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La nuit est à l’intérieur
Nous nous enfonçons avec délice dans les ténèbres et nous leur découvrons une beauté qui leur est propre. Junichirô Tanizaki, Éloge de l’ombre, 2012 La nuit est à l’intérieur L’air, la lumière semble douloureusement distinct et proche, même le temps devient concret et perceptible dans son écoulement. Chaque passant est une promesse. Chaque regard un (...)
Penser en couleurs vives
Quand je ne dis rien je pense encore Chaque phrase hésite à se poser, chaque ligne vacille comme si elle allait s’effacer avant même de s’inscrire. Dans l’étirement de l’instant, cet intervalle qui amplifie la tension, qui en retient l’élan, le mot tarde à venir, presque à contretemps. Il faut attendre, parfois longtemps, que le bon mot se forme, qu’il (...)
Le dernier jour de la vie antérieure, d’Andrés Barba
Une agente immobilière découvre un jeune garçon dans l’une des maisons qu’elle fait visiter à de potentiels acheteurs. L’apparition se répète et la femme abandonne peu à peu son quotidien monotone pour passer de l’autre côté du miroir. Truffé d’apparitions de doubles et de croisements temporels, la précision de la machinerie de ce court roman décrit un temps (...)
Journal du regard : Novembre 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions C’est un lieu qui n’est ouvert qu’une fois par an. Le (...)
C’est à l’intérieur que ça souffle
Rien ne distingue les souvenirs des autres moments J’ai parlé. Je l’ai fait. Les mots sont sortis, fluides, portés par le souffle. Une trajectoire assurée. Chaque syllabe, chaque nuance. Et maintenant, là, le silence. Rien. Un rien épais, vaste, saisissant. Je tends l’oreille, j’attends. Rien. J’écoute l’enregistrement, aucun son, une ligne plate. Où (...)
Un beau masque prend l’air, de Suzanne Doppelt
Après Meta Donna, Et tout soudain en rien, Suzanne Doppelt publie Un beau masque prend l’air, texte poétique en écho à 17 œuvres picturales dans lesquelles figurent des animaux. Les animaux présents dans ces différentes œuvres ne sont jamais les mêmes d’une peinture à l’autre, ils ne représentent donc pas le portrait d’un animal, mais le décrivent dans (...)
Une suite de séquences brèves
La présence au bout des doigts qui se dérobent malgré tout Au milieu du repas d’anniversaire des soixante ans de mariage de mes parents qui nous avaient invité chez eux pour l’occasion, les conversations comme souvent passent d’un sujet à l’autre sans rester longtemps sur le même, on l’effleure comme une caresse, des souvenirs, des nouvelles des uns (...)
Constellucination, de Louise Bentkowski
Dans ce premier roman familial à la forme fragmentaire, Louise Bentkowski confronte des histoires personnelles et collectives à des légendes venues d’ailleurs. La voix de l’autrice s’entrelace à celles de ses ancêtres, aux livres qu’elle a lus, aux récits mythologiques. Elle nous invite à reconsidérer notre vision du monde et les liens qui nous unissent. (...)
Une réponse à une question
Marcher à côté de ses lacets dans un frigidaire vide Les installations de Chantal Akerman forment un contrepoint spatialisé à son œuvre cinématographique. Elles nous invitent à inventer notre propre chemin, à éprouver et à traverser le film ou l’installation chacun à sa manière. Elles construisent un espace qui nous met en mouvement et éveille notre (...)
Le temps, ici, n’a pas lieu
Si toutes les feuilles de tous les arbres avaient une langue et si ses langues parlaient de vous, si elles vous décrivaient le jour et la nuit pendant des siècles, elles ne pourraient pas dire qui vous êtes. Laura Vazquez, La semaine perpétuelle, 2021 Le temps, ici, n’a pas lieu Une suite de séquences brèves, sans que l’image se modifie de (...)
L’incertitude des premiers pas
Au lieu de créer une distance J’avais entendu une de mes collègues en parler à la bibliothèque. Je n’ai pas réalisé tout de suite qu’il s’agissait de l’exposition dont nous avions vu des reproductions avec Nina sur le quai d’une station de la ligne 1, la semaine précédente. J’ai proposé à Caroline qu’on s’y rende. Un but de promenade. Partir sans (...)
Si petite, de Frédéric Boyer
Frédéric Boyer revient sur le décès d’une enfant de huit ans, en août 2009 dans la Sarthe, à la suite de sévices infligés par ses deux parents. « Les enfants découvrent que les histoires les plus terribles sont en réalité celles qu’on leur fait vivre. » L’auteur s’adresse à l’autre qui est lui, afin de mettre à distance la violence inouïe, l’horreur (...)
Les liens et les secrets
L’esprit d’escalier À l’intérieur du métro, à la correspondance de la station Bastille, montant les marches de l’escalier pour rejoindre la ligne 1 depuis la 5, derrière l’homme qui vient de chanter en jouant de la guitare dans notre rame, nous assistons à une scène insolite. L’homme se retourne vers un homme noir, descendant l’escalier, boitillant, une (...)
Journal du regard : Octobre 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions C’est la cinquième année que je reviens au Japon avec (...)
Par un long temps flottant
Une absence de point final Les valises tournent lentement sur le tapis roulant de l’aéroport. On regarde son manège monotone, l’air hagard, les yeux fatigués, baillant, le visage terne, les vêtements froissés. Certaines valises passent plusieurs fois devant nous, personne autour de nous ne les prend. Dans le même état d’attente et d’effroi, épuisés (...)
Archipels, d’Hélène Gaudy
Pour faire le portrait de son père qui porte le nom d’une île en Louisiane sur le point de disparaître, Hélène Gaudy utilise les mêmes outils que dans son précédent roman, Un monde sans rivage, « l’observation, la déduction, les mots et les images, une enquête de proximité pour mieux le découvrir, le rencontrer. » Un récit sensible et mélancolique sur cet (...)
Le temps n’est pas une destination
Entre deux nuages Difficile à contrôler, ça n’arrive jamais à l’instant prévu, à l’endroit qu’on imagine. C’est désarçonnant. Premières marches de l’escalier en colimaçon, dans une sculpture monumentale de plusieurs étages (sculpture symphonique de Gabriel Loire, entièrement incrustée de vitraux colorés). On monte sans prendre garde à la hauteur du bâtiment, (...)
L’heure où les ombres se penchent
Le temps d’un flottement C’est à chaque fois différent mais le même trouble nous submerge. Treize heures d’avion ce n’est pas rien. Décollage depuis Roissy, en début d’après-midi. On n’arrive que le lendemain. Mais entre-temps c’est la durée du voyage qui s’allonge comme suspendue, maintenue en l’air, semblant ne pas avancer. Deux journées se confondent en (...)
Cet appel d’air et de lumière
Il y a un jeu de lumière et d’ombre. Une pièce qui s’écoule parallèle à cette pièce et quand tu pars de la pièce, un léger déclic et tu tournes. Un visage distinct et la foule, qui se multiplie. Cole Swensen, Nef, 2005 Cet appel d’air et de lumière Je continue à scruter l’horizon en espérant voir le fameux rayon vert. Lire dans ses propres sentiments, (...)
Paris, musée du XXIe siècle - Le 18e arrondissement, de Thomas Clerc
Dix-sept ans après la publication de son livre Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement, où il décrivait le dit arrondissement, Thomas Clerc récidive, après avoir déménagé dans le 18ème, pour arpenter de long en large cet arrondissement de Paris à travers ses 425 rues, squares, places, avenues, cités, jardins, villas, boulevards, impasses et (...)
Le réel échappe à nos prévisions
Un rôle dans cette comédie Un attroupement devant le restaurant, mais de loin je ne suis pas sûr qu’ils attendent vraiment leur commande à l’extérieur. Dans le doute je m’approche pour vérifier. À leur hauteur, je me rends compte qu’il ne s’agit pas de clients, mais de professionnels de la mode en pleine séance photo. Autour d’une jeune femme blonde (...)
Journal du regard : Septembre 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Toutes les stratégies sont bonnes pour voir la ville (...)
Entre le bruit et le silence
La profondeur d’un vertige C’est un rêve, un rêve étrange. Je me suis réfugié avec d’autres qui comme moi semblent fuir un invisible oppresseur. Je dois rester caché pour qu’ils ne me voient pas, qu’il ne m’attrapent pas. Je progresse non sans mal à travers le dédale d’un ancien silo à l’abandon, aux murs très hauts, dont le sol est envahi par des vagues (...)
Pour Britney, de Louise Chennevière
À l’époque où Britney Spears sort son premier single en 1998, Baby One More Time, Louise Chennevière est encore une enfant. Elle danse, elle chante, s’enthousiasme pour la chanteuse américaine, avant de s’en éloigner en grandissant. Elle revient vers elle dans ce récit percutant sur la sexualisation de l’icône pop et le regard masculin sur les filles et (...)
Un motif de réflexion
Dans cet état de veille, complice en secret du lieu qui l’accueille Souvenir de ces dimanches en famille où nous partions marcher après manger, encore lourds d’un repas qui s’était prolongé dans l’après-midi, sans savoir où nous irions, encore indécis, nous éloignant doucement de la maison, pas traînants, ralentis, un peu las, repoussant ce moment où le (...)
Le son du mot lumière
Un signe de vie J’ai écrit une lettre, cela faisait des années que je n’en avais plus écrit. Écrire une lettre ce n’est pas si différent que d’écrire un récit. Il n’y a que l’adresse qui change. Mais cela se développe un peu de la même manière. On part sur une idée qui en déclenche une autre. On emprunte un chemin qui nous amène à faire un détour, à nous (...)
La somme des sensations
Forget your perfect offering There is a crack in everything That’s how the light gets in. Leonard Cohen, Anthem, 1992 La somme des sensations La musique s’est arrêtée mais pas dans la tête. Elle poursuit son lent cheminement. Le jour doit suivre mais pour d’autres que nous. Il suffit de fermer les yeux. Prendre l’habitude de croire au monde (...)
Espèces dangereuses, de Sergueï Shikalov
Ce roman raconte la vie des homosexuels dans la Russie des années 90, le pays natal de l’auteur. Il débute dans un tourbillon de souvenirs épars de vies passées et de sensations mêlées, une mosaïque chaotique qui reflète parfaitement le tumulte intérieur de l’auteur exposé à une liberté trop vite éprouvée. Sergueï Shikalov, homosexuel dans un pays où (...)
Images de l’instant présent
Il existe un mot japonais qui désigne la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres : Komorebi. Ce jeu de lumières qui se faufile entre les feuilles d’un arbre est une source de méditation naturelle. Ce dialogue de l’ombre et de la lumière est important pour notre quiétude. Dans le film de Wim Wenders, Perfect Days, Hirayama est (...)
Se situer dans le présent
Moment décisif Dans son livre Question de couleur Joel Meyerowitz décrit son travail de photographe travaillant en parallèle avec deux boîtiers, l’un pour le noir et blanc et l’autre pour la couleur. Ce livre accompagne l’apprentissage de ce grand spécialiste et pionnier de la photographie couleur qu’il appréhende dans son rapport au noir et blanc. (...)
L’ordre du monde
Tout, partout, tout à la fois J’ai une idée en tête, écrire un poème sous la forme d’une vidéo que je veux réaliser, j’entrevois le but que je veux atteindre, mais ce n’est jamais celui auquel je parviens à la fin. Pendant le processus de création, j’expérimente des formes, cela peut parfois aller très loin de ce que j’ai imaginé au début. Ici, après être (...)
Journal du regard : Août 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions J’avance sans savoir où je vais. Les histoires que je me (...)
Une femme entre dans le champ, d’Emmanuelle Tornero
Une jeune femme part seule sur les routes avec son nourrisson. On suit son errance, sa vie quotidienne et domestique passée, à travers une narration éclatée en fragments répartis sur plusieurs années, organisés autour d’un jour J. Un parcours reconstitué dans le désordre d’épisodes plus ou moins longs. Le sens aigu de la composition de ce roman, accentué (...)
Sa forme et ses couleurs
Ne dis pas n’importe quoi Harry (Maurice Ronet dans La Piscine, le film de Jacques Deray), homme d’affaires en pleine réussite, méprise Jean-Pierre (Alain Delon) écrivain raté et lui conseille d’épouser Marianne (Romy Schneider) car il pourrait aisément la reconquérir. Harry et Marianne font des achats ensemble. Jean-Paul et Pénélope (Jane Birkin) (...)
Souvenirs de voyage immobile
Ni présent ni futur La place est calme, inondée d’un soleil déjà chaud qui chasse les ombres sur les côtés, les écrase de tout son poids. Un vieil homme chauve, assis contre le mur d’un vieil immeuble où une plaque en marbre précise que Victor Hugo a séjourné enfant entre 1803 et 1805. Impassible, le regard dans le vide. Une première salve des cloches de (...)
Signes des temps, de Christophe Manon
Signes des temps est un ensemble de proses de même dimension, qui forme une « autobiographie collective ». Écrits à partir de films collectés, archivés et diffusés sur le site de Ciclic Mémoire, ces poèmes cinématographiques, publiés en 2020 sous le titre Poèmes pour les temps présents, expliquent la technique du montage qui juxtapose des énoncés (...)
Ici la lumière s’allonge
Faire du bruit Il y a les événements auxquels on assiste, ce qu’on y ressent sur place, et ce que la télévision filme et restitue en direct. Ce soir-là, je suis invité aux deux quarts de finale de Beach Volley au Stade Tour Eiffel. J’arrive largement avant le début de l’épreuve. Les gradins sont clairsemés, encore peu de personne. Il fait encore jour. (...)
Pour ne pas perdre ses couleurs
Et moi avec elle Je finis par lui avouer l’idée qui m’a traversé l’esprit il y a quelques jours, ce projet fou qui m’entête depuis. Je sais bien que sa réaction peut tout remettre en cause ou décupler au contraire mon envie de m’y jeter à corps perdu. Je prends le risque qu’elle ne partage pas mon enthousiasme. Cela peut arriver. On se berce d’illusion (...)
À nos vies imparfaites, de Véronique Ovaldé
Les huit courtes nouvelles de Véronique Ovaldé, sont reliées par un discret fil rouge, sans se répondre tout à fait, elles se concentrent sur un personnage central qui devient secondaire dans le récit suivant. Cette galerie de portraits confronte des personnalités très différentes : un solitaire taciturne, une agente immobilière et mère célibataire, (...)
Journal du regard : Juillet 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions En cherchant des images sur mon disque dur pour mon (...)
Qu’y a-t-il entre nous ?
Pas encore d’ici, plus jamais de là-bas Il y a quelques années, j’ai commencé à écrire un livre autour Bilal Berreni, alias Zoo Project, artiste urbain né en 1990 à Paris et mort assassiné le 29 juillet 2013 à Détroit. Après plusieurs versions du texte, faute de parvenir à trouver la forme d’un récit où parvenait à se mêler harmonieusement portrait de (...)
Au-delà de cette limite
L’autre chemin possible Je me rends en métro dans ce quartier que je ne connais pas bien. Je visite le lieu en écoutant des lectures de textes sur le parcours. Au moment de rentrer, Anne et Joachim, mes guides du jour, me conduisent jusqu’au métro à proximité du restaurant où ils vont s’acheter à manger. Ce n’est pas la même ligne de métro que pour (...)
Camille s’en va, de Thomas Flahaut
Le parcours de trois personnes, Jérôme, architecte, Camille, militante politique et leur ami d’enfance Yvain. Ensemble, ils ont traversé toutes les étapes de la vie et toutes les luttes. De manifestations anticapitalistes en grèves du climat jusqu’à l’occupation d’une forêt mise en péril par l’exploitation outrancière de ses ressources afin d’empêcher la (...)
Il faudrait que quelque chose arrive
Remplacer le sens par le signal Un sentiment d’impuissance qui découle curieusement d’une forme d’impunité. Rien ne les arrête. Ils ne se remettent jamais en cause. Ce sont toujours les autres les fautifs, ceux qu’il faut craindre, repousser. Et si on tente d’élever la voix, de se rebeller, si on essaie de répliquer, d’affirmer notre désaccord, un (...)
En dehors des possibles
Hurler sans bruit Sur les murs, des tags écrits à la hâte, parfois à peine lisibles. Slogans rageurs. Les traces de fumée noir d’un incendie rapidement maîtrisé, le long de la façade d’un immeuble, rongent ses deux derniers étages. Les panneaux des élections législatives devant l’école ont été recouverts d’inscriptions répétées sur chaque candidat. Les (...)
Tout ce qui nous était à venir, de Jane Sautière
Jane Sautière aborde dans ce récit autobiographique les effets de l’âge, de la maladie, elle se fait la voix d’une génération qui vieillit (dans ses désirs, ses engagements sociaux et politiques et jusqu’à son langage). Elle décrit ce qui avant lui était possible et qui désormais lui échappe inexorablement. Une lente disparition qui prend la forme d’une (...)
Journal du regard : Juin 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions J’admire la Seine en silence. Je ne peux m’empêcher de (...)
Les souvenirs sont contagieux
Au fond de l’inconnu Je suis parti me promener le long du Canal de Saint-Denis. J’avais prévu d’utiliser un Vélib pour filmer des plans à vélo. Mais dans les stations croisées sur mon chemin, les rares vélos disponibles ne fonctionnaient pas. À chaque fois que je posais sur la borne la carte que m’a laissé Caroline pendant son séjour en Corse, la même (...)
Combien de temps va durer le bleu du ciel ?
Principe d’équivalence Dans la salle à manger, Alice a déposé l’ensemble des cartons de son déménagement. Ses affaires, livres, vêtements, bibelots, vaisselles, tiennent dans des sacs, des cartons de différentes tailles, installés sur des chariots, des diables ou à même le sol. Un amoncellement qui recouvre l’espace du salon devant la bibliothèque basse, (...)
Le cinéma de Léaud, de Gérard Gavarry
Gérard Gavarry alterne trois points de vue sur Jean-Pierre Léaud dans les cinquante-quatre textes de son livre. Dans les uns, l’auteur analyse le jeu de l’acteur. « Léaud met en scène des signes. Ce qu’il inscrit dans l’espace filmé par la caméra est une chorégraphie de signes. Pas de jeu distancié, néanmoins. » Dans les autres, il décrit dans l’ordre (...)
Ma mémoire est une maison
Le point aveugle Dans un pays étranger, en plein hiver la nuit, traqué par des personnes, trois hommes, une femme, qui m’empêchent de prendre les photos que je souhaite sur mon parcours. Je ne réussis pas à photographier par exemple la gare dans laquelle je me suis réfugié pour leur échapper, la verrière qui se reflète au sol sur une immense flaque (...)
Petits morceaux de papiers déchirés
Tomber des nues Je n’ai pas vu tout de suite le lien entre les deux événements. Dans l’entrée de notre immeuble ce sachet beige ramolli aux allures disgracieuses d’un préservatif usagé, scotché sur le montant métallique des boîtes aux lettres, avec ce mot écrit à la main qui l’accompagne, des voisins se plaignant que des importuns jettent tout et (...)
Ceux qui appartiennent au jour, d’Emma Doude Van Troostwijk
Une jeune femme d’origine néerlandaise revient voir sa famille de pasteur installée dans le presbytère d’un village en Alsace. Un grand-père atteint de pertes de mémoire. Un père en proie à un burn-out et un frère qui s’interroge sur son futur en tant que pasteur. La vulnérabilité masculine vue à travers le regard d’une jeune femme. Un premier roman sur (...)
Journal du regard : Mai 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il n’y aura pas de journal ce mois-ci. Les images que (...)
Vous pouvez dire ce que vous voulez
Staying alive Un endroit banal dans Berlin que le film Ondine de Christian Petzold rend particulier, surprenant, c’est le lieu de rendez-vous où les personnages se retrouvent, se perdent de vue, se font des promesses, des adieux, se menace d’y mourir, de partir ou de revenir, un lieu chargé de ces gestes traversés par des émotions qui n’existent (...)
Sur un fil invisible
Bonheur insigne de reconnaître Dans la rue des Vinaigriers, nous passons devant une large porte fermée derrière laquelle se profile une cour typique du quartier, envahie de plantes vertes rétrécissant le passage en forme de couloir jusqu’au bout qui s’ouvre sur une placette, dans cette perspective fuyante. Je l’indique à Caroline qui ne l’avait pas (...)
Vivarium, de Tanguy Viel
Dans cette série de fragments, éclats de vie, d’écriture et leurs échos souterrains, Tanguy Viel compose un recueil d’expériences, oscillant entre perceptions et réflexions, cherchant à saisir le réel et le présent, à transmettre le vécu aussi bien que le vivant. « J’écris aussi, et surtout, avoue-t-il, pour adhérer au monde. » Ce que le corps a traversé et (...)
Le temps s’en va tout le temps
L’envers se laisse deviner Dans le parc des Buttes Chaumont, un vieil homme portant des lunettes de soleil et s’aidant d’une canne pour marcher, s’est arrêté sur le bord du chemin pour couper les fleurs blanches d’un arbuste. Il les secoue avant de les dissimuler dans la poche intérieur de sa veste. Avec Caroline nous le regardons faire. À notre (...)
Les reflets sur la surface
La fin est au bout de l’histoire C’est ce qui se passe derrière les yeux, plutôt que devant les yeux. La mémoire, les souvenirs, la confusion. Sans commencement ni fin. Un couple se retrouve dans un hôtel d’Évreux pour le prononcé du jugement de leur divorce. Ils ne s’étaient pas revus depuis leur séparation, ils ne se sont pas parlés depuis très (...)
Border la bête, de Lune Vuillemin
Une femme traverse les grands espaces de l’Ontario après la mort d’un proche. Elle rencontre Arden et Jeff, une femme et un homme « imprévisibles et magnifiques » qui s’occupent de soigner les bêtes meurtries qu’ils recueillent dans leur refuge pour animaux sauvages. Un combat qu’elle va partager en trouvant refuge chez eux « pour se défaire de ses (...)
Cet éclat assourdissant et silencieux
Le monde tourne sans nous Après avoir choisi le meilleur emplacement en ville, un point de vue sans vis-à-vis, ni immeuble ni arbre, pour enregistrer le lent défilement des nuages dans le ciel, se rendre compte que finalement on ne regarde que très peu le ciel. Assis sur un banc, sur une placette adossée au mur aveugle d’un immeuble, ce qui (...)
Journal du regard : Avril 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions C’est revenir à soi, retomber sur ses pieds. Le paysage (...)
Demain n’est pas à nous
C’est difficile la nausée Ce matin Alice a l’air fatigué, elle m’annonce qu’elle n’a pas bien dormi, qu’elle a mal au cœur. Cette expression me surprend toujours, d’ailleurs quand je fais une recherche à propos de ce terme sur Internet, l’ambiguïté persiste. Mal au cœur remplace souvent douleur au cœur. Il y a quelque chose d’enfantin au cœur de cette (...)
L’échec : Comment échouer mieux, de Claro
Ce livre de Claro aborde le thème de l’échec en littérature dans un texte multiforme à l’image de son œuvre, entre essai, réflexions, autobiographie, fiction et poésie, le tout agrémenté de nombreuses citations. Traducteur, écrivain, éditeur, l’auteur aborde cette « passion de la défaite » par le biais de la traduction, en effet pour lui l’échec est au (...)
Un feu voilé de silence
Une bouche à l’intérieur d’une bouche Karl Dubost me fait découvrir l’application WaniKani qui permet d’apprendre l’écriture du japonais par les kanji. Pour écrire le mot temps, il faut associer le signe de la bouche (représentée par un carré) dans une bouche (un autre carré). Un carré dans un carré. Sur l’application, des moyens mnémotechniques (...)
La réalité d’une apparition
L’enfer, c’est les autres Ce moment où tout bascule, coincé, pris entre deux. À l’intérieur du restaurant, la musique diffusée par les enceintes semble justifier la comédie exagérée que jouent les deux serveurs, l’un s’agitant derrière le bar et l’autre en salle. Ils plaisantent ensemble sans qu’on parvienne à comprendre leurs sous-entendus, références à (...)
Cent portraits vagues, de Milène Tournier
En une ou deux pages, parfois quelques lignes seulement, Milène Tournier parvient à dresser le portrait de femmes, d’hommes, d’âges et d’origines diverses, solitaires souvent, à un tournant de leur existence, avec une sensibilité bouleversante. Elle saisit l’essentielle d’une vie, d’un parcours, d’un moment, d’une personnalité, en allant droit au cœur de (...)
La boucle impossible, de Anne Savelli et Joachim Séné
La boucle impossible est un livre écrit par Anne Savelli et Joachim Séné, dans le cadre de leur résidence d’écriture à Grand-Lieu. « Si les résidences s’inscrivent dans l’espace du lieu, écrit Arnaud de la Cotte dans sa préface du texte paru chez Joca Seria, directeur artistique de L’Esprit du lieu, le temps y a toute son importance ». Le récit à deux (...)
Les signaux lumineux
Principe de certitudes et d’incertitudes À distance, en réunion, les propos fusent parfois, les arguments se confrontent plus violemment que d’habitude, la véhémence des répliques, les positions tranchées, tout paraît plus tendu, exacerbé. À l’issue de la réunion, lorsque les deux collègues se rapprochent, l’une passe devant le bureau de l’autre et (...)
Journal du regard : Mars 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il traîne dans la rue, s’attarde amusé sur un groupe (...)
Ce temps qui dure en soi
Signe fantôme Croiser par hasard son reflet dans un miroir, remarquer cette pointe de chemise qui dépasse du col du pull. Ce n’est pas la première fois, l’effet est toujours le même. Le débraillé imprévisible du vêtement ravive le souvenir d’une image d’enfance. Le jour de la photo de classe, le bout de la liquette à petits carreaux reste (...)
Celui qui ne viendra pas
Mémoire vive Une image de la séquence des fresques dans Fellini Roma sert d’illustration à un article sur la décomposition des fichiers numériques de films et d’émissions de télévision qui préoccupe Hollywood. Les professionnels de l’industrie craignent en effet que de nombreux fichiers numériques deviennent inutilisables, une tragédie archivistique qui (...)
Chambre distante, d’Emmanuel Laugier
Chambre distante se compose de 111 poèmes écrits à partir de 111 photographies. Le livre, qui offre une approche sensible de photographies très différentes, se présente également comme une histoire de la photographie du dix-neuvième siècle à aujourd’hui. Ces images ne sont pas visibles, ni décrites ni expliquées, parfois nous les reconnaissons, parfois (...)
Présent avenir
Rien ou l’espace À l’hôpital, dans la salle d’attente pour une consultation. Attendre son tour en lisant. Le temps passe. Surplace. Voici le temps des portes qui se ferment. Tous les patients arrivés avant moi sont appelés les uns après les autres par leur médecin, puis tous les patients arrivés après moi. Je ne regarde pas l’heure pour renforcer (...)
Le corps du vif
Leur seule litanie Les visages sous le soleil. Les yeux rougis par les pleurs. Dans l’attente que la cérémonie commence enfin. Un cimetière au milieu d’une zone industrielle de banlieue parisienne. Les avions traversent le ciel et disparaissent à l’horizon pour aller atterrir à Orly. Nous observons une minute de silence. Cet instant condense en (...)
À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? de Gaëlle Josse
Dans la nuit, des silhouettes évasives. Des femmes, des hommes, des enfants, se croisent, s’évitent, se perdent. Ils espèrent, ils attendent dans la nuit, la fin de la nuit. Ils s’aiment, se séparent, se retrouvent. Sous les draps d’un lit, dans une chambre d’hôtel, dans une salle de concert, un hôpital, un aéroport, ou au hasard des rues. Derrière les (...)
Une avalanche à rebours
Paprika Ce n’est pas une question de hasard, les ratés du jour préparent en filigrane les réussites à venir. On ne les voit pas venir, parfois c’est à peine si on parvient à distinguer l’enchaînement de circonstances qui mènent à la surprise. Il y a quelques mois, nous avions trouvé porte close, le Bal était fermé, nous étions rentrés avec Nina et (...)
Journal du regard : Février 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Cela fait des mois que je travaille sur l’écriture de ces (...)
Hier c’était demain déjà
Liminaire Pour un texte que je suis en train d’écrire, je vérifiais d’anciens textes sur mon site à la recherche d’une référence précise. J’ai repéré à cette occasion quelques erreurs, quelques problèmes techniques que j’ai dû résoudre. Mon site fête ses vingt ans cette année. Pour maintenir en état les 2000 articles du site, je dois régulièrement modifier le (...)
Sous la menace, de Vincent Almendros
Quentin, un adolescent obsédé par la mort de son père, disparu six ans plus tôt dans un mystérieux accident, accompagne sa mère et sa cousine de 11 ans, Chloé, chez ses grands-parents où il passe un week-end tendu et pesant. Exclu de son collège pour violence, mal dans sa peau, voyant son corps se transformer à cause de la puberté, le jeune garçon a (...)
L’esprit du lieu
Entre deux averses Jouer avec la lumière, les mouvements des nuages dans le ciel, l’anticipation de leur déplacement, le contraste entre le bleu d’une partie du ciel et la gamme de gris des nuages qui s‘agglomèrent en couches successives, amas et superpositions, en perpétuelle transformation. Marcher d’un bon bas pour tenter de maintenir cette (...)
Les jours qui nous ont échappé
Au bénéfice du doute Ça fait combien de temps que je suis ici ? J’ai la sensation de revivre la même journée. Une forme d’étonnement proche de l’hébétude. La lumière du jour force le barrage de mes paupières. Une exploration, avec ce sentiment d’effraction et cette appréhension. La surprise succède à l’effroi, la curiosité à la sensation délictueuse. Un (...)
L’appel des odeurs, de Ryōko Sekiguchi
La narratrice a une forme d’addiction pour les odeurs, elle les consigne depuis sa jeunesse dans un carnet, recopiant des extraits d’ouvrages ou des phrases entendues sur ce sujet, notant ses sensations sur les effluves, les émanations et les parfums tout autour d’elle, dans les jardins comme que dans les musées, dans les cuisines et les (...)
Force majeure
Plan B Une seule lettre vous manque et tout est dépeuplé. Une lettre renversée qui détourne le sens du message imposé, l’ordre à suivre auquel il faut s’opposer, détourner discrètement pour mieux s’en moquer, s’y opposer, dans la position opposée. Une façon de lutter à sa manière, d’entrer en résistance. Un B inversé pour tenter de renverser la réalité. (...)
Journal du regard : Janvier 2024
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Caroline se moque gentiment de moi en me faisant (...)
Perdu et retrouvé
En un regard Je ne sais pas si c’est la fatigue, la vitesse de notre marche, le froid dans la gare de Lyon, l’arrivée imminente de la rame du RER, mais nous marchons d’un pas pressé en direction du quai déjà bondé, avant que le train pénètre dans le souterrain. Une zone dans la salle d’échange avait été protégée, l’espace d’un très large carré délimité (...)
Transformation de la condition humaine dans toutes les branches de l’activité, de Frédéric Forte
Dans ce livre, Frédéric Forte, membre de l’Oulipo, tente de donner un ordre lisible aux textes écrits dans cette forme de 99 notes préparatoires que l’auteur a inventé et qu’il produit depuis une dizaine d’années, des poèmes-essais explorant avec humour et sagacité, les potentialités d’un sujet par un jeu polyphonique, selon différents registres, à la (...)
La force de l’évidence
L’appel des odeurs La peau exposée au soleil, l’odeur douce et sucrée de l’épiderme tiède. Le parfum qu’on vaporise sur son poignet, son effluve oubliée qui ressurgit quelques heures plus tard. L’odeur persistante des asperges et du café dans son urine. L’herbe sèche. L’amidon des pâtes. Le parfum de la Biafine dont l’arôme Yerbatone évoque (...)
Jusqu’à la fin de la nuit
Flèche magique Écouter une chanson sans en comprendre les paroles, le texte écrit dans une langue qu’on ne maîtrise pas, qu’est-ce que l’on comprend de cette chanson si seule la musique nous touche ? Mais la musique ici n’est pas ce qui vient en-dessous du texte chanté ou l’accompagne, les deux fonctionnent ensemble indissociables, sans que l’un (...)
Les fleurs sauvages, de Célia Houdart
Ce livre croise les destins de plusieurs personnages d’une même famille. Au centre Milva, une adolescente dessine tout ce qui l’entoure. « Dans une ville tracée au cordeau, où toutes les rues se coupent à angle droit, c’est la seule à tracer des arabesques. » Son demi-frère Théo trempe dans des affaires plus ou moins louches. Depuis sa séparation avec (...)
Dessins de hasard
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #30 La nuit est un long chemin qui serpente dans les sous-bois, quelques flaques d’eau forment des miroirs au sol. La brume épaissit à mesure qu’on avance. Le paysage se transforme lentement. Difficile de voir (...)
Premier souffle
Où nous étions Son visage ne m’évoque rien. Je sens une familiarité avec elle. Sa fille gigote à ses côtés, loquace, je m’adresse à sa mère par son intermédiaire, je ne m’en rends pas compte tout de suite, c’est en poursuivant la conversation que cela m’apparait. Sa mère reprend avec ses mots, en traduction simultanée, tout ce que je dis à sa fille. Je la (...)
Journal du regard : Décembre 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Pendant le spectacle de la compagnie La Libentère pour (...)
Some kind of peace
LII Journée à la maison. Sous le sapin, de nombreux cadeaux. Nous prenons le temps de la mâtinée pour les ouvrir. Après-midi à regarder des films d‘Alfred Hitchcock. Nous commençons par Psychose. Pause jeu en famille. Fenêtre sur cour après le thé. Soirée devant Complot de famille en dégustant l’excellent Whisky Français Vilanova que m‘a offert Alice à (...)
Hêtre pourpre, de Kim de l’Horizon
Hêtre pourpre est un roman d’apprentissage qui mélange de manière tourbillonnante des formes et des récits divers, sur la vie sexuelle d’une jeune personne non binaire, une quête identitaire (de genre et de classe), ses souvenirs d’enfance, tout entremêlant l’histoire botanique du hêtre pourpre à celle des sorcières et de leurs combats. Roman qui joue (...)
L’heure du retour
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #29 Après une longue promenade à travers la campagne détrempée, marchant dans les chemins humides troués de larges flaques d’eau reflétant le ciel couvert de nuages, nous nous approchons du rivage. De loin, nous (...)
Late reflections
LI En lisant le journal d’Anne j’y repense. Déclic soudain pour le projet de L’œil ébloui sur Perec. J’ouvre la page 48 de La vie mode d’emploi et tout s’éclaire ! Pizzeria Chez Louisa avec Caroline. Promenade dans le jardin de l’Hôpital Saint-Louis. Les feuilles jaunes jonchent la pelouse et donnent un air d’automne au jardin désert. Deux vieilles (...)
L’heure des nostalgies
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #28 Je marche sans même avoir à regarder le fleuve. Je m’accroche aux bruits de la ville, aux visages des amis. Je contemple au-dessus de moi un ciel qui s’écrase contre ma nuque et les épaules. Je me dresse, (...)
See me with the hands
L Une journée entière à écrire. Anima Sola avance à une vitesse incroyable. Tout ce temps hors des réseaux et d’Internet, ça aide. Musique au casque. Se rappeler à l’avenir de cette répartition créative entre textes écrits dans la régularité et le cadre de mon site, et texte qui s’écrit d’un bloc en parallèle de ce qui a été assemblé. Sélection des (...)
La dernière place, de Négar Djavadi
Le vol PS752 reliant Téhéran à Kiev s’écrase quelques minutes après son décollage, le 8 janvier 2020. La dernière place, c’est celle qu’a prise, en dernière minute, repoussant son départ initial, la cousine de l’autrice. Négar Djavadi propose une plongée lucide et saisissante dans la dictature iranienne, retraçant méticuleusement les événements à l’origine (...)
L’aiguille des minutes
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #27 La pluie est signe d’attente. Combien de fois je me suis arrêtée sous un porche, un abri de fortune, dans la rue, pour éviter une averse. Regarder les gouttes tomber au sol, leurs ricochets et les bulles (...)
I’m a dreamer
XLIX Quand j’ai froid à la maison, je cuisine et je passe l’aspirateur. Rien de tel pour se réchauffer. Plusieurs messages de Damien, nous finissons par nous appeler. Je retrouve sa voix avec plaisir. L’intensité de nos conversations, depuis plus de quarante ans. Notre amitié. Dans la pénombre de ma chambre, sa voix comme s’il était près de moi dans (...)
Un mélange de faux souvenirs
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #26 Je confonds un mélange de faux souvenirs, d’erreurs. Je suis comme tout le monde. Je ferme les yeux. J’imagine que les visages vont naître de l’instant. Je rêve d’un homme qui habite sur une petite île. Je (...)
Where you wish you
XLVIII Seul toute la journée dans l’appartement. Caroline en Normandie, Alice au travail ne rentrent que dans la soirée. Je me demande ce que fait Nina aujourd’hui. J’écris toute la journée. Cela faisait longtemps. Sentiment de liberté et de mise à nu. Le temps qu’il faut pour trouver le temps. Les bonnes dispositions. Le texte s’écrit bien en amont. (...)
Journal du regard : Novembre 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions C’est un point de repère. Une balise. Un point de départ. (...)
L’Alligator albinos, de Xavier Person
Récit personnel sur une histoire familiale complexe, ce livre est traversé de réflexions sur l’état du monde, le dérèglement climatique dont l’auteur décrit les signes inquiétants, de références à de nombreux auteurs et artistes dont il fait résonner les pensées en écho, comme celles de Walter Benjamin pour : « transformer intellectuellement ce qui a déjà eu (...)
Fabulations de l’enfance
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #25 Je fuis tous les miroirs de la maison. Je me cache dans un coin de ma chambre. Je m’y retrouve avec un peu de chance. Je ferme la main sur un livre. La page blanche c’est de la magie noire. Je m’évanouis (...)
Outside of your timelife
XLVII Du vent dans les feuilles du bouleau dans le jardin, souffle doré de l’air. Appel de Damien sur le téléphone de Caroline en mode silence. Son message sur le répondeur nous inquiète, sa voix grave et triste. Il veut nous voir. Nous aussi. Lire pour arrêter le temps. Tout oublier dans ce temps suspendu et en même temps s’ouvrir aux émotions, (...)
Sur le visage comme un oubli
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #24 Je me maintiens au bord de l’eau, au bord du rêve. Je ne parviens pas à me dépoisser du sommeil. Je comprends le plaisir de se passer la main dans les cheveux. Je ne pense qu’à une chose, me retrouver (...)
Here and there
XLVI Jour gris. Pluie tenace. Restaurant Au bon coin avec mes parents et ma sœur Christine. De longs mois sans se voir. Avec ma mère nous partageons une saucisse de 50 cm. Alice se demande ce qu’en aurait pensé Freud. Nous rentrons à pied en famille jusqu’à la Gare de Lyon. Thé et café avant de nous quitter. Le jour est tombé. Un bol de soupe à la (...)
Respire, de Marielle Macé
Dans ce vade-mecum aussi lucide et pertinent que pouvaient l’être Sidérer, considérer et Nos cabanes parus chez Verdier en 2017 et 2019, l’autrice analyse notre respiration et tout ce qui l’entrave. Pour respirer mieux, il faut conspirer (respirer ensemble) et retrouver le sens de la solidarité. Renouer avec le souffle de l’autre pour enfin pouvoir (...)
Des coïncidences visibles
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #23 J’arrive parmi les rires et les plaisanteries. Qui sait comment les choses tourneront ? Je m’habitue à ce qui se dit à voix basse près de la fenêtre. Je veux préciser en quoi consistait son erreur. Je dis ce (...)
Far view
XLV Café en terrasse sous les Arcades de la place de l’Île de Beauté à Nice. En bus jusqu’à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Grosses vagues. Les sentiers de randonnée sont fermés, gardés en certains endroits par des gendarmes. Nous faisons à pied le tour de la presqu’île sur la route. Les propriétés gardent la vue sur la mer pour elles. Déception. Retour du rhume. (...)
Sous la lumière
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #22 En me réveillant ce matin dans la lumière du soleil, derrière le rideau du hublot de ma cabine, l’eau à perte de vue, le bleu du ciel, à l’horizon teinté de rose. Je pense à ce voyage qui commence à peine. (...)
A place I need to be
XLIV Changement d’heure. L’horloge de la salle à manger indique 10h10. Faire les courses sous une pluie fine. Personne dans la rue, les commerces vides. Rentrer vite au sec. Café. Alice se lève. Le mouvement des ombres des arbres qui ondulent sur les plis des rideaux blancs du salon. Assis dans mon fauteuil, je lis. J’écoute de la musique. (...)
L’échiquier, de Jean-Philippe Toussaint
Jean-Philippe Toussaint se déplace à travers les 64 courts chapitres de son livre comme sur les 64 cases de l’échiquier à la manière du Cavalier, sans suivre une ligne droite. L’occasion de se livrer, de confier son amour de la littérature et des événements qui ont décidé de sa vocation. L’auteur évoque son enfance, sa relation avec les échecs. Il déroule (...)
Au bord de la fuite
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #21 J’ai l’impression qu’il m’effleure parfois le visage de ses doigts. Les yeux fermés j’essaie de disparaître sous cette caresse. Je suis une statue qui ne ressent plus rien. Immobile, je reste de marbre. (...)
Journal du regard : Octobre 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Le cimetière du Père-Lachaise est un espace clos comme un (...)
Light made lighter
XLIII Le RER s’arrête à Combs-la-Ville. Lecture d’un livre à l’aller. Nous mangeons avec Alice et Caroline chez mes parents. Osso-buco et pâtes fraîches. Îles flottantes. Bordeaux. Partie de cartes enjouée. Lecture d’un livre au retour. Pas de télé ce soir. Je lis L’Alligator albinos de Xavier Person d’une traite avec l’impression d’y retrouver certains (...)
La fuite aveugle
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #20 Je me souviens d’une scène marquante de mon enfance avec mon père. Nous habitions dans une caravane à cette époque-là. Sur un terrain abandonné en lisière de forêt. En rentrant de l’école, j’avais eu peur de (...)
Something wild
XLII Promenade le long du Bassin de la Villette avec Caroline. Nous prenons un café en nous réchauffant sous le soleil. Quelques heures de travail particulièrement fluide sur Anima Sola. Quart de final de rugby France – Afrique du Sud à la télé. Dramaturgie du sport. Nuit difficile. Nez bouché. Retour du rhume. Sentiment de lassitude. Je ne (...)
Feu le vieux monde, de Sophie Vandeveugle
À une époque indéterminée très proche de la nôtre, lors d’un nouvel été caniculaire, d’effroyables incendies menacent la région de la petite ville de Bas-les-Monts. La mobilisation générale a été lancée pour tenter de lutter contre ces feux démesurés qui paraissent ne jamais devoir s’arrêter. De jeunes appelés, séparés de leurs familles, combattent sans relâche (...)
Du dedans vers le dehors
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #19 Dans une lumière de fin d’après-midi, entre chien et loup. Ce moment où l’on oublie parfois d’allumer la lumière chez soi pour accueillir le soir. La nuit se tient en nous, en retrait, prête à nous faire (...)
Say goodbye to useless
XLI Délicieux repas à Braine-L’alleud : Salade liégeoise et Crémant de Wallonie du Pays de Waterloo. Voiture à travers le Brabant Wallon. Butte du Lion au milieu de la « morne plaine ». Forêt de Soignes. Avec Dominique et Philippe nous nous promenons dans leur ancien quartier à Bruxelles. Nuit dans un studio de la Maison Flagley, maison d’hôtes de (...)
Avant l’Escaut, de Franck Venaille
Avant l’Escaut : Poésies & prose, 1966-1989, est un recueil de près de 700 pages publié aux éditions L’Atelier Contemporain. Ce beau volume propose de faire redécouvrir dix livres publiés par Franck Venaille au cours de trois décennies, désormais tous épuisés, certains même introuvables. 
Franck Venaille, disparu en août 2018, a écrit une quarantaine (...)
Pâle comme l’aube
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #18 Je demeure sans bruit sur le seuil. La tête penchée. Je ne sais pas ce qui m’arrive, je me sens essoufflée, je ne parviens pas à respirer, la bouche obstruée, pas un souffle d’air ne réussit à s’en échapper. (...)
Naked spirit
XXXX Chaleur exceptionnelle pour la saison. 26°C à Paris. Fenêtres ouvertes toute la journée. Ce n’est même pas l’été indien, c’est encore l’été. Mes parents mangent à la maison ce dimanche. Caroline et Nina en cuisine. Lasagne et tarte au citron meringuée. Champagne et Haut-Médoc. Partie de cartes en famille. À plus de 80 ans mes parents, en pleine forme, (...)
Histoire de ma peau, de Sergio del Molino
Atteint de psoriasis chronique, Sergio del Molino s’adresse, à travers ce récit personnel et historique à la frontière de l’essai, à son fils qui lui soutient que « Les sorcières, ça n’eziste pas ! » Les monstres existent, il a l’impression d’en être un, lui avoue-t-il. L’auteur raconte ensuite la vie de diverses personnalités illustres (Joseph Staline, John (...)
Dialogue avec l’ombre
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #17 Tout est prévu de longue date. Il suffit de suivre les indications à la lettre. Les instructions pour rejoindre l’aéroport, les papiers nécessaires pour passer la douane. Ne rien oublier. L’heure de l’avion. (...)
Dream time
XXXIX Caroline et moi prenons le Bus 38 pour nous rendre dans le 6ème arrondissement. Visite de l’exposition de Stéphanie Hesse dans l’atelier Lardeur, rue du Cherche-Midi, sur les conseils d’Hélène Gaudy. Belles lumières dans l’atelier. Les couleurs des vitraux. Le calme du lieu retiré au bout d’une allée pavée. Retour par le Jardin du Luxembourg. Un (...)
Journal du regard : Septembre 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Dans l’exposition des œuvres de Françoise Pétrovitch au (...)
Hors d’atteinte
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #16 Un épais brouillard envahit peu à peu les rues de la ville, modifiant ses proportions sous ce nuage gris, par nappes douces et persistantes. Les murs se grisent. Les fenêtres s’obscurcissent. Les (...)
Far away
XXXVIII Retour à l’église Saint-Serge de Radonège avec Caroline. Le calme du lieu. La lumière sur la brique. Discussion avec une dame qui s’enthousiasme de la découverte du lieu grâce à son guide. Nous avons le même à la maison. Sur le retour nous entrons dans l’église Notre-Dame de l’Assomption des Buttes-Chaumont. Le prêtre explique l’histoire du lieu (...)
Tantôt, tantôt, tantôt, de Virginie Poitrasson
Dans Tantôt, tantôt, tantôt, la peur est l’enjeu central et l’événement fondateur, le moteur et l’objet de l’écriture. « La peur a une allure plus qu’une forme, ou plutôt elle a des allures », écrit Virginie Poitrasson. Plusieurs types de textes structurent ce recueil poétique (litanies, fragments, rêves, incantations), entre poèmes et proses. Ces (...)
Dans le temps simultané
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #15 Je suis les silhouettes de ces inconnues dans la rue, je m’accroche à leurs ombres fuyantes qui s’éloignent sans m’attendre, qui s’amusent à me distancer. Leurs reflets se mêlent au sol humide et luisant. À (...)
City never sleeps
XXXVII Petit-déjeuner au Café Sunny, en haut de l’Avenue Mathurin-Moreau. Promenade à l’ombre des arbres du Parc des Buttes-Chaumont avec Caroline. Volets fermés pour se protéger encore une fois de la chaleur extérieure. Un long silence dans l’immeuble me rappelle que je dois enregistrer la lecture du texte Histoire de ma peau de Sergio del Molino. (...)
C’est ça le monde
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #14 Je marche, je sens que c’est ça le monde. Je reste en retrait. J’entends le bruit d’une porte qui se referme derrière moi. Je sursaute La sensation de l’air tiède sur ma peau. La vue d’un nuage solitaire (...)
Natural causes
XXXVI Matinée à la maison. Caroline retrouve ses amies, anciennes collègues de travail, au Musée de la vie romantique. Je pars avec elle. Elle prend un Vélib devant la Gare du Nord. Je vais me promener au hasard des rues du 9ème. Au Palais-Royal les gens s’amassent sous les arcades et l’ombre des arbres pour se protéger de la chaleur. Louvre. Bords (...)
Shy, de Max Porter
En 1995, Shy, un adolescent de 15 ans, en décrochage scolaire, livré à lui-même, se retrouve dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir, dans la campagne anglaise : L’école de la dernière chance. Il s’en évade, laissant derrière lui cet endroit, ses compagnons d’infortune comme ses tortionnaires. Pendant sa fuite nocturne, Shy (...)
Un feu sous la cendre
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #13 La fascination du feu. Il sait qu’il ne doit pas allumer de feu en forêt, c’est dangereux. Il aime jouer avec le feu. C’est plus fort que lui. Le craquement de l’allumette dans l’obscurité. La flamme (...)
Only love from now on
XXXV Caroline me coupe les cheveux. Gare du Nord. RER D. Repas à Combs-la-Ville chez mes parents avec Alice et Caroline. Fin du montage et du mixage de mon journal du regard. Écriture du texte et enregistrement dans la foulée. Je ne sors de la maison que pour faire quelques courses. Anniversaire d’Alice. 25 ans. Walter Benjamin dit qu’il ne (...)
Journal du regard : Août 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Le mistral est un vent froid, sec, qui souffle toute (...)
Une langue morte
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #12 Je veux revenir à la maison. La voiture file à travers le paysage nocturne, dans la pénombre du désert. Je disparais la nuit dans le réservoir piqueté d’étoiles. Les phares de la voiture illuminent le ruban (...)
The distance between heart and mouth
XXXIV Les rues vides de Paris ce dimanche matin. Visite avec Caroline de l’exposition “Aimer. Rompre” de Françoise Pétrovitch au Musée de la vie romantique. Magnifiques toiles peintes et lavis d’encre sur papier. Café et scone à l’ombre des arbres du jardin du Musée. En passant devant le Musée Gustave Moreau, je pousse Caroline à y entrer. Un lieu (...)
L’invitée, d’Emma Cline
Axel, une jeune femme à la dérive, fuyant un homme auquel elle doit de l’argent à New York, doit abandonner le refuge trouvé chez Simon à Long Island, qui lui demande de partir. Elle préfère attendre son moment avant de revenir vers lui et laisse filer une semaine pendant laquelle elle saisit toutes les opportunités pour vivre aux crochets d’êtres (...)
Les limites de son monde
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #11 Je la regarde longuement, avec une insistance déplacée. Elle reste de marbre, immobile. À chaque fois que je la dévisage c’est la même chose. Je montre les limites de son monde. Cela se transforme en elle, (...)
Folded landscapes
XXXIII La brume revient à Marseille mais s’estompe rapidement. Matinée tranquille à la maison. On s’habitue vite, même si ce qui motivera vraiment le retour c’est justement de retrouver sa maison, son lieu à soi. Sur le départ. Le Dugommier est fermé pour l’Assomption, nous montons jusqu’à Café l’Écomotive devant l’escalier monumental de la Gare (...)
