table, le jour des présentations. Le mieux c’est encore sortir de chez soi pour cette rencontre, se placer en terrain neutre, rendez-vous est donné dans un restaurant de notre quartier.
À table, personne ne prend vraiment (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Au réveil, la nouvelle nous saisit. du mal à y croire. C’est abstrait, inattendu, tout d’abord. Ce détachement dans la voix du journaliste radio. Du mal à y croire. Il répète ce qu’on lui transmet comme information. Nous en saurons plus un peu plus tard, mais restez avec nous.
Les enfants à qui je montrais Google Street View, au moment où j’arrive par (...)
Cela fait bien longtemps que je n’écris plus au quotidien dans ce qui est à l’origine de ce bloc-notes poétiques, son journal. Cette année, dans la dynamique de ma résidence d’écrivain j’ai essayé de me concentrer sur Liminaire et d’y regrouper mes podcasts Page 48 (encore un peu de travail à faire) et Radio Marelle (travail achevé), de diffuser deux (...)
Paysage de l’Hérault
Nous, les autres, moi. Et un soir la nuit tombe. Dans quelle ville sommes-nous ? L’expérience d’une distance. Sur quoi toute ma tristesse se dissipe débordant de rêves inachevés. Mais sa lumière est comme retenue par un mur. Avec un bruit sourd. La journée a passé. On attend si bien d’ailleurs que tout s’embrouille. On efface, à (...)
Dans une lumière éclatante, bouche souriante et molle. Mais je ne veux plus penser à tout cela. Le ciel en est témoin, haut et clair et brûlant ce matin-là. L’effet d’une évocation. Résister au déferlement monotone de la convoitise. Le bitume sous mes pieds. Mais, oh, ce n’est pas cela, pas cela du tout. Empêcher ma lèvre supérieure de tressauter. (...)
Il s’agissait pourtant de respecter les différences sonores, les images flottant dans l’indécision, à la main un petit sac de papier. Dehors. Dedans. Transparence enfin. Forme que le contournement habituel, décisif tournant court, jaillit elle aussi puis la surface comme une sédimentation affectant toute trace, tout impact. L’ouverture se déplaçait (...)
Je suis présent, je vous attends. Les lumières s’éteignent une à une. Dans le secret des paysages silencieux, marchant à bon pas sur les trottoirs avec volupté entre brumes et nuages. Laisser vaquer son regard et ses émotions. Juste là, au bord, sur le fil du présent. Garder mémoire d’un éblouissement. Faire advenir l’imprévisible. Les lieux et temps de (...)
J’attends que ma lumière s’allume. Le rideau se lève. On entend dans le lointain le bruit d’une rivière. Rien dans l’univers n’est stable : tout passe. Les seuls indices tangibles dont nous disposons pourraient se trouver dans le paysage, et en tout premier lieu dans les espèces végétales représentées. La nature est comme une source. Un espace à aménager (...)
Oublier de quelle façon on se regarde solitaire. Dans une sorte de familiarité usée, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passées à la grisaille. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamné. C’est le pays où les corps se transportent aussi vite que la lumière, le (...)
Devant mes yeux à la faveur du soleil du matin. Je cherche à me convaincre que je me trouve à ma place. Entre ces murs, sous le plafond. Quels ajustements et mises au point accepter sans remettre certains choix en question, les mettre en danger. Sur le vif, d’un jour et d’un jour seulement. Ces strates s’entremêlent, agissent les unes sur les (...)