Un rêve jamais réalisé
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #10 C’est très agréable cet engourdissement sans se laisser aller à dormir. C’est quelque chose de vague qu’on ne peut pas voir, qui ressemble plus à un sentiment. Dans les replis des draps. La souplesse du (...)
Put the shine on
XXXII Restaurant en terrasse sur la Place des Pistoles. Café à la Vieille Charité. Exposition au Frac Sud, cité de l’art contemporain, avec des œuvres de Martha Wilson, d’Hamish Fulton et d’un groupe d’artistes qui aborde le rapport de la photographie au temps et le pouvoir d’évocation des images : Mnémosyne, de Khaled Abdulwahed, Estefania Peñafiel (...)
Chef d’œuvre, de Juan Tallón
Chef-d’œuvre décrit la disparition au Musée Reina Sofía de Madrid d’Equal Parallel/Guernica-Benghazi, une œuvre de 38 tonnes de l’artiste américain Richard Serra. Le livre comporte des personnages réels et d’autres inventés, du gardien de salle du musée à la ministre de la culture espagnole, du chauffeur de taxi de Richard Serra à Jean Nouvel ou Franck (...)
De la nuit et des rêves
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #9 Encore une journée qui touche à sa fin. Cet effondrement est aussi soudain qu’effrayant. Certains jours en ville s’écoulent sur moi sans laisser le moindre impact. Dans la foule des passants. Je devine un (...)
Loved ones
XXXI Matinée de travail à la maison avec Alice. Chacun derrière son ordinateur. Appel de Caroline depuis Coaraze où elle subit les assauts incessants des moustiques. Ici il pleut je lui réponds. Journée domestique. Lessive, repassage, courses, repas du soir. Salade de pommes de terre, thon, échalotes et mayonnaise. Je vais chercher la valise à la (...)
J’allume un contre-feu
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #8 Dans la nuit, je me dédouble. J’agis sous le poids d’innombrables fatigues. L’abandon de certaines charges inutiles. Je ne peux pas avancer sans cela. Les lumières et les ombres accompagnent mon trajet. Main (...)
Journal du regard : Juillet 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions « on ouvre des chemins autant de couloirs autant (...)
Living circle
XXX Pluie timide. Caponata et cookies. Lectures. Des pièces de théâtre de Marguerite Duras et Tiago Rodrigues. Nina rentre ravie de Châtellerault. J’enregistre une série de lectures de textes à paraître pour la rentrée sonore de l’AiR Nu. Leur ensemble forme une étonnante unité. Je retrouve l’usage de l’enregistreur numérique, la qualité de son (...)
Sucre, journal d’une recherche, de Dorothée Elmiger
Dorothee Elmiger compose son récit par petits bouts sous la forme d’un journal de recherche d’une obsession, celle du sucre. Ces fragments provenant de différentes sources (citations, observations, réflexions, rêves, fiction biographique et faits historiques) sont agencés dans un apparent désordre, suivant un long cheminement de pensée et d’enquête, (...)
Son désir dans ses yeux
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #7 Je caresse l’ombre épaisse des grands arbres de la place. Les feuilles frissonnent dans la chaleur du jour. Je sens le souffle du vent sur ma peau. Les ombres se mêlent, je ne distingue plus les feuilles (...)
Lonely shadows
XXIX Mes parents à la maison. Nina cuisine. Petits légumes farcis. Glace noisette, chocolat. J’écoute By heart, la pièce de Tiago Rodrigues sur France Culture. Sonnet 30 de William Shakespeare, traduit par Charles Garnier. Cet exercice tiré du sommeil des souvenirs d’enfance. Quand je fais comparoir les images passées / Au tribunal muet des songes (...)
L’ombre bleutée
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #6 Je me dresse en soupirant de bonheur. Dans le contrejour de cette fin de journée sur la plage, rythmée par le bruit des vagues, le ressac incessant. Je ne parviens pas à identifier la femme regardant (...)
Lost forever
XXVIII Gris de l’orage qui ne vient pas. Pluie discrète. Dès que le soleil revient la chaleur s’installe à nouveau. Journée de travail. Le téléphone sonne, personne ne répond. La violence de cette sonnerie qui nous ramène à la réalité. Promenade dans la relative fraîcheur du matin du côté de la rue Ordener. Il ne fait pas trop chaud à l’ombre. Dans la (...)
flirt avec elle, de Dominique Fourcade
Endeuillé par la mort d’un ami proche et par le déclenchement de la guerre en Ukraine, Dominique Fourcade se lance dans un projet d’écriture hors normes, une forme de journal de résistance. Des poèmes écrits au présent, dans un déferlement nourri de souvenirs, d’incises autobiographiques, se développant dans l’enchaînement de chants successifs (ce que (...)
Formes concrètes du rythme
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #5 Je me vois, je suis de dos, tournée ainsi je ne peux voir mon visage. C’est une image d’enfance. Un souvenir lointain. Un paysage estival. Au bord d’une rivière. Peut-être à la montagne ? Je peux sentir à (...)
Gift of fire
XXVII Travail à la maison. L’enregistreur ne fonctionne plus. Les cartes mémoire sont automatiquement verrouillées à chaque fois que je les place à l’intérieur. Solution de replis. J’enregistre la voix off de mon film sur le dictaphone de mon ordinateur. Montage. Écouter, réécouter. Se rendre compte que certains détails ne nous sautent aux yeux qu’au (...)
Hashima
Hashima, c’est ainsi que ce lieu se nomme. On dit également Gunkanjima, l’île navire de guerre, forteresse industrielle désaffectée. Située au large des côtes de Nagasaki, au Japon. Il ne reste que la mémoire de l’histoire. Et ce seul mot pour la nommer Hashima. L’île déserte. J’y retourne parfois en rêve. Sur place, j’entends des voix dans la nuit. Dans (...)
Dans le noir la nuit
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #4 Je traverse la fatigue et le silence. Ce sera bientôt la fin. La nuit blesse autant qu’elle soigne. Je braque ma lampe de poche dans toutes les directions. Le faisceau balaie de sa lumière rectiligne (...)
Elusive affinity
XXVI Les yeux c’est le corps. Quand je me réveille j’ai peur qu’il me manque des morceaux. Pizzeria Maria Luisa avec Alice. Direction Parc de la Butte du Chapeau Rouge. Exercices de la patrouille de France. Traînées de fumées bleu blanc rouge dans le le ciel. Promenade sous un soleil, l’air chaud. Pas un nuage dans le ciel bleu. Surprise d’une (...)
Journal du regard : Juin 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Dans le cadre de mon travail professionnel comme dans ma (...)
L’âge de détruire, de Pauline Peyrade
Elsa, une petite fille de 7 ans, vit seule avec sa mère qui n’accepte pas sa solitude. Elle s’accroche à sa fille pour s’empêcher de couler sans se rendre compte qu’elle l’entraîne peu à peu dans son naufrage. Malgré elle, la fillette reporte sur une amie de son âge, le comportement ambigu et déplacé de sa mère. Devenue adulte elle a bien du mal à se (...)
Le retour en silence
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #3 Je m’enfonce dans la vie. Le monde est éclairé d’une manière inédite. C’est une lumière qui vient de l’intérieur. Cela ne nous tombe pas dessus, ne nous recouvre pas. Ni un voile ni une couverture. Cela vient de (...)
Tracks and traces
XXV Lecture. Relecture. Le vent se lève. Nuages gris teintés d’orange et de rose. Les oiseaux se cachent. La pluie commence à tomber. Le vent souffle par rafales. Les Lèvres rouges, film fantastique d’Harry Kümel avec Delphine Seyrig. Son magnétisme, sa bouche écarlate, son murmure sensuel. Et la musique de François de Roubaix. Réunion très (...)
Seule dans la nuit
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #2 J’ose seule dans la nuit. Ce n’est pas si difficile, il faut penser à rien, se laisser porter par ses propres pas. Leurs bruits m’accompagnent. Je ne suis jamais seule avec eux. Je regarde droit devant moi. (...)
And I have been
XXIV Mes parents mangent à la maison. Nina nous annonce qu’elle vient passer une semaine à Paris. Le ciel tourne au gris, étrange lumière jaune, qui annonce une soudaine pluie d’orage. Odeur de l’herbe humide après la pluie. Nous ne mangeons que des pâtes en ce moment. Nina arrive de Nice vers 23h. Elle s’étonne de ne pas voir la télévision allumée (...)
Dysphoria mundi, de Paul B. Preciado
Dysphoria mundi repousse toute assignation à un genre littéraire, à la fois essai, journal intime et récit personnel. Paul B. Preciado envisage la dysphorie de genre et tente de la penser autrement, au-delà de l’écart qui existe à l’intérieur de l’individu mais plutôt comme une inadéquation politique et esthétique de celui-ci au régime de la différence (...)
Cette voix dans ma tête
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images. Anima Sola #1 J’entends une voix qui vient des rêves. Cette voix elle me parle sans arrêt. Cette voix est douce. Je ne la reconnais pas, elle change sans arrêt. Cette voix parle de moi. Elle dit : Le monde s’assombrit. (...)
Birdwatching
XXIII Cimetière de Montparnasse avec Alice. Les ombres des feuilles des arbres tremblent au-dessus des lettres M.D. gravées dans la pierre. Les tickets de métro usagés jonchent la tombe de Julio Cortázar et Carol Dunlop. La tombe cachée de Delphine Seyrig. Une feuille avec le portrait de l’actrice s’est envolée derrière la pierre tombale. Ces mots (...)
When we leave
XXII Promenade sur l’Île Saint-Louis. Glace. Nous rentrons par le Marais. Des personnes s’agacent : c’est toujours la même chose avec les deux autres ! Alice remarque que c’est typique des gens qui se considèrent comme les personnages principaux de leur vie. Quelques mètres plus loin, une nouvelle scène qui semble faire écho à la première. Deux (...)
Le livre du large et du long, de Laura Vazquez
Ce livre est une épopée en cinq chants, une encyclopédie débridée et libre qui propose une lecture sensible du monde « et des signaux qui nous entourent. » Laura Vazquez cite Monique Wittig en exergue de son livre : « Il nous faut, à l’époque où les héros sont passés de mode, devenir héroïques dans la réalité, épiques dans les livres. » Avec le désir de (...)
Journal du regard : Mai 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions « Figure centrale du néoréalisme italien, Zavattini (...)
The fire inside
XXI Départ d’Erbalunga en bus. Journée à Bastia. Le ciel se lève peu à peu. Traversée en bateau. Chaleur sur le pont. Avec Caroline nous filmons le départ du port. Toujours cette émotion de voir l’île s’éloigner lentement. Sur la pointe du Cap Corse, l’Île de la Giraglia. Un rideau de pluie d’une incroyable densité. À travers les nuages, le soleil colore (...)
Se ve desde aquí
XX Montée vers Castello pour observer le Couvent des bénédictines, en contrebas dans la vallée. À la maison, en écoutant Altamiria Oriole de Woodkid, extrait de l’album For the Birds volume 3, se mêle la trille répétitive de l’oiseau qui tous les soirs chante dans le pin parasol du jardin voisin. Rater l’aube de peu, le soleil se lève, sa lumière (...)
Petite bande, de Charles Pennequin
Le livre de Charles Pennequin est constitué d’un ensemble de textes, de poèmes, de « dessins écriturés », de phrases écrites à la main, au feutre ou à l’encre, ou tapées à la machine, sur les doigts, les mains, les visages. « L’écrivain fait des pieds et des mains pour écrire. » Il est question de lumière, de formes, de l’écriture qui vient des dedans et des (...)
How it is now
XIX Journée pluvieuse. Ciel blanc, lumineux. Préparations de nos valises. Cette image contient peut-être... L’image peut gagner en son ce qu’elle n’a pas en visibilité. Dans la soirée, une forme noire attire mon regard recroquevillée au sol. Une araignée. Je la surveille pendant un long moment avant de m’apercevoir qu’il s’agit d’un fil noir (...)
Invisible threads
XVIII Semaine de transition. Le temps va à l’envers. Les souvenirs changent de couleur quand on y revient. Le privilège de vivre dans le même quartier, chacun le voit avec les yeux de l’autre. Mes rêves deviennent multiples. L’orage gronde. Le ciel s’obscurcit. Soudaine averse de grêle. Quelques minutes plus tard le soleil transperce la masse (...)
Nos corps lumineux, d’Aliona Gloukhova
Le roman d’Aliona Gloukhova raconte l’errance émotionnelle d’une femme à l’annonce de son mari qu’il ne l’aime plus. Elle se sent vivre comme « suspendue », l’esprit parfois séparé du corps, en quête d’un impossible « chez soi ». Cette perte des repères quotidiens l’amène à réfléchir sur les lieux et les liens de son existence, revisitant son passé au fil de (...)
Journal du regard : Avril 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il n’y a pas de but précis, d’intention à ce qui me (...)
Doubtless
XVII Journée grise de travail. Tous ensemble autour de la table de la salle à manger. Chacun derrière son ordinateur. Avançant à son rythme dans son projet. Réveillé par le bruit d’une perceuse qui vrille le mur des voisins. Rire d’Alice. Dernière séance chez le kiné. J’esquisse un sourire sur la table de massage. Rêveur. En lisant les corrections (...)
You were never really here
XVI Nous marchons d’un pas soutenu avec Caroline en remontant le Boulevard Richard Lenoir. Repas entre amis au Café de l’Industrie. J’aime la générosité et l’exubérance de Gracia, l’humour et la disponibilité de Juliette, la sensibilité et l’attention de Milène. Discussions enjouées. Retour à pied sous le soleil. Penser en couleurs vives. Le kiné évoque (...)
La chambre à brouillard, d’Éric Chevillard
La chambre à brouillard est un dispositif utilisé en physique pour visualiser les trajectoires des particules élémentaires. Elle fait apparaître des phénomènes dont l’existence ne saurait être prouvée autrement. Le roman d’Éric Chevillard mélange à loisir les fils d’un récit qui met en scène un personnage, universitaire ou écrivaillon, en quête de son sujet. (...)
Finding shore
XV Le clapotement de l’eau sur une barque, une odeur de crème à bronzer, on se retrouve propulsé dans le Berry. Sur le Bassin de la Villette, prendre un café avec Caroline. La chaleur du soleil sur ma peau. Une petite fille traine les pieds sur le sable. Sa mère l’engueule tandis que je lui souris devant le nuage qui m’aveugle. Dans notre jardin, (...)
Écritures numériques : la parole au corps
Du mardi 11 au vendredi 14 avril, Marine Riguet organise au département Métiers du Multimédia et de l’Internet un workshop « Écritures et nouvelles technologies ». J’y anime une série d’ateliers d’écriture et de création numérique pendant trois jours, tout comme Serge Bouchardon, Roderick Coover, et Annabelle Verhaeghe. Ce workshop sera l’occasion de (...)
And then comes the night
XIV Temps gris. J’apprends la mort du compositeur japonais Ryūichi Sakamoto. C’est comme une panne de son, un arrêt sur image, quelque chose surgit qui était déjà là. Feuilleter doit être un peu comme respirer à fond. Symétries, coïncidences, répétitions, effets de miroirs, écrans. Caroline et Alice terminent la lecture de Rien que les heures. (...)
Totalement inconnu, de Gaëlle Obiégly
Gaëlle Obiégly met en scène une réceptionniste écrivaine qui, guidée par une mystérieuse voix intérieure, mène une enquête existentielle, qui prend le prétexte d’une conférence cocasse et excentrique sur le soldat inconnu : « Il loge en moi, c’est comme un implant, une grosse écharde. Il m’oblige à écrire, ce n’est pas tellement agréable. Mais je n’ai que ce (...)
Fractured light
XIII 3 trains sur 5 ce dimanche. Nous sommes invités à déjeuner à Combs-la-Ville chez mes parents. Lecture d’Images de pensée de Walter Benjamin pendant le trajet. Nous arrivons sous la pluie. Marche rapide. Carbonnade et frites de patate douce. Île flottante à la rhubarbe. Bière blonde et Gigondas. Difficulté à me concentrer aujourd’hui. Je (...)
Journal du regard : Mars 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Pour mon anniversaire, nous retournons avec Caroline dans (...)
Quite a way away
XII Les actes qui se produisent si naturellement qu’on ne peut s’imaginer avoir été à même, un jour, de réfléchir ; si naturellement, à croire que les actes d’un être humain sont les pensées du monde. Lecture. Le ciel se dégage en fin de journée. Dans le silence que seule peut expliquer la nuit. Concert de pépiement d’oiseaux dans le jardin printanier. (...)
La maison préservée, de Willem Frederik Hermans
Un partisan, au service de l’armée russe pendant la Seconde Guerre mondiale, se retrouve dans une ville délabrée. Il s’installe dans une maison abandonnée mystérieusement préservée. Le soldat s’y sent à l’abri. La seule chose qui lui rappelle la réalité, dans cet endroit où le temps semble s’être arrêté, ce sont les soldats allemands qui par erreur le (...)
Going steady
XI Levé tôt. Ville déserte. Déménagement de cartons. inventaire des livres de la bibliothèque d’Anne-Marie Garat, avec ses filles et ses proches, dans un atelier d’artiste. Les livres s’accumulent sur les grandes tables : livres d’art (peinture, photographie, cinéma), ouvrages d’histoire, romans et bandes dessinées. Les souvenirs affluent dans cette (...)
Murs d’images d’écrivains
Murs d’images d’écrivains. Dispositifs et gestes iconographiques (XIXe-XXIe siècle) Anne Reverseau, Jessica Desclaux, Marcela Scibiorska, Corentin Lahouste Avec la collaboration de Pauline Basso et d’Andres Franco Harnache Louvain, Presses Universitaires de Louvain, 2023 Le mur d’images est un objet-clé du rapport de l’écrivain à la culture (...)
Where we were
X Cinéma avec Alice. Aftersun, un film de Charlotte Wells sur la relation entre une fille et son père. Une dizaine de personnes dans le cinéma. Au fond de la salle, deux vieilles ne peuvent s’empêcher de s’interroger à voix haute sur ce qui se passe dans le film. Il va se suicider ? C’est un suicide, non ? Sur le quai de Seine, les lumières (...)
Touché, de Pascalle Monnier
Lorsqu’on est réduit à plusieurs mois d’immobilité forcée, la rééducation est nécessaire. Aussi bien physique que morale dans cet ouvrage où l’infinitif repousse l’injonction. Un programme libre réunissant une variété de pensées, de désirs, d’aveux, de souvenirs, de souhaits et de résolutions. « Accomplir chaque jour sa to-do list de la veille. Renoncer à (...)
Aftersun, un film de Charlotte Wells
Aftersun de Charlotte Wells est l’histoire de Callum, un père divorcé et dépressif qui part en vacances dans une station balnéaire en Turquie avec Sophie, sa fille de onze ans avant qu’elle ne retrouve le chemin de l’école, en Écosse. Les images des séquences tournées par Sophie avec sa caméra miniDV, comme les moments de complicité et de tensions (...)
There’s a riot going on
IX Parc Montsouris. Les perruches jacassent dans les arbres. Dans le vent froid et saisissant. Jouer avec les intermittences lumineuses en fonction du passage des nuages pour prendre une photographie, filmer un plan. Ce qui disparaît. Remonter la ligne méridienne. Manifestation d’extrême droite, drapeaux français à croix de Lorraine claquant au (...)
Journal du regard : Février 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je n’ai pas de chien, ni de chat. Je ne les supporte pas, (...)
Dig it to the end
VIII Revenir avec Caroline sur les lieux d’une précédente promenade en solitaire. Chapelle Charbon. En quelques mois le lieu s’est dégradé. Vitres brisées sur le chemin. Un jeune garçon s’amuse à faire rouler son skateboard rouge sur un banc en bois. La peinture d’un mur qui s’écaille et laisse apparaître la forme d’un pays imaginaire ou ma silhouette (...)
Le capital, c’est ta vie, d’Hugues Jallon
Hugues Jallon raconte l’effondrement psychique d’un personnage pris entre des crises de panique et des accès de dépression, ravagé par l’emprise destructrice des logiques de marché, du libre-échange, du capital. C’est dans sa forme poétique et diffractée que ce roman parvient à saisir et dénoncer cette crise générale que nous traversons, en l’abordant (...)
A light for attracting attention
VII Temps gris, ciel blanc. À l’arrêt. Travail à la maison. Caroline reçoit un message pour aller manger de la Polenta Corse en banlieue parisienne. Avec Alice nous mangeons rue Marie et Louise. Pizza Diavola. Bière pression Moretti. Sur le canal les mouettes se battent pour un morceau de pain. Leur vol au ras de l’eau, leurs cris éraillés et (...)
Days as echoes
VI Le vent froid chasse les nuages. Restaurant thaïlandais. Repas de famille. Larmes du tigre. Vaguelettes étincelantes à la surface du canal Saint-Martin. Du monde assis sur les quais discutant au soleil. Nuages roses qui virent oranges dans le ciel bleu nuit. Les phares blanc des voitures. Un homme dort sur le trottoir, devant une bouche (...)
Double V, de Laura Ulonati
Deux sœurs. Deux personnalités. Deux destins bien différents. Laura Ulonati explore dans ce récit subjectif les multiples facettes de la relation entre sœurs et plus précisément, celle qui unissait Vanessa et Virginia Stephen, plus connues sous les noms de Vanessa Bell et Virginia Woolf. Ce roman est centrée sur Vanessa, la peintre, la sœur ainée, sur (...)
Blue bird tone
V L’heure du départ. Au dernier moment. Presser le pas. Acheter un ticket SNCF à la Gare Magenta pour aller à Combs-la-Ville. Une jeune femme souriante derrière la vitre de son guichet parce que la machine est hors service. Dans le train, impossible de se concentrer sur la lecture de mon livre. Les conversations des passagers dans le wagon qui (...)
Journal du regard : Janvier 2023
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Seuls, tous les deux, après le repas de la (...)
Ask me how I sleep at night
IV Je reviens en rêve à Tournon-Saint-Martin à la recherche d’un lieu que je voudrais retrouver. Je conduis une voiture. Un arbre aux racines dénudées se reflètent sur la surface limpide d’une pièce d’eau. Je veux le filmer en effectuant une marche arrière, mais la caméra ne fonctionne pas. J’appuie désespérément sur le bouton, rien n’y fait. J’ai (...)
Une histoire du vertige, de Camille de Toledo
« Ce livre arpente le lieu d’une blessure entre nos vies narrées par les fictions, les langages, les codes humains, et le reste de la vie terrestre ». Né d’un cycle de conférences donné par Camille de Toledo à la Maison de la poésie en 2017, Une histoire du vertige entremêle les genres, entre théorie littéraire et récit philosophique, à partir d’œuvres (...)
Sparrow Nights
III Retour du froid. Ciel bleu ce matin. Première fois depuis le début du mois. Au fil de notre promenade à marche rapide les premiers nuages nous rejoignent. Le vent semble nous porter. Direction Buttes-Chaumont. Les arbustes en fleurs. Rose, jaune. Le Pont des suicidés est fermé depuis plusieurs mois. C’est nous ou le paysage qu’il photographie (...)
Urban Driftwood
II Aérer la chambre. L’air frais s’insinue dans la pièce, fenêtres ouvertes. Les cloches des églises sonnent en chœur dans le lointain. Une page se tourne. Il faut enchaîner. Tout peut basculer en un instant, rares sont ceux qui parviennent à maîtriser leur vie. Sur une fragile ligne de partage. Une œuvre in situ rue Chapon. Une plaque de bois (...)
Et tout soudain en rien, de Suzanne Doppelt
« Ce livre, indique Suzanne Doppelt dans sa dédicace, est dédié au film de Michelangelo Antonioni, Blow up, à la nouvelle de Julio Cortázar, Les fils de la vierge et au roman de Witold Gombrowicz, La pornographie. » Après avoir interrogé la peinture dans Lazy Suzie notamment, la danse et la musique dans Meta donna Suzanne Doppelt s’intéresse, à travers (...)
First Breath
I Ciel blanc teinté de gris. Les nuages se devinent à peine. Le vent se lève, tremblotant. La douceur de l’air fait oublier les rigueurs prévisibles de l’hiver. Ce qui change dans la continuité des jours bouleverse notre quotidien sans que la plupart des gens autour de nous ne s’en rende compte. La joie vient toujours après la peine. Dans le jardin (...)
Les souvenirs des autres moments
Rien ne distingue les souvenirs des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leur cicatrice. La jetée, Chris Marker Un texte composé de phrases qui décrivent la journée dans le désordre de leur surgissement, la variété des sensations, des émotions, des pensées en arrière plan, des interactions, des attentes et des (...)
Forme de l’esprit / La mémoire et l’oubli
Tous les mois, faire échange de vidéo. S’emparer des images et de la bande son, entrer en dialogue avec, sans nécessairement modifier le montage de la vidéo mais en ajoutant selon ses préférences (voix off, texte lu, improvisé, écrit sur l’image, ajout de sons, de musique), puis envoyer sa propre vidéo à son correspondant pour qu’il s’en empare à son (...)
Journal du regard : Décembre 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Sur Twitter, en réponse à Olivier Ertzscheid qui s’étonne (...)
Les Enfants endormis, d’Anthony Passeron
Désiré, l’oncle de l’auteur, héroïnomane, est mort du sida en 1987, contaminé après un partage de seringue. Anthony Passeron n’en garde qu’un souvenir lointain que réactivent quelques bobines en Super 8 retrouvées dans une boîte à chaussures. La drogue et le sida ont fait exploser la cellule familiale construite par les grands-parents de l’auteur, Louise et (...)
En lisant en écrivant
Quand j’ai commencé à proposer des ateliers d’écriture en ligne chaque semaine pendant plusieurs années, j’ai très vite réalisé que le projet dépassait celui de l’atelier d’écriture et qu’en plus de proposer une méthode pour appréhender la création littéraire en ateliers au contact d’auteurs variés et de leurs livres, cela aboutissait à la création d’une (...)
Le diable probablement
Le Diable probablement est un film français de Robert Bresson réalisé en 1977. Il a obtenu l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Charles, Michel et quelques-uns de leurs amis forment un petit groupe écologiste, qui se préoccupe de la famine, de la pollution et de l’avenir du monde. Michel est un militant qui cherche à lutter avec ses modestes (...)
Tenir sa langue, de Polina Panassenko
L’auteure raconte son parcours du combattant pour reprendre son prénom de naissance francisé à sa naturalisation. Elle inscrit cette démarche dans l’histoire de sa famille, Juifs ukrainiens, ayant déjà hérité d’une modification onomastique. Son arrière-grand-père a fui les pogroms pour s’installer en URSS, il a choisi de russiser les prénoms de ses enfants (...)
Rivière, de Lucien Suel
Rivière décrit le quotidien de Jean-Baptiste Rivière qui doit se reconstruire après la disparition brutale de sa femme Claire, son grand amour. « Comment vivre encore quand les clartés de l’amour, de la connaissance, de la foi et de la raison s’éteignent brusquement, quand ce qui faisait le sel de la vie disparaît ? » Jean-Baptiste rafistole son (...)
Journal du regard : Novembre 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Cette année la bibliothèque était partenaire du festival (...)
Corps flottants, de Jane Sautière
Les corps flottants sont des fragments du corps vitré, taches qui se déplacent avec les mouvements de l’œil. Dans ce récit, ils prennent différentes formes, tour à tour tâches, cigarettes, cicatrices ou fantômes. « Toute cette vie passée dans la fumée du rêve. Ne se souvenir de rien, si invraisemblablement peu. » Jane Sautière évoque son adolescence à (...)
Vivance, de David Lopez
David Lopez raconte l’échappée belle d’un homme qui décide du jour au lendemain de quitter son petit village à la recherche de son chat qui a disparu. Le roman raconte son vagabondage, à vélo sur les routes de France : la vie dans la nature, les villages qu’il traverse, les bars où il s’arrête, les gens qu’il rencontre. Vivance est à la fois le récit (...)
La vitesse des rêves / Jeté dehors
Tous les mois, faire échange de vidéo. S’emparer des images et de la bande son, entrer en dialogue avec, sans nécessairement modifier le montage de la vidéo mais en ajoutant selon ses préférences (voix off, texte lu, improvisé, écrit sur l’image, ajout de sons, de musique), puis envoyer sa propre vidéo à son correspondant pour qu’il s’en empare à son (...)
Journal du regard : Octobre 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions On raconte que les habitants de la Butte Bergeyre (...)
Un singe à ma fenêtre, d’Olivia Rosenthal
En 1995, dans le métro de Tokyo, les adeptes de la secte Aum perpétuent des attentats au gaz Sarin. Plus de 25 ans après les faits, Olivia Rosenthal interroge de nombreux témoins, victimes des attentats ou proches de ces victimes, personnes qui se les rappellent ou peuvent les évoquer. Quelles traces a laissé cet événement dans la mémoire collective (...)
Ceux qui vont par les étranges terres les étranges aventures quérant
#Unpoèmede, une proposition collective initiée par Marie-Anaïs Guegan et Charlotte Hiver : le 10 de chaque mois, sur un même poème, plusieurs adaptations vidéos sont proposées. Imagine. Il existerait un peuple sans origines, sans mythes d’origine. Un peuple vaguant. Qui rêve. Ne se rêve peuple mais rencontres d’hommes conversant. Sait que les mythes (...)
Variations de Paul, de Pierre Ducrozet
Paul Maleval voit les sons et les sent vibrer en lui. Sa synesthésie « s’étend bien au-delà d’un mélange de couleurs et de sons, de formes et de lumière, elle gagne sa vie entière. » Il voyage à travers le monde au gré des musiques qu’il invente. Il part à la découverte du jazz, du rock, du hip-hop, toujours à l’affût de nouveaux sons, à la rencontre des (...)
À l’envers du miroir / Il y a une guerre derrière la ville
Tous les mois, faire échange de vidéo. S’emparer des images et de la bande son, entrer en dialogue avec, sans nécessairement modifier le montage de la vidéo mais en ajoutant selon ses préférences (voix off, texte lu, improvisé, écrit sur l’image, ajout de sons, de musique), puis envoyer sa propre vidéo à son correspondant pour qu’il s’en empare à son (...)
Journal du regard : Septembre 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je recherche de plus en plus souvent en ville les îlots (...)
En salle, de Claire Baglin
Un job d’été à vingt ans dans un fast-food. Premiers pas dans le monde du travail qui rappelle celui du père. Deux récits alternés en deux temps qui s’entremêlent. D’un côté les souvenirs d’une enfance marquée par la figure d’un père ouvrier. De l’autre côté, un système de restauration dont l’unique but est de procurer à ses consommateurs un illusoire plaisir (...)
Les sables, de Basile Galais
Dans une ville portuaire à l’atmosphère d’intranquillité, déstabilisante et déroutante, le paysage donne le vertige autant qu’il inquiète avec son climat mystérieux tout en clair-obscur. L’information sur les réseaux de la mort du Guide désole la foule éplorée des habitants, très vite démentie, transformée en fake news qui tourne en boucle sur les chaînes (...)
Journal du regard : Août 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je lis beaucoup en ce moment. Pour le travail. La (...)
Surface sensible / L’obstination des vagues
Tous les mois, faire échange de vidéo. S’emparer des images et de la bande son, entrer en dialogue avec, sans nécessairement modifier le montage de la vidéo mais en ajoutant selon ses préférences (voix off, texte lu, improvisé, écrit sur l’image, ajout de sons, de musique), puis envoyer sa propre vidéo à son correspondant pour qu’il s’en empare à son (...)
Musée Marilyn, d’Anne Savelli
Il y a 60 ans disparaissait Marilyn Monroe, actrice, mannequin et chanteuse américaine, au sommet de sa gloire. De très nombreux livres ont été écrits sur la star hollywoodienne, essais et romans, mais aucun ne s’est réellement intéressé à la création de son image par la photographie. Anne Savelli nous invite à découvrir les multiples facettes de Marilyn (...)
Une beauté vulgaire suivi par Le bon maître, de Damián Tabarovsky
Damián Tabarovsky est né à Buenos Aires en 1967. Diplômé en sociologie de L’École des hautes études en sciences sociales de Paris, il a publié des essais et des romans (Bingo / Les hernies, 2007, L’expectative, 2007 et Autobiographie médicale, 2010, édités en France chez Bourgois éditeur). Il est éditeur pour Mardulce Editora, une maison d’édition (...)
Terres voraces, de Sylvain Estibal
Le récit de Sylvain Estibal se déroule dans le Guerrero, un État du sud-ouest du Mexique. Une jeune fille est enlevée un soir de match de finale de foot avec le Barça alors que la jeune fille portait le maillot de son idole Lionel Messi. Lucia, sa mère, ne peut se résoudre à ne pas savoir où sa fille se trouve, alors elle fouille les fosses, se rend à (...)
Naître / Une voix qui vient des rêves
Tous les mois, faire échange de vidéo. S’emparer des images et de la bande son, entrer en dialogue avec, sans nécessairement modifier le montage de la vidéo mais en ajoutant selon ses préférences (voix off, texte lu, improvisé, écrit sur l’image, ajout de sons, de musique), puis envoyer sa propre vidéo à son correspondant pour qu’il s’en empare à son (...)
Journal du regard : Juillet 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je marche dans la rue. J’observe avec attention tous les (...)
Dans la maison rêvée, de Carmen Maria Machado
Dans la maison rêvée raconte les émois du début de la relation amoureuse d’un couple de femmes dans laquelle la violence s’installe insidieusement et dans la brutalité des disputes, les tensions, l’envie de faire mal à l’autre. Le roman prend la forme d’un kaléidoscope de courts chapitres placés sous le signe d’une forme ou d’un style littéraire (voyage (...)
Provisoires, de Christophe Manon
Provisoires de Christophe Manon développe cinq séries de poèmes distincts d’un point de vue formel qui saisissent l’éphémère de nos vies, l’intensité de l’instant, « passions joies / détresses et rage », la beauté du monde, malgré l’écoulement irrépressible du temps. « Le temps / et non l’instant ni l’éternité qui délivre / de cette dérisoire succession (...)
Journal du regard : Juin 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions C’est un moment de basculement, de renversement (...)
Journal de nage, de Chantal Thomas
Dans le journal de son été 2021, entre Nice et Paris, Chantal Thomas poursuit l’entreprise entamée en 2017 avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse. Nager pour elle, c’était s’émanciper, s’éloigner, s’ouvrir au monde, se lâcher, s’abandonner, offrir son corps nu au plaisir. Chantal Thomas pratique la nage et non la natation, précision (...)
Le chemin de nos regards / Dans la ville de l’autre
Tous les mois, faire échange de vidéo. S’emparer des images et de la bande son, entrer en dialogue avec, sans nécessairement modifier le montage de la vidéo mais en ajoutant selon ses préférences (voix off, texte lu, improvisé, écrit sur l’image, ajout de sons, de musique), puis envoyer sa propre vidéo à son correspondant pour qu’il s’en empare à son (...)
Fascination Shibuya
Pour répondre à la la proposition du jour dans le cadre des 40 jours d’ateliers d’écriture lancée par François Bon conçue comme une suite de Portraits arrachés à la ville flux, j’ai suivi sa première idée autour du carrefour de Shibuya à Tokyo, à partir des images tournées sur place lors de mon séjour en novembre 2019. J’avance. Je ne vois rien. La (...)
BINGO, de Marc Cholodenko
Le bingo est un jeu de probabilité dans lequel les joueurs marquent des numéros sur des cartes, les numéros sont ensuite tirés au hasard par un appelant, le gagnant est la première personne à marquer tous ses numéros. Chaque phrase est précédée d’un nombre comme dans la grille de jeu qui donne son titre au livre. Chaque phrase efface la précédente qui (...)
Inventaire d’objets insolites et de curiosités architecturales
Le prologue de la proposition 40 jours d’ateliers d’écriture lancée par François Bon est conçue à partir du livre de la photographe Taryn Simon : An American Index of the Hidden and the Unfamiliar. Dans les années 1980, l’artiste japonais, Akasegawa Genpei, remarque de curieuses anomalies architecturales dans les rues de Tokyo, escalier ne débouchant (...)
Aby, de Marie de Quatrebarbes
L’historien de l’art Aby Warburg accumule frénétiquement des documents de toutes espèces. Sa passion des archives se transforme en obsession. Après une expérience traumatisante de la Première Guerre Mondiale, « attelé à l’organisation névralgique du chaos » Warburg se sent pris au piège. Il est interné à la clinique Bellevue, en Suisse, où il est suivi par (...)
Journal du regard : Mai 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Tu prépares le voyage en amont, tu listes les principaux (...)
Le cas des cariatides
Depuis l’appartement que nous avons loué une semaine à Athènes, rue Leonidou, à cheval sur les quartiers de Metaxourgieo et de Kerameikos, j’ai rapidement vérifié l’itinéraire pour nous rendre le lendemain de notre arrivée sur l’Acropole, nous sommes très bien situés, le chemin est court, facile à mémoriser. Pas besoin de noter le nom des rues, l’itinéraire (...)
Autoportrait aux fantômes, de Didier Blonde
Didier Blonde convoque la littérature, la photographie et le cinéma pour évoquer les lieux détruits, les anonymes oubliés des cimetières, les personnages de roman, les actrices, les metteurs en scène de cinéma. Il se remémore également la figure de son grand-père revenu de la guerre et de son père dont la présence l’accompagne dans l’écriture. Un (...)
Like a bird on the wire, de Leonard Cohen
Leonard Cohen a 25 ans quand il quitte son Canada natal pour l’Angleterre en quête de nouvelles expériences et de reconnaissance internationale. Après une brève halte à Athènes, Leonard Cohen embarque sur la mer Egée à destination de l’île d’Hydra. Le 27 septembre 1960, six jours après son vingt-sixième anniversaire, il achète une maison à Hydra pour 1500 (...)
Mouron des champs, de Marie-Hélène Voyer
Mouron des champs, suivi de Ce peu qui nous fonde, de Marie-Hélène Voyer, rend hommage à sa mère disparue, ainsi qu’à toutes les femmes « nées pour être effacées femmes fades et navrantes secouées d’étranges tristesses ». Elle dresse le portrait de « femmes embaumées d’ombres », des « petites reines de rien couronnées d’épinettes », des « mères braves et (...)
Journal du regard : Avril 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Premier soir à Montréal. Retrouvailles avec la ville. La (...)
Lieux, de Georges Perec
Un inédit de Georges Perec, Lieux, paraît aujourd’hui aux éditions du Seuil, 612 pages, une centaine d’illustrations couleur, accompagné par une version augmentée du livre accessible gratuitement en ligne. La conception numérique a été suivie sous le regard vigilant de Sylvia Richardson, aux Éditions du Seuil, par Fanny Villiers ; et, sous la (...)
L’instant précis où Monet entre dans l’atelier, de Jean-Philippe Toussaint
Ce court texte de Jean-Philippe Toussaint, composé de neuf longs paragraphes qui débutent tous par la même phrase, l’ouverture de la porte de l’atelier de Claude Monet à Giverny, nous invite à pénétrer dans l’atelier du peintre, à explorer ce moment où l’artiste, au seuil de sa vie, s’est réfugié dans son atelier, à l’abri des menaces de la guerre qui (...)
À l’image du texte : Geste de l’écriture et maniement des images
Je suis très heureux d’avoir été invité à Montréal les 07 et 08 avril 2022 dans le cadre du Colloque Les iconothèques d’écrivain·e·s contemporain·e·s, de l’Université du Québec à Montréal. Cet événement est organisé dans le cadre du programme de recherche HANDLING, avec l’aide de l’Institut INCAL de l’UCLouvain, et en partenariat avec la Chaire de recherche du (...)
Les corps caverneux, de Laure Gauthier
Le récit poétique de Laure Gauthier se construit en sept séquences dont l’allusion à l’excitation sexuelle du titre Les corps caverneux semble « tracer des signes secrets » derrière ces anatomies désirantes. Ces poèmes narratifs explorent en autant de variations, ces cavernes multiples. « Une musique garde en mémoire un chant dans la grotte qui refait (...)
Journal du regard : Mars 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Vouloir l’impossible. C’est cela qui est difficile à (...)
Vide sanitaire, de François Durif
À sa sortie des Beaux-Arts, François Durif devient croque-mort pendant trois ans pour gagner sa vie, avant de retrouver finalement une pratique artistique. L’auteur décrit son quotidien aux pompes funèbres, chronique ses « passages à vide », revenant sur son enfance, sa découverte des lieux de drague homosexuelle à Paris, et son parcours artistique. Ce (...)
Tarkos poète : Œuvres et documents, au Cipm et au Frac
Tarkos poète est la première exposition monographique d’ambition rétrospective consacrée à la poésie de Christophe Tarkos. L’exposition se déploie au Cipm et au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et réunit sur ces deux lieux, des publications, livres et revues devenus très rares et des documents originaux de toute nature tels que des carnets et des cahiers (...)
Précipitations, de Sophie Weverbergh
Pétra a trente-sept ans, enceinte de son deuxième garçon, et belle-mère de deux autres enfants. Elle se sent incompétente dans son rôle de mère et surtout celui de belle-mère. Laver, plier, repasser, ranger. L’enchevêtrement des tâches domestiques la rassure : « L’éternel retour du même, ce recommencement maternant, la démultiplication des tâches ménagères, (...)
Journal du regard : Février 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Alterner les destinations de nos promenades pour ne pas (...)
Pas de règles d’équilibre
Sur la plage. Le soleil vient de se lever. Brumes estivales. Houle au loin. Vent violent, assourdissant. Brusques rafales. Les vagues soulevées par les bourrasques de vent. Marée montante. Lendemain de fête. Fatigue de la nuit passée, à traîner de café en café. Dans la moiteur émolliente des vapeurs d’alcool, le souvenir diffus des danses débridées, (...)
L’amour la mer, de Pascal Quignard
L’amour la mer raconte la vie et les amours de plusieurs musiciens dans l’Europe du XVIIème Siècle, sur fond d’épidémie, de famines et de guerres de religion. Les voix des personnages se déploient librement, s’assemblent et s’éloignent. Les chapitres, courtes vignettes et brèves scènes, se tissent de manière subtile, imperceptible, se superposant dans un (...)
L’espace d’un instant #60
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Antamok, Philippines : 06:53 C’est l’heure du petit-déjeuner. Têtes baissées, mère et (...)
Un ciel de pierres : Voyage en Atacama, de Matthieu Gounelle
Professeur du Muséum d’Histoire Naturelle et chargé de conservation de la collection de météorites, Membre de l’Institut Universitaire de France, Matthieu Gounel a publié plusieurs ouvrages sur les météorites, parmi lesquels Météorites : À la recherche de nos origines paru aux éditions Flammarion en 2013 et Une belle histoire des météorites, paru aux (...)
L’espace d’un instant #59
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Kirovsk, Russie : 22:36 Dans un bar étroit, sombre et bruyant, mal aéré, sans fenêtre, la (...)
La nuit de Rachel Cooper, de Christine Jeanney
Le livre de Christine Jeanney est un livre d’art et d’essai. Une lecture de La nuit du chasseur, l’unique film du comédien Charles Laughton, et en même temps le rêve de ce film. L’autrice raconte à plusieurs reprises l’histoire du film, bien consciente que « cette Nuit ne peut pas être résumée. » Elle s’appuie également sur un texte de Marguerite Duras (...)
L’espace d’un instant #58
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Tbilissi, Géorgie : 16:00 Elle s’est assise, dans cette salle d’attente, sur une chaise (...)
Tentative d’épuisement d’un lieu planétaire
Le 3 mars prochain marquera les 40 ans de la mort de Georges Perec. À cette occasion, célébrons son esprit encore vivace, le temps d’une performance collective éphémère, inspirée de son œuvre. Jeudi 3 mars 2022, de 12h30 à 13h30 heure de Paris, participez à la « Tentative d’épuisement d’un lieu planétaire ». Mode d’emploi : chacun(e) se poste dans un (...)
L’esprit d’escalier
L’esprit d’escalier est un livre numérique publié en 2020 par La Marelle éditions. Il est disponible au prix de 4,99 € sur le site de La Marelle. Le texte se présente également sous la forme d’un jeu de cartes disponible au prix de 18 € (version numérique et frais de port inclus) sur la librairie en ligne Heures indues Fugue à deux voix et multiples (...)
Création littéraire et poétique à l’heure numérique
Jeudi 24 mars 2022, de 9h30 à 17h : Journée d’échanges programmée par Pierre Ménard au MAC VAL (Place de la Libération, 94400 Vitry-sur-Seine), dans le cadre du Festival Les Échappées #3 (Festival Poésie – Musique – Numérique), un événement initié par le Département du Val-de-Marne. Réservations : directiondelaculture@valdemarne.fr Teaser les (...)
Dehors Jésus, de Charles Pennequin
Charles Pennequin propose avec ce texte une nouvelle Vie de Jésus. « Un bourdonnement qui déplie toute l’époque. » Jésus est un poète pour Charles Pennequin et ce Jésus est le portrait en creux de l’auteur. Tout un poème. Jésus marche sans arrêt. Parle sans arrêt. Il voyage. À travers les paysages et les villes, entre la frontière belge et la frontière (...)
Journal du regard : Janvier 2022
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je finis l’année comme je la commence, à plat, malade, le (...)
L’espace d’un instant #57
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Mafeteng, Lesotho : 12:34 Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour se cacher dans le paysage (...)
Une sortie honorable, d’Éric Vuillard
Dans ce court récit, Éric Vuillard s’empare à nouveau d’un pan de l’Histoire (comme il avait pu le faire avec le nazisme dans L’ordre du jour (Prix Goncourt en 2017), pour s’arrêter cette fois-ci sur la guerre d’Indochine. Il dresse un portrait au vitriol de la Quatrième République moribonde, dont il caricature avec délice et férocité les principaux (...)
L’espace d’un instant #56
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Melekeok, Palaos : 14:28 Allumer un feu, ce n’est pas si simple, surtout lorsqu’on n’a (...)
L’espace d’un instant #55
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Saint John’s, Antigua-et-Barbuda : 05:41 Sur la terrasse avec vue sur le port de (...)
Partout le feu, d’Hélène Laurain
Laetitia vit en Lorraine, cimetière à déchets nucléaires en devenir. « Une région / triste comme une salle de cinéma vide / en pleine projection. » Avec sa bande d’amis, Taupe, Fauteur, Thelma, Dédé, elle cherche à dénoncer la catastrophe écologique en cours. Elle se demande comment remplacer la délétère fiction capitaliste qui l’accompagne depuis sa (...)
L’espace d’un instant #54
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Jar, Norvège : 00:24 La flamme tremblante de la bougie. Sa lumière incandescente. La cire (...)
L’espace d’un instant #53
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Mindelo, Cap-Vert : 20:26 Téléphoner dans la rue est devenue pratique courante. Plus (...)
Journal du regard : Décembre 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il y a des endroits de la ville qu’on ne fréquente pas (...)
Archéologies ferroviaires, de Bruno Lecat
« Écrire n’a rien à voir avec signifier, mais avec arpenter, cartographier, même des contrées à venir. » Cette phrase de Rhizome que Bruno Lecat place en exergue de son livre décrit parfaitement son projet. L’auteur nous convie à une déambulation à partir de la gare désaffectée de Vendargues-Montpellier. Il inspecte méticuleusement les vestiges de cette (...)
L’espace d’un instant #52
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Vladivostok, Russie : 06:15 Au petit matin. Elle se redresse à peine, le draps relevé sur (...)
L’espace d’un instant #51
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Manama, Bahreïn : 06:58 La manifestation a été interrompue par les forces de police et (...)
La Cavalière, de Nathalie Quintane
Ce récit retrace l’histoire de Nelly Cavallero, « prof de philo », inculpée d’« incitation de mineurs à la débauche » et radiée de l’éducation nationale en 1976, au lycée de Digne-les-Bains où enseigne aujourd’hui ­Nathalie Quintane. Il ne s’agit pas réellement d’une enquête, mais d’une succession de conversations, de réflexions, d’interrogations et (...)
L’espace d’un instant #50
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Hafar Al-Batin, Koweït : 14:40 Une file de voitures et de camions roulent au pas. (...)
L’espace d’un instant #49
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Libreville, Gabon : 09:56 Prise au piège. Incapable de bouger. Elle reste là à le (...)
Cave, de Thomas Clerc
Dans Intérieur, son précédent ouvrage, Thomas Clerc décrivait scrupuleusement son appartement. Une pièce importante manquait, la cave, qui est le lieu de ce livre. Dans les recoins de cette pièce négligée, l’écrivain découvre un passage secret, sur les murs duquel un flux d’images se déverse. La cave devient alors métaphore de sa vie privée qui défile (...)
Journal du regard : Novembre 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Marseille est une ville sans arrêt en chantier. Un (...)
L’espace d’un instant #48
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Nijni Novgorod, Russie : 03:14 Dans le clocher de l’église, un astucieux dispositif de (...)
Passionless Moments, court-métrage de Jane Campion
Passionless Moments est un court métrage australien écrit, produit et réalisé par Jane Campion et Gerard Lee en 1983, diffusé en 1986 au Festival de Cannes, dans la sélection Un certain regard. Jane Campion a tourné ce film en cinq jours avec ses camarades de classe de l’Australian Film, Television, and Radio School, avec lesquels elle a travaillé (...)
L’espace d’un instant #47
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Samarkand, Ouzbékistan : 06:06 La tête tourne, elle s’est levée trop tôt, trop vite. Elle (...)
Ultramarins, de Mariette Navarro
La commandante d’un cargo, très rigoureuse et professionnelle, accepte d’arrêter son navire au milieu de l’océan et autorise contre toute attente les marins à se baigner en haute mer. Le bateau flotte au milieu de l’océan. Un temps suspendu, une parenthèse pour ces hommes toujours soumis aux routines, aux obligations, comme pour elle, restée à bord, qui (...)
L’espace d’un instant #46
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Concepción, Chili : 19:33 Elle consulte son smartphone dans la pénombre de son (...)
L’espace d’un instant #45
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Shalkar, Kazakhstan : 17:02 Discussions à battons rompus entre voisins, chacun dans son (...)
La fille qu’on appelle, de Tanguy Viel
Laura, jeune mannequin, cherche un logement, éventuellement un travail dans une ville bretonne. Sur les conseils de son père Max, ancien boxeur devenu chauffeur du maire, elle sollicite un entretien avec ce dernier, qui va bientôt devenir ministre. Comme dans son précédent roman Article 353 du code pénal, Tanguy Viel met en scène des rapports de (...)
L’espace d’un instant #44
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Tel-Aviv, Israël : 21:11 Il est monté à pied sur la colline qui surplombe la ville pour (...)
Journal du regard : Octobre 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il y a cette scène qui m’obsède. Je ne sais pas pourquoi (...)
L’espace d’un instant #43
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Dubaï, Émirats Arabes Unis : 19:39 Le visage blessé. Pour la première fois depuis (...)
Hors gel, d’Emmanuelle Salasc
Hors gel est le dixième livre d’Emmanuelle Salasc chez P.O.L. après neuf ouvrages parus sous le nom d’Emmanuelle Pagano. Ce roman raconte, dans un présent à peine anticipé, une double menace. Celle d’un glacier, dont la poche d’eau souterraine risque d’éclater et d’emporter tout sur son passage, et celle du retour de la sœur jumelle de la narratrice, (...)
L’espace d’un instant #42
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Gogankhat, Bangladesh : 11:22 La profondeur se cache à la surface. Point de vue inédit. (...)
L’espace d’un instant #41
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf La soufrière, Guadeloupe, France : 12:46 La ville est déserte, à l’abandon. Toute la (...)
Il était une fois sur cent, d’Yves Pagès
Comme il l’avait fait dans sa collecte de plus de 4000 graffitis urbains du monde entier, retranscrits dans son ouvrage Tiens, ils ont repeint ! Yves Pagès a glané pendant plusieurs années, des centaines de statistiques sur des sujets très variés. Ce vertigineux inventaire, qui place sur un pied d’égalité des choses apparemment sans rapport entre (...)
L’espace d’un instant #40
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Iakoutsk, Russie : 01:12 Sur les hauteurs de la ville, les lumières étincelantes. La (...)
Journal du regard : Septembre 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Je me frotte les yeux. Rien ne change. Se méfier des (...)
L’espace d’un instant #39
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Bandar-e Anzali, Iran : 16:55 Ce besoin de prendre du recul, de lâcher la pression des (...)
Plasmas, de Céline Minard
Le livre de Céline Minard décrit une Terre devenue inhabitable, où la nature telle que nous la connaissons a cessé d’exister, désormais recréée de toute pièce, dans des bulles, un univers dans lequel vivent de nombreuses créatures à l’intelligence supérieure à celle des humains, où des bots enregistrent les données humaines. Les dix chapitres du livre (...)
L’espace d’un instant #38
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Nizhny Novgorod, Russie : 08:44 Il a plu toute la nuit. Une pluie dense et continue. Une (...)
L’espace d’un instant #37
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Stornoway, Écosse, Royaume-Uni : 07:31 L’aube grise soulève lentement ses rideaux (...)
G.A.V., de Marin Fouqué
G.A.V., c’est l’abréviation de garde à vue, et la plus grande partie du récit de Marin Fouqué se déroule, en effet, pendant le séjour contraint de quelques interpelés, tout au long d’une nuit, dans les différentes cellules d’un commissariat. Parmi eux, il y a Angel, arrêté en possession du sac de son copain S-Kro et la barre de shit qu’il contenait. Il y a (...)
L’espace d’un instant #36
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Sofia, Bulgarie : 18:01 Elle se penche très doucement sur le clavier du piano, son geste (...)
La ville c’est moi : Gustave Flaubert à travers Rouen
« Quand nous pensons à quelque événement futur, nous le plaçons dans les lieux où nous le rêvons dans les conditions présentes, et quand il arrive nous sommes dépaysés. » Carnet de jeunesse de Gustave Flaubert (N.V. I, p. 4) Né en 1821 à Rouen, l’écrivain Gustave Flaubert a passé l’essentiel de sa vie en Normandie et principalement dans la capitale (...)
L’espace d’un instant #35
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Yaoundé, Cameroun : 11:19 Au lit. Ils s’embrassent, enlacés. Leur fragilité, leur mystère (...)
Journal du regard : Août 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Toujours loin, je repars. Rien de nouveau ? Je finirai par (...)
La semaine perpétuelle, de Laura Vazquez
Sara chante et se filme, Salim diffuse des vidéos sur Internet et écrit des poèmes qu’il envoie à son ami Jonathan. Ils passent leurs journées sur Internet où ils s’informent du monde et où ils communiquent entre eux sur les réseaux avec un étonnant détachement. Leur grand-mère est à l’hôpital. Leur père « rêve d’une éponge qui lave le passé. » Ce premier (...)
L’espace d’un instant #34
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Tallinn, Estonie : 08:27 Dans la nuit, chez lui, les lumières de la ville se reflètent (...)
L’espace d’un instant #33
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Bugiaui, Papouasie Nouvelle-Guinée : 16:04 Le visage de cette femme est maquillé d’argile (...)
Châtelet-Lilas, de Sébastien Ortiz
Un conducteur de métro de la ligne 11 qui traverse du sud au nord la rive droite Parisienne, se met soudain à capter très distinctement les pensées, forcément secrètes, de ses passagers. Leurs souvenirs comme leurs fantasmes, leurs nobles sentiments comme leurs haines mesquines. « Ils ne me connaissent pas, ils ne me verront jamais, mon histoire (...)
L’espace d’un instant #32
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Thessalonique, Grèce : 11:59 La nuit il faut agir vite, dans la clandestinité, le temps (...)
L’espace d’un instant #31
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Kwakoegron, Suriname : 14:47 Il y aurait des lieux dont on pourrait sacrifier le paysage (...)
Journal du regard : Juillet 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions La lumière à la fenêtre. La nuit à la fenêtre. La première (...)
961 heures à Beyrouth, de Ryoko Sekiguchi
Ryoko Sekiguchi se rend en 2018 à Beyrouth où elle reste presque un mois et demi pour faire le portrait de la ville à travers sa cuisine : les gestes de ceux qui la font, ceux qui l’apprécient et la partagent, les histoires racontées par les habitants. « L’acte de manger s’accomplit par étapes : humer les odeurs, regarder le plat, écouter les (...)
L’espace d’un instant #30
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Islamabad, Pakistan : 12:13 On ne veut plus rien entendre. Il faut que cela cesse. Faire (...)
La fin d’un monde
Ce n’est pas la fin du monde. Les conditions météorologiques ont toujours été à l’origine de catastrophes majeures, mais le caractère exceptionnel de certains des derniers événements est conforme aux mises en garde des scientifiques concernant le réchauffement de la planète. Les signes du dérèglement climatique n’ont jamais été en effet aussi (...)
L’espace d’un instant #29
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Bissau, Guinée-Bissau : 14:51 On ne sait plus trop pourquoi maintenant. Beaucoup de monde (...)
Sœur(s), de Philippe Aigrain
Philippe Aigrain s’est fait connaître par ses ouvrages et ses prises de position sur la défense des libertés, des communs culturels, du domaine public, du partage à l’heure du numérique et pour sa poésie. Avec ce premier roman, il mêle plusieurs voix qui se croisent dans un univers labyrinthique. Un homme reçoit un message énigmatique d’une femme qui (...)
L’espace d’un instant #28
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Morrumbala, Mozambique : 11:30 Tout habillé, il se laisse porter, flottant au-dessus de (...)
L’espace d’un instant #27
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Brazzaville, Congo : 13:29 Il n’y a pas de logique. Comment pénétrer dans ce monde (...)
Noire substance, de Séverine Daucourt
Le livre aborde, avec une grande force d’écriture, de manière objective et sans complaisance, la maladie de Parkinson et la dégénérescence qu’elle produit, plus exactement sur le regard que porte une jeune femme sur le déclin de son père atteint de cette maladie, son rapport au corps, à la douleur, au temps qui passe. « Dans cette maladie, le visage ne (...)
Journal du regard : Juin 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Parfois, un coup de vent me soulève lourdement, et alors (...)
L’espace d’un instant #26
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Bangkok, Thaïlande : 18:08 L’attente. Sentiment de découragement et d’épuisement. (...)
L’espace d’un instant #25
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Minsk, Biélorussie : 17:50 Au téléphone. Longue conversation de fin d’après-midi. Le (...)
Requiem pour la jeune amie, de Gilles Leroy
Plus de trente ans après la disparition violente d’une amie, le souvenir profondément enfoui de la jeune femme ressurgit. Par bribes, le narrateur reconstitue leur histoire, leur coup de foudre amical. Ce roman dessine le portrait sensible de cette jeune femme libre et met en scène leur amitié remarquable. Il est en vacances dans le Sud de la (...)
L’espace d’un instant #24
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Qeqertarsuaq, Groenland, 10:09 Lumière rasante. Température fraîche que le soleil rend (...)
L’espace d’un instant #23
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Yeruham, Israël : 17:35 Cet homme est un musicien. Il photographie les membres de sa (...)
Le neveu d’Anchise, de Maryline Desbiolles
Aubin garde un souvenir mémorable et douloureux de son Grand Oncle, Anchise, un soir d’orage où les abeilles de son rucher avaient attaqué sa mère et lui. Le jeune homme s’échappe quelques heures du purgatoire familial et part se dépenser à grandes foulées. Il se réfugie sur les hauteurs du village où se situait l’ancienne maison d’Anchise deux décennies (...)
Journal du regard : Mai 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il pleut sans faire froid. Chaque jour se répète à (...)
L’espace d’un instant #22
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Kaesong, Corée du Nord : 19:20 Dans la cuisine de leur petit appartement. L’un à côté de (...)
L’espace d’un instant #21
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Koker, Iran : 09:19 Le bras en écharpe. Cassé. Dans le plâtre. Un cœur dessiné sur le (...)
Zoner, de Bernard Chambaz
L’auteur fait plusieurs fois le tour des boulevards des maréchaux dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, parcourant cette ceinture parisienne aujourd’hui doublée par le périphérique. Il remonte ces boulevards le long des immeubles bâtis au siècle précédent. Son lent cheminement lui permet « d’avancer par retouches et reprises, au gré de ce (...)
L’espace d’un instant #20
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Douchanbé, Tadjikistan : 21:42 Ce n’est pas un enfant comme les autres. Cette jeune fille (...)
Mouvement pour le désarmement numérique
Avec leur collectif Total Refusal, fondé en 2018, les artistes Robin Klengel, Leonhard Müllner et Michael Stumpf s’intéressent aux interventions artistiques dans les espaces publics des jeux numériques. Ils utilisent la méthode situationniste du détournement, qui consiste « à retourner les expressions du système capitaliste contre lui-même » : Adapté à (...)
L’espace d’un instant #19
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Riyadh, Arabie Saoudite : 9:07 À l’école. Dans sa classe, entourée de toutes ses (...)
À la folie, de Joy Sorman
Joy Sorman s’est rendue une fois par semaine, pendant un an, en observatrice, dans une unité psychiatrique. Ce récit documentaire en immersion, entre enquête et roman, restitue dans une approche directe différents témoignages de cadres de santé, infirmiers, intermédiaires, médecins, et de patients rencontrés lors de ses visites : schizophrènes, (...)
L’espace d’un instant #18
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Neskaupstaður, Islande : 06:43 Dans l’obscurité d’un recoin isolé du café. Devant ce jeu (...)
Journal du regard : Avril 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Les mouvements de l’esprit ne peuvent être retrouvés, mais (...)
L’espace d’un instant #17
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Chiraz, Iran : 05:35 Un tunnel, le bout du tunnel, la lumière qui baigne le conduit entre (...)
Vie nouvelle, de Michaël Trahan
Michaël Trahan poursuit dans ce livre une démarche entreprise avec Nœud coulant et La raison des fleurs, ses deux premiers ouvrages qui cherchaient à dire la vérité d’une douleur, un triptyque poétique qui, même s’il creuse des thèmes proches, se présente sous des formes différentes. La mention poésie ne figure pas sur la couverture du livre, mais il (...)
L’espace d’un instant #16
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Zvenigorod, Russie : 14:10 Le ciel étoilé. Au-dessus de nos têtes. Confettis de lumière. (...)
L’espace d’un instant #15
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Phnom Penh, Cambodge : 16:37 La fatigue harassante d’une journée caniculaire. L’air (...)
Le mont Fuji n’existe pas, d’Hélène Frappat
Ce livre est constitué de quatorze courts récits spectraux, foisonnant de silhouettes et de figures, portraits de personnes se transformant à tour de rôle en personnages et vice versa. Le mont Fuji n’existe pas contient plusieurs romans comme autant d’ébauches, dont l’auteure divulgue progressivement l’envers du décor. Un témoignage noté sur un carnet (...)
L’espace d’un instant #14
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Khartoum, Soudan : 13:52 Ce serait une page blanche. Un mur immense sur lequel projeter (...)
Journal du regard : Mars 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Perdu dans le nombre au milieu de la rue où tout semble (...)
L’espace d’un instant #13
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Bagdad, Irak : 13:45 Je me penche à ma fenêtre sans arrière-pensée. Une vieille habitude. (...)
Instantanés poétiques de Séville
Textes écrits à partir de photographies prises à Séville en février 2019, d’après le principe d’écriture du texte de Michèle Métail, La Ville, de la ville : Décrire une scène urbaine sous la forme d’instantanés poétiques en 10 lignes de 15 lettres, dimensions respectant celles d’une photo (...)
Jusqu’à très loin, de Romain Fustier
Jusqu’à très loin, de Romain Fustier, est un livre composé d’une série de cent trente-six textes à mi-chemin du poème en prose et du récit fragmentaire, fait de blocs de textes de dix lignes, répartis chacun sur une page comme les images d’un carnet de voyage sentimental. Les phrases sont saccadées, entre notations spontanées et flux de conscience, leur (...)
L’espace d’un instant #12
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf La Havane, Cuba : 15:57 Mystère d’un instant suspendu. Arrêt sur image. Papier glacé. Le (...)
L’espace d’un instant #11
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Fukuoka, Japon : 04:18 Le soir, au lieu de rentrer chez toi, tu restes à la librairie. (...)
Toni tout court, de Shane Haddad
Toni, une jeune fille au prénom androgyne, passe sa journée d’anniversaire dans l’attente du soir où elle doit assister au match de l’équipe de foot qu’elle supporte. Pour décrire cette journée, Shane Haddad alterne l’emploi de la première et de la troisième personne, en y mêlant les voix de ceux que Toni croise sur son chemin ou qui émergent de ses (...)
L’espace d’un instant #10
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Manille, Philippines : 17:21 Dans le silence des rues, nos pas frappent le sol à coups (...)
L’espace d’un instant #9
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Orlando, Floride, USA : 23:16 C’est l’été, la chaleur de la nuit est tombée depuis (...)
Journal du regard : Février 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme (...)
Médecine générale, d’Olivier Cadiot
Dans une conversation sans fin entre trois personnages en deuil qui tentent de transcender leur douleur en action et cherchent ensemble la guérison, Olivier Cadiot brasse questionnements philosophiques et littéraires et nous donne à lire une pensée en mouvement. Les personnages se confrontent à la création artistique sous toutes ses formes : (...)
L’espace d’un instant #8
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Ljubljana, Slovénie : 03:23 Devant l’incendie de cette bâtisse, je repense aux caravanes (...)
L’espace d’un instant #7
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Île du Roi-George, Antarctique : 12:38 Silence étrange et menaçant qui trouble et (...)
Humeur noire, d’Anne-Marie Garat
Anne-Marie Garat est née, a passé son enfance à Bordeaux, mais s’est rapidement éloignée de la Belle endormie. En visite chez son cousin bordelais, elle découvre au musée d’Aquitaine une exposition consacrée à la traite négrière. Un cartel y attire tout particulièrement son attention et déclenche son indignation par ses approximations et ses falsifications (...)
L’espace d’un instant #6
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf São Paulo, Brésil, 20:54 Ces actions quotidiennes pratiquées sans y penser. Par habitude. (...)
Umarells de Bologne
Umarell est un terme populaire utilisé à l’origine dans le dialecte bolognais avec le sens générique de petit homme, omarello, qui désigne les retraités qui, les mains derrière le dos, passent leur temps à errer sur les chantiers, en particulier les travaux routiers, à observer le travail des ouvriers, en leur offrant leurs conseils non désirés. Ce (...)
L’espace d’un instant #5
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Francfort, Allemagne, 22:03 Un battement appuyé, un mouvement qui déplace les lignes. (...)
Journal du regard : Janvier 2021
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il faut sortir pour cela avoir une raison de sortir, de (...)
L’énigmaire, de Pierre Cendors
Il y a plusieurs générations, suite à la destruction de l’écosystème de la Terre, l’humanité a du choisir entre s’enfouir sous terre pour survivre, ou s’échapper dans l’espace. Envisageant de s’y réinstaller après sa régénération, les humains sont attirés par une zone interdite, un lieu étrange où tout commence et s’achève à la fois. C’est à cet endroit que les (...)
L’espace d’un instant #4
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Yaroslavl, Russie, 18:25 La journée de travail s’achève. Par un moment de pose. Tout (...)
L’espace d’un instant #3
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Toutes les semaines, le mercredi, retrouvez un nouvel épisode du Podcast L’espace d’un (...)
12 Sunsets, Ed Ruscha
12 Sunsets est un site web interactif récemment lancé par le Getty Research Institute qui invite à l’exploration des 65 000 photographies prises par l’artiste Ed Ruscha, réparties sur douze années (de 1974 à 2007) des deux côtés du Sunset Strip, tronçon de 2,5 km de la partie la plus animée du Sunset Boulevard à Los Angeles. Ce projet a débuté en 1966, (...)
Meta donna, de Suzanne Doppelt
Ce texte poétique s’est construit à partir d’un court-métrage de Gianfranco Mingozzi, La Taranta, tourné en 1961 dans le Salento, se référant lui-même aux travaux de l’ethnologue Ernesto De Martino, consacré à l’étude d’une danse très ancienne du sud de l’Italie, la tarentelle. Il a pour motif la tarentule et les rituels qui se déroulent, à la suite de sa (...)
L’espace d’un instant #2
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Toutes les semaines, le mercredi, retrouvez un nouvel épisode du Podcast L’espace d’un (...)
Rien ne ressemble à ce dont je ne me souviens pas
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf « Pour ma part, j’ai seulement envie de raconter bien, un jour, avec les mots les plus (...)
L’espace d’un instant #1
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Toutes les semaines, le mercredi, retrouvez un nouvel épisode du Podcast L’espace d’un (...)
Journal du regard : Décembre 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Ignorer où l’on va mais choisir d’y aller. L’incertitude (...)
Les paysages avalent presque tout, de Maxime Actis
Ce livre se compose de fragments accumulés au fil d’une errance à travers les paysages européens, morcelé en autant de moments que de lieux parcourus. Le voyage est banal, la description des paysages se concentre plutôt sur les détails insignifiants, sans relief, menus faits et gestes du quotidien réduits à presque rien, lambeaux de propos rapportés (...)
Des lieux et des souvenirs
Photographies : Caroline Diaz Le Passage du Désir est un lieu secret, à part, qui relie deux artères parallèles, la rue du Faubourg Saint-Denis et la rue du Faubourg Saint-Martin, coupées en deux en son milieu par le Boulevard de Strasbourg, mais contrairement au Passage Brady qui est ouvert, le passage du désir est fermé par deux lourdes grilles (...)
Ce n’est pas les mots, c’est ce qui est dans les mots
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard Je ris en pleurant silencieusement. Je ne parviens pas à me dépoisser du sommeil. J’attaque le brise-lames du temps. J’observe un (...)
Coupe-le, de Corinne Lovera Vitali
Monologue poétique composé de quatre chants, le récit non chronologique de Corinne Lovera Vitali décrit une série d’expériences traumatiques d’une femme à la découverte d’elle-même, entre l’enfance et l’âge adulte. Son expérience répétée du couple est celle d’une coupure, elle se retrouve dans « l’incapacité à vivre avec quiconque sur la durée de ce qu’est la (...)
Ruban de Möbius : La zone comme espace affranchi des lieux et du temps
Le colloque international La route et ses bas-côtés (imaginaire des lieux autoroutiers liminaires) qui devait avoir lieu en avril 2020 à l’Université de Montréal, a finalement lieu en ligne les 10 et 11 décembre 2020. En mai 2012, pour répondre à l’appel de textes de création autour d’un trajet, réel ou fabulé « Vers Québec », j’avais écrit à l’époque (...)
Création littéraire et poétique à l’heure numérique
Jeudi 25 mars 2021, de 9h30 à 16h30 : Journée d’échanges programmée par Pierre Ménard au MAC VAL (Place de la Libération, 94400 Vitry-sur-Seine), dans le cadre du Festival Les Échappées #2 (Festival Poésie – Musique – Numérique), un événement initié par le Département du Val-de-Marne. La journée d’échanges n’a pas pu se tenir en présence du public (...)
Là d’où je viens a disparu, de Guillaume Poix
Sarah, Litzy, Eva, Luis, Angie, viennent de tous les continents, ils ont en commun d’avoir voulu un jour quitter leur pays pour fuir l’extrême pauvreté, la menace et la pression des gangs ou la privation de liberté, en abandonnant leur famille pour une vie meilleure. Tous ont le cœur lourd de souvenirs et d’injustices, ils croient en leur avenir et (...)
Journal du regard : Novembre 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions L’effondrement d’un monde. On pourrait s’amuser à dresser (...)
Walker, Robin Robertson
Walker, soldat engagé dans le Débarquement de Normandie, loin de sa Nouvelle Écosse natale, se souvient par bribes des préparatifs au jour J, du chaos des combats aux vengeances des SS en déroute. Walker revient sur les souvenirs à l’origine de son traumatisme. Dans l’impossibilité de revenir chez lui, depuis son retour, Walker marche : à New-York, à (...)
Une bête aux aguets, de Florence Seyvos
Anna, une adolescente pour qui le réel s’est fracturé, souffre à l’abri des regards, entendant des voix qui l’entourent, susurrent à ses oreilles, des sons qui envahissent sa tête. Elle aperçoit des lumières derrière les rideaux, surprend des ombres dans le couloir et craint de se regarder dans le miroir car le visage qu’elle y découvre n’est pas le (...)
Du jour au lendemain
La bibliothèque de Bourges m’invite pour animer deux ateliers d’écriture numérique à destination d’un public non initié, afin de lui faire découvrir l’étendue et la richesse des possibilités offertes par les nouvelles technologies. J’arrive la veille en fin d’après-midi. Le premier atelier est annulé faute de participants. La directrice m’accompagne à (...)
Fermer les yeux, c’est renoncer
La proposition de loi dite « sécurité globale » veut renforcer l’impunité des policiers en empêchant, lors de la diffusion de vidéos, leur identification. Elle porte atteinte au droit fondamental d’informer librement. Ne plus voir les images de heurts, d’échauffourées, de combats, d’agressions, les corps traînés au sol, par les bras, par les cheveux, (...)
Ordre aléatoire des images, de Marco Boubille
En 1998, je découvre les premiers Photomatons abandonnés dans les cabines parisiennes. Avec des amis complices, je me lance dans la récolte et la collection de ces photomatons, photos ratées, déchirées, maculées, souillées, abandonnées ou jetées sur le sol, dissimulées au-dessus de la cabine, dans les gares ou les stations de métro à Paris. Une (...)
Histoires de la nuit, de Laurent Mauvignier
Une fois de plus Laurent Mauvignier prend le contre-pied de son livre précédent. Ce texte est un thriller psychologique rural qui se déroule en une seule nuit. Un huis clos, étouffant, dur, entre six personnes tiraillées par la haine. La femme, Marion, personnage central du roman, fait face à son passé et confronte deux mondes que tout oppose. C’est (...)
Journal du regard : Octobre 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il faut du temps pour que les mots nous éblouissent. Ce (...)
Apeirogon, Colum McCann
Un apeirogon est un polygone au nombre infini de côtés. Ce récit, diffracté en 1001 sections narratives qui se baladent librement dans le temps et l’espace, numérotées de 1 à 500 puis de 500 à 1 avec un pont central, la double section 500, raconte le parcours de deux amis, Rami et Bassam. L’un est Israélien et juif, l’autre Palestinien et musulman. Deux (...)
Là où ni l’un ni l’autre
Aménager le noir des signes sur le blanc de la page avec une intensité continue. Attendre. Dans le secret des paysages silencieux.— Sandor Krasna (@KrasnaSandor) samedi 24 octobre, 2020 Contents. Ce n’est pas souvent. Abandonné. Pensé après l’avoir écrit. Créer. Peut-être pas le bon mot. Pas de meilleur. Créer. Un réel. La première fois. Témoigner. (...)
Histoire du fils, de Marie-Hélène Lafon
Histoire du fils est la chronique d’une famille dans le Cantal à travers quelques dates clés du siècle (de 1908 à 2008) qui servent de fil conducteur à une filiation, récit d’une généalogie bouleversée. Rencontre, deuil, accident, mariage, naissance, à chaque fois la famille se retrouve. Les liens se renouent, poids des secrets et des silences. Une (...)
Arrêt sur image et points de vue variés sur la ville
Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers d’écriture sur le thème de la ville que j’anime, depuis janvier 2020 pour le compte de la bibliothèque François Villon (fermée en ce moment pour travaux de rénovation) à la Maison des Associations et de la vie Citoyenne du 10ème. Je profite de la dernière séance de cette série d’ateliers pour (...)
Nickel Boys, Colson Whitehead
C’est l’un des rares auteurs américains à avoir reçu deux fois le Prix Pulitzer : pour Underground Rail Road en 2017 et cette année pour Nickel Boys. D’une écriture toujours très limpide et pudique, Colson Whitehead relate le destin brisé d’un jeune noir brillant qui, suite à une erreur judiciaire, se retrouve dans une maison de correction, la Nickel (...)
Nuit fidèle et vertueuse, de Louise Glück
Le prix Nobel de littérature 2020 a été décerné jeudi à la poète américaine Louise Glück, l’une des grandes figures de la poésie contemporaine, dont l’œuvre n’a jamais été traduite et publiée en français si ce n’est dans quelques revues. Son dernier ouvrage paru aux éditions Farrar, Straus and Giroux en 2014, Faithful and Virtuous Night (Nuit fidèle et (...)
Le grand vertige, de Pierre Ducrozet
Après s’être attaché dans son précédent roman, L’invention des corps, à décrire les réseaux tentaculaires qui irriguent le contemporain, du corps humain au Web, Pierre Ducrozet s’intéresse dans ce roman à l’écologie et au changement climatique, à travers l’histoire de Télémaque, un réseau indépendant constitué de personnalités iconoclastes, en mission aux (...)
Un promeneur solitaire dans la foule, d’Antonio Munoz Molina
Déambulant à Lisbonne, Paris, New York ou Madrid, à la recherche de la « sensation vraie » muni d’un carnet, d’une paire de ciseaux et de son smartphone, Antonio Muñoz Molina enregistre tout sur son passage, au fil de ses pérégrinations, entre recueil de rêveries et récoltes de choses vues et entendues dans la rue, bribes de conversations entendues à la (...)
Journal du regard : Septembre 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Le silence enveloppe une grande partie des sons de telle (...)
Petites erreurs du réel
La place située entre la Gare de l’Est et le Centre des Recollets, à Paris dans le 10ème arrondissement, a été réaménagée et végétalisée en 2012 et porte depuis le nom de la résistante et femme politique Madeleine Braun, première femme vice-président de l’Assemblée nationale. En 1951, écartée du Parti Communiste, elle s’éloigne de la politique et devient (...)
Chavirer, de Lola Lafon
Lola Lafon évoque la plongée en enfer d’une jeune fille victime d’un réseau pédophile et les différentes étapes du mécanisme pervers mis en place par les pédophiles, séduisant jusqu’aux parents pour favoriser leur aveuglément. Elle décrit également avec justesse le traumatisme vécu par les adolescentes victimes, la dépression, le renversement de la violence (...)
Autoportrait en trois couleurs
Better Git it in your soul (Mingus Ah Um), 1959 « N’importe qui peut rendre le simple compliqué. La créativité, c’est rendre simple le compliqué. » - Charles Mingus Better Git It In Your Soul est un voyage passionnant à l’église, dans lequel Mingus développe les traits stylistiques de cette musique d’origine afro-américaine mais aussi des éléments (...)
Les Lionnes, de Lucy Ellmann traduit par Claro
Dans un roman de mille pages composé d’une seule phrase, Lucy Ellmann explore ce que signifierait tout enregistrer : ne laisser aucune pensée parasite ni aucun rêve sans étiquette. Les Lionnes est la traduction par Claro du roman Ducks, Newburyport de l’écrivain britannique Lucy Ellmann. L’histoire du roman tourne autour d’une femme d’âge moyen qui (...)
Dans le jeu des reflets l’image de son propre corps
Sur la route en gardant les yeux fermés le plus longtemps possible au risque de tomber. Une myriade d’éclats colorés sur le sol carrelé provoquée par la lumière qui s’insinue à travers les morceaux de verre du vitrail d’une vieille église. Sentir battre son cœur au rythme d’une musique qui fait danser une inconnue. Quelques pas qui se transforment soudain (...)
Les Présents, d’Antonin Crenn
Théo, un jeune homme qui a perdu son père lorsqu’il était enfant, voit ce deuil refaire surface vingt ans plus tard, après le retour inattendu d’une vieille connaissance, un ami perdu de vue avec lequel il aimait se promener en ville. Après son premier roman édité par Publie.net, L’épaisseur du trait où il envisageait la ville dans les deux dimensions du (...)
Un glissement d’ombres
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard J’attends sur une place vide. Je m’assois au milieu de la chaussée. Je ressens comme un creux, un passage à vide. Je remarque les (...)
Journal du regard : Août 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Après avoir épuisé nos ruses, nous sommes gagnés par la (...)
Une lecture du monde à travers le dessin
Lecture croisée de L’imagement de Jean-Christophe Bailly et de Magdaléniennement de Dominique Fourcade « Et lorsque nous-mêmes nous envisageons le geste inaugural qui aurait fait basculer il y a trente mille ans les hommes dans la possibilité de la figure, ou lorsque, en d’autres termes, nous tentons de nous représenter le champ de l’apparition (...)
Tempus fugit avec Bud Powell à Édenville
Édenville est un lieu-dit situé sur la commune de Jullouville dans la Manche, entre Carolles, les falaises de Champeaux et la plage de Jullouville. Tous les étés depuis une dizaine d’années j’y passe deux semaines au mois d’août. Ma femme a vécu dans ce lieu-dit une partie de son enfance. Cette année, Jazz en baie l’événement musical qui se déroulait (...)
Superpositions sonores et variations visuelles
Dans un cinéma du Quartier Latin, du côté d’Odéon, se tient une rétrospective réunissant les grands films de l’année 1958 : La Soif du mal, d’Orson Welles avec Charlton Heston et Janet Leigh, Sueurs froides, d’Alfred Hitchcock avec James Stewart et Kim Novak, Hiroshima mon amour, d’Alain Resnais, avec Emmanuelle Riva, et Eiji Okada, Ascenseur pour (...)
Journal du regard : Juillet 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions On est plongé en permanence dans des couleurs des vagues (...)
Les méduses, de Frédérique Clémençon
Les récits qui tissent le roman de Frédérique Clémençon, s’assemblent dans une succession de nouvelles liées entre elles par la lumière des lieux, la présence inquiétante d’animaux en bande (oiseaux, méduses) la fragilité ou la force d’un personnage, cousus ensemble comme un patchwork, et finissent par former une grande histoire débordante d’humanité. Tous (...)
Lambeaux de pensées parmi tant d’autres sensations
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard J’ai grandi debout devant la glace qui ne me renvoyait pas mon image. J’entends retentir la sirène du départ. Je remarque un trou (...)
L’exercice de la disparition, de Mathieu Brosseau
L’Exercice de la disparition de Mathieu Brosseau se développe en deux temps. En écho et prolongement à un préambule, dont le texte écrit en blanc sur fond noir comme un gant retourné en appelle à une libération de nos mythologies, faire sans pour faire sens, les variations d’un ensemble de poèmes contrastés, de « paroles traversantes », dont on saisit (...)
Un jour à tenir le paysage debout
Promenade photographique entre le tronçon de la Petite Ceinture au niveau de La Gare (salle de concerts jazz située au n°1 de l’Avenue Corentin Cariou, Paris 19ème) et le Parc de la Villette (Les jardins Passagers, jardin partagé, exposition photographique d’Adeline Care dans Le Jardin des miroirs (création de Bernard Tschumi), dans le cadre de Plaine (...)
Les enténébrés, de Sarah Chiche
Alors que sa vie conjugale est bouleversée par l’arrivée d’un amant, une psychanalyste laisse resurgir son histoire familiale. Sarah Chiche explore les failles de l’intime, de la famille, de nos héritages, et de nos blessures enfantines. Une réflexion sombre et lucide sur l’amour qui ne nie surtout pas le tragique de l’existence. Une plongée (...)
Un endroit plus agréable à vivre
À la fin de l’été 1955, le 24 août pour être précis, au lendemain de l’élection à une forte majorité du candidat démocrate au poste de gouverneur de l’État du Mississippi, M. J. P. Coleman, partisan convaincu de la ségrégation raciale, Emmett Till, un garçon noir de 14 ans, originaire de Chicago, en vacances chez son oncle, entrait dans une épicerie rurale (...)
Cosmétique du chaos, de Camille Espedite
Roman sombre inspiré de la littérature d’anticipation, Cosmétique du chaos pose la question de l’apparence normée et de l’appartenance à une société baignée par la surveillance de masse et la transparence. Le seul moyen de ne pas perdre son identité, dans le monde futur très proche du notre que décrit l’auteur, serait de dissimuler son visage. Pour décrire (...)
Les restes de la nuit et des rêves
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard J’imagine que les visages vont naître de l’instant. Je montre les limites de son monde. J’aperçois le geste incrédule et contrarié (...)
Le Scribe, de Célia Houdart
Un jeune scientifique indien ressemblant au scribe du Louvre, vient étudier à Paris. Il apprend à déchiffrer la ville et découvre l’amour. Le récit progresse en va-et-vient, entre sa découverte de la capitale française et la vie de sa famille restée à Calcutta. Célia Houdart saisit avec sensibilité et justesse, dans ce va-et-vient et les formes de (...)
Journal du regard : Juin 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Soulever le couvercle des apparences, retourner les (...)
Noms de villes
Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers d’écriture sur le thème de la ville que j’anime, depuis janvier 2020 et jusqu’en juin, pour le compte de la bibliothèque François Villon (fermée en ce moment pour travaux de rénovation) à la Maison des Associations et de la vie Citoyenne du 10ème. Dans l’impossibilité de le mener encore une fois sur (...)
J’entends des regards que vous croyez muets, d’Arnaud Cathrine
Une suite de soixante-cinq récits assez brefs, une série de croquis saisis dans le quotidien à partir d’observations sur des inconnus croisés au hasard à Paris ou en province. Tranches de vie, visages volés, portraits drôles ou sombres d’inconnus se croisant et dévoilant à leur insu des moments de leur intimité. Dans ce kaléidoscope de sensations (...)
Square Colbert (Maison Belhomme)
La pension Belhomme était un ensemble de bâtiments situé au 157-163, rue de Charonne, à Paris 11ème, d’abord utilisé par Jacques Belhomme comme maison de santé pour les déments, les vieillards et tous ceux que des familles fortunées souhaitaient confier à la fin du XVIIIe siècle. Philippe Pinel, précurseur de la psychiatrie, y fera d’ailleurs ses (...)
Souvenir-fantôme
Lecture publique du texte lors de la soirée consacrée à la revue de création d’ici là au Centre Château-Landon, vendredi 19 mars 2010.
La Fabrique du rouge, d’Ariane Jousse
Une forêt c’est ainsi qu’Ariane Jousse désigne son premier livre, La Fabrique du rouge, entre conte, prose poétique et roman. La force de ce texte est précisément dans cette volonté d’écrire un texte au-delà des genres, qui invente son propre territoire : un labyrinthe dans lequel s’égarer, perdre ses repères, dans des chemins qui se déplacent en même (...)
La Maison indigène, de Claro
En 1930, l’architecte Léon Claro, grand-père de l’auteur, fait bâtir, au pied de la Casbah d’Alger, une maison indigène qui multiplie les emprunts à diverses esthétiques orientalistes pour parvenir à un simulacre d’authenticité. Albert Camus en tire l’un de ses premiers textes littéraires, La Maison mauresque. Dans ce récit composite, foisonnant (...)
Une perpétuelle confusion d’actes et d’impressions
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard Je me dresse en soupirant de bonheur. J’attends avec des petits rire et des grimaces. Je suis secoué par un ordre, un désir (...)
Comme la chienne, de Louise Chennevière
Dans ce récit fragmenté, éclaté, polyphonique, des femmes prennent la parole, dans un nous explosé. On entend leurs voix trop longtemps détournées ou retenues, qui s’entremêlent, pour faire entrer par effraction dans la parole ce qui en a été toujours exclu, dire l’immense violence et les infimes douleurs. Et comment cet intime, le corps, le désir, la (...)
Journal du regard : Mai 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Vivre est une chose, découvrir le langage afin d’exprimer (...)
L’heure des nostalgies
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard Je me cache dans un coin de leur chambre. Je manipule le chiffon humide sur ma figure. Je contemple les trous noirs que j’ai à la (...)
Navire à la dérive
Sur le navire, tu marches sans savoir où tu vas, tu avances au hasard, le chemin que tu empruntes est toujours le même, malgré toi, tu suis aveuglement ce qui est écrit, le plan dessiné que tu déchiffres non sans mal. Sur le navire, tu poursuis ton chemin. Les murs qui t’entourent sont trop hauts pour te permettre de voir au loin, l’horizon est (...)
Des oloés : Espaces élastiques où lire où écrire
Ce livre, édité dans un premier temps par D-Fiction, conçu tout d’abord comme une liste de textes paraissant chaque mois sur le site Mélico, a été écrit entre début 2009 et début 2011. Il correspond à une période durant laquelle Anne Savelli s’est trouvée en résidence au CentQuatre, à la Bellevilloise (oloé 4) puis à la bibliothèque Robert Desnos de (...)
Dans le miroir c’est dimanche
Dans le miroir c’est dimanche, un chemin cahoteux à travers champs, le bruit d’une rivière dans la chaleur de l’été, rouler à vélo sans les mains, le vent frais sur le visage, les yeux lourds plein de fatigue qu’on se force à maintenir ouverts pour ne pas aller dormir, sur les murs les ombres des arbres qui dansent, les pas sur la neige, l’odeur de la (...)
Lecture simultanée de l’espace
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard Je m’ouvre comme des mains d’aveugle. Je sens les choses exister hors de moi. J’assimile la répétition des gestes et des situations (...)
Journal du regard : Avril 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions L’excursion sans aventure et sans imprévu qui nous ramène (...)
La difficulté de se situer dans le présent
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard Je m’occupe étranger aux sensations de l’extérieur. J’agis sous le poids d’innombrables fatigues. Je regarde ses très longs cils (...)
Un souvenir de débuts
Ce texte a été écrit en suivant le proposition d’écriture sur les chemins de traverse et les récentes propositions de l’atelier d’écriture en ligne de Laura Vasquez. Je sors. Dans la rue, la grille de l’immeuble, automatique, dans mon dos. Toujours étonné, tant de monde le matin. Je traverse en dehors du passage-piéton, aucune voiture à l’horizon, (...)
Coïncidences visibles
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. » Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard Je cherche à échapper à la fascination des autres regards. J’envie la chaleur de midi, ou le goût des oranges amères, ou la (...)
Chemins de traverse
Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers d’écriture sur le thème de la ville que j’anime, depuis janvier 2020 et jusqu’en juin, pour le compte de la bibliothèque François Villon (fermée en ce moment pour travaux de rénovation) à la Maison des Associations et de la vie Citoyenne du 10ème. Dans l’impossibilité de le mener encore une fois sur (...)
Contenus pour temps suspendu
Les jours passent, je ne suis pas encore sorti depuis l’annonce du confinement. Le ciel se dégage aujourd’hui, les nuages laissent passer la lumière, l’envie de me promener tout en sachant que c’est contrôlé, réglementé. Il y a des motifs valables pour sortir et d’autres non. Une attestation est exigée. La ville s’est vidée depuis quelques jours, au (...)
Seul au monde
Ce texte a été écrit dans le cadre de la première séance de l’atelier d’écriture animé en ligne par Laura Vasquez : Écrire chez soi, sur le thème de la foule, à partir d’un texte de Lev Rubinstein (extrait de La Cartothèque). La foule de ce texte tente de reproduire celle du court-métrage d’animation Tango, de Zbigniew Rybczyński, film construit sur une (...)
Journal du regard : Mars 2020
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Impossible de démêler toute l’histoire de nos divisions. (...)
Dans la limite du temps contenu
Dans le cadre des restrictions de déplacement prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ; il est désormais nécessaire de présenter à chaque sortie une attestation de déplacement dérogatoire. Un des motifs de sortie est le suivant : Déplacements brefs, dans la limite (...)
Assigné à résilience
Un décalage entre ce que j’ai compris au départ, l’annonce d’un confinement annoncé à demi-mots qui me rendait impossible de profiter de l’instant, en voyant tout le monde dehors, indifférent à la propagation du virus, n’ayant pas compris ou faisant semblant de ne pas comprendre l’urgence de la mise en place du confinement, qui se promenait ou (...)
Une ville vide
Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers d’écriture sur le thème de la ville que j’anime, depuis janvier 2020 et jusqu’en juin, pour le compte de la bibliothèque François Villon (fermée en ce moment pour travaux de rénovation) à la Maison des Associations et de la vie Citoyenne du 10ème. Dans l’impossibilité de le mener sur place, suite (...)
L’indécise absence
Tant de fois tu avais imaginé, et secrètement espéré, cette curieuse situation sans t’y confronter réellement, tu rêvais parfois de lieux vides dans lesquels tu pourrais marcher librement, mais sans ressentir ce que tu percevais désormais, maintenant que tu traversais effectivement la ville déserte, à l’abandon, sans croiser un seul passant, dans (...)
Portrait sonore de la ville, par Nicolas Frize
Dans le cadre du projet de Constellations sonores lancé par les bibliothèques de Paris et réunissant six d’entre-elles autour des sons de la ville, à l’occasion de leur festival numérique Numok qui aura lieu du 28 mars au 18 avril 2020, je réalise pour la Bibliothèque François Villon une série de portraits sonores qui seront intégrés et diffusés dans (...)
Journal du regard : Février 2020
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Il faut discuter longtemps (...)
Portrait sonore de la ville, par Arnold Pasquier
Dans le cadre du projet de Constellations sonores lancé par les bibliothèques de Paris et réunissant six d’entre-elles autour des sons de la ville, à l’occasion de leur festival numérique Numok qui aura lieu du 28 mars au 18 avril 2020, je réalise pour la Bibliothèque François Villon une série de portraits sonores qui seront intégrés et diffusés dans (...)
Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture
De janvier 2004 à octobre 2010, j’ai diffusé en ligne de manière hebdomadaire un exercice littéraire à partir d’un texte contemporain (des auteurs francophones et leurs livres aux genres variés : poésie, nouvelle, roman, théâtre, jeunesse, art expérimental). Ces propositions ont été diffusées en ligne sur le site de type wiki Marelle : Zone d’Activités (...)
Des nuits d’invention, des rêves à reculons
L’air fait du bruit en passant au creux de l’oreille. Rien n’est si quelque chose paraît. Par-dessus tout par-dessus. Distance heureuse prétendent certains. Une timide lumière, un trait de soleil tiède. Le réel se refuse et nous prévient parfois par effractions. Une journée d’embardées, comme je l’avais imaginée. Tout n’est enfin qu’ordre et beauté. (...)
Portrait sonore de la ville, par Philippe Cohen Solal
Dans le cadre du projet de Constellations sonores lancé par les bibliothèques de Paris et réunissant six d’entre-elles autour des sons de la ville, à l’occasion de leur festival numérique Numok qui aura lieu du 28 mars au 18 avril 2020, je réalise pour la Bibliothèque François Villon une série de portraits sonores qui seront intégrés et diffusés dans (...)
De l’intime, les "beaux moments" d’Hervé Guibert
Hervé Guibert commence une collaboration au journal Le Monde qui publiera ses chroniques sur l’actualité photographique et culturelle, entre 1977 et 1985. L’Image fantôme, son essai sur la photographie, qui prolonge cette réflexion sur la photographie comme fait d’écriture, est paru aux Éditions de Minuit en 1981. La photographie d’Hervé Guibert ne (...)
La ville au loin
Il y a des photographies qu’on ne prend pas, pas le temps de sortir l’appareil, pressé par le temps, on s’arrête juste avant, in extremis, pour photographier ce qui a attiré notre regard, une immense flaque qui reflète le paysage des immeubles et de la rue de notre quartier, dans cette lumière si particulière d’après tempête, cinglante et platinée, où (...)
Avant qu’il ne soit trop tard
Ils m’ont pris pour un revenant, je suis mort parmi les vivants Histoire du soldat, Charles Ferdinand Ramuz Tu ne prêtes pas immédiatement attention à lui, au restaurant le fil de la conversation, des plats du menu qui se succèdent, t’accaparent tout entier. Ce n’est qu’un reflet fuyant sur la vitre, à la nuit tombée, les lumières filantes des (...)
Journal du regard : Janvier 2020
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions On se demande comment ça (...)
Portrait sonore de la ville, par Anne Savelli
Dans le cadre du projet de Constellations sonores lancé par les bibliothèques de Paris et réunissant six d’entre-elles autour des sons de la ville, à l’occasion de leur festival numérique Numok qui aura lieu du 28 mars au 18 avril 2020, je réalise pour la Bibliothèque François Villon une série de portraits sonores qui seront intégrés et diffusés dans (...)
Avancer sans chercher son chemin
Avancer sans savoir où silencieux s’élançant timide ou hésitant tuer le temps penaud à petits pas maladroit jambes et bras liés et serrés contre le corps engoncé évincé dans des vêtements trop étriqués souffrant du froid sec froissé qui serre étreint le tissu raide. Ride et sourire à la trace bouche muette le silence à l’intérieur la commissure à peine (...)
Énigmes dans la circulation du sens
Mémoire vive, paru aux éditions Abrüpt en octobre 2019, est un ouvrage polymorphe qui se développe selon plusieurs protocoles et modes de lecture. L’expérimentation de cet ouvrage se prolonge sous différentes formes sur le web. où les fragments du texte, considérés comme surface de travail, constituent un espace à explorer. La série photographique (...)
Abécédaire des prépositions : Instant
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard : Décembre 2019
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Ici, rien d’immobile, pas même (...)
Bombe, de Gregory Corso
Dans le cadre de sa résidence au C19 d’Évry, avec l’association Préfigurations (coordination Franck Senaud), François Bon va réaliser et diffuser les 23 et 24 janvier 2020 un montage présentant l’intégralité de la version française du texte de Gregory Corso traduite par Jean-Jacques Lebel en 1965 chez Denoël, à partir de tous les éléments que chacun lui (...)
Abécédaire des prépositions : Kaléidoscope
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Lire/Écrire sur le Web : Comment les auteurs utilisent le Web pour créer ?
L’enjeu de ce livre, coordonné par Franck Queyraud autour d’un collectif d’acteurs engagés, bibliothécaires, auteurs, éditeurs, chercheurs, est d’accompagner les bibliothécaires dans leur réflexion sur les atouts et les limites des offres actuelles du livre numérique, de leur permettre de se repérer dans ces productions encore méconnues, afin de les (...)
Énigme de lumière et d’obscurité
Prendre une photographie en pensant aux lumières et aux ombres des travaux du peintre Jérémy Liron et découvrir quelques semaines plus tard une peinture réalisée à partir de cette photographie, c’est une des joies du web. Ce texte est un dialogue entre ces deux images. La ville est un tableau d’ombre et de lumière. Rue du Cloître Saint-Merri, Paris (...)
Abécédaire des prépositions : Travail
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard : Novembre 2019
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Une direction à prendre. Lever (...)
Abécédaire des prépositions : Silence
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Image du monde flottant
Pendant quinze jours, nous avons traversé le Japon, passant par Osaka, Hiroshima, Miyajima, Okayama, Nara, Himeji, Kobe, pour terminer notre périple à Tokyo. Ce n’est pas la première que nous nous rendons au Japon, c’est la huitième fois pour Caroline, la quatrième pour moi, mais ce séjour représente un tournant dans notre approche du Japon, avec (...)
Abécédaire des prépositions : Bibliothèque
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Harmonisations du réel
Il y a quelques jours, Guillaume Vissac évoquait dans le journal qu’il tient sur son site Fuir est une personne Slow Motion Blackbird qui n’est pas comme il le croyait une composition de Steve Reich mais un genre d’hommage à Steve Reich de Chris Merrick Hugues. « Il reproduit en réalité le procédé à l’œuvre dans « Four organs » (qui est juste un (...)
Journal du regard : Octobre 2019
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions On y voit plus clair au lever du (...)
Abécédaire des prépositions : Lumière
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Mémoire vive
Mémoire vive est un ouvrage polymorphe qui se développe selon plusieurs protocoles et modes de lecture. L’expérimentation de cet ouvrage se prolonge sur le web. Ce texte en prose est une mémoire vive, une suite d’épiphanies. Sensation d’un récit qui se dessine fait de boucles, de spirales et de courbes. Non pas suites sans principe de construction (...)
Écrire le paysage en mouvement
Composé de salles d’exposition, d’un centre de ressources documentaires et d’un espace des arts vivants, le Parc culturel ouvre le domaine de Rentilly à la création contemporaine. Le Parc culturel de Rentilly – Michel Chartier propose une programmation de spectacles et d’ateliers en direction du jeune public tous les mercredis de mars à juillet et de (...)
Géographie, d’Anne-Sophie Barreau
Le dernier livre d’Anne-Sophie Barreau prolonge et développe les thèmes de son précédent livre, que j’ai eu le plaisir d’éditer chez Publie.net, qui évoquait la versatilité de notre mémoire à l’ère du numérique à travers la disparition d’un téléphone lors d’un voyage effectué avec son compagnon aux États-Unis, le jour de son anniversaire. Dans Géographie, la (...)
Ne croyez surtout pas que je hurle, de Frank Beauvais
Depuis un an je travaille à l’assemblage, la réappropriation d’une sélection de films dans le cadre d’un projet d’abécédaire de la préposition ou film des films. Deux fois par mois, je diffuse sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés autour d’un (...)
Abécédaire des prépositions : Yeux
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Sounds From Dangerous Places, de Peter Cusack
Peter Cusack est un artiste, musicien, compositeur et improvisateur anglais qui s’intéresse plus particulièrement aux sons dans l’environnement. Il conduit parallèlement à son activité de musicien, des travaux assidus sur notre relation au sonore, en réalisant par le biais de son travail d’enregistrement de terrain, l’empreinte acoustique de lieux, (...)
Journal du regard : Septembre 2019
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Un monde dans lequel les images (...)
Abécédaire des prépositions : Ubiquité
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Abécédaire des prépositions : Visage
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard : Août 2019
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Impénétrable, indestructible. (...)
Abécédaire des prépositions : Whisky
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Abécédaire des prépositions : Gare
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Nouvelle vague
Texte écrit à deux mains avec Caroline Diaz, dans le cadre des ateliers d’été Pousser la langue de François Bon. pour parvenir à se raconter dehors c’est l’hiver encore le soleil de février éclabousse où se balancent les portes coupe-feu un jour sans masque (...)
Abécédaire des prépositions : Paysage
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard : Juillet 2019
Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Le présent est une perpétuelle (...)
La nuit en feu (Light My Fire)
Samedi 20 juillet, dans le cadre du festival Paris l’Été, la Compagnie Carabosse a transformé le Parc de la Villette avec une installation éphémère, visuelle et sonore. À la nuit tombée, nous avons déambulé avec Caroline au milieu des flammes malgré la pluie battante. Je repensais à la mort de Jim Morrison. Tu sais ce serait déloyal. Je vais souvent au (...)
Abécédaire des prépositions : Couleur
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Abécédaire des prépositions : X.
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 26)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Vidéo visible également sur YouTube Il n’y (...)
Portraits fictifs et autobiographèmes
Fin 2018, des chercheurs de Nvidia ont créé une intelligence artificielle capable de générer de toutes pièces des photos réalistes de personnes qui n’existent pas. Pour arriver à ce résultat, ils se sont appuyés sur un système de machine learning qui met deux réseaux neuronaux en compétition. Le premier, le générateur, produit des images à partir des (...)
Journal du regard (Semaine 25)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Vidéo visible également sur YouTube Si je (...)
Abécédaire des prépositions : Histoire
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 24)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Vidéo visible également sur YouTube La (...)
Souvenir des sols
Texte écrit dans le cadre du 1er atelier d’écriture « pousser la langue » proposé par François Bon. C’est au moment où tu chutes accidentellement, ton corps allongé par terre, que tu te rends comptes de l’inconfort de cette position et de son incongruité, tu n’es jamais obligé de te mettre à genou, de t’allonger au milieu des autres, de te plaquer au (...)
Journal du regard (Semaine 23)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Vidéo visible également sur YouTube Un seul (...)
Abécédaire des prépositions : Escaliers
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 22)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Il faut que règne une attention distraite, une (...)
Journal du regard (Semaine 21)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Un enfant dans le noir, saisi par la peur, se (...)
Abécédaire des prépositions : Origine
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 20)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Un début. Comme le voyage, zone comme la zone. (...)
Journal du regard (Semaine 19)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Je tourne le dos au soleil. À l’intérieur (...)
Abécédaire des prépositions : Nuages
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 18)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Les matins seront froids, les soirs aussi. (...)
Journal du regard (Semaine 17)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions À chacun d’entrevoir cette ombre ou cette aube (...)
Abécédaire des prépositions : Zoo
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 16)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Regarder se passe toujours au présent. Un (...)
Journal du regard (Semaine 15)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Couleurs, formes, images, collages, accidents (...)
Abécédaire des prépositions : Mémoire
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 14)
Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Cet émerveillement par lequel tout a commencé. (...)
Journal du regard (Semaine 13)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Un récit sans début ni fin. Le temps manque pour (...)
Présence fantôme
Cette nouvelle a été écrite à l’occasion de l’atelier recherches sur la nouvelle, mené cet hiver par François Bon sur son site. Je n’avais jamais cru à rien, ni au destin, ni aux signes, ni aux surprenantes coïncidences. Je ne croyais pas en grand-chose. Je venais d’avoir cinquante ans. L’âge ça ne veut rien dire. Mon corps se souvenait à chaque (...)
Journal du regard (Semaine 12)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Le véritable ennemi, c’est la répétition. Il faut (...)
Abécédaire des prépositions : Draps
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Journal du regard (Semaine 11)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” » Jorge Borges, Fictions Rien n’est simple et les choses nous échappent (...)
Abécédaire des prépositions : Fenêtre
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Abécédaire des prépositions : Jeu
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Histoire d’un souvenir d’enfance
Il y a quelques mois, mes filles m’ont demandé si je me souvenais d’un film que nous avions vu en famille lorsqu’elles étaient enfants. Elles m’ont décrit avec précision les dernières images du film. Sur une plage déserte, au moment du coucher de soleil, un homme s’avance seul vers la mer sans s’arrêter et disparaît dans les vagues. Cette image les (...)
Image et territoire
LE BAL, plateforme d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée à l’image sous toutes ses formes : photographies, cinéma, vidéo, nouveaux médias, proposait les 21 et 22 janvier 2019 une formation inter-professionnelle en partenariat avec la DRAC Île-de-France sur la thématique image et territoire. Selon « qui parle » et « d’où l’on parle (...)
Abécédaire des prépositions : Quotidien
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
La langue de la girafe, de Christine Jeanney
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas été aussi réjoui de voir apparaître un nouvel éditeur numérique. Après Publie.net et Contre-mur, pas grand chose de nouveau depuis quelques années, et puis voilà les éditions Abrüpt. Les éditions Abrüpt dont les livres n’existent que dans leur virtualité, les diffusent sous différentes formes, en ligne, ils appellent (...)
Fantômes de nos souvenirs
Une liste d’objets hétéroclites à dresser. Imaginer leurs sons. En regardant un verre en Cristal imaginer le faire chanter du bout de son doigt. Un masque, une amphore, un tête de Bouddha, un bronze ancien, un vase japonais en porcelaine, une cruche en terre cuite, un objet en céramique, une douille d’obus de char, une théière en forme de chat, un (...)
Abécédaire des prépositions : Abandon
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Un voyage en poésie dans des chambres d’hôtel
A Suite Of Poems : Un voyage en poésie dans des chambres d’hôtel. Poèmes de Lars Saabye Christensen mis en musique par Ketil Bjornstad et chantés par Anne Lidrecker. En Scandinavie, Lars Saabye Christensen est un des écrivains contemporains les plus adulé et prolifique. Né à Oslo comme le pianiste Ketil Bjørnstad, les deux artistes se sont connus (...)
Abécédaire des prépositions : Reflets
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Abécédaire des prépositions (le film des films)
Prendre des photographies et réaliser des films c’est une même façon de se libérer du temps, de sa linéarité, de montrer le rythme singulier de chaque mouvement, d’en capter les moindres secousses en guise d’écho, de résonances intérieurs, ce lieu intime et ténu entre les êtres et les lieux, de créer un langage libéré des codes de la narration classique, à (...)
Dans la lumière du feu
Ces courts poèmes offerts sous forme de petits livres reliés à Caroline pour son anniversaire le 1er janvier ont été découpés façon cut-up dans les pages d’un vieil exemplaire du livre de William Faulkner (traduction de Maurice Coindreau) : Le bruit et la fureur. 1. tout autour du monde sur l’imprécis du sable n’est-ce pas n’est-ce pas ça ne regarde (...)
Des images mentales en rêvant à partir de peintures énigmatiques
Après avoir suivi la longue aventure de l’atelier d’été 2018 qui s’est achevé avec la publication du livre, François Bon a reconduit un atelier d’écriture en ligne cet hiver autour de la construction d’une nouvelle. Le premier atelier propose de convoquer des images mentales (à partir de Henri Michaux), en rêvant à partir de peintures énigmatiques. (...)
Récits et paysages mentaux
Dominique Petitgand réalise des pièces sonores présentées lors d’expositions, de festivals de théâtre, cinéma ou musique, dans le cadre d’installation sonore ou produite sous la forme de disque, à la radio, ou à l’occasion de séances d’écoute qui s’apparentent à des concerts dans l’obscurité. La parole, les silences, les bruits se mêlent parfois à la (...)
Le lieu du passage
Un jeune homme non-fumeur passe son temps à demander une cigarette aux passants qu’il croise dans l’escalier. Que cherche-t-il ? Une jeune femme lisse sa jupe avec sa main en ramenant ses jambes sous elle. Un pli du tissu ne parvient pas à s’estomper. Son père est mort d’une embolie pulmonaire la veille au soir. Un adolescent solitaire cherche à (...)
Nagori, de Ryoko Sekiguchi
Ryoko Sekiguchi est poète, essayiste et critique gastronomique. Dans son dernier livre paru aux éditions P.O.L. elle aborde le mot japonais Nagori qui désigne « la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter » et nous invite à partir de ce terme polysémique à une réflexion sur le temps et ses saisons. Nous sommes de plus en plus sensibles aux « (...)
La piscine (numéro 3), L’éternel et l’éphémère
La Piscine c’est une magnifique revue graphique et littéraire, un projet éditorial dirigé par Louise Imagine, Christophe Sanchez, Alain Mouton et Philippe Castelneau. La Piscine est une revue qui se présente sous la forme d’un diptyque, un côté couleur, un autre en noir et blanc, et se lit tête-bêche. La maquette de la revue est très élégante, (...)
Mordre la machine
Le Musée d’Art Contemporain [mac] de Marseille, présente, en collaboration avec le Festival Actoral, une importante exposition monographique du plasticien Julien Prévieux, Mordre la machine, du 26 septembre 2018 au 13 février 2019. L’exposition regroupe une vingtaine d’œuvres récentes de l’artiste ou réalisées spécifiquement pour l’occasion. C’est (...)
Le scandale du Madoff des manuscrits
Dans L’express, je découvre l’incroyable histoire du Madoff français, écrit par Jérôme Dupuis et Laurent Léger, qui se lit comme un feuilleton d’un autre temps. Gérard Lhéritier est l’un des plus gros acheteurs de manuscrits du monde. Les écrits de Kafka, Hugo, Mozart, Einstein, Baudelaire, Gauguin, tout y passe. Ses pièces maîtresses, désormais classées (...)
Venir à ta rencontre
Le visage d’un homme dit tout de lui. De son caractère, de son parcours. Les photographies qu’on possède de lui nous le montre chaque fois sous un jour nouveau. Tu me vois ? Sais-tu qui je suis ? Me comprends-tu vraiment ? semble-t-il nous demander en nous regardant du coin de l’œil avec son léger sourire. Je crois que oui, je me suis fait mon idée (...)
Les lignes de désir : dans le sens de la marche
Pour fêter la fin de nos résidences respectives à Argenteuil, François Bon et moi avons proposé à la Médiathèque d’Argenteuil, le samedi 20 octobre de 15h à 19h, 3 sets de lectures-performance avec Marin Fouqué, Hélène Gaudy, Xavier Mussat, Charles Robinson, Joachim Séné, Pierre Ménard, François Bon et Laura Vazquez. Performances et lectures ont alterné avec (...)
Paysages olfactifs et paysages sonores
C’est par l’intermédiaire de Victor Fraigneau, architecte, doctorant en architecture à Paris 8 et à l’ENSAPLV que je découvre sur Twitter que le Ministère de l’environnement japonais met en valeur les paysages olfactifs et sonores, et s’occupe de l’observation des étoiles. Sachez aussi que le même bureau du Ministère de l'environnement japonais (...)
Immortels
« Mortels, mortels ? Je ne t’ai jamais dit mais nous sommes immortels. » Jouer avec le temps, le faire déjouer, se moquer de sa permanence. Une seule chose qui ne changera pas, qui malgré tous les progrès ne pourra jamais se renverser. L’immortalité est impossible. Mourir fait de nous ce que nous sommes, la durée est le sel de nos vies, son (...)
Je ne suis pas l’autre
Cela fait longtemps que je lis le blog texte et photo de Céline Saby que j’apprécie pour la sensibilité, la beauté de ses images et le troublant récit d’un quotidien décrit avec franchise et sensualité : Ma vie et celle des autres. Elle expose jusqu’au 23 septembre, au 59 rue Notre Dame de Nazareth, à Paris dans le 3ème arrondissement. Cette (...)
My Walking Is My Dancing
Dans ses ouvrages publiés au début des années 1990, le philosophe et urbaniste Paul Virilio qui vient de mourir à l’âge de 86 ans, soulignait que la vitesse, sans cesse augmentée sous l’effet des progrès technologiques, non contente d’occuper une place prépondérante dans notre représentation du réel, finirait par constituer la réalité elle-même. (...)
Village, de Joachim Séné
Comment la ville se construit en nous, comment elle s’impose comme une évidence, comment elle nous attire, nous accueille avant même qu’on y vienne ou qu’on y vive, son désir grandissant en nous avant même de pouvoir le nommer, c’est ce que ce très beau livre de Joachim Séné, Village, édité par Publie.net décrit avec précision et sensibilité. Bien sûr, (...)
Les Extatiques à La Défense
En 2018, à l’occasion de ses 60 ans, Paris La Défense propose jusqu’au 21 octobre un voyage artistique inédit : Les Extatiques. Au milieu de ses tours et de son architecture mondialement connues, un véritable musée à ciel ouvert s’est installé cet été, à la fois sur l’esplanade, mais aussi dans des lieux habituellement inaccessibles. Les Extatiques est (...)
LittéraTube au Centre Pompidou
Le Festival Extra ! consacré aux littératures hors du livre, se tient au Centre Georges Pompidou du 5 au 9 septembre 2018. Un corpus nouveau est en train d’apparaître sur Internet, constitué de capsules vidéo, qui entrecroisent divers systèmes sémiotiques et médiatiques, pour donner naissance à de nouvelles formes d’expression littéraire. La page (...)
Le cauchemar
Devant cette peinture j’avais déduit que le monde était réel et c’est pourquoi je m’enfuyais, car qui sait ce qui arrivera si nous pensons vérité en entrant dans un musée. En fait, j’avais peur de suivre l’image jusqu’à l’endroit où elle sort pour atteindre le réel, posée contre lui comme un modèle. Il me semblait que je mourrais si mon regard ne pouvait rien (...)
Loin de l’équilibre
Vivre est une chose, découvrir le langage afin d’exprimer la vie en est une autre. Cette merveille étonnante entre toute, douleur parfois. C’est encore de la disparition dont il est question. On ne peut s’empêcher de souligner, encore, l’absurdité du mot. On n’est pas seul dans sa tête. Lambeaux de pensée, expressions, bouts de phrases désordonnées en (...)
Jamais la mer ne se retire
À l’arrière de l’église, un cimetière à l’abandon, où les herbes envahissent discrètement les rares tombes des habitants du village de Barbaggio, dispersés dans l’enclos en friche. Des vagues qui déferlent sur la plage de Nonza, dans le Cap Corse, dont le mouvement ininterrompu se répète infiniment au rythme du balancement des flots qui caressent le (...)
Seule la nuit tombe dans ses bras, de Philippe Annocque
Un roman d’amour, un roman d’amour impossible. Une rencontre qui n’a pas lieu. Une rencontre virtuelle. Une rencontre sur Facebook « même si par la suite elle donne lieu à un vrai rendez-vous des corps dans un vrai décor, ça n’est quand même pas une rencontre. » Corps à distance derrière l’écran de l’ordinateur qui efface le souvenir précis de la (...)
Écrire avec l’image : élaborer un récit photographique
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 6ème séance de l’atelier d’écriture : La photographie est une « machine à fictions » Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Le temps n’a plus d’emprise La main de l’homme peut se sentir dans le froid de la (...)
Raffut, un roman de Philippe De Jonckheere
Un père qui élève seul ses trois enfants, apprend que son fils, un adolescent de 13 ans, autiste, a été agressé en sortant de l’école, devant l’arrêt de bus, par un élève plus âgé que lui et vient d’être hospitalisé. Le livre de Philippe De Jonckheere, se construit autour de son titre : Raffut. Au rugby, sport pratiqué par le père et son fils, le raffut est (...)
Bansky à Paris
« La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre offensif et défensif contre l’ennemi. » Pablo Picasso Les murs de la capitale attestent depuis quelques jours du passage de l’artiste de rue Bansky. Les formes se détachent du mur qui leur sert de support, elles nous arrêtent, nous arrachent à ce temps et à ce (...)
La ville à l’écoute
Première mise en ligne sur le site : 13 novembre 2017
Dans le désert
« La mémoire ne se déchiffre pas dans le texte orienté des successions historiques mais dans le puzzle anachronique – sarcophage avec timbre-poste, nymphe antique avec golfeuse contemporaine – des survivances de l’antiquité. » Didi Huberman, L’Image survivante Pas de noms ici, pas de paroles non plus. Ils sont apparus comme dans un rêve. Brume de (...)
Écrire avec l’image : élaborer un récit photographique
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°7) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : Élaboration d’un récit photographique personnel, d’une narration visuelle (...)
La photographie est une « machine à fictions »
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 6ème séance de l’atelier d’écriture : La photographie est une « machine à fictions » Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 L’inconnu Tu glisses à demi le journal du matin dans l’unique ouverture (...)
La photographie est une « machine à fictions »
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°6) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : La photographie est une « machine à fictions » (Anne-Marie Garat), sans aucun doute. (...)
La trace, la disparition, la mémoire
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 5ème séance de l’atelier d’écriture : La trace, la disparition, la mémoire Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Brouhaha intérieur Il y a du brouhaha extérieur Un sentiment familier m’envahit La maison (...)
Si c’est une île, c’est la Sicile
Ici, on vous demande de vous couvrir les épaules et les jambes avant d’entrer dans les églises. Ici, les chauffeurs de taxi souffrent d’une mauvaise réputation, mais il y en a qui vous conduisent à l’aéroport par des raccourcis si ingénieux qu’on s’y retrouve en un rien de temps en évitant tous les embouteillages, et d’autres qui vous emmènent où vous (...)
Mémoire d’une catastrophe
Première publication le 4 juillet 2014.
Palerme est un oignon
En arrivant à Palerme on sent la mer sans la voir. On suppose, on devine sa présence mais sans réellement la voir, jamais on ne la voit vraiment, pleinement. Elle se dérobe. Depuis l’aéroport, la route longe la mer sans jamais nous la laisser l’entrevoir de temps en temps, entre les hauts murs d’enceinte des propriétés comme une barrière entre la (...)
La trace, la disparition, la mémoire
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°5) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : « Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces (...)
La convergence des risques
« jouer en mettant en évidence par des respirations le développement de la ligne mélodique » « Le groupe de Tarnac est une fiction. » Le tribunal relaxe Julien Coupat et Yldune Lévy. Depuis jeudi dernier cette phrase tourne en boucle. Tarnac est une fiction. S’attacher à ce que l’on éprouve comme vrai. Partir de là. « Une rencontre, une découverte, (...)
Le mouvement déambulatoire de la marche
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 4ème séance de l’atelier d’écriture : Le mouvement déambulatoire de la marche Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Traverser, vite Elle tourne à droite. Seule règle : un passage piéton d’écart. Trafic (...)
L’aérogramme de Los Angeles
Le musicien Yoann Lemoine alias Woodkid et l’acteur Louis Garrel viennent d’enregistrer une envoûtante reprise de L’Aérogramme de Los Angeles, un morceau peu connu issu de l’album d’Yves Simon, Raconte toi sorti en 1975, dans le cadre d’un hommage au chanteur, compilé sous le titre Génération(s) éperdue(s), album qui sortira le 27 avril prochain. De (...)
Le mouvement déambulatoire de la marche
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°4) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : D’abord les textes : Ce que l’on voit, ce que l’on perçoit en marchant, dans ce (...)
Virginie Poitrasson : Demi-valeurs
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Le paysage en mouvement
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 3ème séance de l’atelier d’écriture : Le paysage en mouvement Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 En mouvement Les pavés font balloter la voiture, ses petits sursauts alors qu’elle accélère (...)
Échos et reflets à l’infini
Des mots, il y en a toujours trop. Je me suis renseigné. Il faut de la méthode à ma folie. Laissons : « labyrinthe ». À chaque dictionnaire des mots manquent qui se trouvent dans un autre. Qui lit encore le dictionnaire ? À chaque page, je suis sidéré de constater à quel point les mots que j’ignore sont nombreux. Le noir des mots, le noir des lettres. De (...)
C’est assez bien d’être fou
Au volant d’un vieux camion, Zoo Project alias Bilal Berreni, street artiste, et Antoine Page, réalisateur, qui partagent la même passion pour l’art et la société, se mettent à rêver d’un voyage à travers la Russie où pendant que l’un dessinerait, l’autre filmerait. Ce film raconte l’histoire de leur projet, leur voyage de quatre mois jusqu’en Sibérie. Un (...)
Les jours sont les enfants d’une famille nombreuse
Se retrouver devant chez soi sans la clé, prisonnier à l’extérieur, impossible d’entrer, l’intérieur est encore visible, mais peu à peu il s’efface sous nos yeux étonnés, interdits. C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière avec mon site. Je ne pouvais plus accéder à l’administration de mon site, les articles étaient visibles mais impossible d’ajouter ou (...)
Le lieu de tous les passages
Le jeu de la présence de soi au monde. Dans le musée, ce moment de fatigue passagère où plus rien ne parvient plus à te toucher, où le besoin se fait sentir de regarder ailleurs, ou de fermer les yeux. Les fenêtres nous attirent et notre regard porte au loin, sans rien voir de précis, juste pour se distraire des peintures et des sculptures (...)
Le cimetière historique de Picpus
Le cimetière de Picpus, dans le 12ème arrondissement, est un lieu singulier. L’un des deux seuls cimetières privés de la capitale n’accueille que des descendants de guillotinées lors de l’épisode le plus sanglant de la Révolution : la Grande Terreur, dont la fin sera marquée par l’exécution de Robespierre. 1306 personnes d’origines sociales diverses, (...)
Lire le paysage : la poétique des lieux
Cette 15ème journée départementale "Lecture et jeunesse", conçue en partenariat avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale de Seine-et-Marne et le Rectorat de Créteil, permettra aux bibliothécaires, enseignants et acteurs du champ social et de la jeunesse de poursuivre leur réflexion sur les enjeux de la transmission (...)
Le paysage en mouvement
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°3) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : Dans un trajet quotidien (en train par exemple) noter sur le vif, sur le motif, ce (...)
Le paysage et son cadre
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 2ème séance de l’atelier d’écriture : Le paysage et son cadre Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Le paysage et son cadre, la fenêtre Du hublot Du hublot on voit la ville qui approche. L’avion (...)
Voici venu le temps de l’ubiquité… par Franck Queyraud
Vases communicants : Franck Queyraud. En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Je ne sais pas d’où ca vient mon envie d’aller à San Francisco. Parce qu’après tout, même s’il paraît que le monde s’est raccourci, c’est tout de même très loin, que San Francisco. Je ne hais pas les (...)
Lire la ville : Ateliers de création numérique à la médiathèque de Mauguio Carnon
En février c’est le mois des écritures numériques à la médiathèque de Mauguio : Café numérique : Comment télécharger un livre numérique ? Conférence et expérimentations : De la lecture sur papier à la lecture sur écran. Atelier d’écriture : avec Pierre Ménard, écrivain Projection - BD - lecture théâtralisée : l’Abbé Pierre d’Edmond Baudoin Atelier jeunesse : (...)
Revue d’ici là : publier numérique
Depuis longtemps je pense qu’il faut accompagner le livre numérique pour qu’il rencontre son public. C’est ce dont nous avons discuté dans le cadre de l’atelier que j’animais lors de la quatrième édition du Bookcamp. Suite à mon intervention aux côtés de François Rannou, au Marché de la Poésie, dans le cadre de la table ronde du Printemps des poètes, (...)
Les lignes de désir sur France Culture
Du lundi 31 mai au jeudi 3 juin 2010, à partir de 23h., dans l’émission de Thomas Baumgartner, séquence 2 voix 5 minutes, diffusion du texte Les lignes de désir de Pierre Ménard, en quatre épisodes. Réalisation d’Anne-Pascale Desvignes, avec Rebecca Stella et Olivier Claverie (comédiens). De quoi ça parle, Les Passagers de la Nuit ? De (...)
Avec vue sur la baie
Avec vue sur la baie — Kowloon heures appauvries 05h41 — dans tes murs hors la rumeur ancienne 06h28 — voulais te faire lumière pour passer à travers 07h12 — que tout te distille et s’érode le reste 07h29 — que l’idée seule du manque rince nos sentiments 08h17 — corps bien affaibli hors les murs bientôt "Hello ? Is there anybody in there ? (...)
C’est en lisant qu’on devient liseron | 2
Dans le cadre de ma résidence d’écrivain soutenue par la Région île-de-France, j’ai décidé de mettre en place avec le soutien de Mélico, mémoire de la librairie contemporaine, une série d’entretiens avec des auteurs, des librairies, des bibliothécaires, des éditeurs, des journalistes, des professeurs, des enfants, des poètes, des blogueurs et plus (...)
Le paysage et son cadre (Fenêtres sur le monde)
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°2) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : D’abord le texte : « Chaque regard porté sur le paysage intègre les traces de (...)
Le portrait, la mémoire et l’identité
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie 1ère séance de l’atelier d’écriture : Le portrait, la mémoire et l’identité Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Portrait de famille Le sourire des vingt-huit individus massés sur la photographie tranche (...)
L’effet fantôme
Promenade avec Caroline. Le froid nous saisit. Soleil timide, impuissant face à la bise. Nous marchons d’un bon pas dans l’espoir de nous réchauffer. Difficulté de prendre des photos tout en maintenant la discussion que nous avons entamée tous les deux. Ce que dit Caroline est très juste, je ne cherche pas à éluder la conversation, mais nous sommes (...)
Jusqu’où peut-on aller plus loin ?
Se lancer au hasard. Une direction à prendre. Un but de promenade. Accepter les détours. Prendre de la hauteur. Avec ce ciel bleu, malgré le froid, pour voir plus loin que chez soi. L’indétermination, le flou, l’incertitude, l’attente, le sursis, l’indécision. S’ouvrir, se détendre. Marcher ensemble dans les rues. Tous les passants qu’on croise, les (...)
Le portrait, la mémoire et l’identité
Sommaire complet de l’atelier d’écriture en ligne : écriture et photographie Textes et photographies des participants à l’atelier (Séance n°1) Rubrique des ateliers d’écriture en ligne Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, Publie.net, 2018 Approche : Le portrait, la mémoire et l’identité, à partir du livre d’Anne-Marie Garat : Photos (...)
Le corps du monde
Ciné-concert Vertigo d’Alfred Hitchcock à la Philharmonie de Paris. Un moment partagé en famille qui nous replonge six ans après notre voyage à San Francisco, dans les lieux du film que nous avions tenté de retrouver sur place. Dans le chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock, la ville joue un rôle central, elle constitue l’arrière-plan caractéristique de ce (...)
Arrêtons de s’espionner
Aucun de ces hommes, assis dans son box de travail, derrière l’écran de son ordinateur, ne semble remarquer la présence incongrue de son voisin. Un homme s’approche d’eux pour leur ajouter une pile dans le dos, il nous fait ainsi remarquer qu’ils sont tous identiques. Un homme à tête de pigeon, à l’air heureux, il a pourtant les poignets entravés par (...)
Écriture et photographie
Pour accompagner la sortie dans une nouvelle version (imprimée et numérique) de mon livre Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture aux éditions Publie.net, le 21 février 2018, je vous propose un cycle d’ateliers d’écriture en ligne d’ne dizaine de séances. J’ai choisi pour ce cycle le thème suivant : Écriture et photographie. J’ai également (...)
Une pensée en épisodes
« Le goût, c’est le dégoût du goût des autres. » « D’abord le corps. Non. D’abord le lieu. Non. D’abord les deux. Tantôt l’un ou l’autre. Tantôt l’autre ou l’un. Dégoûté de l’un essayer l’autre. Dégoûté de l’autre retour au dégoût de l’un. » Cap au pire, Samuel Beckett Aujourd’hui je suis allé pour la première fois de ma vie chez le coiffeur. Ce qui est pour (...)
Le souvenir s’éloigne mais il revient
Dans son court essai Pour une philosophie de la photographie, écrit dans les années 1970 et 1980, Vilém Flusser affirme que la photographie fut la première des formes d’image technique à avoir fondamentalement changé la manière dont le monde est perçu, dans le contexte du développement des techniques informatiques. Pour lui la photographie est (...)
L’énigme de sa révélation
Si je fréquente beaucoup les églises lors de mes voyages, je n’y entre que très rarement pour une cérémonie (baptême, mariage ou enterrement), et je crois pouvoir dire que c’était la première fois que je me rendais à un concert dans une église. Un concert d’orgue à l’église Saint-Jean Bosco, rue Alexandre Dumas à Paris dans le 20e arrondissement. (...)
Parlez à vos voisins
Un homme à tête de pigeon tient son enfant dans la paume de sa main et le regarde avec un air protecteur, une émotion dans l’œil. L’enfant a les yeux fermés et les genoux repliés contre sa poitrine. Dans mon quartier soit on grandit trop vite, soit on reste des mômes. Un mouton sort la tête d’un enclos, il découvre autour de lui toute une foule (...)
Le récit invisible
Se retrouver tous les deux seuls à la maison, les filles sont de sorties, entre amies. Manger un repas léger mais festif : fruits de mer (huitres, crevettes, pinces de crabes) arrosé de Sancerre. Écouter de la musique en travaillant sur un nouveau projet plastique en commun. Je découpe des poèmes dans une vieille édition du livre Le bruit et la (...)
Un acte d’hospitalité ne peut être que poétique
Je n’apprécie pas les compilations qui prolifère en fin d’année (meilleurs films, meilleurs disques, meilleurs spectacles, etc.), mais je fais chaque année une exception pour celle Jérôme Denis sur son site Starsky qui propose une sélection musicale dont lui seul à le secret. Cette année deux pour le prix d’une : Rewind 2017 Face A et Rewind Face B. 

 (...)
La vitesse de la lumière
Je conduis. Lorsque je conduis je laisse mon esprit divaguer et se perdre en chemin. Il associe presque malgré moi des images et des souvenirs, des paysages et des émotions, dont je ne cherche pas à contrôler le flux incessant, la plupart du temps je ne parviens pas même à comprendre ce qui unit cet ensemble disparate, cette combinaison d’images (...)
Finir le jour avec pour seul désir se libérer du jour
Finir le jour avec pour seul désir se libérer du jour l’effacer se dissoudre. Reflets dans l’eau, perspectives à la renverse. Le temps suspendu le temps de la prise. À la recherche du meilleur angle pour la photo. Je ne vois qu’un arbre, ses branches nues, les feuilles d’automne tombées avec les bourrasques de vent de ces derniers jours. Je ne (...)
Ressentir, éprouver, formuler, comprendre : La fiction est cet espace miraculeux où tout est permis
Ressentir, éprouver, formuler, comprendre. Pour figer tant d’incises en mouvements. Jaillir et ne pas renoncer. Les mots se font écho, se répètent comme craignant de ne pas être bien saisis et dont on ne cesse de chercher le sens. Écrire. Le soi-disant refus d’un tel texte qui ne trouverait pas aujourd’hui son lecteur ou qui ne pourrait plus (...)
Pas encore d’ici, plus jamais de là-bas
Une femme à tête de pigeon regarde le poste de télévision qu’on lui tend du bout des doigts comme un miroir aux alouettes. Ravie du spectacle. Enceinte, elle est allongée sur le dos, dans son ventre l’enfant à tête de pigeon qu’elle attend regarde déjà la télévision ! Comme sur des roulettes ! Circuler avec des patins à roulettes en forme de voitures sur (...)
Amenées, d’Esther Salmona (Éric Pesty Éditeur)
Amenées, d’Esther Salmona, livre publié par Éric Pesty, dans sa collection agrafée, décrit la douleur de la perte sous la forme d’une traversée, passage d’un lieu hanté qu’on abandonne (il faut vider les lieux à l’évidance, objets et souvenirs), un endroit qu’il faut quitter, dont on s’acquitte au mieux, dans un désenménagement. L’évidance est « présence (...)
Un labyrinthe sonore à entrées multiples
Parti trop vite, pas de livre ni de carnet avec moi. Je ne prends plus le train aussi régulièrement qu’avant. Je laisse divaguer mon esprit en regardant défiler les paysages de cette banlieue que je connais depuis l’enfance. Les changements dans le paysage. Avec le temps. Les nuages dans le ciel me laissent rêveur. Je pense à demain, à l’atelier (...)
La ville à l’œuvre
Les bibliothèques mettent les cartes à la page La bibliothèque François Villon, propose de compléter l’expérience de La Chapelle numérique menée par la Bibliothèque Václav Havel et de la carte des films tournés dans l’Est parisien proposée par la Médiathèque Marguerite Duras, avec La ville à l’œuvre, carte lancée dans le cadre de Numok, festival numérique (...)
Trace d’habitudes disparues
Ma fille Nina chantonne un air que je ne reconnais pas, c’est à peine si je l’entends. Elle fredonne, mais en même temps la mélodie est si belle, semble l’entêter, elle la fait tourner en boucle, en bouche, ce qui m’interpelle et m’intrigue. Sur le tapis mousse / De la plage rousse / Soudain je te pousse / Je lui demande ce qu’elle chante. Elle sourit (...)
Nommer ce qui nous entoure : d’un lieu à l’autre
D’un lieu à l’autre. Une impression passagère, fugitive. Qui laisse un doute. Une sensation de dédoublement. Un temps dans un autre, mais le premier n’efface pas le second, il l’augmente, le double, le propulse ailleurs, l’amplifie étrangement. Ce passage inattendu, après une longue marche, se termine dans un dédale de rues entouré d’immeubles récents, (...)
Vies et mœurs des familles d’Amérique du Nord, de Garth Risk Hallberg
Vies et mœurs des familles d’Amérique du Nord de Garth Risk Hallberg marque les débuts littéraires de l’auteur, connu en France pour son second roman, best-seller publié huit ans après (chez Plon en France en 2016) : City on Fire. Le livre est une réflexion poétique sur la nature humaine, roman moral qui adopte la forme d’une encyclopédie d’une (...)
Les ruines à l’envers
Aujourd’hui, samedi 30 septembre 2017, cela fait exactement cinquante ans que l’artiste Robert Smithson s’est embarqué à New York à bord du bus n°30 de l’Inter-City Transport Compagnie pour un parcours de sa ville natale, Passaic dans le New Jersey. Comme le rappelle Matthieu Duperrex, à l’initiative du projet de cette réactivation artistique du Tour (...)
Atelier Twittérature 2017
« Rêver » : la thématique de l’édition 2017 du Monde Festival organisé par Le Monde résonnera dans les espaces publics de l’Opéra Bastille au cours d’ateliers participatifs organisés le dimanche 24 septembre 2017. Dimanche, à l’invitation de Marina Wainer, artiste numérique, et Marie-Hélène Fabre, architecte et urbaniste, assistées de quatre jeunes (...)
Figure absente
Nommer ce qui nous entoure. Il doit y avoir plus que ça dans la vie. L’échec qui s’impose à tout espoir de continuité. Être là ce matin devant la fenêtre, c’est comme si l’obscur avait vaincu la perspective. Appartenir à la moindre inflexion, ce qui s’accomplit dans l’oubli, dans le peu de paroles qui permet la résonance des mots, qui hésite parfois entre (...)
Concours de circonstances
Un projet qui tombe à l’eau par manque de temps, oubli de la date butoir de participation, serait plus juste. Un signe peut-être ? Faites-nous découvrir l’éclectisme du 10ème au travers de la street photographie. Les habitudes du quartier, son quotidien, ses moyens d’expression seront votre source d’inspiration pour un projet à mi-chemin entre la (...)
Entrées fictives, rues pièges et lieu-dit fantôme
Je me souviens de Paris, Texas, cette ville qui dans l’ombre de la capitale tente de trouver leur place, mais ce n’est pas tant l’existence de la ville elle-même qu’on ne voit pas du reste dans le film de Wim Wenders, c’est cette terre, ce terrain possédé par Travis, acheté là-bas sans que personne ne le sache, un bout de terrain pour y construire une (...)
Quoi ? - l’Éternité
Lorsque j’étais enfant je jouais au tennis. Je prenais des cours le mercredi et je jouais le week-end avec mon père. Adulte, j’ai cessé de jouer. Je ne regarde plus le tennis à la télévision, ce que je faisais avec passion dans mon enfance. J’ai arrêté depuis très longtemps de jouer au tennis. Il m’arrive souvent dans les moments intermédiaires, (...)
L’abbaye de Hambye dans la Manche
Fondée au XIIe siècle dans un vallon encaissé à la confluence de la Sienne, construite sur les terres du seigneur des lieux, Guillaume Paisnel, l’abbaye Notre-Dame de Hambye est une abbaye bénédictine du département de la Manche, qui a accueilli des bénédictins jusqu’à la veille de la Révolution. Elle a fait l’objet pendant plus d’un demi-siècle de longs (...)
Femme à la fenêtre
Degas esquisse son modèle à larges traits, coups de brosse en contre-jour. Il saisit son éblouissement sur la toile, dans un camaïeu de brun. Notre œil est aveuglé par l’excès de lumière. Fenêtre grande ouverte. Le drap noir de la robe de la jeune femme apparaît roux et son visage fantomatique disparaît dans la pénombre. Elle semble contemplative et (...)
Saisir l’espace d’un instant
L’artiste anglaise Jacqui Kenny sillonne Google Street View pour réaliser des captures d’écran et constituer une collection de lieux inspirants dans des villages reculés du monde entier (en Amérique du Sud : au Pérou, au Chili, au Brésil, et au Mexique, aux États-Unis : dans l’Arizona, la Californie, le Texas, en Afrique : en Tunisie, au Sénégal, ou aux (...)
Écrire dans la nuit
J’ai l’impression de commencer. Chaque jour à peine. Écrire seul. Des heures durant, hors du temps. Se demander comment il est encore possible d’écrire ainsi devant tout le monde. Se mettre à nu. Qu’est-ce qui se cache sous cette crispation ? Le monde n’est pas simple ni incompréhensible, entre les deux mon cœur balance. Trouver le temps (...)
D’un nuage l’autre
La ligne droite est à proscrire. Marcher d’un bon pas, rythme soutenu, être à l’affût de ce qui nous entoure, à l’écoute. Écrire la ville en même temps que nous sommes en train de la lire. C’est une forme d’improvisation urbaine. Le ciel se couvre, nuages gris derrière la cime des arbres. Inactif depuis de longues minutes mon esprit divague. J’observe (...)
Un cri infini
Musée des Offices, Florence, 7 avril 2017 Depuis de très nombreuses années déjà il était strictement interdit de crier : héler un taxi, appeler un inconnu pour le saluer comme pour l’insulter, se battre et pousser des cris de haine ou de douleur, dans l’habitacle de sa voiture, dans les transports en commun, à l’hôpital les femmes accouchaient (...)
Risquer la vie
Marseille, 24 novembre 2014 Les mots ont leur importance. Le vérifier chaque jour. Mais c’est d’abord une image qui retient ici l’attention. Les mots viennent ensuite, non pour chercher une explication mais pour se projeter dans ce que nous évoque cette image. Les titres chocs marquent les esprits, fixent l’attention et confirment ainsi la (...)
La théorie des dominos
Ce que tu cherches à fuir, jamais tu ne l’atteindras. Le but est ailleurs mais tu ne le sais pas encore. Le parcours est fléché, la voie tracée, discipliné tu suis le chemin indiqué sans en comprendre le sens. Rien de logique. Rien de normal. Rien à dire. Tu dois continuer ton chemin en laissant croire que tu suis l’ordre qu’il t’impose. La logique (...)
Apprendre à regarder nos pensées
Au-dessus du fleuve la lumière retient le regard, le soleil joue son rôle. Sur les rides de l’eau. L’air immobile ombre les arbres bleus. D’où il est aucun seuil ne s’ouvre – un miroir inverse la scène. La présence ne se peut brider : la traverser, c’est la contraindre, saisir combien près l’on sera. Cette impression de finitude, cette épiphanie du (...)
Figures de la violence
J’ai vu il y a quelques semaines une vidéo d’octobre 2011 sur une manifestation contre la tauromachie à Rodilhan. Les militants s’étaient assis au milieu de l’arène, empêchant l’entrée des taureaux sur la piste et le début de la corrida. Dans cette vidéo d’une rare violence on aperçoit les militants recevoir des coups de pieds, des coups de poings, subir (...)
D’ici d’ailleurs
Pendant six mois, de novembre 2016 à avril 2017, j’ai été accueilli pour une résidence territoriale, artistique et culturelle en milieu scolaire, afin de mener un projet artistique à base d’ateliers avec une cinquantaine d’élèves allophones, dans la classe d’Orah Levy, enseignante au collège Paul-Vaillant Couturier, et celle de Claire Tuleu, enseignante (...)
Atelier Twittérature au Grand Palais
J’ai animé samedi 3 juin 2017, de 10h30 à 13h30, un atelier d’écriture itinérant dans les jardins du Grand Palais, à l’occasion des ateliers Jardins sens dessus dessous, mis en place dans le cadre de la manifestation « Rendez-vous aux jardins » en résonance avec l’exposition Jardins au Grand Palais. Au cœur de la thématique Jardins le numérique (...)
Extrait des actions de chemins
Ce texte est un hommage à Benoit Bordeleau et à son travail de dérive dans Montréal, dont il a lu un extrait lors de la soirée de performances et de lectures de la revue bleuOrange, à laquelle j’ai participé le Jeudi 25 mai 2017 à la Station Ho.st, 1494 rue Ontario, à Montréal. L’envers du décor est parfois plus explicite que l’endroit lui-même. Les (...)
Narration combinatoire : L’écriture en mouvement
Je suis très heureux d’avoir été invité à Montréal les 25 et 26 mai 2017 dans le cadre du Colloque Littérature et dispositifs médiatiques : pratiques d’écriture et de lecture en contexte numérique, de l’Université du Québec et tout particulièrement la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures que je remercie chaleureusement. Le premier (...)
Jardin sens dessus dessous
En résonance avec l’exposition Jardins et à l’occasion de la manifestation Rendez-vous aux jardins, Marie-Hélène Fabre et Marina Wainer, assistées de Marion Autuori et Martin Detoeuf, proposent une série d’ateliers au Grand Palais. Différentes dimensions, spatiales, sensorielles, gestuelles, prospectives, poétiques seront explorées dans une approche (...)
Littérature et dispositifs médiatiques : pratiques d’écriture et de lecture en contexte numérique
L’invitation au colloque international Littérature et dispositifs médiatiques : pratiques d’écriture et de lecture en contexte numérique, à l’Université du Québec à Montréal, les 25 et 26 mai 2017, est l’occasion pour moi de faire le point sur le travail des développeurs avec lesquels nous abordons la deuxième version du prototype de l’application mobile (...)
async, un album de Ryuichi Sakamoto
Le pianiste japonais Ryuichi Sakamoto, pionnier de la musique électro-acoustique vient de sortir un nouvel album, après 8 ans d’absence discographique. Le disque s’intitule async et il est disponible depuis le 28 avril prochain sur Milan Records. Enregistré à New York, l’album a été conçu comme la bande originale d’un film d’Andreï Tarkovski qui (...)
La notion de lieu
Les ateliers d’écriture Lire et écrire la ville à Sciences Po Paris, pour les élèves de deuxième année, viennent de s’achever. Cet atelier d’écriture propose d’explorer la ville à travers Google Street View et le monde qu’il dessine, et d’apporter un nécessaire regard critique, une analyse de la représentation des territoires qu’il nous propose. Google (...)
Une fuite en Egypte, de Philippe De Jonckheere
Sur le blog du Désordre, son créateur Philippe De Jonckheere en annonçait hier la fin. Alors que François Bon mettait avant-hier en ligne son écosystème d’écrivain, son vieux complice Philippe De Jonckheere décrit également sa situation : « Paradoxalement avec la sortie d’Une Fuite en Egypte en livre papier, le format du livre m’est apparu comme un (...)
Marcher au-dessus de la ville
De retour d’une semaine à Florence les images de la ville et de ses paysages, des lieux visités, sont encore très présentes en moi. Le Corridor de Vasari a été édifié en 1565 à la demande de Cosme Ier de Médicis pour relier le Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti, la nouvelle résidence achetée par son épouse Éléonore. Les Médicis souhaitaient éviter de se (...)
Florence de A à Z
« Il existe 34 plaques de marbre à Florence où sont gravés des extraits de chants (canti) de la Divine Comédie de Dante (neuf citations de l’Enfer, cinq du Purgatoire et vingt du Paradis), chaque tercet faisant référence soit à l’endroit où la plaque a été fixée, soit à un événement qui s’y déroula, soit à un personnage ou à une famille dont la demeure (...)
Intermédia et transmédia à partir des œuvres de Marguerite Duras
Dans Le message narratif Claude Bremond évoque les travaux de Vladimir Propp sur les contes et note que « toute espèce de message narratif, quel que soit le procédé d’expression qu’il emploie, relève de la même approche à ce même niveau. Il faut et il suffit qu’il raconte une histoire. La structure de celle-ci est indépendante des techniques qui la (...)
Une chaise est une chaise est une chaise
Vendredi soir, nous sommes rentrés du concert de Pete Doherty au Palais de Tokyo avec ma fille aînée, en empruntant le métro. En montant dans le wagon, nous remarquons une chaise en bois vide, disposée juste devant la porte du conducteur. Une chaise vide dans un espace comble où il ne reste aucune place libre. Le métro entre dans la station (...)
Suivez mes pas que nous restions ensemble
Le travail de Janet Cardiff s’inscrit d’une façon particulière dans ces rapports complexes et instables qu’entretiennent la narration et le paysage (urbain). Née en 1957 à Brussels, Ontario, cette artiste canadienne travaille depuis le début des années 80 sur le son. Elle produit parfois avec George Bures Miller des installations autour du son, des (...)
Festival Circulation(s)
Dédié à la diversité photographique européenne, le festival Circulation(s) organisé par l’association Fetart au 104 à Paris dans le 19ème, a pour vocation de faire émerger les talents. Tremplin pour les jeunes photographes, laboratoire prospectif et innovant de la créativité contemporaine, ce festival original et ambitieux, occupe une place particulière (...)
Redonner un visage aux invisibles
L’exposition Mise au poing visible jusqu’au 18 mars 2017 dans l’espace d’exposition Topographie de l’art dédié à la création contemporaine situé dans le quartier du Marais à Paris, célèbre l’ouverture il y a 30 ans du premier bureau de l’ONG Médecins du Monde en France. Médecins du Monde a confié à six photographes aux profils très différents
 le soin de (...)
Proust : le temps d’un film
Jean-Pierre Sirois-Trahan, professeur à l’Université Laval, à Québec vient de révéler, dans son article Un spectre passa... Marcel Proust retrouvé, paru dans le dernier numéro de la Revue d’études proustiennes (Classiques Garnier) , la découverte d’un film d’actualité dans lequel figurerait Marcel Proust. Sur ce film de 1904, conservé aux Archives du Centre (...)
Les rochers dans le ciel
« « La ville », a écrit un des pères de la sociologie américaine, « est quelque chose de plus qu’un simple agglomérat d’individus et de moyens sociaux – rues, édifices, lumières, tramway, téléphones, etc. ; quelque chose de plus qu’une simple constellation d’institutions et d’appareils administratifs – cours de justice, hôpitaux, écoles, police et (...)
L’archipel des friches
En voyant la photographie ci-dessous Martine Silber me rappelle la série Lost du photographe anglais Stephen Gill. Un portfolio que j’avais découvert il y a quelques années et qui est à l’origine d’une série de photographies sur le même sujet que je souhaite développer au fil du temps, avec l’idée de les confronter avec des cartes et des plans qu’on (...)
L’invitation au voyage avec Charles Baudelaire
L’Hôtel de Lauzun, anciennement Hôtel Pimodan, est un hôtel particulier du XVIIe siècle, situé au 17 quai d’Anjou sur l’île Saint-Louis à Paris. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l’hôtel passe entre les mains de plusieurs propriétaires. Il est loué par des alchimistes, des teinturiers (il prend d’ailleurs un temps le nom d’hôtel des Teinturiers) (...)
Sanguines, de Gabriel Franck
Le premier roman de Gabriel Franck Laques , racontait l’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme et de leur relation dans la ville qu’ils habitaient. Dans Sanguines qui vient de sortir chez Publie.net, accompagné du passage vers le papier de son livre Laques, paru en septembre 2015 on retrouve l’univers et l’écriture baroque de (...)
Notre expérience du monde
Arnaud Maïsetti qui connaît mon intérêt pour les images provenant de Google Street View me signale cette trouvaille magnifique : Batman fait son jogging (Au 155 boulevard Henri Harpignies, à Valenciennes). Reprise des ateliers d’écriture Inventer la ville à Sciences Po Paris, pour les élèves de deuxième année. Cet atelier d’écriture propose (...)
Le mobile, de Javier Cercas
La structure narrative du premier et court roman, Le mobile de Javier Cercas (publié aux éditions Actes Sud en 2016 dans une traduction d’Élisabeth Beyer et Aleksander Grujičič), met en scène Álvaro, employé dans un cabinet juridique dont le rêve est d’écrire un grand roman en subordonnant sa vie à la littérature. « Álvaro se plonge dans son travail. (...)
Boucler la boucle
Une image muette, structure à la croisée de l’effet et du sens, de la répétition et de la fluidité. Entre chaque image, l’impression d’un mouvement perpétuel. L’animation masque les béances, suture les bandes et les blancs, en s’appuyant sur la persistance rétinienne. Une sollicitation du regard, une caresse pour les yeux. Dans le double mouvement de (...)
Territoires du temps : Instants²
Instants² constitue la première œuvre du projet Territoires du Temps, une série de dispositifs numériques de Marina Wainer autour de l’expérience temporelle développés lors de la résidence Hors les Murs au glacier Perito Moreno. Marina Wainer est une artiste multidisciplinaire franco-argentine. Ses œuvres numériques proposent des expériences sensibles (...)
Peindre l’âme
Depuis quelques jours, j’écoute en boucle la playlist Rewind 2016 de Jérôme Denis sur Scriptopolis) Ce qu’il en dit est tout un programme : « J’ai lu des textes, j’ai vu des danses. Des corps grandir. Des visages s’affirmer. Des mots et des fous rires. Leur chaleur nous guide dans la bruine et le vent qui ne s’arrête jamais. Leurs étreintes nous (...)
Penser lʼurbain par lʼimage
Le webdocumentaire Researching a City a été présenté en décembre 2016 à la Maison de la Poésie à l’occasion de la rencontre Cartographies sensibles de la ville #1 : Représenter la ville autrement, en présence de Bernard Bèzes (Chef de la cartothèque IGN), Anne Jarrigeon (anthropologue et maîtresse de conférences École d’Urbanisme de Paris), Héloïse (...)
L’oubli, de David Foster Wallace
L’Oubli est un recueil de huit nouvelles de David Foster Wallace publié en 2004 aux États-Unis, huit ans après L’Infinie Comédie et cinq après un autre recueil : Brefs entretiens avec des hommes hideux. Moins complexe dans leur construction narrative, ces huit récits, publiés aux éditions de L’Olivier en octobre 2016, condensent cependant les motifs (...)
Sensation vraie
« Je t’ai vu en ville aujourd’hui, dit l’écrivain lentement claquant de la langue pour goûter le vin qu’il venait de boire. Tu avais changé. Quand je te rencontrais, de temps en temps les autres fois, tu étais toujours pareil et pourtant je te voyais chaque fois autrement — c’était bien. Mais aujourd’hui tu avais changé parce que tu essayais désespérément (...)
La forme que prennent les choses oubliées
Je ne me souvenais plus être déjà venu à Metz, c’était il y a sept ans, au mois d’octobre 2009, j’intervenais à la bibliothèque de Nilvange en Moselle pour présenter Publie.net et animer des ateliers d’écriture numérique pour lesquels nous avions créés un blog spécifique sur Tumblr. En rentrant de cette intervention, je devais faire une halte à Metz pour (...)
Les invisibles
Vos stimulants retours à propos de ce journal me poussent à poursuivre l’expérience sans trop tarder, en essayant de maintenir à cet exercice sa régularité et sa spontanéité. Mick Harvey, musicien australien, est surtout connu pour sa collaboration avec son compatriote Nick Cave, qu’il a accompagné dans toutes ses aventures musicales, de leur (...)
Une histoire du monde avec des rebondissements dedans
Revenir à une écriture plus directe, mobile, au quotidien, reprendre le journal laissé (trop longtemps) à l’abandon. Y évoquer des choses vues (aussi bien dans la rue qu’en vidéo), extraits de livres que je lis, extraits de musique que j’écoute, de vidéo que je consulte, et tout ce que je lis sur Internet où je passe le plus clair de mon temps, pour mon (...)
Paterson, de Jim Jarmusch
Paterson est le titre du dernier film de Jim Jarmusch. Paterson, c’est à la fois le patronyme du personnage principal, interprété par Adam Driver, le nom de la ville du New Jersey, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de New York, où ce dernier est né et vit. Enfin, Paterson est le titre du plus célèbre recueil du grand poète américain de la première (...)
L’angle du hasard
Pont Saint-Louis Paysage ouvert, accueillant, semblable à une main montrant de son index un but ou un exemple. Vent sifflotant entre les étroits barreaux du pont métallique. Harpe improvisé, malhabile. Cheveux en bataille. Robe volante et frisson dans le cou, le col relevé. Veston, manteau, suivant la saison, bien remontés. Le froid glaçant (...)
S’il y a lieu
C’est d’abord un silence, le cas échéant un temps en suspens ; une lumière rasante qui souligne le paysage, en isole les aspérités ; l’absence de mouvement ; nuances de gris ; la poussière qui virevolte en l’air dans le faisceau lumineux, pris au piège sous les feux du projecteur ; personne ne marche ; personne n’attend pour traverser ; le feu indique (...)
Un cadre agréable
Quand je vais voir un film au cinéma, plus ou moins bien installé au fond du fauteuil en tissu rouge, le cadre qui se découpe sous mes yeux m’obsède, il s’anime d’images et de sons au moment où les lumières s’éteignent, signe que la projection du film commence enfin, par le générique le plus souvent, les gens n’y prêtent guère attention, pourtant c’est (...)
Street art à la carte : la ville à l’œuvre
Le street art est une forme d’art éphémère née dans les années 60 et popularisé dans les années 80 et 90. L’art urbain comme son nom l’indique est la rencontre d’un artiste avec la ville. Il s’épanouit sur les murs, les pavés, les façades des immeubles. Un art éphémère par définition, soumis aux aléas du temps et des politiques urbaines, ou à la bonne volonté (...)
Pour Aslı Erdoğan
Je réponds à l’appel lancé par Tieri Briet et Ricardo Montserrat Galindo sur Diacritik : diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer. Mobilisons-nous, relayons la liberté. Aslı Erdoğan est une romancière turque, journaliste et militante pour les droits de l’homme. Elle a d’abord (...)
Tirer son épingle du jeu
Suite au vote des Britanniques en faveur d’une sortie de leur pays de l’Union européenne (Brexit), un utilisateur du réseau social Twitter a utilisé l’emblème de l’épingle à nourrice en signe de solidarité envers les immigrés et les minorités après avoir observé un regain d’attaques contre ces populations. La récente campagne de l’élection présidentielle (...)
New York vide, de Duane Michals
Duane Michals est un photographe américain connu pour ses séquences, séries de photographies à l’influence surréaliste où des histoires fictives se mêlent à des légendes manuscrites au dessous. Au début de sa carrière dans les années 60, Duane Michals est passé par une image plus classique, entre photos de reportage, portraits et prises de vue urbaines. (...)
Suzanne et les vieillards d’Artemisia Gentileschi
Artemisia Gentileschi est née en 1593. Artemisia Gentileschi est la fille aînée d’Orazio Gentileschi, un des plus grands peintres de la Rome baroque, proche du Caravage. Artemisia Gentileschi a sans doute appris la peinture dès son plus jeune âge dans l’atelier de son père. En 1610, elle a 17 ans, elle signe sa première œuvre autonome, une Suzanne et (...)
Ce qu’il faut, de Corinne Lovera Vitali
Corinne Lovera Vitali écrit depuis seize ans, son écriture chemine entre littérature adulte et jeunesse, mais sa voix singulière dépasse les genres et les classifications. Depuis l’an 2000 elle a notamment publié chez Gallimard et au Rouergue, mais également écrit des livres très courts et des livres illustrés, des textes en revues papier et en ligne, (...)
L’atelier nomade de Nicolas Vial
Nicolas Vial est un illustrateur de presse et un peintre français que je suis sur Instagram depuis quelques mois. Depuis le printemps dernier il s’est installé dans un lieu tenu secret à Paris, camouflé derrière quelques arbres, non loin de son domicile parisien du 14ème arrondissement. Cet endroit, il s’agit de la Maison Marie-Thérèse, une belle (...)
Temps suspendu : exploration urbaine
Le Musée de La Poste propose l’exposition de photographies « Temps suspendu – exploration urbaine » du 17 septembre 2016 au 18 décembre 2016 à l’Espace Niemeyer, à Paris dans le 19ème. L’exposition réunit soixante-quinze œuvres de trois photographes passionnés d’exploration urbaine : Romain Veillon, Sylvain Margaine et Henk Van Rensbergen, qui nous font (...)
Les Magasins généraux à Pantin
Je suis retourné récemment sur le Chemin de Halage à Pantin au bord du Canal de l’Ourcq, faire le tour de l’ancien bâtiment des Magasins généraux des douanes abandonné devenu entretemps un espace de travail totalement repensé et investi par l’équipe de l’agence de publicité BETC. L’accès au bâtiment a longtemps été interdit par de grands panneaux (...)
Atelier Twittérature 2016
La troisième édition du festival du Monde a eu lieu du 16 au 19 septembre sous un titre qui sonne comme un défi à notre monde en crise : « Agir ». La thématique de l’édition 2016 du Monde Festival trouvera un écho tout particulier dans les espaces publics de l’Opéra Bastille à travers la mise en place d’ateliers participatifs, les 17 et 18 septembre (...)
Marcher au-dessus de la ville
Marcher au-dessus de la ville, la traverser tête en l’air, sans se soucier de la rue, des passants, des voitures en contrebas. Un vieux rêve. Ne pas confondre avec l’irrésistible tentation de voler. Rien à voir. La perspective et le regard sur les choses se transforment radicalement, plus rien n’est pareil quand on voit les choses en surplomb. La (...)
Ce que la ville fait et ce qui la fait
« Tout est répétition, re-parcours, retour. En fait, même la première fois est une « seconde fois. » Cesare Pavese, Le Métier de vivre, Gallimard, 1958 « Un paysage… c’est bien ce que Paris devient pour le flâneur. Plus exactement, ce dernier voit la ville se scinder en deux pôles dialectiques. Elle s’ouvre à lui comme paysage et elle l’enferme comme (...)
Collages, films et photographies d’Anaïs Ibert
L’artiste Anaïs Ibert est photographe, cinéaste, elle réalise également des collages à partir de journaux et de magazines découpés. Dans ce travail de découpage l’artiste se concentre sur des détails, des images dans lesquelles elle cadre, soulignant un geste suspendu dans son mouvement, isolant un regard, un sourire, montrant un oiseau qui s’envole, (...)
D’un jour à l’autre, avec Michel Butor
On peut distinguer trois phases dans la production littéraire de Michel Butor, les romans publiés aux éditions de Minuit (La modification, L’emploi du temps), puis les grandes séries poétiques telles Répertoire publié chez Minuit (5 volumes d’essais et conférences), Le génie du lieu publié chez Grasset pour le premier volume, puis chez Gallimard pour les (...)
L’expérience d’un récit en marche
« Certains lieux sont particulièrement actifs, révélant des parties de nous-mêmes que nous ignorions ; c’est ce que j’appelle leur « génie », m’appuyant sur la tradition latine. Souvent c’est parce qu’ils sont façonnés par l’homme, qu’ils sont la matérialisation d’une culture ou d’une époque. Parfois un grand artiste, un architecte par exemple, les a façonnés ; (...)
Le désir de vie devant la mort
Personne ne saura jamais ce qu’il lui dit. Personne ne saura ce qu’elle lui répond. Personne ne peut comprendre, ne peut imaginer ce qui se jouait entre nous. Personne. Pourtant sur les murs de la ville l’histoire était écrit en toutes lettres. Elle était revenue depuis longtemps, marchant à mes côtés sans que je m’en rende compte, me frôlant, me (...)
La mer est ton miroir
Tous les jours, souvent même plusieurs fois par jour, se rendre au même endroit, à l’évidence s’y rendre, comme on dirait à bon escient s’y abandonner, abonnés, car nous ne pouvons plus nous en passer, lieu devenu incontournable, comme nous avons besoin de ce temps là, de cette activité là, une respiration dans la journée, une parenthèse, il faut sans (...)
Nous n’avons pas peur des ruines
Nous n’avons pas peur des ruines, c’est écrit en toutes lettres sur le mur. Le mur se dresse en nous-mêmes. La crainte est complice de la curiosité. Il y a une suite d’images, la violence de ce qu’elle nous montre, ce qu’on ne veut pas voir, ce qui les réunit, les yeux dans les yeux, c’est cela qui donne l’envie d’écrire le texte, nous y pousse, en (...)
Une mesure du vivant
C’est toi qui m’avais indiqué la large porte au numéro 9 de la rue Le Regrattier, là où m’appris-tu, le 5 juin 1958, Yves Klein présente pour la première fois l’exécution d’une œuvre avec un pinceau vivant, le terme Anthropométrie sera utilisé à partir de février 1960 par le critique Pierre Restany. L’événement se déroule dans l’appartement de Robert Godet, (...)
Modeler la réalité, l’image du réel
Longtemps j’ai rêvé d’avoir un jour l’opportunité de rencontrer Jean-Luc Godard, mon cinéaste préféré. « Ce qui compte dans la fiction, et dans l’idée de fiction, écrit Jacques Aumont dans Amnésies , l’ouvrage qu’il consacre aux Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, n’est pas la mécanique par laquelle elle nous attache (l’énigme, la question, le suspens, (...)
La nostalgie de tout abandonner
Se réveiller cette nuit-là en sursaut, en sueur, ouvrir la fenêtre de sa chambre pour faire entrer un peu d’air frais et chasser la pesante atmosphère de la pièce chargée d’électricité, entendre d’étranges bruissements suspects en contrebas de mon immeuble, s’agitant dans la cour plongée dans une intrigante pénombre bruissant de soubresauts (rôdeurs ? (...)
Une ville au loin, par le collectif L’aiR Nu
Il y sept mois, je me faisais l’écho d’un appel à candidature pour une résidence artistique numérique « Où passent les frontières » lancé par la Communauté de communes Moret Seine & Loing dans le cadre d’un Contrat de Territoire Lecture en collaboration avec la DRAC île de France et la Médiathèque départementale de Seine-et-Marne. C’est le Collectif (...)
Rendez-vous avec l’imprévu
« La surface la plus passionnante de la terre, c’est, pour nous, celle du visage humain ». Georg Christoph Lichtenberg Un rendez-vous avec l’imprévu, c’est impossible me dira-t-on. Mais c’est comme pour les rêves, la ville ça se travaille. Pour connaître une ville, il faut l’arpenter. Pour y rencontrer de vieux amis, il suffit parfois de penser à eux (...)
Scénarisation de l’expérience utilisateur
Le développement d’un prototype des Lignes de désir qui vise à valider et illustrer un moteur de génération narrative basé principalement sur le comportement déambulatoire de l’utilisateur, sur lequel vont désormais travailler deux développeurs Suisses, Olivier Evalet et David Hodgetts, qui m’ont été présentés par Ulrich Fischer, vise à régler ce moteur (...)
Des signes de ta présence
C’est une image, non c’est un trouble passager qui a tout d’abord retenu mon attention. Une image éphémère, elle disparaît aussi vite qu’elle est apparue, au point de me faire douter de son existence même. On a tous en soi de ces images. Des épiphanies. Il faisait très doux, le ciel couvert de nuages compacts laissait percer à jour épisodiquement des (...)
Dispositif intermédia pour récit interactif
Écrire n’a rien à voir avec signifier, mais avec arpenter, cartographier, même des contrées à venir. Gilles Deleuze & Félix Guattari, Mille plateaux, Minuit, 1980. Les Lignes de désir propose d’explorer le récit interactif sous forme de narration combinatoire en mettant à disposition du promeneur, dans l’espace de l’île Saint-Louis à Paris (...)
Dispositifs sonores urbains géolocalisés
Les Lignes de désir propose d’explorer le récit interactif sous forme de narration combinatoire en mettant à disposition du promeneur, dans l’espace de l’île Saint-Louis à Paris (lieu où se déroule l’histoire) une base de données géolocalisées de textes se présentant sous la forme d’enregistrements sonores (lecture des différents fragments indépendants à (...)
Surveillances, texte collectif édité par Publie.net
« Fut un temps où la sauvegarde de nos vies (sauvegarde au sens informatique qu’on lui prête aujourd’hui), écrit Guillaume Vissac dans sa présentation de l’ouvrage collectif Surveillances, édité par Publie.net, était l’apanage des artistes, et notamment des écrivains. Mais, à l’heure de la surveillance de masse, des réseaux sociaux et des algorithmes (...)
Là où j’ai toujours été
Sans l’ombre d’un doute Une petite fille place sur son visage l’emballage en papier transparent de couleur vive d’un bonbon qu’elle vient de manger et, qu’au lieu de jeter, elle porte par jeu, espiègle, sous ses yeux, devant son nez, collant délicatement le papier sur sa peau moite, l’étirant pour s’en couvrir tout le visage, le froissant, son bruit (...)
Le sel de la vie
Françoise Héritier est ethnologue et anthropologue. Elle a succédé à Claude Lévi-Strauss au Collège de France, inaugurant la chaire d’« étude comparée des sociétés africaines ». Dans Le sel de la vie, ouvrage que m’a conseillé Anne Savelli il y a quelques semaines, Françoise Héritier répond à une carte postale que lui adresse son médecin et ami, le (...)
Dites-moi où, n’en quel pays ?
« Un jeune homme de cette ville est éperdument amoureux de vous ; depuis un mois entier, il cherche vainement l’occasion de vous l’apprendre. » Musset, Les Caprices de Marianne, acte I, scène 1 Cette musicalité d’un poème entendu dans ton enfance, tu la croyais totalement oubliée, effacée, comme le sens de ce poème lui-même, dans ce flux de la (...)
Fictions du corps, de François Bon
Ce que la ville change à nos corps ? Comment nous transforme-t-elle à travers les rêves que nous faisons d’elle, non pas les nocturnes mais les rêves diurnes, ceux qui, à l’intérieur d’elle-même et en sa présence, nous permettent d’y vivre, d’y trouver notre place, en la parcourant, en la questionnant silencieusement sous la charge de nos pas répétés, de (...)
Promenons-nous dans les bois...
L’œuvre de l’artiste Eva Jospin est présentée jusqu’au 28 août 2016 au cœur de la Cour carrée du Louvre. Ce panorama est hébergé dans un pavillon conçu comme une architecture artistique : les façades majestueuses du Musée du Louvre se reflètent dans l’habillement à pans coupés de la surface du pavillon. L’œuvre d’Eva Jospin qui travaille le carton de (...)
Portraits percés
C’est une apparition, un accident imprévisible, un signe qui nous arrête en chemin, happe notre attention, un temps distrait, mais notre corps ne le perçoit qu’avec un peu de retard sur l’œil toujours aiguisé, aux aguets, forcé de se retourner, de se reprendre, mais ne voit plus rien. Nécessité de rebrousser chemin. En quelques pas, revenir au point (...)
Voix dédoublée
Cette expérience est un jeu de l’enfance. Se cacher derrière quelqu’un et parler à sa place, lui demander de bouger les lèvres sans prononcer un mot tel un ventriloque, d’articuler en silence, de parler dans le vide, en accompagnant cette pantomime de gestes discrets soulignant ce qu’il dit. Personne ne parle vraiment sans bouger les mains, même de (...)
Saut dans le vide
« Celui qui saute dans le vide n’a plus de comptes à rendre à ceux qui le regardent. » Jean-Luc Godard, dans sa critique de Montparnasse 19. « Ce qu’Yves Klein met en place, écrit Camille Morineau commissaire de l’exposition du Centre Pompidou , est destiné à s’effacer devant le dialogue que le regardeur établit avec un au-delà, qui reste pour chacun (...)
Chaque lecture est un parcours
À l’issue de nos sept premières séances d’atelier, nous allons entamer la phase finale de l’écriture du récit, en écrivant un texte composé à partir de l’ensemble des textes écrits lors des précédentes séances. Nous associerons ensuite les captures d’images des villes de chaque participant sur Street View, d’ici la fin de nos séances, avec des bribes de (...)
Une nouvelle manière de voir le monde
La pratique de la photographie numérique avec un téléphone mobile s’est très largement diffusée ces dernières années. Instagram, application gratuite pour téléphones et tablettes numériques, créé en 2010, qui revendique plus de 100 millions d’utilisateurs, a été achetée en avril 2012 par Facebook pour un montant d’environ un milliard de dollars. Elle tient (...)
L’attrait du mystère
Voir autrement Fermer les yeux. C’est un geste anodin. Il y a cette femme que je croise tous les jours au même endroit. Je ne l’ai pas tout de suite remarquée. Le plus souvent on n’y pense même pas en effectuant ce geste. C’est un réflexe. Il arrive un moment où plus rien ne peut nous soulager. Mais un regard se construit à deux. J’ai mis du temps à (...)
Le livre n’est pas un objet de consommation
« Les plats se lisent, les livres se mangent ». Marcel Proust Ne lisez plus. Dévorez. Cette injonction figure dans la dernière publicité de la liseuse d’Amazon, le Kindle Paperwhite. Avec Kindle Paperwhite, découvrez une nouvelle façon de savourer vos livres. Au menu : des millions de livres, du classique au dernier best-seller. Avec son écran (...)
Le regard sur la ville (à travers ses fenêtres)
Google Street View a pour but de photographier, analyser, cartographier le monde entier. Le projet de Google : rendre accessible le monde entier à chacun depuis son ordinateur. Jon Rafman profite lors de ses investigations sur Street View cherchant dans toutes les images saisies par les 9 caméras de la Google Car (ce qui explique le titre du (...)
La piscine, revue graphique et littéraire
La piscine, longtemps pour moi c’est resté lié à des éclats de rire, des longueurs éprouvantes et des plongeons rafraîchissants, l’été. C’est également un Musée d’Art et d’Industrie, à Roubaix. Un film de Jacques Deray, que j’ai revu il y a quelques semaines, avec Romy Schneider et Alain Delon alanguis sur le bord de la piscine. Mais quand je pense à la (...)
Les Voix du tocsin
Du 11 mars au 7 mai, la Fondation Taylor en partenariat avec le Musée de Picardie présente Dans l’atelier d’Albert Maignan, une exposition dédié à cet artiste de la fin du XIXème siècle. Albert Maignan, artiste surtout connu pour ses compositions historiques, a légué à la Fondation Taylor, qu’il présida, sa maison-atelier de la rue La Bruyère et au (...)
Le voyage de l’esprit
Dans L’étrange affaire d’Angélica de Manoel de Oliveira, Isaac, un jeune garçon tourmenté qui vit dans une petite ville du Douro au Portugal, photographe obsédé par son art, la photographie, cherche à saisir le monde qui l’entoure. Une nuit, il est appelé pour photographier une morte. Isaac, photographe obsédé par son art L’expérience est inédite, (...)
Infini, l’histoire d’un moment, de Gabriel Josipovici
Infini, l’histoire d’un moment est un roman de Gabriel Josipovici sur le processus créatif musical, traduit de l’anglais par Bernard Hoepffner et publié chez Quidam éditeur. Le roman de Gabriel Josipovici nous invite à partager la vie et la vision d’un artiste singulier, celle de Tancredo Pavone, compositeur d’avant-garde, aristocrate caricatural et (...)
Le visage d’une ville
Faces, est le premier ouvrage de Louis Imbert. Né en 1982 à Suresnes, journaliste, il a travaillé en Iran, en Asie Centrale et en Afghanistan pour la presse écrite et la radio. On peut le suivre sur samecigarettes.wordpress.com. Le texte de Louis Imbert est le livre d’un regard posé sur ces images qu’il collectionne et sonde jusqu’à espérer (...)
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Le 17 avril 1912 eut lieu une forme assez rare d’éclipse de soleil dite perlée, visible notamment sur Paris. La suivante n’aurait lieu que le 11 août 1999. La terre tourne autour du soleil. Mais la lune, tournant autour de la terre, se trouve par moment entre la terre et le soleil et nous cache en partie ce dernier. Le diamètre réel de la lune (...)
Voir à travers les photographies
Nous sommes de plus en plus souriants sur les photographies. C’est ce que révèlent des chercheurs américains de l’université de Californie, Berkeley et Brown qui ont comparé les portraits des albums de promotions universitaires de 1905 à 2013. Ils ont mesuré l’inclinaison des lèvres sur les différentes images et découvert que les étudiants de 1910 ne (...)
Les mille et une phrases, d’Éric Simon, Contre-mur éditions
« Un texte peut toujours en cacher un autre, écrit Gérard Genette, mais il le dissimule rarement tout fait. » Les mille et une phrases d’Éric Simon, est le quatrième livre numérique publié par Contre-mur. « J’avais le projet, ça me reprend parfois, d’un roman totalement synthétique, sans un mot de moi, fait de phrases trouvées ailleurs dans les (...)
Les faits ordinaires de la ville quotidienne
Tentative d’épuisement d’un lieu parisien Ce texte éclaire la quête d’identité de Georges Perec dans son travail de la mémoire et de l’oubli. Il s’attache à décrire ce qu’il voit, entend, sent, à un moment précis, un jour précis, dans un de ses lieux : par exemple la Place Saint-Sulpice, à Paris. Ce projet s’inscrit dans son vaste projet abandonné à (...)
Le secret derrière la porte
Suite à la lecture de neuf portes seront passées, l’atelier d’écriture proposé par François Bon à partir d’« Espèces d’espaces » de Georges Perec, sur son site et sur son compte Youtube j’ai eu l’envie d’écrire ce texte : Le secret derrière la porte. La porte est également un décor aux ressorts dramatiques très utilisé au cinéma. Perdu dans ce long (...)
Lecture vagabonde de la ville
Lecture vagabonde : Dans Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement, Thomas Clerc a décidé d’arpenter de long en large le Xe arrondissement de Paris à travers ses 155 rues, places, quais, squares, cités, avenues, jardins, boulevards, impasses et passages, en adoptant l’ordre arbitraire mais incontestable de l’alphabet, de la rue (...)
Tentative d’épuisement d’un lieu moscovite
« Pour traverser la large avenue mais pas seulement. Trois escaliers, trois descentes pentues grossièrement bitumées y plongent, ou, c’est selon, débouchent sur les trottoirs de deux rues plus modestes et sur ceux du boulevard, sur la place aussi, en tout six voies d’accès, on emprunte avant les deux bouches principales, celle de la place, celle du (...)
La ville à travers le temps
Les lieux En 1969, Georges Perec choisit une douzaine de lieux parisiens dont il projette de décrire, douze ans durant, le devenir : « J’aimerais qu’il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés et presque intouchables, immuables, enracinés ; des lieux qui seraient des références, des points de départ des sources : Mon pays (...)
Dans la salle des pas perdus
« Pour capter l’idée au vol, pour guetter l’occasion opportune et surveiller l’urgence de l’instant, il faut un mélange de vigilance et de souplesse, de décision et d’abandon ». Vladimir Jankelevitch, Quelque part dans l’inachevé, Paris, Gallimard, 1978. J’ai d’abord entendu de la musique. Une musique entraînante. C’est un endroit de passage reliant (...)
Parcours dans la ville
L’artiste française Sophie Calle mêle ses propres récits de sa vie à ceux fournis par d’autres personnes, ou encore se plie à l’image que l’on a d’elle, de sorte qu’entre le réel et l’imaginaire, les frontières sont abondamment brouillées. L’artiste invente ainsi en partie son autobiographie qui fonctionne comme une interface où se rencontrent les (...)
La mémoire convoque le passé au présent
Tout a commencé par des promenades quotidiennes sur les quais de l’Île Saint-Louis. « Le tour de cette île est devenu délicieux pour moi. Tous les jours y sont inscrits sur la pierre : un mot, une lettre exprime la situation de mon âme ». Je n’osais plus y retourner sans toi. Inscrire et réinscrire pour que rien ne soit effacé. Rétif de la Bretonne (...)
Inventer la ville
Cet atelier d’écriture propose d’explorer la ville à travers Google Street View et le monde qu’il dessine, et d’apporter un nécessaire regard critique, une analyse de la représentation des territoires qu’il nous propose. Google Street View est un service lancé en mai 2007, en complément de Google Maps et Google Earth, qui permet de naviguer (...)
Fantasme de ville, ville rêvée, ville qu’on invente
L’enjeu de ce premier atelier étant d’imaginer les contours de la ville que l’on souhaite inventer sur l’ensemble des séances d’atelier jusqu’au printemps, et de poser les bases de la structure, du fonctionnement général du récit, je vous propose de travailler à partir des livres d’Italo Calvino, Les villes invisibles, d’Adolfo Bioy Casares, L’invention (...)
Penser images seconde
Compilation de morceaux choisis. Les encarts publicitaires aux couleurs criardes, aux formules racoleuses, les affiches politiques et leurs slogans désuets, les poses stéréotypées des candidats, les visuels des artistes, des musiciens, des lieux des soirées parisiennes, avec l’usure du temps, les déchirures infligées par les passants rageurs, les (...)
Stations (entre les lignes), de Jane Sautière
Le livre de Jane Sautière Stations (entre les lignes) fonctionne comme un diptyque dont les deux parties distinctes ont des ramifications souterraines. Dans la première partie du livre, l’auteur situe les transports au centre de son développement en suivant le cours de sa vie, nous faisant voyager de lieu en lieu, de gare en gare, de la ville où (...)
La profondeur se cache à la surface
En réaction à mon article sur le son dans le cinéma de John Smith, Ne pas croire les mots sur parole et le travail sonore d’Aki Onda Gabriel Franck me signale en écho le film Café lumière de Hou Hsiao-hsien. « On arrive en train, comme souvent chez Hou Hsiao-hsien, écrit François Gorin dans Télérama. On est au Japon, comme à la fin du nocturne et (...)
L’ombre de l’arbre
Je l’ai vu s’approcher du mur nu, c’était un mur gris recouvert de plâtre, il a posé un lourd pot de peinture noire à ses pieds, sur sa gauche, c’est là que j’ai remarqué qu’il le portait dans la rue comme on se promène un sac à main. Dans sa main droite pendait un long pinceau, de ceux dont se servent les peintres en bâtiments, sauf qu’avec eux (...)
Dans les rues d’Osaka
Marché typique de la ville. Nous arrivons à la fin du marché, les commerçants rangent leurs étals. Visages, sourires, devantures, boutiques en désordre, réduits, accumulation d’objets, de paperasses, de dossiers, dans un désordre maîtrisé, une optimisation maximale de la place disponible, à l’étroit ils semblent à leur aise. Poissonneries, marchands de (...)
Le dormeur dans l’art
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val Le texte d’Un homme qui dort de Georges Perec s’ouvre, tout comme les premières pages de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, en mettant en scène un (...)
Au bout du fil
Dans le train samedi dernier, un petit garçon voyage avec son père. L’enfant parle beaucoup, parfois un peu fort. Son père lui demande sans succès de baisser la voix à plusieurs reprises. Un train passe à vive allure, dépassant notre train. Le petit garçon se met à crier très fort, le bruit du train couvrant alors sa voix. Puis il se tourne vers son père (...)
L’eau qui dort, de Michael Pinsky
L’exposition à ciel ouvert L’eau qui dort, de l’artiste plasticien Michael Pinsky, met en lumière les dérives de notre société de consommation, de manière poétique et pédagogique, dans le cadre de la COP21. Elle est visible sur le bassin de la Villette, face à la Géode, jusqu’au 3 janvier 2016. Habitant du quartier depuis une quinzaine d’années j’ai (...)
From the sky to the earth, de Fabien Zocco
« Les choses de l’art commencent souvent au rebours des choses de la vie ». Georges Didi-Huberman, Génie du non lieu. Art, poussière, empreinte, hantise, 2001 De nombreux artistes travaillent sur la toponymie. Parmi eux, Édouard Levé qui a notamment réalisé une série de photographies autour de la commune d’Angoisse en Dordogne, à partir de (...)
Dans les rues de Kyoto
Le lieu de rendez-vous avait été fixé devant notre maison, dans un quartier résidentiel très calme, entre les jardins du Palais Impérial de Kyoto et la Teramachi Dori. Notre guide était venu nous chercher et nous attendait dans la ruelle, juste devant chez nous. Nous sommes remontés avec lui jusqu’à la rivière Kamo. Maruta-Machi Dori, à Kyoto Au (...)
Ne pas croire les mots sur parole
En réaction à mon article sur les œuvres interactives de Kyle Mc Donald, et notamment Exhausting a crowd et Neural Talk, Gabriel Franck me signale en écho le film The Girl Chewing Gum de John Smith. John Smith, né à Londres en 1952, est l’une des grandes figures du cinéma expérimental britannique. Dans The Girl Chewing Gum, film réalisé en 1976, (...)
Les installations interactives de Kyle Mc Donal
De retour du festival documentaire IDFA qui s’est déroulé fin novembre à Amsterdam, Joël Ronez a dressé une liste des œuvres et des artistes les plus innovants de la sélection interactive, une source d’inspiration pour comprendre les lignes de force créatives en production numérique : « Suivre le travail de Kyle Mc Donald (@kcimc) artiste américain (...)
Entre les lignes de ta main
Décors de façade : pièges à fantômes. Certains arrondissements ont des aspects insolites, les façades aux allures de décors : impasses, trompe l’œil, publicités murales, angles d’immeubles en biseau, à la poursuite des fantômes qui hantent les immeubles étroits, en forme de pointe à l’angle des rues. « Formant un angle aigu très prononcé, elle s’avance (...)
Le monde est une éternelle brocante
Je marche dans les rues encombrées par les passants qui trainent le pas devant les étals des brocanteurs. Une fièvre inattendue colore leurs joues percées par des sourires béats. Dimanche, un après-midi d’hiver. Ce temps qui d’habitude ne leur appartient pas, aujourd’hui ils le prennent. Ils le dépensent même dans l’achat de poussiéreuses babioles (...)
Je ne suis pas en guerre
« Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté fondamentale pour une petite sécurité temporaire ne méritent ni l’une ni l’autre et finissent par perdre les deux. » Benjamin Franklin, 1775 Je ne suis pas en guerre. Je suis en colère, mais je ne suis pas en guerre. Je suis abasourdi par le bruit et la fureur, par les images d’une guerre qui n’en est pas (...)
Les réseaux sociaux du livre
Voici les grandes lignes de mon intervention du jeudi 5 novembre 2015 à l’enssib sur le thème : Connaître et faire connaître la littérature contemporaine. Le réseau social est devenu l’un des enjeux du partage et de l’échange sur Internet. Après l’ère du 2.0, nous sommes aujourd’hui dans celle de la sociabilisation, dans le cadre d’outils spécifiques. (...)
Seul celui qui connaît le désir
Imaginée par l’artiste Ugo Rondinone, comme une œuvre à part entière prenant la forme d’une déclaration d’amour, l’exposition I Love John Giorno au Palais de Tokyo est la première grande rétrospective dédiée à la vie et à l’œuvre du poète américain John Giorno, né en 1939 à New York où il vit. Les huit chapitres de l’exposition représentent chacun une (...)
Dans les rues de Tokyo
Avant de se retrouver sur notre lieu de rendez-vous, le Parc Ueno à Tokyo, nous traversons Ameyoko (ou Ameya Yokocho) qui peut se traduire par l’allée des confiseurs ou des sucreries, le produit que l’on trouvait sur place à l’époque de la création du marché. Le marché d’Ameyoko à Tokyo Petite ruelle étroite très animée sous les arcades bruyantes de (...)
Les longs silences, de Cécile Portier
En février 2014, à la suite d’un burn out, Cécile Portier entre pour trois semaines en clinique psychiatrique. Pendant ce temps de soins, elle éprouve le besoin de noter les sensations qui la traversent, d’écrire ce lieu et ceux qu’elle y rencontre. Elle enregistre par l’écriture le flux des conversations, des sons, de ses propres pensées (« La pensée (...)
Livre animé et dessin filmé
François Matton entend des voix, comme il le décrit dans la vidéo présentant son dernier livre, Oreilles Rouges et son maître, paru chez P.O.L. Des voix qui remettent en question au quotidien l’intérêt et la valeur de son travail, ce sont des voix qui s’imposent à lui alors qu’il est en train de dessiner. Pour exorciser ses voix intérieures, il s’est mis (...)
Démasquer l’inconnu
« Étant donnée, écrit Ariane Mayer, dans le Répertoire des arts et littératures hypermédiatiques du NT2 est une fiction transmédia interactive créée par Cécile Portier et centrée sur une réflexion autour de la trace numérique. L’intrigue fait intervenir deux personnages indéfinis, apparaissant sous forme de pronoms : « elle », une femme découverte (...)
Karma Police : surveillance massive des données des internautes révélée par Edward Snowden
Hier, j’ai vu Edward Snowden, informaticien américain et lanceur d’alerte à l’origine du scandale des écoutes de la NSA, ouvrir un compte sur Twitter par ces mots : Can you hear me now ?— Edward Snowden (@Snowden) 29 septembre 2015 J’ai repensé au film CitizenFour, de Laura Poitras, et à l’image persistante, obsédante, que j’avais en l’écoutant, (...)
Atelier Twittérature 2015
Comment imaginez-vous le monde qui change ? Le Monde propose dans le cadre du Monde Festival une série d’ateliers pour explorer la thématique Changer le Monde sous l’angle de l’architecture, du design et de la littérature. Pendant les deux jours, à l’invitation de Marina Wainer, artiste numérique, et Marie-Hélène Fabre, architecte et urbaniste, une (...)
Raymond Bozier, Fenêtres sur le monde
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Verlaine Gisant de John Greaves et Emmanuel Tugny
John Greaves travaille, depuis le milieu des années 2000, sur une série de projets autour du poète Paul Verlaine. Il a tout d’abord composé en 2008 l’album Greaves/Verlaine, dans lequel il met en musique des poèmes de Verlaine en coopération avec le collectif multimédia Les Recycleurs de Bruits. Un second volume a vu le jour en 2011. Avec (...)
Laques, roman en proses de Gabriel Franck
Laques est un roman en proses de Gabriel Franck édité par Publie.net. L’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme et de leur relation dans la ville qu’ils habitent et arpentent l’un l’autre. Premiers regards, échanges évasifs avant de s’étreindre, corps au défi de l’absence, aux dimensions infinies de l’imagination. « Face à face premier (...)
Trouver refuge
La valeur des mots. Celle qu’on leur accorde. Leur poids face à celui des photos pour reprendre le slogan d’un journal que je ne lis pas. Le poids des mots, le choc des photos. Les images nous envahissent au quotidien. Et les mots sont à la traîne. Des mots sans image, dans ce blanc laissé, cette béance, ce jeu dangereux, d’incertitude et de (...)
Laisse venir, co-écrit avec Anne Savelli
Laisse venir est un livre numérique, un trajet Paris-Marseille intemporel, d’abord virtuel, puis réel, une approche de la ville tout en détours et cheminements, écrit par Anne Savelli et moi, publié par La Marelle éditions, dans une version numérique développée par Chapal & Panoz (Roxane Lecomte et Jiminy Panoz). Il est disponible au prix de 4,99 (...)
Je vais bien : sauve-moi !
Big Mouth, par Ofer Wolberger
Ouvrir les yeux
Dans son article Le mur qui efface les migrants, paru le 1er septembre sur son site, Olivier Ertzscheid interrogeait à juste titre notre positionnement et/ou notre engagement politique face à l’afflux des migrants : « Désemparés devant l’afflux et la violence des situations autant que paralysés par la neutralité sémantique du mot. Les mots ne (...)
Plis et replis
Dans les draps, l’ombre que leurs plis forment dessine le portrait d’une femme ou d’un homme. Mémoire de nos mouvements nocturnes dont il reste au matin les traces dans les ondulations du tissu, qui se répercutent parfois comme en écho, sur la peau de notre visage, mémoire à fleur de peau. J’imagine une chaîne de montagnes derrière laquelle le soleil (...)
La source, d’Anne-Marie Garat
En cherchant à louer une chambre chez l’habitant, faute d’hôtel au village du Mauduit, en Franche-Comté, la narratrice, qui doit y rester quelques jours afin d’obtenir de la mairie l’autorisation pour ses étudiants en sociologie de consulter les archives communales de cette banale petite bourgade française, se fait accepter par une vieille femme qui (...)
La carte d’Aquilea ou le plan d’Invasion
Invasion, le film d’Hugo Santiago, sur un scénario de Jorge Luis Borges et d’Adolfo Bioy Casares, se déroule dans une ville qui n’existe pas en dehors du film : Aquilea. Le film, entre film noir, science-fiction et anticipation politique, raconte la légende d’une ville, imaginaire ou réelle, Aquilea, ville fantomatique assiégée par une armée (...)
Trajectoire d’une traversée de la ville
Je marche dans mes traces On le sait c’est le début d’une histoire, elle débute souvent ainsi, vous vous engagez sur un chemin et très rapidement vous vous éloignez de la voie toute tracée, vous sortez des sentiers battus, de la même façon apercevoir la silhouette d’un homme ou d’une femme et, sans raison apparente, sans idée préconçue, se mettre à le (...)
Se perdre en ville
Je n’ai pas eu souvent peur en ville, on me demande s’il m’est arrivé de me perdre, cela m’est arrivé une ou deux fois, et j’entends peur au lieu de perdre, je parle de la peur, la peur de se perdre en ville, ce qui me revient en mémoire avec la force inattendue d’un coup au cœur, un direct au plexus qui vous coupe le souffle, vous terrasse de douleur, (...)
La beauté de l’apparition
L’importance des premières rencontres n’est plus à prouver, l’heure du rendez-vous qui approche, la tension monte, avec elle la peur de ne pas faire bonne impression, de ne pas être à la hauteur, donner de soi une image faussée, trompeuse, éloignée de la réalité. L’image que l’on a de soi. L’approche est tremblante, hésitante, le cœur battant plus fort, (...)
Dans la maison vide
Dans la maison vide aux pièces nues, ses longs couloirs sombres et désolés, murs au papier peint défraîchi que la pénombre ternit prématurément, leurs volumes évasivement redessinés par la lumière franche des lampadaires dans la rue déserte, les formes mystérieuses qu’elles projettent au plafond, lambeaux fantomatiques qui se balancent et basculent (...)
L’inquiétante étrangeté
Un oiseau est entré par accident dans ta chambre. Un pigeon. Il faisait chaud, tu avais laissé les fenêtres de ton appartement grandes ouvertes, pour faire entrer un peu de la fraîcheur de l’air du jour déclinant. L’animal s’est cogné violemment contre le mur opposé, battant des ailes, affolé, en perte de repère comme de vitesse, puis il s’est posé en (...)
Les accolades
Mon affiche Les accolades éditée par Contre-mur est arrivée, tirée à 500 exemplaires, elle est imprimée en offset noir sur papier ivoire 120 gr. Format A1 (60 cm X 84 cm), vendue pliée en 8 au format A4. pour 2 €. Lancement officiel le samedi 15 novembre à la librairie Le Lièvre de mars à Marseille, 21 rue des trois Mages. « Un homme se propose la (...)
La mécanique du texte, de Thierry Crouzet sur Publie.net
Thierry Crouzet vient de publier son dernier essai, La Mécanique du texte, aux éditions Publie.net. L’auteur décrit dans cet essai très documenté, avec de nombreuses références historiques sur l’influence des technologies de lecture et d’écriture sur la littérature, ses nombreuses expérimentations numériques et leurs influences sur son travail d’auteur. (...)
Le langage des fleurs
Dans la rue, elle notait les bribes de phrases qu’elle saisissait sur le vif, un travail de capture ressemblant selon elle à mon activité photographique. Je suis très touché par ton côté rebelle, animal blessé. Elle répétait ses phrases inlassablement comme son travail d’actrice le lui avait appris à le faire, jusqu’à ce qu’elles se transforment en une (...)
Plus mélancolique que nostalgique
En citant Georges Perec et son Je me souviens en introduction d’Oslo, 31 août, qu’Arte diffusait il y a quelques jours, l’excellent film du réalisateur norvégien Joachim Trier s’élance dans un entrelacs polyphonique de voix et de souvenirs de la capitale norvégienne. Ce leitmotiv est ensuite repris au milieu du film quand Anders, le personnage central, (...)
Bloomsday, de James Joyce
« I want to give a picture of Dublin so complete that if the city one day suddenly disappeared from the earth it could be reconstructed out of my book. » James Joyce, Ulysse Le héros en est Léopold Bloom, et l’action se déroule sur la journée du 16 juin 1904, de 8 heures du matin à 3 heures dans la nuit. Le roman raconte la journée du 16 (...)
Les fentes de timidité
Nous restons ensemble Créature de la mythologie grecque, le Centaure est un être hybride composé d’un corps de cheval et d’un torse à tête d’homme. La sculpture de César bien que pesante, massive, donne l’impression de se mouvoir dans l’espace, force sauvage, parfois féroce et toujours indomptée. C’est aussi un symbole de liberté qui se doit d’être (...)
maison[s]témoin : du salon à la terrasse
Le Salon : Ce n’est pas le propre de la maison-témoin d’y trouver, posés sur la table basse, une pile d’ouvrages d’art qu’on ne lira jamais, achetés exprès pour en imposer à notre entourage et surtout les visiteurs de passage, livres précieux, aux volumes conséquents. Devant la cheminée, le livre d’art devient meuble, rivé à la table basse. Des livres (...)
maison[s]témoin : de l’entrée à la cuisine
« Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc Je suis resté longtemps dans cette maison Personne n’est venu Mais tous les jours et tous les jours Je vous ai (...)
Projection de la ville dans la chambre noire
Le Castelo de São Jorge à Lisbonne est situé dans la partie noble de l’ancienne citadelle médiévale comprenant le château fort, et les vestiges de l’ancien palais royal. Sa position dominante sur la colline la plus haute du centre historique, offre aux visiteurs une des plus belles vues sur la ville et l’estuaire du Tage. La chambre noire, (...)
Comme seul un poète peut parler
Découvrir par hasard sur Internet cet entretien de Gérard Depardieu à propos du Garçu de Maurice Pialat. « Le Garçu c’est simplement un testament pour son fils Antoine. » Entretien réalisé par Serge Toubiana le 30 avril 2003. Quelques mois après la mort du cinéaste. Et se sentir tout à coup happé par ce qui est dit et la manière avec laquelle l’acteur (...)
Pâle lumière de la mémoire
Depuis l’enfance, j’aime les œillets et la peinture. Je suis née à Toulouse. Mon père était huissier et ma mère libraire. Quand elle se mettait en colère, elle criait après moi en espagnol. Mon enfance fut terne et sans relief. Dès que j’ai pu, je suis partie de chez mes parents. Je jouais du piano. Je suis gauchère. Visage ovale. Pas mariée, je ne crois (...)
Une ville sous la ville : cet envers de soi dans l’endroit où l’on vit
Un réseau de tunnels caché sous l’étendue de la ville qui n’est pas celui qu’on connait, avec ses bureaux, ses centres commerciaux, ses stations de train ou de métro et ses cinémas situés sous le niveau de la rue. Une ville sous la ville, une ville qui dédouble la ville. Une ville souterraine dans la partie la plus dense de la ville, dans son (...)
Data Transport, de Mathieu Brosseau
Un homme est repêché par un cargo en pleine mer, muet et amnésique, il ne sait seulement prononcer que la lettre B. Il trouve cependant un emploi dans un centre de tri de courriers jamais reçus faute d’adresse fiable, des lettres « en souffrance » sans expéditeur et sans destinataire, et semble progressivement recouvrer la mémoire ainsi que le langage (...)
Le voyeur observe le voyeur
Comment oublier notre première rencontre sur le pont Saint-Louis, la fragilité de nos gestes hésitants, nos regards troublés, lorsque rentrant chez moi à pied, je remontais le quai aux fleurs au petit matin, le faîte des immeubles du quai d’Orléans dessinait en contrejour leur silhouette découpée dans un papier fragile, éphémère, je m’engageais sur le (...)
Figure de l’absence
Longtemps après que la rumeur des moteurs détonants du carrefour eut cessé, que le roulis pneumatique des voitures s’estompa, que la foule des passants à la sortie du métro se fut dispersée, le couloir du trottoir en goudron fraîchement refait à neuf en certains endroits, marquant au sol un tracé abstrait au message sibyllin, devant la façade du café, (...)
Mons Street Review
Mons Street Review : métamorphoser la ville de façon ludique. Porté par Mons 2015, capitale européenne de la culture ce projet artistique propose, en première mondiale, une balade interactive et décalée dans les rues montoises. Fixée sur une petite voiture, une caméra spéciale a filmé cet été à 360° 10 km des rues de la ville métamorphosées, mises en (...)
David Bowie is (sound and vision)
L’exposition David Bowie is tente de montrer toutes les facettes de David Bowie, dans la toute nouvelle salle conçue par Jean Nouvel : La Philharmonie de Paris. Un artiste multi-facettes : auteur, chanteur, acteur, producteur (on lui doit des albums comme Transformers de Lou Reed ou The Idiot d’Iggy Pop). Les premières salles de l’exposition (...)
Jamais deux sans toi
Mariée, ma dame, ma Dulcinée, ma chimère incarnée, Daphné inondée de lumière, chandelle illuminée, mon adorée, mon aimée, mon héroïne nimbée, placée au ciel, accorde-moi ce charme, ce cœur à l’âme, aide-moi à perdre le Nord, emplie-moi, aime-moi donc... Le premier, la dernière... Dormir loin d’elle, mon cour écorché, condamné à perdre la couleur du rocher (...)
Un lieu de recueillement
Nous nous sommes retrouvés ce week-end en famille à Carolles, en Normandie, pour réaliser le dernier vœux de Jacques, le beau-père de Caroline. Il souhaitait que ses enfants jettent ses cendres dans la Vallée du Lude, à Carolles. Tous les ans depuis quelques années nous revenons régulièrement en famille à Édenville, avenue de la plage à Carolles où (...)
Je suis sur écoute
« Il reconnaît qu’il ignore la loi, et il affirme en même temps qu’il n’est pas coupable ! » Le Procès (traduction d’Alexandre Vialatte), dans Œuvres complètes, Franz Kafka, Gallimard, 1984. Rien à cacher ? Le projet de loi relatif au renseignement a été soumis à l’examen accéléré de l’Assemblée nationale. 63% des Français sont favorables à une (...)
Ateliers de création numérique sur la ville
Ce workshop, au Centre culturel Bellegarde à Toulouse qui s’est déroulé du 8 au 10 avril 2015, dans le cadre du festival Empreintes numériques, a été l’occasion d’expérimenter pendant trois jours, la rephotographie, en utilisant la photographie, la vidéo, l’enregistrement sonore, et l’écriture. En explorant les rues de la ville, les participants ont pris (...)
Baleine paysage et Passée par ici de Maryse Hache
Il y a des auteurs pour qui l’atelier est un lieu privilégié, une opportunité, une perspective d’expérimenter ce que seuls ils mettraient sans doute plus de temps à aborder, ou qu’ils affronteraient différemment, un temps qu’on prend pour écrire dans un cadre collectif. Un lieu d’échange, de partage, même si ce qu’on écrit, et peut-être même pour ces (...)
Les "Street Ghosts" de Paolo Cirio
L’artiste Paolo Cirio qui s’attaque à Google Street View à travers sa série Street Ghosts qui reproduit des silhouettes capturées par la caméra intrusive de Google et les reproduit en taille réelle sur les murs des rues de Londres, Berlin ou encore New York, est l’invité des Empreintes numériques qui lui consacre une exposition. Mercredi 8 avril, (...)
Une histoire, une mémoire
En Irak, l’organisation État islamique (EI) a mis en ligne, samedi 4 avril 2015, une vidéo montrant ses soldats djihadistes à l’œuvre dans la destruction de la cité antique d’Hatra, premier site irakien inscrit en 1985 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Dans cette vidéo de plus de sept minutes, on y voit des hommes frapper les bas-reliefs à (...)
L’immensité des villes à l’intimité de ses habitants
La photographe américaine Gail Albert Halaban a trouvé, à Paris, pour son projet Vis-à-vis, des points de vue sans perspective qu’elle a cadrés comme autant de morceaux choisis de la ville. Vis-à-vis est le portrait d’une ville à travers ses habitants dans l’isolement de leur habitat, leur cadre de vie. « Le processus de fabriquer les photos lie un (...)
Où es-tu ? Là, t’es où ?
Où es-tu ? Là, t’es où ? Tu es là à me parler à l’autre bout du téléphone, et me voilà transporté, je t’entends comme si tu étais là, à mes côtés, toute proche, sans doute est-ce pourquoi je répète cette question dans le vide, où es-tu ? Sans entendre ta réponse, où es-tu ? sans l’attendre, où es-tu ? Car au fond je sais bien que tu es absent, lointain, en même (...)
Face à face : selon toute ressemblance
Aucune ressemblance entre deux visages ne peut rester crédible à l’attention méticuleuse d’un observateur aguerri, le semblable est assez peu répandu dans la nature, les vrais comme les faux jumeaux se ressemblent mais regardez-y de plus près, prenez le temps d’observer leurs visages et vous verrez, avec le temps, comme pour le jeu des sept erreurs, (...)
Transparentes visibilités
Le Centre culturel Bellegarde à Toulouse organise depuis 2007 une rencontre autour des arts numériques d’aujourd’hui : Empreintes numériques. « Les Empreintes numériques, rendez-vous autour des cultures digitales, accueillent Paolo Cirio et Pierre Ménard, deux artistes résolument contemporains qui diffèrent dans leurs propositions tout en (...)
Un point de départ
Regarder ce que l’on ne peut pas voir. Il y a toujours une raison à l’attirance pour cette forme de plus en plus courante dans la ville d’aujourd’hui, cette béance, ce trou à l’air libre, comme un temps mis entre parenthèse, en suspens. Pour maintenir solidement debout les pans de murs mis à nus par un chantier, la destruction d’une bâtisse, d’un (...)
Dear Esther
Dear Esther est un jeu narratif à la première personne (merci à Coline Sidre de me l’avoir fait découvrir) où le joueur est un explorateur naufragé sur une île britannique, dans les Hébrides, errant sans but précis. Le jeu ne suit pas les protocoles traditionnels du jeu vidéo, proposant une interaction minimale au lecteur qui n’a qu’assez peu de choix à (...)
Nous dormons notre vie d’un sommeil sans rêves
En sortant de notre immeuble avec ma plus grande fille, celle-ci remarque un imposant nuage de fumée noire qui s’échappe du haut du parking à voitures de l’agence de location Avis qui se trouve juste derrière chez moi. À peine le temps de lever la tête vers l’immeuble, de sortir mon iPhone et voilà qu’au moment de prendre la photo une immense flamme (...)
Images Secondes, Éric Rondepierre
L’exposition d’Éric Rondepierre à la Maison Européenne de la Photographie développe une vision panoramique de l’œuvre du photographe avec une dimension rétrospective sur le travail de photographe, en exposant l’ensemble des séries réalisées par Éric Rondepierre durant les vingt dernières années. Le travail photographique d’Éric Rondepierre se compose (...)
Poésie sur écoute - épisode 195
À l’occasion de ma participation au 21ème Salon du Livre de Casablanca, invité par l’Institut Français de Casablanca, j’ai passé quatre jours à sillonner la ville avec mon appareil photo et mon enregistreur numérique. Le texte lu dans cette pièce sonore est un cut-up d’extraits du magnifique livre Sainte Rita d’Hicham Lasri, publié aux éditions Le (...)
Sainte Rita, d’Hicham Lasri aux éditions Le Fennec
Sainte Rita est un roman d’Hicham Lasri, publié aux éditions Le Fennec, en 2015, une histoire d’amour, de désir et de mort, à la forme originale, d’une violente beauté. Au Salon du livre de Casablanca, Hicham Lasri présentait son livre, interrogé par David Ruffel, avec qui l’auteur a publié son livre : « À Casablanca, au Maroc, deux jeunes femmes, (...)
Skefkef سكفكف‎ à l’Uzine de Casablanca
Samedi 21 février, l’équipe de la revue Skefkef présentait son dernier numéro à L’UZINE de Casablanca, un espace de création et d’échange entre les artistes et le public lancé par la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi. L’occasion de découvrir la genèse de ce numéro et de visiter ce nouveau lieu à ’Aïn Sba, sur l’ancienne route de Rabat, à Casablanca, au (...)
Se perdre pour mieux se retrouver
Sur la place de la Grande Mosquée, le bruit de l’océan dont les déferlantes se brisent dans un nuage brumeux qui surplombe la jetée. Coups de sifflets répétés. Il y a un langage du sifflet comme une langue des coups de klaxon, mais parfois l’erreur se glisse dans les propos et leur compréhension par les autres. Le gardien à l’abri dans sa guitoune en (...)
Images de la ville en négatif
« Je fais des photographies pour savoir de quoi auront l’air les choses une fois photographiées. » Garry Winogrand. Déambuler dans la rue, de manière frénétique, armé de son appareil photo, l’endroit permet de se confronter de manière plutôt intrusive, décomplexée, un large choix de situations, de figures différentes, d’origines culturelles et de (...)
Périphérique intérieur, d’Urbain, trop urbain
Claire Dutrait et Matthieu Duperrex dirigent depuis 2010 Urbain, trop urbain. Ils expliquent leur approche dans un entretien très complet réalisé par Margot Baldassi sur le site Pop-up-urbain : « La démarche d’Urbain, trop urbain consiste d’une part à ne pas se contenter des espaces désignés et d’aller voir ailleurs ; d’autre part à créer, (...)
Le clavier bien tempéré
Lundi matin, alors qu’il ne restait que quelques minutes avant la fin de l’atelier sur la ville que je mène à Sciences Po, j’ai entendu la lecture du texte d’une étudiante qui a laissé une impression durable en moi. À la fin de l’atelier j’ai juste eu le temps de lui dire qu’elle devrait lire Un homme qui dort de Georges Perec, que son texte s’y (...)
Dans la zone d’écriture
Découvrir cette ville que je ne connais pas en voiture, cela fausse forcément l’impression qu’elle nous laisse en l’abordant à pieds, en l’arpentant physiquement, les mesures en sont perturbées. Les perspectives tronquées. Les distances raccourcies et remaniées. Revenir sur ses pas pour retrouver l’endroit qui, sur le chemin, a attiré notre attention, (...)
Atelier d’écriture numérique à Chambéry
J’ai été invité à participer dans la matinée de jeudi à une journée thématique organisée par le Festival du 1er roman de Chambéry sur le thème du roman contemporain avec Patrick Longuet, maître de conférences à l’Université de Savoie, directeur d’études à l’ESPE de Chambéry, Myriam Anderson, critique littéraire, traductrice, agent d’auteurs, éditrice chez Actes (...)
Lire et écrire la ville
Google Street View est un révélateur de notre expérience de la ville, de notre rapport au temps et en particulier, de la paradoxale tension entre notre indifférence quotidienne aux choses qui nous entoure et notre incessante recherche de connexion et d’interaction. Cet atelier d’écriture permet de porter sur Street View et le monde qu’il dessine, (...)
Carte du tendre
"Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée." Les fenêtres, Charles Baudelaire, "Le Spleen de Paris". Il y a des lieux cachés dans la ville, les trouver c’est sortir des sentiers battus, se perdre parfois, volontairement ou non, une adresse mal notée sur un (...)
Avis de recherche
Avec tes amis du théâtre tu avais diffusé des dizaines d’affiches signalant la disparition d’une jeune femme dans les rues de Paris. Une affiche en noir et blanc, avec photographie d’un visage de face et avis de recherche, placardée dans différents quartiers. La photographie d’une certaine Sarah Vautier, sa description, la date de sa disparition, le 21 (...)
Au fil de ma mémoire
Tas de feuilles mortes sur un banc, pyramide précaire, où es-tu ? Nous nous sommes assis sur ce banc, nous nous sommes embrassés bien sûr, je me souviens de l’histoire que tu m’as racontée à cet endroit, le paysage qu’on a sous les yeux, qui s’ouvre devant nous, changeant selon les saisons. Nous avons regardé passer les promeneurs, les parents avec (...)
Sardinia, de Daniel Bourrion
Daniel Bourrion a traversé les États-Unis avec deux amis durant l’été 2013, un site réalisé en temps réel rend compte de cette expérience : « On the Route ». Il l’évoque d’ailleurs non sans humour, dans son récit édité chez Publie.net, qui n’a rien d’un carnet de voyage, qui nous raconte plutôt l’histoire de jeunes gens qui ne sont jamais sortis de chez eux, (...)
Fermeture au noir
« On se tourne vers le monde, on se tourne vers soi. » Quelque chose noir, Jacques Roubaud Basculer du jour à son reflet de l’autre côté de la nuit. Dans le noir. D’un bleu très noir. Dans le noir d’une nuit interminable. L’époque est frontale, sans concession. L’affrontement, inévitable. Un rien peut déclencher l’étincelle fatale. Mais c’est à petit (...)
Instructions pour lendemains de fête
Tout le monde a certainement remarqué que les lendemains de fête, qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il vente ou qu’il fasse beau, même en ce cas de figure assez rare à Paris, on n’a guère envie d’aller se promener en ville, même bien couvert, même à l’abri d’un parapluie ou en compagnie d’une amie chaleureuse ou d’une compagne aimante. Les lendemains de fête on (...)
Tu chauffes
Tu m’avais fait une surprise pour mon anniversaire que je n’ai pas oubliée, tu disais souvent que tu n’aimais pas les papiers cadeaux, inutiles selon toi, vu que nous nous empressions de les déchirer, sans le respect des Japonais et leur furoshiki nouant un carré de tissus. Tu avais disséminé un ensemble de cadeaux dans tout mon appartement, un livre (...)
Les années ont été pour nous, pas contre nous
Retourner dans cette ville de mon enfance dans laquelle je ne viens pas très souvent, dans cette partie ancienne de la ville que je n’ai plus arpentée depuis très longtemps, où j’ai vécu toute une partie de ma jeunesse, de 1978 à 1993, mais dont je ne garde pas que d’excellents souvenirs. À chaque visite, c’est un autre endroit que j’emprunte. Arrivée à (...)
Avancer dans le flou (artistique ?)
« La pratique du floutage, écrit André Gunthert sur son blog L’image sociale précédée depuis les années 1950 par celle du masquage par un bandeau, est un usage typique de la presse à scandale, qui a pour but de préserver la publication d’une image, alors que celle-ci expose à un risque juridique ou révèle l’identité d’un acteur de manière non souhaitée. » (...)
Andy Warhol : Time Capsules
Comme je l’écrivais dans mon texte sur les Capsules temporelles : bombes à retardement : le futur n’est pas ce qu’il était. En septembre dernier, un article de la BBC, nous apprenait que l’avant-dernière capsule temporelle d’Andy Warhol, la boîte n°528 avait récemment été ouverte, délivrant ses secrets enfouis au cours d’une cérémonie qui s’est tenue au (...)
L’Œuvre au noir : un art à l’air libre
Anne Savelli m’apprend hier soir sur mon profil Facebook, que la célèbre œuvre de l’artiste italien Blu, une des fresques emblématiques du street art à Berlin, a été recouverte de peinture noire par l’artiste lui-même. La fresque de Blu, dans le quartier de Kreuzberg à Berlin en octobre 2014 Lors de notre voyage familial à Berlin en octobre dernier, (...)
Nos 390 photos de sapins de Noël
L’année dernière, Gaétane Laurent-Darbon, photographe vivant à Marseille, a lancé une série photographique autour des sapins de Noël abandonnés dans la rue, Our 390 Christmas Trees, série publiée sous forme d’album sur Facebook à laquelle une quarantaine de personnes ont participé en envoyant leurs clichés. J’évoquais ce projet sur mon site l’année (...)
L’inconnu nécessite de la souplesse
En attendant le métro. Ce moment où tu vas te retourner, ce sera toi devant moi, tu me souriras, j’oublierai tout ce temps passé loin toi, à t’attendre seul, à la maison ou à traîner dans les rues de Paris, parti à ta recherche, arpentant tous les endroits où nous sommes allés, tous les lieux que nous aimions, et ceux que nous souhaitions connaître (...)
Paysages et personnages sans visage
Grore Images est une agence de photographies trouvées, une à une, par hasard, sur la voie publique (dans la rue, sur les trottoirs, dans les caniveaux, les jardins publics, sous les roues des voitures...). Elles sont trouvées au hasard des déplacements dans la ville. Elles ne sont pas ramassées dans les poubelles (qui sont des lieux privés), elles (...)
MacGuffin, d’Anne-Sophie Barreau
Le MacGuffin c’est l’élément moteur qui intervient dans le développement d’un scénario, d’une histoire. C’est presque toujours un objet matériel, généralement mystérieux, sa description est vague et sans importance. Le principe date des débuts du cinéma mais l’expression est généralement associée au cinéaste Alfred Hitchcock, qui l’a redéfinie, popularisée et (...)
Via & Vers, de Mathilde Roux, Nathanaël Gobenceaux et Rémi Froger
Nathanaël Gobenceaux, Mathilde Roux et Rémi Froger nous proposent avec Via & Vers une poétique de la signalisation, une signalétique de la direction, traversée de l’espace, de l’inventaire inventif et détourné d’un territoire, dans l’accumulation de ses signes, un carnet de voyages dont les images se focalisent sur le panneaux indicateurs et leur (...)
Des arbres dans la ville et des livres dans les arbres
À Berlin, on connaît avec précision le nombre des arbres dans les rues de la ville, les services administratifs de la capitale allemande comptabilisent en effet avec soin et dressent régulièrement la liste de cet étonnant inventaire consultable sur Internet. En décembre 2011 il y en avait 435 680. Les essences des arbres sont variées, tilleuls, (...)
Rosetta : le monde est stone
Le fil d’actualité s’est enflammé hier sur les réseaux sociaux à propos de la sonde européenne Rosetta qui a réussi a poser en douceur son robot atterrisseur Philae, à la surface de la peu hospitalière comète Tchourioumov-Guérassimenko. Une opération inédite dans l’histoire de l’exploration spatiale. Devant cette effervescence, je ne peux m’empêcher de (...)
La chute du mur de Berlin
Pour célébrer avec légèreté à cet événement lourd de sens l’anniversaire des vingt-cinq ans de la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, la capitale allemande a vu les choses en grand. 8000 ballons gonflés à l’hélium sont installés sur 15 km de long, suivant l’ancienne frontière que délimitait le mur. Une installation conçue par deux artistes allemands, (...)
L’Inconnue de la Seine
Dans le visage de cette jeune inconnue, masque d’adolescente aux yeux clos, dont on n’apprit jamais ce qui, du suicide, du meurtre ou de l’accident, l’avait précipité dans les eaux du canal de l’Ourcq, avant qu’on retrouve son cadavre flottant dans la Seine, les nombreuses copies du masque réalisées à l’initiative du médecin légiste qui fut frappé par (...)
Capsules temporelles : bombes à retardement
Une capsule temporelle est une œuvre de sauvegarde collective de biens et d’informations, comme témoignage destiné aux générations futures. Les capsules temporelles sont parfois créées puis enterrées lors de cérémonies, comme l’Exposition universelle ou ensevelies de manière involontaire comme à Pompéi. Le terme « capsule temporelle » est utilisé depuis (...)
Le point d’orgue
Je voudrais avoir la capacité d’arrêter le temps, ce pouvoir d’immobiliser les êtres, les animaux, tout ce qui est en mouvement, les voitures, les vélos, les trains. Voir les choses sous tous les angles en même temps, modeler ainsi leur image dans mon esprit, avoir d’eux une vue complète, autour de laquelle je puisse tourner, dans une vision giratoire (...)
Laisse venir : Voyage en ville
Deux rendez-vous en novembre pour accompagner la publication de Laisse venir, co-écrit avec Anne Savelli, édité par La Marelle et le Bec en l’air en 2014, dans le cadre du festival Image de ville : À Aix-en-Provence, le dimanche 16 novembre à 11h30 à l’amphithéâtre de la Verrière. Je proposerai une sélection des multiples détournements de Google (...)
Une sacré machine à écrire
Est-ce que la Torah peut être écrite par un robot ? Sans utiliser les techniques d’impression numériques, mais en adoptant une écriture qui se rapproche de la graphie humaine. C’est le pari d’un groupe d’ingénieurs allemands, rotolab, qui s’est lancé dans la construction de bios [bible], un bras robotisé pour écrire la Bible juive, l’Ancien Testament et (...)
Bonkers – A Fortnight in London
Bettina Rheims consacre son travail artistique à la représentation de soi et à la féminité. La série de portraits de 23 femmes réalisée en 2013 pour Londres Bonkers – A Fortnight in London est désormais visible chez Camera Work, à Berlin. La galerie se trouvait sur notre chemin aujourd’hui, en retrait de la Kantstraße, à Berlin. « J’aime la chair, je (...)
À la surface du mur
Le visage et ses distances nécessaires. Faire bonne mesure. Limite de discrétion. Dans les banques et certains magasins, ces marques signalétiques au sol qui délimitent une zone à ne pas dépasser, ne pas franchir. Au-delà de cette limite votre proximité devient suspecte, gênante, cette intrusion peut troubler, interférer dans la bonne marche de notre (...)
À la lecture, de Véronique Aubouy et Mathieu Riboulet
Véronique Aubouy et Mathieu Riboulet viennent de faire paraître chez Grasset, dans la collection bleue, À la lecture, une célébration à deux voix de la lecture. À partir des expériences des lectures faîtes par des hommes et des femmes très variés, enregistrées depuis 1993 par Véronique Aubouy dans le cadre de son film Proust lu, lecture intégrale d’À la (...)
Derrière le miroir
Un mur qui fait office de miroir, une glace sans tain. Je veux que tu m’écoutes, j’ai besoin de parler. Ta voix ne me quitte plus depuis que tu n’es plus à mes côtés, elle m’entête, l’impression de t’entendre tout le temps, tes paroles s’entremêlent dans le tumulte de mes pensées, ce que l’on me dit ou ce que j’entends, les bruits environnants. Je te (...)
Ricordi, de Christophe Grossi
« qu’aujourd’hui, parce que j’étais absent, il ne me reste plus que cette pratique de faussaire : l’écriture. » « Longtemps l’Italie a été un fantasme, tantôt une honte ou une fierté, une fiction le plus souvent, écrit Christophe Grossi dans la postface de son livre paru aux éditions L’Atelier contemporain. Elle était un trou, une présente absence, une (...)
L’énigme des visages
Ce qui était le privilège de quelques agences de presse, communiquer en temps réel une photo à distance, s’est popularisé dès que la photographie est devenue connectée. Cette métamorphose s’explique par une définition toujours plus grande de l’image, l’accroissement de la capacité des serveurs, l’alliance du mobile et des outils de communication, (...)
Ton visage étoilé de souvenirs
Tu ne souhaitais pas te rendre à cette soirée, j’ai insisté pour que tu acceptes. Il y avait beaucoup de monde, chacun était venu accompagné de ses amis et ses connaissances, le nombre des convives bien trop grand pour permettre à chacun de discuter et d’échanger avec les autres. Le volume de la musique monté au maximum empêchant toute discussion. Bien (...)
Cette noirceur d’où sort une lumière
« L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement, l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir. » Victor Hugo, William Shakespeare, I, 5, les Âmes I, 1864. La lumière naît de la nuit et y replonge. Miser sur le noir. Se laisser séduire par le prestige de ces différents noirs qui dominent l’horizon imaginaire, (...)
Club du sourire contre ville des suicides
Une série de suicides tragiques survient à Budapest, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, de nombreux habitants se seraient jetés dans les eaux sombres du Danube obligeant les autorités à mettre en place des patrouilles afin de surveiller les quais et les ponts et de protéger ainsi les accès au fleuve. À l’époque certains ont cru que ce (...)
Portrait parlé
Je croyais avoir totalement oublié ce jeu puéril que l’on trouvait dans certains magazines que l’on achetait aux enfants pour les distraire pendant un long trajet en train, au moment des départs en vacances ; plus tard ce serait un livre d’Agatha Christie, dans la collection Le Masque à la couverture jaune si particulière ; ce jeu qui consistait à (...)
La vallée des poupées
Ayano Tsukimi est une femme qui vit seule avec son père de 83 ans dans leur maison familiale à Nagoro, un petit village situé à l’est d’Iya sur Shikoku, l’une des quatre grandes îles du Japon. Elle est mariée, mais son mari et sa fille vivent loin d’elle à Osaka. Il n’y avait pas grand-chose à faire, raconte cette Japonaise de 64 ans, à part s’occuper (...)
Ombres urbaines
Ce texte a été écrit à partir de la série photographique d’Agathe Lippa : Ombres urbaines. C’est comme cela que nous nous sommes rencontrés, dans ces circonstances précises, sur un quai de métro, je marchais derrière toi à quelques mètres en retrait, à bonne distance pour te voir et en même temps ne pas être visible, je n’étais pas sûr de t’avoir (...)
Rendre visible le livre numérique
Voici les grandes lignes de mon intervention du mardi 24 septembre 2013 à l’enssib sur le thème : Bibliothèque physique, bibliothèque numérique : organiser leur valorisation mutuelle en bibliothèque publique. J’ai légèrement remanié la présentation de mon intervention que je reprends le mardi 16 septembre 2014 à l’enssib, en y incluant une (...)
S’il y a lieu je pars avec vous
Sophie Calle, Antoine d’Agata, Julien Magre, Stéphane Couturier et Alain Bublex ont chacun fait de l’autoroute un territoire d’expérimentation et nous embarquent dans de drôles d’endroits, nous racontent d’étranges histoires, à l’occasion de l’exposition S’il y a lieu je pars avec vous, qui se tient au Bal, du 11 septembre au 26 octobre 2014. Alain (...)
La tête dans les nuages
Dans L’Énergie spirituelle, Henri Bergson expose l’hypothèse selon laquelle c’est par une paréidolie, à partir des phosphènes naturels qui apparaissent lorsqu’on ferme les yeux, que sont élaborées les images des rêves. Je t’ai souvent raconté qu’enfant je passais mon temps allongé dans l’herbe à observer les formes des nuages dans le ciel, rêvant à la (...)
Nuage de fumée
Tu allumes une cigarette, tu ne fumes pas souvent mais lorsqu’il y a des amis à la maison, au restaurant après un agréable repas accompagné de bons vins, un café appelle une cigarette, à chaque fois que tu en allumes une je suis surpris, je n’ai pas l’habitude car je ne fume pas, ce geste me paraît toujours incongru, artificiel, un geste (...)
Contre-mur
Contre-mur est une association créée en 2009 par Caroline Scherb et Nicolas Tardy, dont le but est la promotion de la littérature contemporaine, à travers des éditions ainsi que l’organisation d’événements publics liés aux auteurs édités. Contre-mur contacte des auteurs afin de leur passer commande de textes inédits et autonomes publiés sous forme de (...)
Le Jeu des probabilités
« On n’osait pas, au début de la photographie, regarder trop longtemps les visages des personnes fixés sur la plaque. On croyait que ces visages étaient eux-mêmes capables de nous voir » écrit Walter Benjamin. L’image, la vie. Le parallèle entre les deux. Face à nous-mêmes. Que valent nos souvenirs ? que valons-nous ? s’ils s’effacent et disparaissent ? (...)
Portrait dans un miroir
La lumière brûle tes cheveux, en blanchit abrasive les boucles blondes. Sur la pointe des pieds, tu tentes de t’approcher du miroir, te penches pour observer un détail de ton visage, le grain de ta peau, une rougeur peut-être, la clarté du soleil te surprend et suspend ton regard, en t’éblouissant. Tu fermes les yeux pour ne pas t’aveugler. Paupières (...)
Les souvenirs des autres moments
Rien ne distingue les souvenirs des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leur cicatrice. La jetée, Chris Marker Café. Bruits de tasses en faïence qui s’entrechoquent. La vapeur du percolateur qui efface un temps bref toutes les conversations, leur brouhaha, en signe d’improbation. Invitation au départ comme un (...)
L’exposition au soleil
« Arrivant à un de mes recoins favoris qui combinait magiquement un libre flot de soleil avec la protection des arbrisseaux, je me mettais complètement à poil et m’étendais sur le dos sur la couverture, plaçant mon maillot inutile sous ma tête. Grâce au bronzage qui me couvrait entièrement le corps (de telle sorte que seuls mes talons, mes paumes et les (...)
Une plage de souvenirs
Depuis plusieurs années, nous revenons en famille dans l’avenue de la Plage, à Édenville, entre Carolles et Jullouville en Normandie, où ma femme, Caroline, a passé son enfance. Tous les étés, je reviens donc sur les lieux du tournage d’un film sur la passion et ses dérivés : Pauline à la plage, d’Eric Rohmer à la recherche du Rayon vert. Dans un (...)
Un temps d’attente avant de voir
La tentation est parfois grande d’utiliser à nouveau mon vieux Minolta et de prendre avec des photographies argentiques. Cet été, deux de mes amis, qui n’utilisent que cet appareil, m’ont communiqué leur passion pour ce mode de prises de vues. J’ai commencé à prendre des photographies ainsi avant de passer au numérique il y a une vingtaine d’années. (...)
Paris, Texas de Wim Wenders
Un homme, cravate beige et casquette de base-ball rouge, surgit du désert mexicain pour regagner le Texas. Il boit les dernières gouttes d’eau que contient un bidon en plastique, puis l’abandonne sur place. Il reprend son chemin, marche dans le désert, rien ne peut l’arrêter. Son pas est régulier, hiératique. La fatigue et la chaleur le rendent (...)
Ce jardin qui frissonne
Rare de voir dans une ville de la taille de Paris, un projet d’aménagement urbain d’aussi grande envergure, comme celui de Clichy-Batignolles, dont les anciennes friches SNCF situées au nord du quartier des Batignolles et à l’ouest du quartier des Épinettes à Paris, est en cours. Il couvre 54 hectares au nord-est du 17ème arrondissement de Paris, (...)
Dans ma rue
La Ville de Paris invite les Parisiens à recenser les lieux qui pourraient accueillir de la végétalisation au plus près de chez eux grâce à l’application mobile Dans ma rue. Murs, trottoirs, placettes, façades... 200 lieux publics proposés par les citoyens seront choisis et végétalisés. La nouvelle version de l’application qui s’inspire de l’application (...)
Sound & Vision
Première parution de cet article le 28 avril 2011
Voyage au centre de la Terre
La semaine dernière, un pilote d’hélicoptère a découvert un trou profond de quelques 70 mètres sur la péninsule de Yamal en Sibérie. Après la découverte à la mi-juillet 2014 d’un second trou géant repéré à 50 kilomètres du premier, le mystère s’éclaircit mais ce qu’il annonce est inquiétant. Ce nouveau trou est légèrement plus petit que le précédent. « Que (...)
L’autoroute du Sud ou le grand embouteillage
« Au début, la jeune fille de la Dauphine aurait bien voulu compter les heures, mais l’ingénieur de la 404 n’en voyait pas l’intérêt. tout le monde pouvait regarder sa montre mais c’était comme si ce temps attaché au poignet ou le bip bip bip de la radio mesurait autre chose, par exemple le temps de ceux qui n’avaient pas fait la bêtise de vouloir (...)
Tokyo Station
Afin de célébrer le 100ème anniversaire de la gare de Tokyo, véritable symbole de la capitale japonaise, et véritable joyau d’architecture, un court film d’animation de cinq minutes vient d’être réalisé par le studio d’animation A-1 Pictures. Intitulée Passage of Time - Tokyo Station, le film met en scène la gare, il suit l’histoire de Misaki, qui se (...)
Des journées dans les arbres
Le photographie ne travaille pas dans le présent mais dans le futur antérieur, permettant de découvrir plus tard ce qui a été vu, une fois lʼimage révélée. Vivre le présent de son expérience comme le passé dʼun futur. Mais ne garder que l’essentiel, selon le principe des contacts successifs. Deux photos choisies de manière arbitraire selon leur numéro (...)
Au rendez-vous des amis
Je découvre un peu par hasard sur Twitter un article du Figaro : la maison de Paul Éluard transformée en parking ? D’après l’article « à la fin du mois de juin 2014, le conseil municipal a voté une délibération qui vise à la démolition de cette maison. Il est question d’en faire un parking. Cette information nous est donnée par Monique Borde-Germain, (...)
Fascination et appréhension
Frank Smith met régulièrement sur son profil Facebook des photographies, souvent il ajoute juste une phrase, mais ne site rarement l’origine de la photographie. Comme ces photographies sont souvent très belles et étonnantes, je fais une recherche sur Google Images et trouve généralement très rapidement l’origine de l’image. Hier par exemple, il (...)
La vision du jardin
« Qu’est-ce qu’un jardin à Rome ? se demande Pascal Quignard dans Le sexe et l’effroi. L’âge d’or revisite le présent. Il s’agit de retrouver quelque chose de l’inactivité divine. Se tenir immobile comme les astres dans les cieux. Entouré d’un nimbe. Se tenir immobile comme le fauve se tient immobile avant de bondir sur la proie. Se tenir immobile comme (...)
Deux temps de son histoire
Le photographie ne travaille pas dans le présent mais dans le futur antérieur, permettant de découvrir plus tard ce qui a été vu, une fois lʼimage révélée. Vivre le présent de son expérience comme le passé dʼun futur. Mais ne garder que l’essentiel, selon le principe des contacts successifs. Deux photos choisies de manière arbitraire selon leur numéro (...)
Images de rêve
En famille, dans un endroit de Paris que je ne crois pas connaître, nous traversons une gare, nous remontons le quai jusqu’à la partie la plus sombre de la gare, là où les voies sont les moins utilisées, peu de trains partant de là, voie de garage, surpris d’y trouver ce qui ressemble aux restes d’une fête en train de se terminer, d’une célébration de (...)
La figure poétique de l’adresse
Moyra Davey, née en 1958 à Toronto, au Canada, vit à New York. En 2008-2009, Davey était en résidence au studio du Conseil des Arts du Canada, à la Cité des Arts, à Paris, où elle a produit le vidéo My Necropolis. Les livres de Moyra Davey comprennent Copperheads (Bywater Bros. Editions, 2010), Long Life Cool White (Yale University Press, 2008), et The (...)
En train de rêver
Le roulis des wagons du train, bercé par la vitesse constante, la monotonie des images qui défilent derrière la vitre, du mal à les fixer, la chaleur ambiante, étouffante, le bruit par toutes les fenêtres ouvertes pour laisser entrer l’air, tout nous invite à somnoler, les yeux deviennent lourds, il faut les fermer, et l’on s’endort rapidement. (...)
L’icône anonyme
Le 5 juin 1989, à proximité de la place Tian’anmen, au sud de la Cité interdite à Pekin, au deuxième jour des violentes répressions entreprises par le gouvernement chinois à l’encontre des manifestations qui se déroulèrent entre le 15 avril 1989 et le 4 juin 1989 sur la place, un homme s’est tenu à 800 mètres à l’est de la porte Tian’anmen, au carrefour (...)
Protographies d’Oscar Muñoz
Oscar Muñoz, né en 1951 à Popayán en Colombie, est un artiste contemporain de renommée internationale, l’un des plus importants de son pays natal. Diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Cali, il développe, depuis plus de quatre décennies, une œuvre autour de l’image en relation avec la mémoire, la perte et la précarité de la vie. Grâce à des interventions (...)
Poésie(s) en stéréo (dans le cadre de la Périphérie XVI du Marché de la poésie)
Dans le cadre de la Périphérie XVI du Marché de la poésie Lundi 16 juin 2014, 19h BPI – Centre Pompidou, Petite Salle (niveau -1) La BPI, Ent’revues et le Marché de la poésie (Périphérie XVI) proposent une soirée multiforme et bigarrée offrant la scène à 3 revues : d’ici là, Parislike, Gruppen Un événement multiforme : lectures, performances, (...)
Se comprendre en parlant une langue différente
J’ai assisté à une scène très émouvante il y a quelques jours, assis aux côtés de ma fille aînée, dans une salle de cinéma avant le début de la projection du film X-Men days of future past. Mes voisins de rangée discutaient ensemble chacun dans sa langue. Elle parlait en français et son ami anglais, tenait conversation avec elle, sans avoir besoin (...)
In Situ Art Festival en plein air
L’année dernière j’ai visité et rendu compte sur ce site de ma visite de la Tour Paris 13 avant sa destruction. Un tour du monde de l’art urbain. Depuis quelques jours, quarante artistes urbains, de renommée internationale qui ont eu carte blanche pendant sept semaines, pour exprimer leur art, exposent dans la friche industrielle de deux hectares (...)
Un point invisible de l’espace
Le photographie ne travaille pas dans le présent mais dans le futur antérieur, permettant de découvrir plus tard ce qui a été vu, une fois lʼimage révélée. Chaque photographie, comme dans une spirale, porte en elle le souvenir de celles qui la précèdent. La Campagne à Paris, le terme est devenu commun, banal, usuel pour désigner un quartier résidentiel (...)
Adieu au langage
Je n’ai pas encore vu Mommy, le film de Xavier Dolan, jeune réalisateur qui vient d’obtenir le Prix du Jury lors du dernier festival de Cannes exæquo avec le film de Jean-Luc Godard : Adieu au langage. Mais l’enthousiasme de nombreuses personnes à l’écoute de son discours, que je trouve pour ma part plutôt mièvre, m’a surpris : « Accrochons nous à (...)
Strates de temps et de lieux
« Si je parle du temps, c’est qu’il n’est pas encore / Si je parle d’un lieu, c’est qu’il a disparu / Si je parle d’un homme, il sera bientôt mort / Si je parle du temps, c’est qu’il n’est déjà plus. » Raymond Queneau Après 9,5 millions de kilomètres parcourus en sept ans, en voiture le plus souvent, parfois à vélo ou en motoneige, et même à pied, (...)
Fête des voisins
Aller-retour express en TGV ce vendredi pour intervenir au Séminaire du Diplôme universitaire d’Animateur d’Ateliers d’Écriture, dans le cadre de la Comédie du Livre, au Corum de Montpellier. En début de semaine j’étais intervenu pour une douzaine de formateurs d’Aleph-Écriture, et quelques autres en province qui assistaient à la séance en (...)
Se perdre à côté de chez soi
J’ai relu en début de semaine quelques passages du livre Le poids du monde de Peter Handke, la force de cet ouvrage est telle qu’elle a changé le cours de ma semaine, celle-ci transformant les menus faits du quotidien par le regard et l’attention posés sur eux, contrairement à l’habitude, qui nous empêche de les voir au quotidien. « Ce livre n’est (...)
Une émotion de cinéma
Pour son dernier numéro, le numéro 700 des Cahiers du cinéma, la revue a invité des réalisateurs, des auteurs, des acteurs, et leur a demandé de raconter une émotion de cinéma, un moment qui les hante, afin que ce n° 700 ressemble à un cahier d’émotions intimes, comme une grande tapisserie ou une bande d’images, un film rêvé. Hier, sur Facebook, Martin (...)
Jeu de parcours
Je dois faire un aveu, lorsque je vais au Louvre j’ai tendance à privilégier la peinture. Je suis heureux d’avoir pu animer les ateliers d’écriture numérique au Musée cette année, cela m’a permis de sortir de mes habitudes, et de visiter enfin l’ensemble du Musée. Dans le site créé par Joachim Séné, À Louvre ouvert, une rubrique permet de se repérer (...)
Dimanche m’attend
Difficile de savoir la meilleure piste à suivre, s’il vaut mieux raconter son trajet le jour même, dans la foulée de la promenade ou préférer attendre, laisser passer quelques semaines, voire plusieurs mois, avant d’en faire le récit. La carte est dessinée, le parcours noté, c’est ce qui est le plus difficile de retrouver avec le temps, il est préférable (...)
Les Napolitains
Les Napolitains aiment faire parler la poudre de leurs feux d’artifice. Les Napolitains se hèlent de la rue au balcon, d’une maison à une autre. Et quand la parole ne suffit pas, le geste vient à la rescousse. Les Napolitains utilisent des seaux comme monte-charge artisanal (pour monter leurs courses, faire descendre des clefs oubliées, (...)
Poésie sur écoute - épisode 193
Pièce sonore réalisée à partir des lectures des textes écrits par les participants à l’atelier d’écriture numérique À Louvre ouvert, dans le cadre du 3ème atelier d’écriture numérique à l’occasion de l’exposition Bill Viola au Grand Palais à Paris. Écouter en ligne : Se mêlent aux voix des participants lisant leurs textes, les secrets qu’ils ont bien voulu (...)
Les murs de Naples
Une des images que j’avais de Naples s’est ravivée sur place en découvrant tous les graffitis qui recouvrent les murs de la ville : les peintures d’Ernest Pignon-Ernest. Hanté par les ombres laissées sur les murs, à Nagasaki et à Hiroshima, par les corps volatilisés, Ernest Pignon-Ernest a apposé, entre 1988 et 1995, des images peintes, dessinées, (...)
En allant à Herculanum
Nous empruntons le funiculaire de Chiaia qui part de la station Amadeo pour monter jusqu’à la Via Cimarosa. Nous souhaitons nous rendre à la Villa La Floridiana que nous n’avons pas visitée le premier jour de notre arrivée, lorsque nous nous sommes promenés du côté du Cloître San Martino. Le parc est un grand espace de verdure, bien délimité, on ne (...)
Capri en images
L’arrivée à Capri en funiculaire. La villa Jovis est un site archéologique sur lequel se trouvent les vestiges de la probable résidence permanente de l’empereur Tibère, après son abandon de sa villa de Sperlonga. Située à 334 m d’altitude, sur un éperon rocheux du mont Tiberio, son belvédère permet de visualiser tout un panorama qui va de la baie de (...)
Majolique et machines anatomiques
Située sur la Piazza del Gesù Nuovo en face de l’église de Jésus, Santa Chiara est composée d’une basilique (la plus grande église gothique de Naples) et d’un monastère double qui ont été construits entre 1310 et 1340 sur l’emplacement de thermes romains. C’est dans cet endroit que se trouve la tombe gothique du roi Robert et que le corps de son épouse (...)
Le temps s’est arrêté à Pompei
C’est pour Pompei que j’ai eu l’idée la première fois de ce voyage à Naples. Je voulais voir cet endroit avec une envie irrésistible. J’avais oublié ou ne voulais pas y penser, qu’il s’agissait d’une destination si touristique, en arrivant nous avons été cueillie par la file d’attente d’une centaine de mètres, mais nous nous sommes vite rendus compte que (...)
Entre la vie et la mort
Tentative un peu désespérée ce matin de trouver un bateau qui nous mène à Capri depuis l’embarcadère de Mergellina qui se trouve près de l’endroit où nous habitons cette semaine à Naples. Sur place, le soleil inonde l’embarcadère, mais aucun navire ne partira d’ici en ce lundi de pâques tous les stands sont fermés. Nous reportons notre croisière à plus (...)
Procession napolitaine
Prendre le train pour rallier la Gare Centrale de Naples à partir de laquelle nous prévoyions de rejoindre Pompei par le train de banlieue, la circumvesuana, mais la crainte que nous avions en nous y rendant, s’avère justifiée, en période de fêtes de Pâques, les transports sont beaucoup moins fréquents. Peu de trains aujourd’hui et celui du retour, le (...)
Le cabinet secret
Depuis notre arrivée Naples nous fait irrésistiblement pensé à Bastia. Bien sûr la ville est beaucoup plus grande, mais ce matin, en longeant le bord de mer, sur le Lungomare, difficile de ne se retrouver de l’autre côté de la Méditerranée. Un peu avant le Castel dell’Ovo, les pêcheurs sortis en mer ce matin rapportent le produit de leur pêche et le (...)
Les escaliers de la Pedamentina
Le taxi roule à grande vitesse sur les boucles de l’autoroute qui traverse la banlieue napolitaine et relie l’aéroport au centre ville avec une rapidité extraordinaire et un léger surcoût. Le véhicule se laisse rouler le long du serpentant Corso Vittorio Emanuele, tout en virage et boucles élégantes, puis descendant doucement vers Mergellina parvient en (...)
Visages d’une exposition
« Faut-il peindre ce qu’il y a sur un visage ? Ce qu’il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ? » Cette interrogation de Picasso, L’exposition Visages : Picasso Magritte Warhol… de la Vieille Charité de Marseille présente 90 artistes majeurs (Picasso, Magritte, Warhol, Bacon, Bonnard, Chirico, Giacometti, Kirchner, Dubuffet, (...)
Récit sonore collectif : parcours audioguidés (2014)
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
La Halle Pajol, Paris 18ème
Un lieu, c’est d’abord son nom. Une origine qui se lit au fil du temps, dans ce nom, où s’inscrit durablement son histoire. Ici, l’esplanade a pris le nom de Nathalie Sarraute, écrivaine française d’origine russe. La bibliothèque, emprunte le sien à Václav Havel, dramaturge, homme d’état tchèque, à côté l’auberge de jeunesse se nomme Yves Robert, (...)
Infinitésimal
Le texte qui suit a été écrit dans le train Paris-Marseille et Marseille-Paris, à l’occasion de ma venue à Marseille pour évoquer Les autonautes de la cosmoroute de Julio Cortázar aux Bancs Publics dans le cadre du centenaire de sa naissance. Ce texte a été écrit spécialement pour la lecture à laquelle Mathilde Roux m’a invitée, samedi 5 avril, à 18h30 (...)
Les autonautes de la cosmoroute
Invité par Pascal Jourdana de la Villa Marelle à participer au Colloque Pour Cortázar qui se déroule en 2014 à Marseille, Fontevraud et Paris, sous la direction scientifique de Sylvie Protin, j’interviens, le vendredi 4 avril à 10h. aux Bancs Publics, pour la table ronde sur Les Autonautes de la cosmoroute : un espace dilaté, avec Roberto Ferrucci (...)
Sculpter le temps en mouvement
« Sculpter du temps » : telle est la belle définition que donne Bill Viola de son art dans une note de son Journal en 1989. « Le temps est la matière première du film et de la vidéo. La mécanique peut en être des caméras, de la pellicule et des cassettes, ce que l’on travaille, c’est du temps. On crée des événements qui vont se déplier, sur une sorte de (...)
Les vivants et les morts
Pourquoi je devrais m’en cacher ? j’aime les cimetières, leur calme, leur ordonnancement, nichés au cœur des villes, dans la discrétion de leur grands murs d’enceinte en meulière, leurs rangées d’arbres centenaires, les chats qui s’allongent sur la pierre chauffée par le soleil, les vieilles dames qui entretiennent, à leur rythme, la tombe de leur époux (...)
Poésie sur écoute - épisode 192
Création de capsules sonores à l’occasion d’une série de douze ateliers d’écriture menée avec les étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Entre les séances d’écriture, les étudiants ont (...)
Nous travaillons actuellement pour l’Europe...
Les guerriers Bantou de l’artiste Kouka Ntadi sur un immeuble abandonné du Boulevard Saint-Martin. L’artiste y voit plusieurs significations. « Le guerrier bantou est à mon sens un symbole de retour à notre nature humaine. Bantou signifie humain en langue Kongo. Ce terme désigne également un ensemble de peuples vivant entre le Cameroun et l’Afrique (...)
La ville grandeur nature
Après avoir proposé en 2010 des illustrations impressionnantes d’un Tokyo post-apocalyptique, à la fois magnifique et effrayant, l’artiste Tōkyō Gensō (Tokyo fantaisie, Tokyo illusion en japonais) (à suivre sur sa Page Facebook) revient avec une nouvelle série moins dramatique mais tout aussi belle, comme le signale le site DozoDomo. « Tokyogenso (...)
Récit sonore collectif : échantillonnage musical et cut up poétique
Première diffusion le 18 mars 2013
La nostalgie de l’infini
C’est un privilège, une chance inouïe, une occasion à ne pas rater, entrer dans ce repli du monde, cette cache soigneusement protégée, cachée, dissimulée, qu’on ne peut atteindre en ville qu’accompagné, guidé, par une personne avec ses entrées, le code à la clé. Je suis resté un long moment derrière les grilles, souhaitant entrer mais ne le pouvant pas, (...)
Villas en ville
La nécessité de s’éloigner du point de départ le plus vite possible, d’échapper aux terrasses accueillantes des cafés, à l’activité commerçante du jour et du lieu, Place d’Italie, sur le terre-plain juste à quelques volées de marches du Centre commercial Italie Deux et de ses 130 magasins et restaurants, où de nombreuses personnes se sont donné rendez-vous, (...)
Minute papillon !
Quand je me promène avec mes parents, anciens habitants du 12ème arrondissement, où ils s’y sont rencontrés, mariés, ma mère y est née, y a vécu toute sa jeunesse, rue Beccaria, avant de partir vivre en banlieue, j’aime les entendre décrire à chaque coin de rue ce qu’il y avait avant, à la place de telle échoppe, dans cet immeuble, à l’angle de ce (...)
La ville entre parenthèses
J’ai le secret dessein de découvrir Paris, sous toutes ses facettes, la variété de ses quartiers aux atmosphères changeantes. Depuis plusieurs mois j’arpente la ville, dès que je le peux, et surtout, dès qu’il fait beau, un peu de soleil, en hiver une lumière plutôt rasante malgré sa timidité en fin de journée. Je me suis fixé quelques points de repères, (...)
A l’endroit, à l’envers...
La résidence d’écriture est un nouveau moyen pour l’écrivain de conduire des projets personnels tout en faisant avancer l’idée même de l’écrivain dans la société. Après ma Résidence d’écrivain de 10 mois à la librairie Litote en tête, soutenue par le Conseil Régional d’Île-de-France, la Résidence virtuelle de 6 mois sur le site de mélico (Mémoire de la (...)
Instructions pour marcher en ville
Dans le cadre de l’atelier que je mène à Sciences Po pour la deuxième année : Récit sonore collectif : La ville à l’écoute, j’ai demandé à mes étudiants d’écrire une série d’injonctions urbaines qui s’inspire des Instructions pour monter un escalier de Julio Cortázar et du jeu de cartes conçu par Brian Eno et Peter Schmidt, Stratégies obliques (Oblique (...)
Le labyrinthe
En promenade familiale dans les jardins des Tuileries, je revois les deux labyrinthes de bosquets de buis, de part et d’autre de l’allée centrale dans l’axe de la Pyramide du Louvre. J’ai toujours trouvé cet endroit étonnant en plein Paris, une zone blanche (plutôt verte d’ailleurs), où ne se rendent que les initiés. Cet endroit est un lieu de rencontre (...)
Remonter le temps
Jeudi matin, en marchant dans la rue à Melun, pensant être en retard à la réunion de services de la médiathèque à laquelle je dois assister, pressant le pas, j’avise un horodateur pour vérifier quelle heure il est. Quelques mètres plus loin, un deuxième horodateur, je vérifie à la hâte que la marche est régulière, un détail m’intrigue cependant mais je ne (...)
Architecture des milieux
À la fin du mois de décembre 2013, à l’invitation de Marc-Antoine Durand, (architecte, enseignant, et auteur (notamment dans la revue nerval.fr)), j’ai présenté l’appropriation artistique et la puissance narrative de l’imagerie Google Street View à des étudiants de l’École Spéciale d’Architecture, et je leur ai proposé un atelier d’écriture numérique. (...)
Le visage d’une ville se dessine en campagne
Je n’ai pas compris tout de suite ce qui était en jeu. Lorsque j’ai vu pour la première cette photographie, j’ai été cueilli, surpris, saisi, et j’avoue, je suis resté plusieurs jours ainsi, médusé. Sans savoir comment réagir. Quelle position adopter. Cette photographie me fascinait. La candidate de droite à l’élection municipale de Paris, Nathalie (...)
L’ironie du sort, de Didier da Silva
J’ai découvert le texte de Didier da Silva sur Internet mais sur un autre blog que celui sur lequel il écrit régulièrement Les idées heureuses. Ce blog s’intitule : Album de L’ironie. L’auteur y diffuse une série de diptyques d’images dont le dialogue a retenu toute mon attention. Chaque jour, de nouvelles images et l’impression grandissante, au-delà (...)
Facebook : l’image de notre relation au réseau
Facebook a dix ans. Personnellement, j’utilise Facebook depuis 2007. Comme le rappelle André Gunthert dans son récent et passionnant article Facebook ou la rumeur du quotidien « cela fait bien moins de dix ans que son empreinte marque nos pratiques, puisque l’application n’a été ouverte au grand public qu’à partir de 2006, et que le décollage de (...)
La disparition
Cette image, je l’ai prise début janvier 2014. Passant devant ce petit parc, j’ai vu ce banc déserté. Puis, après quelques pas, j’ai fait demi-tour, j’ai attendu quelques instants. Et j’ai pris cette image. Un peu inquiet, un peu terrifié. Et plus tard, un peu amusé me rendant compte que l’image (celle vue, celle prise) était une surface de projection. (...)
La fracture numérique
Je n’ose me l’avouer, le dire à haute voix, confesser ce qui m’arrive depuis plusieurs jours, mais je demande si je ne perds pas la raison, ça ne tourne plus très rond dans ma tête, au début j’ai mis cela sur le compte de la fatigue, trop de projets menés de front, et malgré la décision d’en faire moins, la pile des choses à faire grandit chaque jour un (...)
Un acte sensible de connaissance du monde
Dans le cadre de l’atelier annuel d’écriture numérique (À Louvre ouvert - le musée mis à nu par ses visiteurs, même), qui se déroule cette année encore au Louvre voici le travail mené avec les participants à la seconde des quatre séance d’écriture sur laquelle je leur ai proposé de travailler : S’inspirer d’une peinture et composer, comme traduit de (...)
La main de l’aveugle
En 2012, j’ai pris une photographie tous les jours avec l’appareil photo numérique que j’avais sous la main (iPhone, iPad, Kodak, Canon, etc.) et je l’ai diffusée sur mon Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de chaque semaine, je (...)
Mon beau sapin
Comme chaque année, une fois Noël passé, des millions de sapins sont lâchement abandonnés au bord des routes, des rues et des ruelles des pays de tradition chrétienne. La tradition chrétienne veut d’ailleurs qu’il reste dans son habit de fête jusqu’au 6 janvier, jour de l’Épiphanie. Mais dès le début janvier j’en ai vu de très nombreux traîner en ville. (...)
La métamorphose
À Lille, pour passer en famille les fêtes de fin d’année, nous nous sommes beaucoup promenés en ville, en faisant de nombreuses haltes dans des musées et des cafés. Lors d’une de ces pauses, nous avons évoqué avec nos filles leurs devoirs, et Alice, l’aînée de nos filles ayant un texte à écrire en cours de français sur le thème de la métamorphose, nous (...)
Michelle Grangaud : Souvenirs de ma vie collective
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
La Piscine de Roubaix
Lors de notre voyage à San Francisco il y a deux ans, la découverte des Bains Sutro à San Francisco, des ruines modernes au bord du Pacifique, fut un grand moment. Les vagues de l’océan qui venaient s’écraser sur les rochers et nous rappelaient celles qui scellèrent le baiser de Scottie et Madeleine dans Vertigo. Les structures labyrinthiques des (...)
Qu’est-ce que tu regardes ?
Première mise en ligne sur Liminaire : 22 mai 2013.
Un présent
Ce jeu asymptomatique du proche (jusqu’au contact, réel ou fantasmé) et du lointain. L’année dernière, nous avons passé les derniers jours de l’année à Londres. L’une de nos promenades nous a mené jusqu’au marché aux fleurs de Columbia Road, tout proche de Brick Lane, petite rue typique de l’architecture de l’Est de la ville, avec ses maisons à un étage (...)
La main de l’aveugle
Comment ne pas penser au fantôme, à ce rêve qui rêve l’homme ? C’est un rendez-vous. Un rendez-vous avec l’imprévu, les surprises que nous réserve parfois le quotidien. Un achat, un appareil photo numérique avec vidéo pour l’aînée de mes filles, au moment d’arriver devant la Fnac digitale, boulevard Saint-Germain, je découvre que la porte vitrée de (...)
Temps d’exposition en face à face
Dans le cadre de l’atelier annuel d’écriture numérique (À Louvre ouvert - le musée mis à nu par ses visiteurs, même), qui se déroule cette année encore au Louvre voici les premiers textes des participants à la première des quatre séance d’écriture sur laquelle je leur ai proposé de travailler : Choisir une peinture que l’on décrit en utilisant un (...)
Photographie et mémoire
Photographier affaiblirait notre mémoire. « On photographie les objets pour les chasser de son esprit » écrivait Franz Kafka. Le Docteur Linda Henkel de l’université de Fairfield a mis en place une expérience scientifique publiée dans le Psychological Science cherchant à prouver que les photos affaiblirait notre mémoire. Deux groupes de (...)
Le paysage comme carte
En l’absence de communication radio ou de radar, les pilotes engagés dans les années 20 dans la traversée des États-Unis de nuit pour la poste aérienne, devaient utiliser des avions de surplus de la Première Guerre mondiale, et s’appuyer, pour se guider dans leur plan de vol, sur des cartes de navigation souvent imprécises, inutiles de nuit, et (...)
À Louvre ouvert - le musée mis à nu par ses visiteurs, même
Il y a une quinzaine d’année, l’académie de Versailles organisait à la Bibliothèque nationale de France, la première session de l’Atelier annuel d’écriture conduit pas François Bon et Gérard Noiret. Ce stage long (qui relève de la formation continue des personnels de l’éducation nationale) est destiné aux enseignants des premier et second degrés, mais (...)
Écrire le travail (séance n°4)
À l’invitation de Stéphane Bikialo, je reviens cette année à la Faculté de Lettres pour assurer une série d’ateliers d’écriture sur le thème du travail, comme je l’avais fait en novembre et décembre 2009 à Sciences Po Poitiers et à la Faculté de Lettres. Les résultats de cet atelier, dans leur forme sonore, et de celui que mène Stéphane Bikialo sur "quel (...)
Décors de façade
Dans l’article que j’avais consacré aux Dents creuses, et plus généralement à l’entre-deux urbain, j’avais cherché à saisir comment, en construisant dans l’espace de ces dents creuses, on contribuait « à construire la ville sur la ville » ce qui créait une zone en transition, un entre-deux passager. J’ai découvert à ce sujet le mémoire de Quentin Roux que (...)
Micromegapolis, lorsqu’une ville rencontre Gaïa
Micromégas est un conte philosophique de Voltaire, qui perpétue la mode des voyages extraordinaires. L’ouvrage concentre des réflexions de critique sociale, religieuse, morale, philosophique, et des éléments de réflexion sur l’homme, sans oublier l’aspect scientifique. Le conte décrit la visite de la Terre par un être venu d’une planète de l’étoile (...)
Inventer la ville : vous êtes ici
Première mise en ligne le 28 novembre 2011, seconde mise en ligne le 27 novembre 2012
Une belle nuit en perspective
Le seuil suppose le franchissement libre, contrairement à la frontière. Un grand vide. Un vide immense. Un effacement brutal nous laissant interdit, sans voix avec une envie de pleurer qui nous prend sans crier gare. Et tout ce que l’on fait, que l’on voit nous semble insipide, inutile. Vide impossible à remplir, à combler. Une page blanche sur (...)
Carnet de voyage virtuel à Paris
En marge de l’atelier Inventer la ville à partir de Google Street View, et pour annoncer l’intervention à laquelle Olivier Hodassava et moi sommes conviés conjointement, au rendez-vous des Lettres sur Les métamorphoses du texte et de l’image à l’heure du numérique, pour une table-ronde sur le thème Écrire avec l’image/écrire dans l’image, à l’époque de (...)
Lit de mousse
Ce matin je suis sorti me promener le long du canal de l’Ourcq là où avec Pierre nous avions l’habitude d’aller courir tous les deux, tous les dimanches, jusqu’à Pantin, poussant dans nos meilleurs jours jusqu’aux Magasins généraux des douanes abandonnés dont j’ai visité le bâtiment cette année avant sa restructuration. Et comme je l’avais souligné à (...)
Où lire... Où écrire...à faire
Le hasard du calendrier fait que j’ai été invité pour deux événements se déroulant la même semaine à Strasbourg. Je suis intervenu tout d’abord le jeudi 21 novembre à 18h à la Haute École des Arts du Rhin dans le cadre d’une série de six conférences autour des problématiques nées du développement de l’édition numérique à la HEAR. Ces dernières années, (...)
Les décors de nos fictions
Un devoir d’expérimentation, un devoir peut-être seulement d’attention. Tu écris un texte, dans le temps court d’un trajet en train, avec une ligne directrice, une image précise en tête. Celle d’une vue de Paris, de la Seine, depuis le dernier étage de la Bnf. Le texte se construit selon une ligne directrice que tu ne maîtrises pas vraiment, indolente (...)
Inventer la ville : carte interactive
Une série de douze ateliers d’écriture durant le premier semestre des étudiants en deuxième année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’un récit numérique à partir des images de Google Street View sur Google Documents et le blog Le tour du jour en 80 mondes. Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques (...)
Poésie sur écoute - épisode 191
Un des exercices de l’atelier d’écriture numérique proposé aux élèves de Sciences Po autour de Google Street View : inventer la ville, a été cette année encore, l’occasion d’un beau travail des élèves sur la ville dont voici l’enregistrement sonore : Vous êtes ici. Un autre temps. Vous êtes ici. Puis les portes s’ouvrent. Vous êtes ici. Le je devient nous, (...)
A Free Replay (notes sur Vertigo) par Chris Marker
À l’occasion de la rétrospective de Chris Marker à la Bpi, du 16 octobre au 22 décembre, je me permets de diffuser ce magnifique article de Chris Marker sur Vertigo, d’Alfred Hitchcock, paru initialement dans la revue Positif n°400, en juin 1994. On peut trouver d’autres textes de Chris Marker sur le site Dérives.tv. L’image de San Francisco se (...)
Stèle virtuelle
Au Cimetière du Père-Lachaise, dans le Jardin du Souvenir, on trouve de nombreuses stèles imposantes commémorant de récents accidents d’avion comme ceux de Charm El Cheikh, le 3 janvier 2004, ou de Maracaibo au Venezuela, le 16 août 2005. Mais sur Internet, sur Google Maps, j’ai découvert récemment une stèle virtuelle, celle des disparus du désert du (...)
Les lignes de désir
Les lignes de désir sont des passages coupant à travers parcs et espaces verts, visibles sous forme de pistes de terre mal dégrossies ou chemins de chèvres marqués dans le paysage à mesure d’un piétinement journalier. Tracées par chacun dans une volonté d’arriver plus vite à destination, ou simplement par curiosité, ces lignes matérialisent la force de (...)
L’œuvre collective est l’avenir du livre numérique
Pour réagir à l’article d’Hubert Guillaud à propos des auteurs du numérique face aux nouvelles technologies, j’ai publié récemment un article où j’ai écrit qu’il fallait inventer de nouvelles formes éditoriales et que l’œuvre collective est l’avenir du livre numérique. Isabelle Pariente-Butterlin avait elle aussi répondu sur son site à l’article d’Hubert (...)
Rien ne se perd, tout se transforme
Les lumières s’éteignent, le piano se met à jouer tout seul. Plan fixe sur des couloirs vides, des vérandas désertes mais aussi sur des paysages inhabités, des arbres isolés, quelques rares fleurs, un poteau télégraphique, du linge qui sèche au vent. On dit juste ajournement le temps de faire retomber la pression. Mettons à part la question des bons (...)
L’écriture collaborative
Journée thématique, au Lycée Louis Armand, dans le cadre du Festival du Premier Roman de Chambéry, le Jeudi 7 novembre 2013. Le succès rencontré par l’encyclopédie collaborative Wikipédia a ouvert la voie à de nouvelles pratiques de partage de la connaissance et des savoirs. Elle a démontré combien la collaboration était porteuse de qualité et d’une (...)
Psychogéographie aléatoire avec Google Maps par Ada Flores-Vidal
Ce texte d’Ada Flores-Vidal a été écrit en août 2013, point de départ d’une exposition qui s’est déroulée le 20 octobre 2013 au Art Bar Koenji Ten, à Tokyo, à l’occasion de l’événement mensuel tententen / Yonaguni (proposant concerts, projections, expositions) organisé par Ian Martin (journaliste musical au Japan Times, fondateur du label Call And Response (...)
Typographies urbaines
La nuit, les enseignes lumineuses qui hantent nos espaces urbains mobilisent et nourrissent nos imaginaires, elles nous informent sur la ville et ses habitants. Elles racontent l’histoire d’un quartier, d’une communauté, d’une zone commerciale. Elles illuminent la ville. Dans l’essai Les enseignes lumineuses – Des écritures urbaines au XXe siècle (...)
Inventer la ville : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien
Première mise en ligne le 3 octobre 2011
À ville ouverte
Aujourd’hui, je sens que quelque chose est différent. Une grille bleue annonce l’arrivée prochaine, la gare. Quelqu’un s’adresse à moi. Je ne comprends pas. Cela se prononce ailleurs ? Des passagers descendent, d’autres remontent. En même temps. Descente brutale. Obscurité. Fin de la rêverie, retour à la réalité. Dans un seul sens, celui de la descente. (...)
Un autre temps
Le temps de rêver beaucoup sur le jour d’après. « En secouant mes dés il m’arriva quelque chose d’étrange : j’avais besoin d’un certain chiffre et, lorsque je retournai le gobelet, tous les dés restèrent aussitôt immobiles, à l’exception d’un seul ; mais pendant qu’il roulait encore entre les verres, je vis, l’espace d’un éclair, sur l’une de ses faces, le (...)
Inventer la ville : un récit collectif
Première mise en ligne le 7 novembre 2011, seconde mise en ligne le 23 octobre 2012
Expérimentation de l’écriture dans sa dimension numérique
Le service juridique de Sciences Po a récemment souhaité que les textes écrits lors des ateliers d’écriture numérique que j’anime et que je diffusais systématiquement sur mon site depuis trois ans, ne soient plus publiques, considérant que les productions des étudiants devaient rester dans le cadre scolaire et ne pouvaient être diffusées sur Internet. (...)
Inventer la ville : Photographies et captures d’écran
Première mise en ligne le 17 octobre 2011, deuxième mise en ligne le 09 octobre 2012.
Ça c’est un cri
Ces nuages là-bas ont crevé ici, dans l’heure qui vient de s’écouler. En sortant de chez moi avec Caroline, notre immeuble est situé en retrait de la rue, qui sans être très passante est tout de même bruyante, ce qui nous protège de son agitation urbaine et de ses bruits réguliers, il nous faut emprunter une longue allée droite avec un tout petit (...)
La mort au travail
« Chaque jour dans le miroir je regarde la mort au travail. » Jean Cocteau Le temps est venu de rattraper le temps. Il y a une autre manière de rendre hommage aux morts. C’est de continuer à les considérer comme des vivants. Et lorsque je me promène au Père-Lachaise, je vais à leur rencontre en me perdant dans le labyrinthe des allées du (...)
Récit sonore collectif : texte collectif
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Dehors, dedans
Un court instant, mille mots. Le bonheur laisse un goût de défaite. Nos liens à l’épreuve. Je te mets au défi. Les rapports seuls sont à fixer. Chaque jour nous revenons d’où nous mène notre amour. Vague après vague. Avant, après. Dans la nuit imaginée. Peut-être déjà ailleurs. Ne pas s’arrêter. Tourner la page. Peut-être que ça sauve ? Ici rappelle (...)
Transparente évidence
François Bon me signale ce matin cet article paru sur le site d’actualité Suisse 24 matins où l’on apprend qu’un jeune homme de Portland dans l’Oregon, Dustin Moore, a découvert sur Google Street View, une image de sa grand-mère décédée un an auparavant. Il a été surpris lorsqu’il a vu sa grand-mère Alice assise devant sa maison. Il a partagé sur le site (...)
Tour du monde de l’art urbain
Située près du Pont de Bercy, face au bâtiment du Ministère de l’économie, la Tour Paris 13 se voit de loin : des coulures orange fluo dégoulinent sur sa façade. Neuf étages et quarante appartements. L’immeuble tout en briques appartient à un bailleur social qui va le détruire afin d’y reconstruire de nouveaux bâtiments plus modernes. Il reste (...)
Les couleurs de la ville
Avancer dans le noir. Le bleu, le rouge, le jaune. Pour la plupart d’entre eux c’est un travail en bordure. Il suffit d’avancer. Le noir se détache du noir. Le chemin s’arrête dans le regard. La couleur participe pleinement à construire la ville, car elle permet en effet de travailler à réaliser de la diversité, de la singularité, mais aussi des (...)
Les interstices du silence
Personne ne revient jamais vraiment de son enfance. Tu restes au bord du temps. Comme en équilibre sur la margelle d’un puits. Les passants te dépassent, te frôlent, ils te dévisagent ou t’ignorent, mais tu sens leur présence pressée, le rythme de leur pas comme s’il s’agissait d’un pouls, leurs corps à contre-jour. Il y en a qui parlent tout seuls, (...)
Inventer la ville : Les Lieux
Première diffusion, le 25 septembre 2012
Je suis venu te dire que je m’en vais
La semaine dernière, en me rendant rue de l’Université pour mon atelier d’écriture avec les élèves de Sciences Po, j’ai fait un petit détour par la rue de Verneuil et j’ai pris cette photographie du mur de l’ancienne maison de Serge Gainsbourg. En réaction à la diffusion de cette photographie, le photographe Yannick Vallet m’envoie une photographie de la (...)
Un masque de la peau
Un temps horizontal, presque létal, sans tension ni risque de chute. La réalité à la fois complexe et mouvante du corps contemporain participe à des logiques qui sont bien plus profondes et qui ne peuvent se résumer à des considérations exclusivement esthétiques. Walter Ernest Yeo O’Neil était marin lors de la Première Guerre mondiale, mais il est (...)
Le miroir et le cadavre
Avancer entre ce clair et son obscur, entre ce sombre et sa brillance perdue. « C’est le miroir et c’est le cadavre qui assignent un espace à l’expérience profondément et originairement utopique du corps ; c’est le miroir et c’est le cadavre qui font taire et apaisent et ferment sur une clôture - qui est maintenant pour nous scellée - cette grande (...)
Éclats d’images
Olivier Hodasava dont je suis depuis longtemps le carnet de voyage virtuel sur son blog Dreamlands et avec lequel j’ai échangé pour les Vases communicants, ouvre une grande parenthèse qui devrait durer quatre mois. Durant cette période, il va poursuivre ses voyages mais cesser leur compte-rendu quotidien pour préparer un livre, Éclats d’Amérique, (...)
Un lieu de mémoire
Huitième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du texte L’été 80 de Marguerite Duras que nous abordons l’étape de travail qui va permettre de reprendre, pour rassembler (...)
Le monde entier est un cactus
Si c’est demain, c’est aujourd’hui, hier inclus dans les poussières du ciel. La ville est un corps vivant. Quand on y ajoute sans concertation et sans raison un corps malade, inutile ou inadapté, la ville (c’est-à-dire ses habitants et ses visiteurs accueillis ou rejetés) a vite fait de le détourner, de le transformer, ou le cas échéant, de le (...)
Le jeu de la présence de soi au monde
Déplier retaper élargir, sous d’autres formes, en d’autres lieux. Apprendre à regarder nos propres pensées et celles des autres comme des objets extérieurs. Trouver le trajet nécessite de longues flâneries au bord. Tout près devant soi, alors qu’on croyait l’avoir perdu. Rien ne bougeait. Les domiciles au loin se recouvraient de teintes vives. La (...)
Chambre noire
Écrire n’est pas oublier. C’est photographier le temps. À chaque photographie de la série de Planche-contact une phrase extraite d’un blog ou d’un site que je suis, que je lis régulièrement, dont l’écriture m’accompagne au quotidien, était associée. Ce jour-là de l’année dernière, la phrase provenait du blog Aux bords des mondes d’Isabelle (...)
La photographie est mon langage
Il y a deux temps seulement (un présent futur, et un passé qui peut être aussi un présent). J’ai voulu leur montrer qu’ils se trompaient de combat. Évidemment ça n’a pas marché, mais j’ai tenté. Je ne pense pas que tout soit terminé. Jusque là rien d’inquiétant. Les développements futurs ne dépendront pas seulement de la technologie, mais surtout de la façon (...)
Inventer la ville : Les villes invisibles
Première diffusion de l’article : le 5 septembre 2011. Seconde publication le 4 septembre 2012.
Inventer la ville : La Filature
Premier enregistrement le 11 septembre 2012
Les baisers
Septième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du texte W. de Georges Perec et de L’amour de Marguerite Duras que nous abordons l’étape de retravail qui va permettre (...)
Nuit grave
L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ? Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, dans les lieux affectés à un usage collectif, je ne cesse de croiser dans la rue en me promenant, au pied des immeubles de bureaux notamment, des hommes et des femmes qui bravent les éléments, le vent, le froid, la pluie, (...)
Douceur de n’avoir rien à dire
Il y a quelque chose qui se passe. Il faut prendre position. Le modèle d’accumulation infinie est devenu impossible. J’avais trouvé ma piste, ma route. Avant je me forçais, je faisais semblant, j’essayais de correspondre, de ressembler. Le fait est passé sous silence. Peut-on vivre sans croissance ? Écrire, c’est comme prolonger la vie des rêves, un (...)
Le ravissement
Vers le chemin blanc - j’attends le mouvement le plus petit - celui de l’herbe inclinée. Chaque jour, quel que soit le lieu où je me trouvais, l’état dans lequel j’étais, j’ai cherché à saisir la lumière d’un instant. La photographie est intéressante pour ce qu’elle est mais aussi pour ce qu’elle ouvre comme interprétation, rencontres, correspondances. (...)
Le Rayon Vert
Première mise en ligne sur Liminaire : 31 août 2012
La logique ne provoque que des nuits blanches
Cet été j’ai lu la presse tous les jours, en allant acheter le pain ma femme me rapportait le journal. J’ai lu dans Libération, vendredi 16 août, l’annonce de la mort de Sławomir Mrożek. Le dramaturge, écrivain et dessinateur franco-polonais Slawomir Mrozek est mort hier matin à Nice, à 83 ans. Né en Pologne, il s’est installé en France après avoir (...)
Abécédaire des prépositions
Île Saint-Louis, Paris
Capitale de la douleur
Sixième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du visage et de l’injonction de Jabès qui sert de consigne : « Je n’ai jamais décrit votre visage. » Je vais tenter de (...)
Heritage Experience
Heritage Experience est un service numérique culturel innovant dédié à la valorisation du territoire et du patrimoine. Basé sur une application iPhone innovante, déclinaison d’un projet de recherche, Walking the Edit entamé en Suisse en 2008 par Ulrich Fischer, Heritage Experience permet d’explorer de manière sensible un territoire et d’accéder en (...)
Les traces du remords
Déplacer insensiblement les gestes et les possibles, déplacer les lignes. Derrière la Cité Internationale Universitaire de Paris, au niveau de la sortie du Périphérique, dans un virage que seuls les taxis et les bus empruntent puisque cette sortie n’est pas autorisée aux autres véhicules, se cache un entrepôt improvisé de glissières de sécurité en (...)
Les aperçus instantanés
Appels sans écho, flot de visages éteints, la nuit désertée. Tous les étés le wiki Marelle, zone d’activités poétiques que j’ai animé de 2004 à 2010, est régulièrement spammé, et je dois maintenir à flot un site que je n’utilise plus depuis 2008. Bien sûr je pourrais cesser d’utiliser ce site, l’essentiel des pages diffusées concernant mes ateliers (...)
Je marche dans mes traces
Cinquième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du monologue de La nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès. Je vais tenter de profiter de cet été et de (...)
Le désordre des sentiments
La mémoire est pour l’un ce que l’histoire est pour l’autre. Sur cette photographie prise l’année dernière, un moment particulier, intime. Une salle d’attente. Pour la première fois, j’accompagne ma fille chez l’ophtalmo. Elle a besoin de lunettes. Nous attendons notre tour. Sur la table basse, quelques revues que personne ne lit. La fenêtre est voilée (...)
La règle du jeu
Quatrième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir des Georgiques de Claude Simon. Je vais tenter de profiter de cet été et de ces ateliers pour travailler sur mes (...)
La vitesse de la lumière
L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat, ou L’Arrivée d’un train à La Ciotat, est un court métrage français, réalisé par les frères Lumière en 1895 et présenté pour la première fois en janvier 1896. La tradition veut que lors de la projection, l’image du train qui se dirige vers le public l’ait terrifié et qu’ils se soit précipité en le découvrant vers (...)
Lieux secrets dans la ville
Ce stock comme pour ne manquer de rien dans l’avenir. Dans son texte Un livre blanc, publié chez Fayard, en 2007, Philippe Vasset est parti voir ce qui se cachait dans les zones laissées en blanc, vierges de toutes indications, qui émaillent la carte de la région parisienne. Quel est ce réel que les cartographes n’ont pas su ou voulu représenter ? (...)
Marquer d’une pierre blanche
Une semaine en famille dans l’Hérault, entre Ceyras et Pézenas, à la découverte de la région et du Lac du Salagou. Le lac du Salagou est un lac de retenue du barrage du Salagou. Il est situé au centre du département de l’Hérault, sur la rivière Salagou, affluent de la rivière Lergue qui se jette dans l’Hérault. Il atteint une profondeur d’environ 40 (...)
Le voyage est en soi
Troisième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du Processe de Christophe Tarkos. Je vais tenter de profiter de cet été et de ces ateliers pour travailler sur mes (...)
Une ville vide
Le retour n’est jamais le retour. Les mouches, toujours, et le feuillage. Sauf mention contraire, toutes les citations de ce texte sont extraites de La ville vide, de Berit Ellingsen, traduit par François Bon sur Publie.net. « Quand le film se termina sans la scène, il fut surpris. Il se rappelait chaque détail : les personnages, le dialogue, (...)
Invitation au voyage
Deuxième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du Château de Franz Kafka, de Dire I/II de Danielle Collobert. Je vais tenter de profiter de cet été et de ces (...)
Je suis l’écrivain de tous les textes possibles
Séparé du monde, et sans nulle rupture cependant. Marcello Vitali Rosati, Professeur adjoint de Littérature et culture numérique de l’Université de Montréal, mène sur son site Navigations, une expérience d’écriture quotidienne à laquelle je suis sensible, pour de nombreuses raisons, à la fois formelles (une longueur journalière du texte de 1000 (...)
L’émotion du déplacement
Première diffusion sur le site : 24 janvier 2011
L’homme sans qualités, de Robert Musil
« Mais prenez quelques minutes, mentalement, pour vous remémorer, dans les livres qui comptent, ces scènes d’arrivée, nous conseille François Bon pour mener à bien sa deuxième proposition d’écriture. Relire par exemple le tout début du Grand Meaulnes (le narrateur revient du village à chez lui au crépuscule) ou l’arrivée de Meaulnes à la maison de la (...)
Au petit bonheur la chance
Pendant 10 semaines, à partir du dimanche 30 juin 2013, François Bon lance un atelier d’écriture dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Cette première semaine, c’est à partir de L’été 80 de Marguerite Duras, que j’ai relu pour l’occasion (quel beau livre). Je vais tenter de (...)
Journal de bataille #4
Suite du Journal de bataille que j’ai entrepris en lisant dans le Petit Journal du Tiers Livre de François Bon le journal des chantiers tenu par Piero de Belleville dans les commentaires du site, je reprends en écho mon journal, après le deuxième épisode accueilli par Piero Cohen-Hadria pour les Vases communicants, le troisième épisode était (...)
Journal de bataille #2
Mise en ligne la première fois sur Liminaire le 23 avril 2012
L’île déserte
Est-ce que l’on sait vraiment ce qu’est une île ? N’est-ce qu’un bout de terre ? Seule importe l’eau, l’étendue autour, la séparation qui constitue l’île comme lieu sans lien. La figure de l’île déserte, qui ouvre et donne son titre au recueil d’articles et d’entretiens, écrits par Gilles Deleuze entre 1953 et 1974, rassemblés pour la première fois aux (...)
Les petits papiers
Comme une flamme en signe de conquête, mes rêves sont au monde. J’ai vu apparaître en cette fin de semaine des petits bouts de papier un peu partout dans notre appartement à Paris, au début je n’y ai pas prêté attention, mes filles étant coutumières du fait, elles qui aiment se raconter des histoires (en chantant, en dansant, en dessinant des (...)
Les disparus
L’épuisement du voyageur explorant ce paysage inépuisable. Longtemps que je n’avais pas remis le nez dans le code, pour mon projet des Lignes de désir, la nécessité de créer un site pour réunir en un lieu unique toutes les pistes de travail, les premières esquisses, et le texte en train de s’écrire, je m’y plonge à nouveau. Et c’est toujours le même (...)
Le désir de te revoir : un récit épistolaire numérique
Première mise en ligne le 1er février 2013, seconde le 24 mars 2013
Poésie sur écoute - épisode 190
La revue de création d’ici là a été diffusée sous ses deux versions (pdf pour lecture sur ordinateurs et liseuses et ePub pour lecture sur iPad) à la mi-juillet 2013 sur Publie.net. Ce numéro consacré au thème du corps amoureux, réunit des textes variés, des photographies, de nombreux enregistrements sonores (musique, lecture, etc.) et trois films. (...)
La petite seconde d’éternité
Ça ressemble à des instants que l’on pouvait encore se permettre de perdre. Ces dernières semaines, Caroline a accompagné Annie, sa tante, malade, elle est allée lui rendre très régulièrement visite chez elle, puis à l’hôpital, près du Parc Montsouris, puis chez son cousin, enfin les derniers jours où elle était très faible et fatiguée, au (...)
Arrête ton cinéma
« En marchant, se fait le chemin / et tournant le regard en arrière / on voit le sentier que jamais / on ne foulera à nouveau / Marcheur, il n’y a pas de chemin. » Antonio Machado. Arrête ton cinéma, la tentation de dire cela à celui qui en fait trop, qui exagère, forçant le trait. Un peu comme s’il faisait l’acteur ou jouait une pièce de théâtre, (...)
Les lignes de désir : installation sonore et lectures
Les lignes de désir est un projet d’édition est protéiforme. J’imagine un texte dont la publication ne retiendrait qu’une sélection aléatoire dans l’ensemble des fragments écrits (et à chaque nouvelle impression, une nouvelle version créant ainsi autant de versions collectors de ce récit), mais aussi une version sous forme de cartes à jouer (tirage limité (...)
Applications et tablettes : quels usages et médiations ?
Lors de la journée d’étude Net édition : de l’écriture à la diffusion en octobre 2012, j’ai présenté des œuvres pour lesquelles le numérique fait partie intégrante de la démarche de création. Souhaitant poursuivre cette exploration et s’interroger sur la place à accorder à ces productions innovantes, la médiathèque Départementale de Seine-et-Marne m’invite à (...)
Net édition : écriture et lecture numérique
Première mise en ligne sur le site : 22 octobre 2012
Le nom des roses
Finir la journée par un geste qui pèse dans la balance, la notre, interne. Rennes est une ville universitaire très importante. Depuis la création de Rennes 2 peu avant 1968, des mouvements sociaux d’étudiants ont fréquemment marqué l’histoire du campus. Des graffitis reflétant ces mouvements sont visibles à différents endroits du campus de Villejean. (...)
La ville uniforme
Tous les commerces sont fermés à cette heure matinale, grillage en fer baissée, porte close. Le sol pavé glisse dangereusement, la pluie de la veille le rend luisant et prolonge la perspective des ruelles fuyantes, reflétant au sol l’image tremblante des bâtisses. Il est encore tôt, les passants sont rares et pressent le pas, visage fermé, regard (...)
Métier à tisser
Pas encore ouvert. Aller doucement. Ce sont les jardins qui m’ont attiré tout d’abord. Le gigantesque cèdre du Liban devant l’ancien Palais des Archevêques de Tours. Et le travail des jardiniers. Leurs outils abandonnés en plein milieu de la plate-bande à demi planté, sans doute à l’heure de la pause café. Une jeune femme s’est assise sur les (...)
Radio Ethiopia
Retrouver le mystère des premières écoutes d’un disque de son enfance en écrivant sa musique... Radio Ethiopia est à l’origine un texte écrit pour la collection Ouvrez de Publie.net. Il a été publié ensuite sur nerval.fr, magazine fiction & littératures en ligne de François Bon. Il est désormais disponible sur son site Tiers-Livre, qui remplace cette (...)
La ville est sous mes pas
Pour marcher dans le vide, il faut se construire un chemin. J’aime laisser faire les choses et j’ai toujours peur de peser. Comme tout passe, cela passera aussi. La vie, comme elle jaillit et nous éclabousse. Je crois, mais ma mémoire est défaillante. Sentiment cruel d’avoir perdu mon temps, de l’avoir utilisé à mauvais escient, de l’avoir consumé en (...)
Du don des nues
Une seule chose était étrange : continuer à penser comme avant, savoir. Depuis plusieurs jours dans le café dans lequel je déjeune quotidiennement la musique diffusée ne provient plus de la même radio. Celle-ci diffuse désormais de la variété et de la chanson françaises que je n’écoutais plus depuis très longtemps. Et tous les midis je me rends compte (...)
Improvisation urbaine
Partir de chez soi, sans savoir avec précision où aller, commencer à marcher, à remonter les rues, longer les trottoirs, se faufiler entre les passants, regarder ce qui se passe autour de soi tout en marchant, être à l’écoute de la ville, les bruits des voitures, les conversations feutrées dont je ne capte que certaines bribes ou au contraire ces cris, (...)
Écrire la ville
Le CDDP (Centre de Documentation pédagogique des Hauts-de-Seine) organise tous les ans des ateliers d’écriture avec des auteurs. Cette année ils m’ont invité à en animer deux, le premier Écrire la ville avec Cécile Portier, elle à Sèvres et moi à Bagneux, et le second à Boulogne-Billancourt : Récit épistolaire. Le but de ces ateliers à Bagneux et à (...)
Street : un temps jamais vu
J’étais parti à New York avec l’idée contradictoire d’y ralentir le temps là-bas. Je ne sais pas pourquoi, c’était juste une envie, qui répondait sans doute à un besoin de changement de rythme, pour entamer un nouveau cap. Bien sûr là-bas, tout a été très vite. Nous avons beaucoup marché, arpenté les rues, les avenues, les parcs, les places, les métros, les (...)
Le Comptoir Général
La chute dans le temps et la tonique écriture. Retour à la maison, après notre voyage à New York, le trajet de retour paraît si court, dans les faits c’est le cas d’ailleurs, une heure de moins qu’à l’aller, une question de vents porteurs, de courants de masse d’air, bref l’impression d’un trajet à peine plus long que pour traverser la France en train (...)
Harlem Shake
Harlem, comme le Bronx, a longtemps été considéré comme un ghetto en raison de sa forte criminalité et son imposante communauté noire. Mais le quartier n’a pas toujours eu ce visage. En traversant le quartier ce jour-là, nous avons certes vus quelques bâtiments fermés, aux fenêtres murées de parpaings en vue d’être détruits, ou réhabilités, comme cette (...)
Night and Day : Times Square
Un homme était assis près de la fontaine de Bethesda, au cœur de Central Park, quand nous sommes allés nous y promener dimanche. Il écoutait Night and Day chantée par Franck Sinatra. Il était assis là, sur le banc en pierre, immobile, son lecteur CD à ses côtés, volume monté au maximum, lisant, un léger sourire de contentement ravi aux lèvres, dans ce (...)
Dreamland : un voyage dans le temps
Curiosité du calendrier, il y a trois ans, Daniel Bourrion et moi échangions textes et photographies pour les vases communicants de mai 2010. Je recevais son texte Ruines écrit à partir de photographies prises en Normandie, à Édenville, dans la Vallée des peintres, tandis qu’il accueillait mon texte Présence active du vide, écrit à partir de deux de (...)
Des nouilles à l’Abreuvoir, d’Angèle Casanova
Vases communicants : Angèle Casanova (Gadins et bouts de ficelles). En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. « Voir Bobigny – Il n’y a rien à voir à Bobigny. – Pourquoi, ça n’existe pas ? – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se (...)
Pour la fin du Temps
« Ce pays imaginaire, écrit Michel Butor, un miroir magique dans lequel on fait apparaître ce qu’on veut » Deuxième jour à New York, les sensations de décalage horaire déjà oublié, en même temps je me réveille très tôt, à peine cinq heures de sommeil cette nuit et me voilà déjà debout, le soleil matinal caresse les immeubles bas de Brooklyn les couvrant (...)
Regarder l’horizon
Buying some vintage records in Williamsberg stores Playing paper boats on east river shores Meeting mermaids and lobsters in Coney Island Puking our deep fried Oreos in Astroland Spending our days watching skylines from rooftops On independance day, Manhattan fireworks Life is easier where the walls are red Brooklyn is a place stuck in my head (...)
Tourner de l’œil
Le sentiment d’accéder à cette profondeur obscure. C’était l’effervescence des enfants qui accompagnent exceptionnellement leur grand-mère à la bibliothèque, et la liberté de ces instants de l’enfance où, sans ses parents, l’impression d’une plus grande autonomie. La grand-mère avait des questions à me poser sur une recherche qu’elle ne parvenait (...)
Récit sonore collectif : parcours audioguidés
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Someone To Watch Over Me
Rien de plus étrange que l’absence d’étrangeté. Tous les jours la répétition d’un même trajet en voiture, les paysages défilent sous nos yeux malgré les différents itinéraires que mon accompagnatrice me propose : les rives du gave de Pau, la Zone Industrielle de Pau/Billère, Monsieur Monde la magnifique sculpture végétale d’Hervé Di Rosa posée sur le (...)
Une piste domestique
S’abreuver surtout, dans la rue, à ceux des visages qui sont entrevus. Un banal exercice incendie au Collège Corisande d’Andoins d’Arthez-de-Béarn où j’anime cette semaine un atelier d’écriture numérique. Tous les élèves sortent des classes en toute décontraction, sous un beau soleil. Ils remontent tranquillement la route du Foirail, en pente sinueuse, (...)
Autobiographie de profil : Facebook comme outil de création
J’ai été invité par l’association Accès(s) de Pau à intervenir pendant toute la semaine, du 15 au 19 avril au Collège Corisande d’Andoins d’Arthez-en-Béarn pour un atelier d’écriture numérique. Le cœur de l’action d’Accès(s) est d’une part de favoriser la création artistique, d’autre part d’aménager des temps et des espaces de rencontre entre les créateurs (...)
Berlin, fantômes
Je suis chaque jour avec joie, étonnement, ravissement, le parcours effectué par Olivier Hodasava sur Google Street View à partir de son site Dreamlands : carnet de voyage virtuel. Hier, Olivier a diffusé une magnifique vidéo pour le 1000ème jour de son carnet, moment particulier, virage important, et pour fêter ce cap à franchir, il a réalisé une (...)
Faîtes le mur
Le spectacle donne sur un mur blanc et une porte close. La surprise de voir accrochée au mur de la classe du collège de Bagneux cette phrase haute en couleur, toute en promesse iconoclaste : faites le mur. Pendant tout l’atelier Écrire la ville avec les élèves de Bagneux, où nous avons travaillé sur le vocabulaire urbain, j’ai pensé à (...)
Poésie sur écoute - épisode 189
Création de capsules sonores à l’occasion d’une série de douze ateliers d’écriture menée avec les étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Entre les séances d’écriture, les étudiants (...)
Ce qui regarde et ce qui est regardé
Des fenêtres nous suivent, restent et collent, des milliers de visages. « Il y a que cela me regarde. Il y a qu’elles me dissolvent, que je perds énormément à parcourir ces photographies, comme devant toute face réellement ouverte je crois que l’on s’absout, que l’on disparaît, que l’on s’évase. » Face, Louis Imbert, Publie.net C’est à peine si (...)
Incises, bifurcations et parenthèses
On suffoque comme on peut : on pense ailleurs… Reprendre le même itinéraire, faire à nouveau le chemin suivi la veille, c’est comme revenir sur ses pas, on ne voit pas les mêmes choses. C’est pourtant la même rue, mais le week-end la plupart des magasins sont fermés, les écoliers en vacances, les touristes plus nombreux. Il y avait un SDF faisant (...)
Accords et désaccords
Pendant l’attente, penser à autre chose qui déjà se construit. Prévoir un itinéraire précis dans Paris dessiné sur une carte, tout en imaginant pouvoir prendre des photos du parcours et d’autres en marge. Commencer à marcher dans la rue en suivant le chemin sur la carte, en se pensant à l’ennui auquel on s’expose à planifier ainsi son circuit. Surtout (...)
Ce temps c’est mon histoire
J’ai vu la fin du monde se produire sous mes yeux. Un geste anodin, celle d’un anonyme, dans la rue attendant son bus, rue des Saint-Pères à Paris. Un vieil homme, cheveux gris, l’œil vif, une moue expectative, vêtu d’un élégant et long manteau beige bien chaud, il est descendu du trottoir, d’un petit pas, l’air inquiet, médusé, dans l’impatience (...)
Récit sonore collectif : superpositions de calques et coupes franches
Première diffusion le 8 avril 2013
Regard de l’envers du monde sur son endroit
Le photographe argentin Daniel Mordzinski, grand portraitiste, collaborateur régulier du bureau parisien du journal espagnol El Pais depuis une quinzaine d’années, accuse le journal Le Monde d’avoir détruit l’ensemble de ses archives et de ses négatifs originaux. Le journal Rue 89, publie la version des faits selon Daniel Mordzinski qui raconte (...)
Sur un fil invisible
Pas de belles ruines, ni les maisons, ni les vies. Face à face, question, réponse. Une scène forte, un souvenir marquant. J’enregistre sa voix. Elle me parle doucement, je baisse les yeux. Je ne veux pas la regarder dans les yeux, surtout ne pas l’interrompre ou la distraire, lui couper la parole. Elle parle et je l’écoute. Dans cette (...)
Le récit de nos rêves
Jeter quelques murmures discrets sur la ville qui doucement s’endort. Se rappeler qu’on a écrit un texte sur un évènement survenu quelques jours auparavant sans se se souvenir quand, ni où avec précision. Flou. Écrire pour ne pas oublier, mais comme avec le récit de nos rêves, à peine noté, nous en perdons la trace. Impossible ensuite d’y revenir, (...)
Le temps, l’espace et l’infini
Le point de départ. On ne sait jamais ce qui va arriver... Un lieu et notre connaissance de ce lieu, sens unique, traverses et voies sans issue. Ce qui nous relit à cet endroit. Dans un film qui se déroule dans une ville familière, où nous habitons ou travaillons, que nous arpentons régulièrement, chercher le détail, la permanence de ce que nous (...)
Là où tout commence
Fasciné par les reflets fugaces de ce dont nous pressentons que nous serons un jour à jamais séparés. Néanmoins étroite est la voie entre les constructions abstraites. Les quais sont désormais très larges et rendus aux piétons, ils se prêtent bien à l’organisation et à l’accueil d’événements et d’animations. Ils ouvrent surtout d’étonnantes perspectives (...)
Dialogue de sourds
Conserver au centre de notre monde le lieu de nos incertitudes sans guillemets. Repas de famille, nouvel invité autour de la table, le jour des présentations. Le mieux c’est encore sortir de chez soi pour cette rencontre, se placer en terrain neutre, rendez-vous est donné dans un restaurant de notre quartier. À table, personne ne prend (...)
Book Machine
Je ne viens plus guère dans cet endroit, mais je me souviens qu’à l’époque lointaine où j’ai travaillé à la bibliothèque, et chaque fois c’est la même impression, je suis ému, troublé. Dans le hall, beaucoup de monde, de bruits, de discussions, la foule des grands jours, beaucoup d’hésitation, de fatigue aussi, de lassitude sur les visages et d’excitation (...)
Cute Car
Quand j’étais enfant, je me souviens que lorsque nous partions en vacances l’été avec mes parents, traversant la France du Nord au Sud, comme je l’ai raconté dans Laisse venir, avec ma sœur nous inventions des jeux, comme j’imagine beaucoup d’autres enfants de l’époque. L’un de ces jeux consistait à partir en quête d’une voiture à suivre que nous tentions (...)
À l’identique, d’Olivier Hodasava
Vases communicants : Olivier Hodasava (Dreamlands : carnet de voyage virtuel). En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Pour peu que l’on y soit préparé, on peut l’apercevoir du train quand on quitte Marseille en direction d’Aubagne, Toulon, Nice. (...)
Ruban de Möbius
En découvrant sur Internet ce concours d’écriture présenté par Lire Montréal sur L’imaginaire de l’échangeur turcot qui invite les participants à partager leur interprétation de cette structure monumentale qui marque le paysage du quartier Saint-Henri à Montréal et dont la destruction prochaine est annoncée : l’échangeur Turcot, je me suis souvenu du texte (...)
Il ne faut pas désespérer Billancourt
La mémoire de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt est intimement liée à Renault et son histoire. L’usine de Renault-Billancourt cesse définitivement son activité le 31 Mars 1992 avec l’arrêt des gammes Express et Super5. Les bâtiments industriels ont été rasés en 2004-2005 et le site est aujourd’hui en réaménagement. Le projet actuel, dévoilé en juin (...)
En chantier : un état des lieux
Depuis quelques années j’anime de nombreux ateliers d’écriture et de création numérique : Vitry-sur-Seine (École d’ingénieurs ESIEA), Melun (Médiathèque de l’Astrolabe), Enghien-les-bains (Médiathèque George Sand), Deauville (Festival littéraire), Nilvange (Médiathèque), Valence (Beaux-Arts), Pau (Collège Marguerite de Navarre), Poitiers (Sciences Po et (...)
Ici même si : Paris façon puzzle
Première diffusion de l’article le 1er juillet 2009
Récit sonore collectif : France audioguide
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Je me souviens de la Défense même si je n’y suis jamais allé
Invité avec Cécile Portier et Serge Bouchardon à présenter notre approche de la littérature numérique et des ateliers de création que nous mettons en place dans le cadre scolaire (j’ai pour ma part évoqué les ateliers réalisés à Paris, Bagneux, Boulogne, Melun, Pau...), nous étions jeudi 7 février 2013 à l’Espace Grande Arche du parvis de La Défense pour la (...)
Instructions pour se perdre en ville
Texte écrit lundi midi pendant que mes étudiants de Sciences Po travaillaient sur la description de la ville en s’inspirant de l’écriture de Guillaume Fayard, suivant la même contrainte que celle que je leur avais indiqué. Dans la tension du texte qui s’écrivait face à eux, en même temps qu’ils écrivaient eux aussi, et qui était vidéoprojeté sur l’écran (...)
Récit sonore collectif : La ville d’une pièce
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Où est ma maison ?
Dans le cadre du projet itinérant United States of Europe, deux artistes finlandaises présentent leurs oeuvres à Paris : Kaarina Kaikkonen et Anu Pennanen. Où est ma maison ? (Missä kotini on ?), est une installation in situ faite de sacs et de bagages de différentes sortes. Cette œuvre de Kaarina Kaikkonen peut être vue comme une petite maison (...)
Récit sonore collectif : Les zones ignorées
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Simple comme un coup de fil
Photographie de Geoffrey Dorne Un matin, Geoffrey Dorne, designer graphique dans l’édition et le numérique, décrit sur son site ce qu’il voit depuis sa fenêtre en le prenant en photo : un camion qui désinstallait une cabine téléphonique. Et, comme il apprécie le détournement, le hacking, la création spontanée et les usages détournés, il présente (...)
Le costume est une écriture
Lorsque nous étions à Londres pour passer les fêtes de fin d’année en famille, nous avons visité l’exposition Hollywood Costume qui s’était installée au Victoria and Albert Museum de Londres jusqu’au 27 janvier 2013. Une rétrospective qui examinait le rôle du costume dans l’écriture cinématographique pour mettre en lumière le processus créatif du costumier, (...)
Récit sonore collectif : Un homme qui dort
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Récit sonore collectif : La ville à l’écoute
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste). Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
Domestiqués, Amy Stein : sur la lisière indécise du regard
En 2008, j’ai écrit dans le premier numéro de la revue myopies de Guillaume Fayard, un long article sur la photographe Amy Stein, dont je publie ici un large extrait. C’est en découvrant le travail photographique de Sandy Carson (Ghosts in the City), dont je reparlerai ici plus longuement, que j’ai eu envie de diffuser cet ancien texte. (...)
Objets trouvés du temps perdu
Nicolas Gary vient de publier l’information de la prochaine transformation de rames du métro de Buenos Aires en bibliothèques sur le site Actualité : viernes 11 de enero de 2013 07:04 PM AP / Buenos Aires : Panorama « Les autorités locales ont pour projet d’offrir la première fournée de livres qui constitueront le stock mis à la disposition du (...)
MUR ou Le Voyageur exténué, de Raymond Bozier
La première fois que j’ai lu un livre de Raymond Bozier, c’était Abattoir 26, trouvé sur les rayonnages de la médiathèque de l’Astrolabe. Ce livre, tout d’abord publié chez Pauvert en 1999, a depuis été réédité, et c’est tant mieux chez Publie.net. J’ai proposé deux ateliers d’écriture autour de ses textes. Le premier autour de son livre Bords de mer , (...)
Écrire le travail (séance n°2)
Première diffusion en ligne sur Liminaire : 26 novembre 2012
Leighton House, Holland Park
À quelques pas du Holland Park (une orangerie, un terrain de cricket, des courts de tennis, un jardin japonais, une auberge de jeunesse, un théâtre ouvert, qui est la résidence du Holland Park Opera, un terrain de jeu, des écureuils et des paons), dans le quartier résidentiel du district de Kensington et Chelsea, l’une des zones résidentielles les (...)
Le moteur de l’histoire
Descendus à la gare de Shoreditch High Street, nous empruntons la bien nommée Chance Street accueillis par un énorme rat dessiné par la street artiste ROA, originaire de Belgique et spécialiste des dessins d’animaux en milieu urbain, peint à même le mur de briques de l’immeuble. Nous avions vus une de ses œuvres dans une ruelle de Bruxelles, l’année (...)
London Calling
Le ciel s’est couvert très vite, la nuit semble tombée, il est à peine trois heures, il pleut par intermittence depuis ce matin. Demain, il fera beau, c’est sûr. Nous traversons le Blackfriars Bridge en travaux. Une pensée pour Piero et son récent Carnet de voyage londonien. Des affiches annoncent fièrement qu’il se construit là le plus grand (...)
Bons baisers de Google Street View
Ce que j’aime avec cette image c’est qu’elle pose la question de l’auteur de la photographie. Ce que j’aime avec cette image c’est qu’elle pose la question de l’auteur de la photographie. Jon Rafman l’a inventé il me semble, premier je crois bien à l’avoir capturée, en hommage à la célèbre photographie de Doisneau, du baiser de l’Hôtel de ville. (...)
Quelque chose d’incroyable va arriver
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Écrire le travail (séance n°5)
À l’invitation de Stéphane Bikialo, je reviens cette année à la Faculté de Lettres pour assurer une série d’ateliers d’écriture sur le thème du travail, comme je l’avais fait en novembre et décembre 2009 à Sciences Po Poitiers et à la Faculté de Lettres. À lire sur ce thème, le dossier thématique n° 25, Écrire le travail, proposé par le groupement de (...)
Description-notation ambulatoire à partir d’instantanés
Delphine Regnard avait lancé la semaine dernière un appel à participation collective ce mardi, de 14h30 à 16h30, pour accompagner en ligne le travail de ses élèves de première L. : Les L du désir. « Dans le cadre de notre Séquence 3 Exercices de listes et à la suite de la lecture des Pâques à New York de Cendrars et de Il y a d’Apollinaire, nous (...)
D’un lieu à l’autre : la ville des villes
J’ai suivi François Bon dans son court périple à Brooklyn, et sa traversée du bruit, dans le métro et ses tambours, pour son intervention à la New York University avec Olivier Barrot, puis profitant de son séjour pour visiter la librairie Barnes & Noble Brooklyn ou essayer le Kindle Fire dans son lit. À son retour, j’admire l’oeil dans la ville et (...)
Écrire le travail (séance n°3)
À l’invitation de Stéphane Bikialo, je reviens cette année à la Faculté de Lettres pour assurer une série d’ateliers d’écriture sur le thème du travail, comme je l’avais fait en novembre et décembre 2009 à Sciences Po Poitiers et à la Faculté de Lettres. Les résultats de l’atelier, et de celui que mène Stéphane Bikialo sur "quel travail voulons (...)
L’éphémère dissipe nos chemins
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Qu’est-ce que le présent ?
Le Bal présente le travail de Paul Graham, figure majeure de la scène photographique britannique, du 14 septembre au 09 décembre 2012. Quelques mois après la rétrospective que lui a consacrée la Whitechapel Gallery de Londres et le Museum Folkwang à Essen, Le Bal présente deux séries de Paul Graham : Beyond Caring (1984-85), travail réalisé au (...)
Un devoir d’expérimentation
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Chantier du Collège Marguerite de Navarre à Pau
J’ai été invité à mener entre 2009 et 2012 une série d’ateliers de création numérique mêlant textes/sons/images au collège Marguerite de Navarre à Pau, sur un lieu important de la mémoire paloise : le Bâtiment B. et ses métamorphoses, partie ancienne du collège. En effet, il est question, depuis quelques années, de démolir le « vieux » bâtiment du collège (...)
Marseille, jour et nuit
Chacun de mes voyages à Marseille est l’occasion de photographier cette ville que j’aime, car elle est toujours en chantier. Quand on me demande ce qui m’attire dans cette ville, je parle de Caroline, des origines méditerranéennes de mon père, certains quartiers proches de la gare Saint-Charles m’évoquant, sans y être jamais allé, les rues de (...)
Les métamorphoses de l’œuvre et de l’écriture à l’heure du numérique
Dans le cadre des journées consacrées à la BNF aux métamorphoses de l’œuvre et de l’écriture à l’heure du numérique : vers un renouveau des humanités ?, une série de lectures est organisée sous la forme d’un Pecha Kucha. « Écrire web », ou comment s’invente la littérature aujourd’hui ? Deux séries de cinq auteurs : Pierre Ménard, Arnaud (...)
Petits arrangements avec nos trouvailles
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Quand tu t’endors
Quand tu t’endors, de Pierre Ménard, illustrations Mini labo, a été publié en 2008 par les éditions Actes Sud Junior. L’ouvrage a été également traduit en italien par Stefania Baldoni, chez MOTTA junior : Tuo per sempre. C’est un drôle d’objet, un livre d’enfant pour les parents, texte poétique sur le temps qui passe, dans un coffret naissance (livre (...)
Contextes et gestes de l’écriture littéraire numérique
Je suis invité à la première séance du séminaire Écritures numériques proposé par Sens Public/IRI, le jeudi 15 novembre 2012, à Paris (17h30-19h30) et Montréal (11h30-13h30). Cette séance comptera trois intervenants, Bertrand Gervais, Sarah-Maude Beauchesne et moi-même, en duplex à Paris et à Montréal, en vidéoconférence entre la salle P217 du Pavillon (...)
Écrire le travail (séance n°1)
À l’invitation de Stéphane Bikialo, je reviens cette année à la Faculté de Lettres pour assurer une série d’ateliers d’écriture sur le thème du travail, comme je l’avais fait en novembre et décembre 2009 à Sciences Po Poitiers et à la Faculté de Lettres. Les résultats de l’atelier, et de celui que mène Stéphane Bikialo sur "quel travail voulons nous" (...)
Poésie sur écoute - épisode 188
160 millions, c’est le nombre d’exemplaires de la collection « Que sais-je ? » vendus à travers le monde depuis sa fondation en 1941 aux Presses Universitaires de France. Ce que j’apprends en lisant l’annonce de Christophe Grossi sur le blog ePagine pour annoncer la diffusion des 104 premiers titres qui sont désormais disponibles à la vente en (...)
Au hasard des rues
Ce matin, pour l’atelier avec les élèves de Sciences Po Inventer la ville, nous avons travaillé, pour la deuxième séance consécutive, sur l’écriture d’un récit collectif. Nous avons de nouveau pioché dans l’ensemble des textes écrits depuis le début de l’atelier, afin de composer de courtes phrases (entre maxime, description elliptique et micro-fiction), (...)
De l’étendue dans la lumière
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Dialogue d’ex-anges, Jacques Bon
Vases communicants : Jacques Bon (Café du commerce). En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. ― Nous avions encore ces vieux pardessus, et ces écharpes, nous qui ne connaissions encore ni le chaud, ni le froid, ni le vent et l’humidité, autrement que par leurs conséquences (...)
En avant marge
Une nouvelle version du 14ème ouvrage paru sur Publie.net "En avant marge" a été mise en ligne le 11 septembre 2011. Il s’agit de la troisième version. Une version complètement remaniée, avec une version ePub enrichie de plus de 170 fragments supplémentaires. Comme le rappelait François Bon dans son article la mise à jour permanente, une des (...)
Inventer de nouvelles formes éditoriales
J’ai présenté sur ce site, il y a deux ans déjà, une nouvelle manière de lire le récit de fiction, à partir du travail graphique d’Alberto Hernández... Le roman hybride. Un roman hybride peut être considéré comme un roman mélangeant l’image et le texte où le texte écrit et des dispositifs graphiques comme l’illustration, photographie, infographie ou (...)
Au lieu de se souvenir
Deux ans après mon intervention sur "Média en quête d’identité" un travail sur le livre numérique (et non numérisé ou autrement homothétique...), où j’avais animé entre autre un atelier sur l’écriture de l’instant, je reviens donc en Ardèche, à Saint-Apollinaire-de-Rias, dans le cadre de la Fête de la Sciences 2011, où je suis invité pendant trois jours pour (...)
L’entre-deux
Première diffusion sur le site : 28 décembre 2010
La leçon de piano
Première mise en ligne sur Liminaire : le 29 novembre 2011
Ed Fella : Documents / In the Street
Première diffusion sur Liminaire le 23 novembre 2011
dans la rue un soir d’été gare de lyon où j’étais, d’Emmanuel Delabranche
J’ai animé de nombreux ateliers d’écriture à partir du texte « Tentative d’épuisement d’un lieu parisien » de Georges Perec, j’avais même proposé une tentative d’épuisement de la Place Stalingrad avec les participants à mon atelier d’écriture à l’occasion de ma résidence d’écrivain et pas plus tard que vendredi dernier, une nouvelle fois, avec les étudiants en (...)
Page 48 : Bibliothèque audio
Première publication, le 2 novembre 2010
Jean-Luc Godard
Première diffusion le 18 janvier 2011
Soirée PechaKucha le 9 novembre à Bagnolet
Le mot PechaKucha vient du Japon, c’est une forme très stricte, mais d’une incroyable richesse aussi bien côté intervenant que côté participants. François Bon décrit le principe de cette soirée Ce qui change dans lire, à la médiathèque de Bagnolet, le 9 novembre 2010 à 19h. : 2 sets de 5 intervenants, 20 images chacune projetée pendant 20 secondes, soit (...)
Notre tour du monde
Première mise en ligne sur le site : 13 décembre 2010
Ruines / Daniel Bourrion
Vase communicant : Face Terres... En savoir plus sur les Vases communicants ... ruines que nous trouvions régulièrement sous les monceaux de verdure qui s’étaient chargés de faire disparaître rapidement les dernières traces de nos villes, de toutes nos vies d’avant, du monde tombé sur ses genoux et puis à terre et dont, il faut l’avouer, nous (...)
C’est parfois domestique, par François Bonneau
Vases communicants : François Bonneau (L’irrégulier). En mémoire de Maryse Hache, de ses empreintes de bienveillance. En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. C’est parfois domestique : On aurait l’impression d’emmener une bête chez le vétérinaire. (...)
Vibrer dans l’image immobile
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
écrire dit vivre
Texte mis en ligne le 26 octobre 2012
Ah., d’Emma Reel
Nous n’avons pas l’habitude de la lecture hypertexte. Nous croyons la maîtriser en l’utilisant au quotidien depuis des années sur Internet, mais il y a une différence entre lire sur le web et lire une histoire dont les chapitres sont ainsi liés. Le plus frustrant dans l’utilisation courante des liens hypertextes (plus par limitation ou (...)
Le mot est un rêve fragile
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Revue de création d’ici là n°9
Le neuvième numéro de la revue d’ici là est consacré à la nuit : « Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure... » Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire Les auteurs : ana nb, François Bonneau, (...)
Les labyrinthes de mémoire
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Le visage de l’ange
Ce matin, au petit-déjeuner, comme à mon habitude, je consulte mon compte Twitter et je découvre ce tweet d’Emmanuelle Gabory accompagné de cette belle photographie : La nuit, je veux parler avec l’Ange. Le visage de l’Ange, photographie d’Emmanuelle Gabory Tout à coup, sans prévenir, une image me revient très nettement en mémoire, je mets (...)
Attendre que la ville passe
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Embroussaillement passager, par Sabine Normand
Vases communicants : Sabine Normand (texte et photographie). J’ai rencontré Sabine à l’occasion des ateliers de création que j’ai menés à la médiathèque de Mauguio : Lire la ville. J’ai eu plaisir à suivre ensuite son blog au très beau titre : Tu as voulu voir la mer, avec pour sous-titre : Sur la terre comme au ciel. Très heureux de l’accueuillir (...)
Le sens de la marche
Une photographie est un lent cheminement. Prendre le temps de marcher avant de se précipiter dans le RER pour rentrer chez soi après cette journée, ces rencontres. Pas de sitôt que je reviendrai là, dans cette ville que je découvre pour la première fois. Cergy et toutes ses déclinaisons. Préfecture, Pontoise, Le-Haut. Ce que je me dis en moi-même. (...)
Un chemin de l’esprit
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Remettre les pendules du droit à l’heure
Je vois passer les annonces les plus farfelues autour des dérives du copyright réunies par Lionel Maurel sur Twitter autour du mot clé #CopyrightMadness et qu’il recense également sous la forme d’un Storify : chroniques de la propriété intellectuelle en délire. Par exemple : Le village de Laguiole dépossédé de son nom. Des étudiants en art (...)
Réduction des restes
Samedi, je suis parti me promener un peu au hasard des rues du 11ème arrondissement, et, remontant la rue du Chemin Vert, je me suis retrouvé devant l’entrée du Cimetière du Père-Lachaise. Des années que je n’y étais pas venu. Je suis entré dans le cimetière et je me suis promené dans les allées, montant, descendant, cherchant les endroits les moins (...)
La désorientation de l’accidentel
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
En même temps, de Charles Dionne
Chaque vendredi, deux textes d’entre 25 et 40 pages propulsés chacun pour 0,99€. Cette nouvelle collection de récits contemporains sur Publie.net vient d’être lancée, elle a pour nom : Ouvrez ! Le premier texte de cette collection est En même temps de Charles Dionne. À partir d’un banal accident de vélo, c’est toute la ville qui défile, la vie (...)
L’éblouissement et l’effroi
Tous les dimanches je vais courir jusqu’à Pantin, en longeant depuis Stalingrad le canal de l’Ourcq. Hier, je suis retourné sur le Chemin de Halageà Pantin, faire le tour de l’ancien bâtiment des Magasins généraux des douanes abandonné. L’accès au bâtiment est désormais interdit par de grands panneaux annonçant surveillance 24h/24h. La (...)
La variation du relief
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Autobiographie des objets, de François Bon
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Retour à Melun, par Emma Reel
Vases communicants : Emma Reel. En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. C’est connu, et débattu. Le numérique ne produit rien. Il ne s’agirait que de l’anamnèse du réel, son spectre, son souffle. C’est connu, le numérique est froid. Il n’est d’ailleurs qu’à entrer dans une (...)
La mélancolie du présent
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Christine Jeanney : Lotus Seven
Proposition d’écriture : Choisir un livre, un film, une série télévisée de son enfance, dont on garde un fort souvenir, et le transformer en objet de fiction, nouvel espace narratif, en donnant l’impression qu’il s’anime dans le texte. Utiliser le cadre rigide de la contrainte (une forme calquée sur une ligne temporelle par exemple) pour pénétrer au (...)
Écart de temps
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La Pêcherie
Comme le rappelle Wikipédia, une pêcherie est un espace circonscrit dans une étendue d’eau, généralement à proximité immédiate du littoral, qui a été aménagé afin de pouvoir y faciliter la pratique de la pêche. Par extension on désigne également par le mot « pêcherie » les aménagements spécifiques qui y sont installés. L’utilisation de pêcheries est une (...)
Endroits possibles et imaginables
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Entrer dans le paysage
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En équilibre entre hier et demain
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Dans la couleur du jour
Pour une fois ce mois d’août je n’ai pas participé aux Vases communicants, mais comme presque à chaque fois, j’en fais le compte-rendu sur Scoop.it et Twitter. En lisant ce matin l’ensemble des textes de ces vases communicants, j’ai sélectionné une série de phrases dans chacun, que j’ai ensuite mélangée et mixée afin de créer un nouveau texte façon (...)
Radiation Tokyo
Je découvre par l’intermédiaire du photographe suédois Martin Brink qui a participé au n°8 de la revue d’ici là sur Publie.net sur le thème de la ville et qui a créé il y a quelques semaines un blog consacré aux livres photo pour tablette : The Digital Photobook, une très belle application : Radiation Tokyo, de Suguru Takeuchi. « Fin du mois de mai 2011, (...)
Laisser la lumière jouer
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Au hasard des promenades
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
La vie de ces ombres invisibles
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Poésie sur écoute - épisode 187
Klimperei et Voxfazer sont deux musiciens dont j’aime beaucoup le travail musical. Ils m’ont fait l’amitié de participer à plusieurs reprises à la bande son de la revue d’ici là sur Publie.net. Klimeperei a participé à la revue d’ici là n°3 et d’ici là n°5 et, comme Voxfazer également aux trois dernières : d’ici là n°6, d’ici là n°7, d’ici là n°8. Depuis (...)
Nuages de sons et d’images
Hier soir, je découvre une série de tweets de Joël Ronez au moment où je m’apprête à rédiger le récit de ma promenade avec Caroline, remontant jusqu’à chez nous depuis la Gare de Lyon, où nous étions venus accompagner notre fille Alice pour son départ une semaine en colonie de vacances. Joël Ronez commence le livetweet de ce qu’il nomme avec humour son (...)
Saint-Michel en l’Herm, par François Bon
Vases communicants : François Bon. En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Deuxième fois que François et moi échangeons pour les Vases communicants. La première fois, c’était en décembre 2009, je diffusais sur Liminaire son texte L’Amérique, tandis qu’il publiait mon texte d’une (...)
Les vases communicants
Première publication le 7 janvier 2011
Mes rêves sont au monde
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends (...)
Planche-contact : mots clés
Comme je l’ai précisé dans mon texte sur le projet de Planche-contact, tous les jours je prends une photographie avec l’appareil photo numérique que j’ai sous la main (iPhone, iPad, Kodak, Canon, etc.) et je la diffuse sur mon nouveau Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je (...)
Au ralenti
En rentrant chez moi, j’assiste à une scène étrange. Plusieurs femmes marchent au ralenti sur les trottoirs de la rue Pierre Dupont, mais également sur ceux du Passage Dellessert. Je marche d’un bon pas et ne m’arrête qu’un instant pour les observer mais leur image reste imprimée en moi, sans doute accentuée par le contraste entre la vitesse de mon (...)
Poésie sur écoute - épisode 186
La revue de création d’ici là sera diffusée sous ses deux versions (pdf pour lecture sur ordinateurs et liseuses et ePub pour lecture sur iPad) à la mi-juillet 2012 sur Publie.net. Ce numéro consacré au thème de la nuit, réunit des textes variés, des photographies, de nombreux enregistrements sonores (musique, lecture, etc.) et un film. En (...)
Vertigo à San Francisco
L’image de San Francisco se confond pour moi avec celle de Vertigo, chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock tourné sur place du 28 février au 15 octobre 1957. La ville n’y joue pas un rôle central, mais elle constitue l’arrière-plan caractéristique de ce drame interprété par l’envoûtante Kim Novak et le tourmenté James Stewart. Lors de notre séjour à San (...)
L’image le grain de temps
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Marcher au-dessus du gouffre
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos (...)
Sur la circulation des signes
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos (...)
Murs, murs
Rue de la Grange aux Belles, Paris 10ème Il y a quelques semaines, me promenant rue de la Grange aux Belles pour prendre des photos pour mon projet Planche-contact, je photographie ce grand mur derrière l’hôpital Saint-Louis, un mur devant lequel je passe très souvent et qui me rappelle celui de La Friche Belle de Mai que je photographie à chaque (...)
Lumière du ciel et gestes
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Laisse venir
Anne Savelli et moi, nous avons écrit un trajet Paris-Marseille intemporel, d’abord virtuel, puis réel, une approche de la ville tout en détours et cheminements, dont nous avons présenté une version sous forme de tweets à La Marelle (Villa des auteurs) à l’invitation de Pascal Jourdana, son créateur et actuel directeur artstique, dans le cadre des 48h (...)
La chute dans le temps
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Marseille en chantier
La première fois qu’on m’a invité au cipM, à l’automne 2005, je n’étais jamais encore venu à Marseille. Je commençais à publier régulièrement des textes sur mon blog Marelle (à l’époque lointaine hébergé par la plateforme tooblog.fr) et c’est d’ailleurs sur ce thème Web & Poésie que portait la série de ces conférences. Deux jours de colloque sur les rapports (...)
Laisse venir : trajet Paris-Marseille
À l’avenir Laisse venir Laisse le vent du soir décider... L’imprudence, Alain Bashung Un trajet Paris-Marseille intemporel, d’abord virtuel, puis réel, une approche de la ville tout en détours et cheminements, après en avoir rêvé l’accès. C’est le projet de performance numérique qu’Anne Savelli et moi allons réaliser à La Marelle (Villa des (...)
La mémoire photographie des émotions
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Les heures et les saisons
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Les murs peints de San Francisco
Quand on se promène dans le quartier de Mission, notre regard est tout de suite attiré par les grandes fresques murales colorées aux sujets politiques ou sociaux qui décorent les murs des bâtiments. Il y a environ 600 peintures murales dans San Francisco, dont la majorité se trouvent dans le quartier de Mission : Balmy Alley, Clarion (...)
Les Bains Sutro à San Francisco
Des ruines modernes au bord du Pacifique. Les vagues de l’océan viennent s’écraser sur les rochers et nous rappellent celles qui scellèrent le baiser de Scottie et Madeleine dans Vertigo. Les structures labyrinthiques des anciens Bains Sutro gisent à nu sous un ciel éclatant, les lys sauvages fleurissent sur les falaises coiffées de cyprès dont le (...)
Impressions à la demande
Première version de cet article publiée sur Liminaire le 22 janvier 2011, modifié le mercredi 16 mars 2011, puis le 2 mai 2011.
Poésie sur écoute - épisode 185
Entre février 2007 et janvier 2009, j’ai participé à RadioList, la plateforme sonore des arts visuels dans la rubrique Arts sonores avec une série de pièces sonores sur la ville et le cinéma : Sound & Vision. Dans la revue des villes d’Urbain, trop urbain, que j’ai déjà présenté sur Liminaire, j’ai proposé une pièce sonore qui reprend le (...)
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #10
Première mise en ligne le 15 avril 2011
Les souvenirs sont des gestes souterrains
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos (...)
Chantier du Collège Marguerite de Navarre à Pau
J’ai été invité à mener en 2009, en 2010 et en 2011, une série d’ateliers de création au Collège Marguerite de Navarre à Pau par l’intermédiaire d’Elise Lamiscarre, professeur de français, dans le cadre d’une Classe à Projet Artistique et Culturel. Il s’agissait de mener un atelier de création numérique mêlant textes/sons/images sur un lieu important dans la (...)
Le Passage du désir
J’ai été invité à participer à la journée professionnelle conçue par Guénaël Boutouillet pour le CRL Pays de Loire, qui s’est déroulée le 15 décembre 2011, dans les locaux de la Bibliothèque universitaire Saint-Serge, à Angers. Les grandes lignes de mon intervention lors de cette journée se trouvent réunies dans cet article présentant mon travail : À l’ère (...)
Entre le souvenir et l’oubli
« Il ne faut pas dire que le passé éclaire le présent. Une image, au contraire, est ce en quoi l’Autrefois rencontre le Maintenant dans un éclair pour former une constellation. En d’autres termes, l’image est la dialectique à l’arrêt. » Walter Benjamin, Das Passagen Werk, Paris, Capitale du XlXème siècle, page 478. Dans son film Tombeau (...)
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #7
Première mise en ligne le 22 mars 2011
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #9
Première mise en ligne le 6 avril 2011
À l’endroit, à l’envers...
Comme je le rappelais dans la présentation de ma nouvelle résidence d’écriture À l’endroit, à l’envers... je suis invité par Xavier Galaup de la Médiathèque Départementale du Haut-Rhin pour une [Résidence d’écriture de 7 mois (de décembre 2011 à juin 2012) au collège de Buhl, au Lycée de Kastler ainsi qu’à la Médiathèque de Guebwiller. Je vais créer à (...)
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #6
Première mise en ligne le 16 mars 2011
Shanghai Nø City Guide
Urbain, trop urbain — La revue de villes vise à créer un univers de rencontre avec une ville. Univers porté par toutes formes d’écritures numériques, celles qui nous permettent aujourd’hui de tracer des chemins de traverse entre les partitions, scientifique, littéraire et artistique. Rencontres résolument individuelles, et parfois délinquantes au (...)
Dans les temps d’attente
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Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #5
Première mise en ligne le 14 mars 2011
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris n°4
Première mise en ligne le 22 février 2011
L’étang de l’or à Mauguio
Dans le cadre de l’atelier de création numérique que j’ai mené à la médiathèque de Mauguio Carnon, avec les participants nous avons effectué un travail photographique sur le site de l’étang de l’or, dont voici quelques-unes de mes photographies avec des extraits de leurs textes. Découvrez celles des participants à l’atelier sur l’ouvrage numérique (ePub (...)
Place pour les rêves et l’oubli
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris n°3
Première mise en ligne le 21 février 2011
Atelier d’écriture à la Librairie Dialogues de Brest
À l’occasion de l’édition de Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, par Publie.net, que j’ai présenté également sur Liminaire, la Librairie Dialogues à Brest m’a invité en résidence numérique sur son blog, afin d’en diffuser des extraits et présenter mon travail lors d’une rencontre avec le public. À l’occasion de cette rencontre chez (...)
L’infrastructure au cœur de l’échange
Pénétrer l’interdit, expérimenter l’inédit, rencontrer l’inconnu... Quelques pistes qui motivaient les organisateurs de la première édition de Paris Face Cachée, qui s’est déroulé ces 4 et 5 février. Pénétrer dans un temple maçonnique, croiser de près la Police scientifique, visiter un "quartier village"... voici quelques exemples piochés parmi la cinquantaine (...)
Monostique paysager, par Jacques Jouet
Jacques Jouet, né en 1947 à Viry-Châtillon, a été dix ans animateur culturel en MJC, avant de consacrer sa vie à l’écriture à partir de 1979. Il a écrit de nombreux livres : théâtre, poésie, romans… Il est membre de l’Oulipo depuis 1983. Il est en résidence d’écrivain au Parc de Rentilly. Situé à une trentaine de kilomètres à l’est de Paris, en zone (...)
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #2
Première mise en ligne le 11 février 2011
L’éclat de notre propre disparition
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des (...)
Les sirènes on ne les voit pas, un couvercle est posé dessus, de Christine Jeanney
Le principe des Todolistes quotidiennes de Christine Jeanney était assez simple, à partir d’une photo envoyée par un tiers (suite à un appel à participation), écrire une liste de quatre points ou occurrences ou choses à faire, à dire ou à penser, en réaction, en réponse, en écho à cette photo. Chaque matin Christine Jeanney en choisissait une, « plutôt à (...)
Ateliers d’écriture à Sciences Po Paris #1
Le projet consiste en une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’un récit numérique via Twitter. Atelier n°1 : Dresser l’inventaire de ses projets oubliés, de ses rendez-vous manqués, de ses pas perdus, de ses rêves détruits, (...)
Bésame Schumann : influences musicales à travers les siècles
Etsuko Hirose au piano. Le Concerto pour piano et orchestre en la mineur opus 54 de Schumann et le Concerto pour piano et orchestre n°2 en la majeur de Liszt, avec l’orchestre de Pau. Lors de mon dernier séjour à Pau pour les ateliers que je mène autour du Collège Marguerite de Navarre, j’ai eu le plaisir de dîner comme à chacune de mes venues (...)
La critique d’art aborde le tournant numérique
« Nous devons renoncer à connaître ceux à qui nous lie quelque chose d’essentiel ; je veux dire, nous devons les accueillir dans le rapport avec l’inconnu où ils nous accueillent, nous aussi, dans notre éloignement. L’amitié, ce rapport sans dépendance, sans épisode et où entre cependant toute la simplicité de la vie, passe par la reconnaissance de (...)
Désir de voir
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos (...)
De l’éclat à tous les instants
Bruxellisation (en néerlandais : verbrusseling) est un terme utilisé par les urbanistes pour désigner les bouleversements urbanistiques d’une ville livrée aux promoteurs au détriment du cadre de vie de ses habitants, sous couvert d’une « modernisation » nécessaire. Ce phénomène doit son nom à la ville de Bruxelles. Les couloirs s’étirent à l’infini et (...)
Planche-contact
« Sans parler des grands désastres de réglage, de mauvaises distances ou de mauvaises expositions, le premier mouvement, le premier réflexe, c’est la déception : « ainsi je n’ai vu que ça, voilà où m’ont mené toute cette tension et toute cette gesticulation, à ces petits rectangles 24 x 36 qui souvent ne me disent plus rien. » Les photos que j’imaginais les (...)
Une question de jours
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif. Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos (...)
Revue de création d’ici là n°8 sur Publie.net
Le huitième numéro de la revue d’ici là est consacré à la ville : « La forme d’une ville, hélas ! change plus vite que le cœur d’un mortel, » Charles Baudelaire. « La forme d’une ville, hélas ! change plus vite que le coeur d’un mortel », est un vers célèbre des Tableaux parisiens de Charles Baudelaire. Julien Gracq et Jacques Roubaud ont écrit deux (...)
Voir et jouer
La dernière fois que j’ai ressenti cette impression étrange d’entrer dans un lieu changeant d’aspect au fur et à mesure qu’on le découvre, qu’on y pénètre, dédale d’espaces modulaires, de lumières changeantes et de bruits variés, c’est lorsque je me suis rendu dans le quartier d’Akihabara à Tōkyō, célèbre pour ses très nombreuses boutiques d’électronique (...)
Dranem ou Ménard ?
En testant les nouvelles fonctionnalités du profil Facebook se transformant en Journal, j’ai découvert par hasard, en faisant des recherches sur mon lieu de naissance à Ris-Orangis, une raison encore insoupçonnée, de mon pseudonyme Pierre Ménard. Je suis né dans une maternité rue du Clos (devenue aujourd’hui la Polyclinique du Parc), un peu (...)
La musique des sphères
Les Harmonies Werckmeister, Béla Tarr Pour savoir il faut prendre position. Je te demande de fermer les yeux, de donner ta main, tu as confiance en moi, je te conduis. Tout est dans cette précision. Mais il faut que tu bouges, que tu restes en mouvement. Et les autres à tes côtés. Vos mouvements parallèles en temps différés. Ce que tu vois en (...)
Le numérique comme poésie de la vie
La Grange est un site incontournable. Karl Dubost a commencé il y a dix ans un carnet en ligne, qui peu à peu se constitue en aventure originale, entre Tokyo et Montréal : traces de voyages, carnet photographique, réflexion sur les villes, les livres et la lecture, la mutation numérique et "l’opacité" du présent. « C’est en ligne sur le web, c’est (...)
Journal de bataille #1
Dans le Petit Journal du Tiers Livre de François Bon, je suis le journal des chantiers que tient Piero de Belleville de loin en loin dans les commentaires du site. fbg/bvd 05112011 7 décembre 16:09 le truc est vide, plus rien, ça paraît tout petit, plus rien (du métro) (soleil c’était hier ou avant hier, je ne sais plus) (il faisait beau) (...)
La vraie vie
Je ne supportais pas qu’il ait aimé une autre femme au point de lui faire un enfant. Je suis tranquille jusqu’à la prochaine inconnue qui débarquera dans la vie professionnelle de mon homme. Pourtant, il est gentil, il ne joue pas la-dessus. Je découvrais un petit garçon inféodé à sa mère, incapable de se poser en tant qu’homme. Dès qu’il (...)
L’instant T, de Louise Imagine
Louise Imagine est photographe, elle a participé à trois reprises aux numéros de la revue de création d’ici là sur Publie.net : Dans le n°4 : Le palimpseste de la mémoire est indestructible. Dans le n°6 : L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement. Dans le n°7 : Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas. (...)
Odradek : Figure exemplaire du bricolage de l’énigme
Odradek, est un nom inventé par Kafka dans la nouvelle inachevée Le souci du père de famille (Die Sorge des Hausvaters). Il a été l’objet de toutes les interprétations et les détournements imaginaires possibles. il est à la fois une poupée et un prodige tombé du ciel, une mécanique de l’horreur et une étoile, une figure du disparate et un microcosme ; en (...)
Vous êtes ici
Vous êtes ici : brusquement. Une nouvelle journée sous la grisaille parisienne. Entre les quatre murs de la chambre, se languir des mois précédents où soleil et chaleur étaient quotidien. Vous êtes ici : la vue est tout simplement renversante. La rue assez morne s’éveille d’une dynamique nouvelle : jusqu’alors immobile, elle grouille de monde tout (...)
Pourquoi vouloir voir le monde en vrai ?
Mise en ligne une première fois le 16 novembre 2010
Autour de Franck, Anne Savelli et Thierry Beinstingel
"Franck n’est pas un personnage. Franck est quelqu’un. Né le 6 juin 1968, mort le 17 septembre 1990, il a vécu 22 ans d’une vie chaotique, en partie racontée, en partie inventée, en partie tue dans un livre qui porte son prénom." Franck d’Anne Savelli a été publié en 2010 aux éditions Stock. Il s’agit d’un texte conçu par lieux : « Chercher dans la ville (...)
Pour écouter avec des écouteurs, Julio Cortázar
Testament hétéroclite, livre ultime assemblé par Julio Cortázar à la fin de sa vie, Crépuscule d’automne, avant qu’une leucémie ne l’emporte à Paris, en 1984. Le livre regroupe des textes écrits à plusieurs périodes de sa vie— « des péomes et des prosemes » ou encore des « méopes » – inédits pour la plupart, seul le principe de la liberté créatrice les (...)
Immobile, Jeanne
Vases communicants : Jeanne (Babelibellus). En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. (BO voyages immobiles de Daho) d’une fenêtre de bureau, d’un antre... on aperçoit la montagne et les premières lueurs du soir. on s’efface disparaît devant coquelicots... “gentils (...)
La ville se transforme en nous
Pour Pierre, en souvenir de cette belle promenade... Ces lieux que l’on connaît par cœur, chemin que l’on emprunte tous les jours pour aller faire ses courses, prendre son métro matin et soir, ces rues que l’on traverse, les visages des personnes qu’on y croise, qu’on salue parfois, les terrasses des cafés, ces lieux que l’on parcourt en tous sens (...)
Éviter le contact (lost in thoughts)
La méthode de Harry Callahan était de se balader tous les matins dans la ville où il vivait pour y prendre de nombreuses photographies. Je fais de même. Je veux voir combien de photographies différentes je peux rassembler en jouant avec les variations d’une même idée. Et passer ensuite toute mon après-midi à faire des essais de tirage à partir des (...)
Les caves modernes
C’est l’automne, l’air est doux, on dirait la fin de l’été, l’hiver viendra subitement, et la neige avec lui, par surprise, un matin de novembre. Nous marchons l’un à côté de l’autre. D’un même pas. Nos bras le long du corps, se touchent, caresses discrètes, complices. Le ciel est bleu. Soleil étincelant. Rue droite aux immeubles hauts d’un côté, trois (...)
Écriture interactive et lecture transversale
« Ce qui a le plus changé dans ma vie, c’est l’écoulement du temps, sa vitesse et même son orientation. Jadis chaque journée, chaque heure, chaque minute était inclinée en quelque sorte vers la journée, l’heure ou la minute suivante, et toutes ensemble étaient aspirées par le dessein du moment dont l’inexistence provisoire créait comme un vacuum. Ainsi le (...)
Pris dans la lumière
Qu’est-ce que j’entends, qu’est-ce que je comprends de ce que j’écoute, de ce qui se dit ? Maintenant, je ne pense plus pour personne ; je ne me soucie même pas de chercher des mots. Ça coule en moi, plus ou moins vite, je ne fixe rien, je laisse aller, la plupart du temps, faute de s’attacher à des mots, mes pensées restent des brouillards. Elles (...)
Poésie sur écoute - épisode 181
Vases communicants : Starsky. En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Écouter en ligne : Chromatics - Shining Violence Ela Orleans - Tides and Shadows Julian Lynch - Nen Vole The For Carnation - On the Swing Metal Mountains - Prisms Tindersticks - (...)
Poèmes de Tomas Tranströmer
Dans la préface à sa traduction du suédois des œuvres complètes de Tomas Tranströmer, Jacques Outin écrit : « Le passé et l’avenir sont ainsi englobés dans le présent. « Les événements futurs, ils existent déjà ! » peut-on lire dans un poème les concrétisant dans « une foule de gens qui murmurent au-delà des barrières. » Les témoignages de cette présence du (...)
2ème Salon du livre d’artistes à Lucinges avec Michel Butor
J’étais invité vendredi 30 septembre et samedi 1er octobre, à participer au 2ème Salon du livre d’artistes, à Lucinges : "Matière(s) à lire, poésie à toucher" : Fondé en 2009 autour de la donation de 107 livres d’artistes de Michel Butor, habitant de la commune depuis une vingtaine d’années, et de l’acquisition de la maison-forte dite « Château de (...)
Miroir du Temps
Depuis ses débuts Denis Roche explore les stratégies autobiographiques permises par le dispositif photographique de l’autoportrait aux séries récurrentes d’images prises à intervalles différents, des mêmes lieux et du même modèle, en passant par les rapprochements formels et temporels nés des photogrammes de la planche-contact. Il rend sensible (...)
Expérience de lecture numérique innovante
La première version du texte Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, a été éditée par Publie.net en décembre 2010. Dans la présentation que je publiais à l’occasion de cette parution, je rappelais que j’ai mis en ligne depuis 2004, de manière hebdomadaire, un exercice littéraire à partir d’un texte poétique contemporain. Les textes (...)
La Vallée close, de Jean-Claude Rousseau
Un lieu – la résurgence de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse –, un livre de géographie, un tableau de Giorgione, un commentaire de Lucrèce par Bergson, une forme poétique de Pétrarque sont les éléments qui, agencés en un système circulaire de résonances et d’échos, composent La Vallée close, le film de Jean-Claude Rousseau. De 1984 à 1995, le cinéaste se (...)
Le jour qui penche trop
L’innocence s’acquiert au fil de l’instinct. La mémoire choisit, elle retient ou efface, le souvenir appelle et l’oubli nous aveugle. Sa bouche ressasse, elle essuie les traces. Ici, pour vous, je passe et moi ici j’ai peur. Pas le droit de chercher par vous-même la vérité des faits. Le pli marque donc une limite interne. Il faut l’entendre dans le (...)
Théorie de l’orage, Lucien Suel
Lucien Suel est un écrivain tendance post-dada, poète beat, poète à contraintes (avec ses poèmes justifiés et ses poèmes express), romancier, blogueur, épistolier, collagiste, musicien, jardinier, buveur de bière, grand lecteur, performeur, mais avant tout poète. Ses œuvres imprimées tout comme ses prestations scéniques couvrent un large registre, qui (...)
L’importance du ciel
Chapter 19, extrait de Dust Lane, de Yann Tiersen Le ciel s’agrandit. Nous voyons bien plus loin que le présent. Le soleil, la terre, l’herbe, le vent. Voilà les mots qui reviennent le plus souvent. Ne jamais y trouver la même couleur, alors recommencer, ça tient à la répétition toujours déplacée de la lumière dans le ciel, et ça (...)
Faces, Louis Imbert
« Le visage humain n’a pas encore trouvé sa face. » Antonin Artaud Faces, est le premier ouvrage de Louis Imbert. Né en 1982 à Suresnes, journaliste, il a travaillé en Iran, en Asie Centrale et en Afghanistan pour la presse écrite et la radio. On peut le suivre sur samecigarettes.wordpress.com. Dans sa préface, Arnaud Maïsetti décrit ainsi (...)
C’est ici que tout commence, de Louise Imagine
Vases communicants : Louise Imagine (Il pleuvra demain…). En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Elle lui avait alors demandé : « Où me faut-il aller ? » Pour simple réponse il esquissa un pâle sourire, il aurait tout aussi bien pu grimacer tant son visage resta triste, (...)
Composition n°1, Marc Saporta
J’avais écris un article sur une nouvelle manière de lire le récit de fiction avec le Roman hybride : inspiré par le rapport texte-image de Lope de Vega, Laurence Sterne ou William Burroughs, le graphiste espagnol Alberto Fernández a imaginé un livre-objet à partir de l’œuvre de Robert Louis Stevenson : Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde. Je mène (...)
Un sentiment d’appartenance
Sur les routes, le rêve d’une chose tout ce qui, du sein d’une époque cherche à s’arracher à la pesanteur ou à la répétition dans une éclaircie, la joie Dans un espace jalonné dans une chronologie flottante et lacunaire l’esquisse d’un sentiment d’appartenance Ce mouvement qui les tourne vers (...)
Un lieu du temps
« La photographie est la rencontre d’un temps qui passe sans s’arrêter et d’un temps qui ne passe pas, qui ne ressemble à rien parce qu’il ne nous appartient ni de le matérialiser ni de le commenter. Du premier, nous ne sommes jamais que le sable et le solde, du second, nous ne sommes que la transparence. » Denis Roche, Le boîtier de mélancolie, (...)
Poésie sur écoute - épisode 180
Va-t’en va-t’en c’est mieux pour tout le monde, est le premier ouvrage de Christophe Grossi : D’abord, un road-movie. Dérives et virées, ainsi sont intitulés les chapitres. Avec de la musique, Bashung ou Noir Désir dans le poste, ou ce qu’on entend à la radio, au fil des autoroutes et des péages. Et puis les villes. Pendant un an de sa (...)
Face à la mer
Après avoir suivi l’atelier d’écriture de François Bon à Ouessant d’après Armen de Jean-Pierre Abraham, sans participer, mais saisi par la qualité et la variété des propositions des participants au Musée des phares et balises d’Ouessant (quelques photographies en ligne), je décide de participer en ligne, directement sur mon site, cet atelier inspiré des (...)
Inventer la ville : un récit géolocalisé
Une série de douze ateliers d’écriture durant le premier semestre des étudiants en deuxième année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’un récit numérique à partir des images de Google Street View sur Google Documents et le blog Le tour du jour en 80 mondes. Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers (...)
Le dépaysement, Jean-Christophe Bailly
Le Conquet, Bretagne, août 2011 Jean-Christophe Bailly nous invite à un cheminement en France avec Stendhal en éclaireur, et ses Mémoires d’un touriste, selon un itinéraire improvisé et rêveur, au risque de s’égarer mais sans jamais nous perdre. Cet ouvrage aux contours formels flous est composé de récits, de longs poèmes en prose, d’études... On (...)
Les traces d’une mémoire
Construite au XVe siècle, la citadelle de Bastia est un véritable quartier à part entière, appelé Terra-Nova. Les maisons, entassées au dessus du vieux port, se serrent les unes contre les hautes, affichant comme en Italie des bandes de linges séchant au balcon. Tableau coloré. Les étroites ruelles aux allures de labyrinthe où l’on aime se perdre au (...)
Le grand incendie de Londres
Passé toute la journée à travailler, très peu été sur Internet, hier soir, je découvre étonné cette image et ce tweet de Karl Dubost : with Google Street View Realtime http://www.la-grange.net/2011/08/08/tottenham-google-streetview #tottenham #fiction Menant un projet autour de Google Street View sur Le Tour du jour en 80 mondes que j’ai (...)
Le travail du temps
« Quoi qu’elle donne à voir et et quelle que soit sa manière, une photographie est toujours invisible : ce n’est pas elle qu’on voit. » Roland Barthes, La chambre claire, 1980. Le dernier numéro de la revue de création d’ici là diffusée en juin 2011 sur Publie.net avait pour thème le temps : Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe (...)
Traverser les lignes
Depuis ma résidence d’écrivain je travaille sur un projet d’édition protéiforme Les lignes de désir. Demain, ana b diffuse sur son site Le Jardin Sauvage, dans le cadre des vases communicants un nouvel extrait de ce texte qui avance lentement, je dois bien l’avouer. Si j’ai choisi de diffuser chez elle cet extrait, c’est que depuis quelques semaines (...)
Aujourd’hui c’est à nous ; demain ce sera à vous
Sobre et cependant baroque, l’église Saint-Clément offre ses siècles d’histoire aux visiteurs attentifs. Jusqu’en 1812, les morts sont inhumés dans l’église. À partir de cette année là on utilisera le cimetière. À l’entrée gauche de celui-ci, on observe une pierre scellée dans le mur où il est écrit : Hodie nobis ; Cras Vobis, ce qui veut dire : « Aujourd’hui (...)
Les pièces éclatées d’un puzzle
Dans son Voyage en Corse, Mérimée écrit : « La commune de Luri n’est pas seule qui se glorifie d’avoir reçu Sénèque. Sur le territoire voisin de Pietracorbara on montre une autre tour, de tout point semblable à la première et qu’on nomme également Torre di Seneca ou même Seneca tout court. » Pietracorbara est un puzzle de pièces éclatées, posées sur le (...)
Ces petits riens
On ne tente pas de figer ce n’est pas ce qu’on voit en prenant une photographie, on souhaite se projeter dans une image qu’on a en tête, que le paysage, l’objet, la personne qu’on photographie ravive en nous, l’espace d’un instant, et l’on essaye tant bien que mal de la retrouver ainsi cette image invisible, de la révéler par l’intermédiaire d’une (...)
Rencontres et collisions
On sait très bien pourquoi on a pris cette photo, le cadre, la lumière, on s’est légèrement baissé pour que l’eau de la piscine accapare plus de la moitié de l’image et reflète le ciel avec son nuage esseulé, et projette sur l’eau d’un bleu liquide les branches des oliviers alentour. Les probabilités de rencontres et de collisions sont devenues quasiment (...)
La répétition et le hasard
Il y a ce que l’on nous demande de photographier et que l’on sait impossible à photographier. Une lumière à un moment précis de la journée, comment parvenir à la saisir, capter cet instant ? On a beau s’y atteler tous les soirs, attendre patiemment que le rai de lumière en provenance de la crête de la montagne souligne, comme au trait, le clocher de (...)
L’art de la figue
La Figue de Francis Ponge, comme la fugue incessante du poème fuyant le sens à la recherche du son comme seule idée et matière première. Poème en boucle qui se décline sous toutes ses coutures. Poème en train de s’écrire. Série de photographies d’un même motif qui attire le regard, la figue et ses feuilles, le jour, la nuit. Poème qui se défait, une à une, (...)
In Situ : les artistes dans la ville
Réalisé par Antoine Viviani, co-produit par sa société de production Providences et Arte, In Situ propose de suivre plusieurs interventions artistiques visant à réenchanter le quotidien de la condition urbaine. Le film d’Antoine Viviani peut être visionné de manière interactive. Le spectateur peut en effet le voir sous différents angles en utilisant (...)
Ateliers d’écriture numérique avec François Bon
Invité le mardi 5 juillet au soir, à Orléans, au 108 (108, rue de Bourgogne), par Livre au Centre à présenter mon travail (Qu’est-ce qu’internet change au récit du monde ?) pour sa sixième conversation réalisée en partenariat avec “le 108″ et la librairie Les Temps Modernes., je suis resté pour assister au stage d’écriture web que menait François Bon le 5 (...)
Qu’est-ce qu’internet change au récit du monde ?
Le mardi 5 juillet au soir, à Orléans, au 108 (108, rue de Bourgogne), Livre au Centre proposera sa sixième conversation réalisée en partenariat avec “le 108″ et la librairie Les Temps Modernes. François Bon m’accueille pour une conversation-performance ouverte à tous : Qu’est-ce qu’internet change au récit du monde ? Depuis septembre 2009, Livre au (...)
Ici même si
Là, à l’instant, devant soi, l’inconnu est si vaste que pour fixer son image, il faut le devenir. Fixer pour égaler, fixer pour dépasser. Pour survivre, il faut lui donner forme, il faut le comprendre, là, intégralement puis dans la succession, par fragment. C’est possible ici, c’est possible de se sentir grand, d’être au milieu des autres et de (...)
Km30, Samuel Dixneuf
Vases communicants : Samuel Dixneuf (Lignées) En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Maintenant, la ville doit s’éloigner dans mon dos : je ne me retourne pas. Le cou tendu, je pédale de toutes mes forces. Comme si la ville allait me retenir. Comme si la ville m’avait enlacé (...)
Revue de création d’ici là n°7 sur Publie.net
Le septième numéro de la revue d’ici là est consacré au temps : « Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris. « L’écrivain n’a pas pour tâche de créer du nouveau de l’original, mais d’être expert dans l’art de l’imitation. Imiter, c’est, avons-nous dit, mimer un affrontement pour combler le manque, (...)
Le baiser des émeutes de Vancouver
La photo a fait le tour du monde, notamment via le Twitter : un jeune couple apparemment en train de s’embrasser au sol au milieu de « CRS » canadiens pendant les émeutes qui ont suivi la défaite des Canucks de Vancouver face aux Bruins de Boston en finale de la Stanley Cup de hockey. Le photographe Richard Lam, était balloté entre les (...)
À la recherche de Marcel Proust, de Véronique Aubouy
J’ai une longue histoire de lecture (et d’écriture) avec le livre de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, j’ai donc suivi avec grand intérêt de la travail artistique de Véronique Aubouy autour de l’œuvre de Proust, Proust lu tout d’abord (enregistrant une lecture dans l’ascenseur du Centre Georges Pompidou, quel souvenir !), puis Le baiser de la (...)
Bottin vs Gallimard
L’appel du 15 juin, lancé par Actualitte.com, auquel il participe avec des éditeurs numériques tels que Publie.net, Numériklivres ou La souris qui raconte, veut rendre hommage à Sébastien Bottin, homme d’annuaire pour mettre en avant la mutation numérique et déplorer qu’une poignée de puissants éditeurs - dont Gallimard, bien sûr - fassent l’autruche. (...)
Jouer c’est provoquer l’inattendu
Drums & Guns SPIELTRIEB J’ai vécu trop longtemps. Je suis confus, dit le vieillard. Nous vivons et voilà tout. De moins en moins. Tout en plus et pire. Ça va vite, Cette parole qui dit tu, de l’un à l’autre. D’une silhouette à l’autre. Qui parle de solitude ? Un travail en amont qui appelle un effacement. C’est comme des copeaux. J’ai (...)
Sarajevo : Le théâtre des opérations
La Revue Urbaine (découvrir et repenser les villes européenes) vient de mettre en ligne, l’ensemble de ses numéros. URBAINE est une tribune militante pour une ville meilleure. C’est une revue collaborative pour ceux qui veulent révéler, valoriser, encourager ou agir pour la diversité de nos villes. URBAINE est un réseau européen de citoyens qui (...)
Ateliers de création à Pau en 2011 (Séance 3)
Le collège Marguerite de Navarre à Pau fait peu à peu peau neuve et avec une classe de quatrième nous allons essayer cette année de témoigner de cette métamorphose. 3ème séance : Deux ateliers pour cette troisième séance qui s’est déroulée le 12 mai à Pau. Qu’est-ce que l’on voit dans le lieu où l’on se trouve ? Qu’est-ce que cet endroit va devenir (...)
Tête étroite, de Cécile Portier
Vases communicants : Cécile Portier (Petite racine) En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Mes pas sont longs comme le jour. J’avance, perpendiculaire à l’horizon. J’aurais pu regarder à ma gauche la mer si plate, dont la peau se déchire sur les blocs de béton. J’aurais pu (...)
Gil Scott-Heron : I’m always here
Au printemps 2010, Gil Scott-Heron sortait son premier disque depuis 16 ans :I’m new here. Nouveau peut-être, mais « je ne suis pas devenu quelqu’un de différent », affirmait-il dès le premier couplet. I’m new here a été l’occasion pour Gil Scott-Heron de rendre un bel hommage à la femme qui l’a élevé, sa grand-mère. Né à Chicago en 1949, il est envoyé (...)
On vend de tout à Akihabara
« Il faut fonder le concept de progrès sur l’idée de catastrophe. Que les choses continuent comme avant, voilà la catastrophe ». Walter Benjamin, Charles Baudelaire, Paris, Payot, 1982, p. 342. La première fois que j’ai entendu parler d’Akihabara (秋葉原), le quartier de Tōkyō célèbre pour ses très nombreuses boutiques d’électronique, c’est lors de mon (...)
Les yeux au ciel
Walking in the rain, Flash and the Pan, in Flash and the Pan, 1979. « Comment donc doit-on décrire ce quelque chose ? Que l’on choisisse de rester immobile ou de marcher, l’essentiel n’est pas ce que l’on a devant soi, ce que l’on voit, entend, veut, saisit ou dompte. C’est devant vous un horizon, un demi-cercle ; mais il y a une corde qui réunit (...)
Poésie sur écoute - épisode 177
Mixage de 5 épisodes d’Écrivains en séries, saison 1 et 2, diffusés sur France Culture dans le cadre de l’émission Micro Fiction, réalisation : Jacques Taroni. Épisode 1 : Capo di tutti capi de Tarik Noui, d’après Les Soprano. Épisode 2 : Desperate in the City d’Hortense Gauthier, d’après Desperate Housewives et Sex and the City Épisode 3 : (...)
Écrivains en série : lecture collective
Frédéric Dumond invite plusieurs écrivains en séries à lire leurs textes, mardi 17 mai 2011 à partir de 19 heures à l’ensci (école nationale supérieure de design industriel), 48 rue Saint-Sabin 75011 Paris. Voici le programme : 19h : Introduction (Emmanuel Rabu) 19 h 15 : Les sopranos (Alban Lefranc) 19 h 30 : Wonder woman (Virginie Poitrasson) 19 (...)
La petite fille qui regardait ses bulles de savon s’envoler, de Christopher Selac
Vases communicants : Christopher Selac (De l’autre côté du livre) En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération. Son regard n’existe plus que pour elles. Radieuse, le monde autour d’elle s’évapore un instant, le soleil qui teinte d’or ses cheveux ondulés aussi : elle regarde ses (...)
Fenêtres sur le monde, de Raymond Bozier
Raymond Bozier propose sur Publie.net, après sa première publication chez Fayard en 2004, une nouvelle version de son texte Fenêtres sur le monde, plus complète, augmentée, révisée. Comme le dit François Bon dans sa présentation, ce livre de Raymond Bozier est devenu un classique pour les animateurs d’ateliers d’écriture. Sur la démarche de l’auteur (...)
Le chemin parcouru
En écho au texte roman-photo dans le cadre de sa résidence Paris en Toutes Lettres, 1 semaine à la Défense,. Vous conseille de lire son texte en cours d’élaboration, du lundi 2 au dimanche 8 mai : Défense aller simple. Ici, c’est plus que loin, c’est ailleurs Sans bruit les mains serrent sur le drap le froid découpé vif dans la fenêtre. Et la (...)
Poésie sur écoute - épisode 176
Le mardi 19 avril 2011, la Cité de la Musique de Paris proposait une soirée dédiée à l’œuvre du fascinant Andy Warhol, avec Scanner en première partie, suivi du groupe Dean & Britta. Robin Rimbaud alias Scanner est un artiste anglais, né en 1964, à Battersea, Londres. Plasticien sonore, il est l’un des plus présents de la scène électronique (...)
Une dérive immobile
Sa lumière froide, un dernier éclat. Une fausse annonce. Souvent cela sera tout. C’est après que tout cela pose problème. Mais là il n’y a que les voix et les rires étouffés. Le gouffre de la gorge et la densité de l’air. La vibration des sons et le silence. Appuyé contre ce qui se dérobe, il n’est plus possible de tenir très longtemps. Mais une dérive (...)
Entre risque et danger
Il rend visite dans la journée à sa femme Valentina qui se doute de quelque chose, même s’il est toujours resté très discret sur sa mission. Il la prévient, laconique : "Je m’absente pour un moment." Elle lui demande : "Tu t’en vas loin ?" Il lui répond avec un grand sourire : "Oui, très loin." Il embrasse ses deux filles. Reportage à (...)
On vit quelque part
J’ai toujours aimé les ateliers d’écriture itinérant, ceux que j’ai organisé à Paris lors de mes ateliers d’écriture sur la ville, le long du canal Saint-Martin, lors de la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien : Place Stalingrad, ou avec les élèves de 6° et de 4° du Collège Valmy, écrire le long du Canal Saint-Martin. « On vit quelque part : dans un (...)
Garagistes, de Sandra Hinège
Vases communicants : Sandra Hinège (Ruelles) En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits dans ce cadre. On trouve très peu de vrais garagistes, notre société n’encourage pas ce métier. Il n’existe aucune formation digne de ce nom, aucune voix royale n’y mène, si bien qu’il est convenu de dire que le métier ne s’apprend pas, (...)
Les fils de la vierge, de Julio Cortázar
Paris a servi de décor à un très grand nombre de livres par le passé, aujourd’hui encore certains ouvrages contemporains décrivent la ville. De nombreux photographes, parmi lesquels Izis, Brassaï, Doisneau, Boubat, ont photographié des couples s’embrassant. Le lieu de ces baisers étaient souvent le cœur de Paris, au bord de la Seine, sur l’île (...)
Ateliers de création à Pau en 2011 (Séance 1)
L’année dernière, j’ai été invité à mener une série d’ateliers de création au collège Marguerite de Navarre à Pau, un atelier d’écriture numérique mêlant textes/sons/images sur un lieu important dans la mémoire paloise : le Bâtiment B. et ses métamorphoses, partie ancienne vouée à la destruction du collège Marguerite de Navarre. 1ère séance en décembre 2009 (...)
Graffitis palimpsestes
Dans le cadre du festival Hoptimum, Festival hip hop qui se déroule cette année du 4 au 26 mars 2011 en Seine-et-Marne, la médiathèque de l’Astrolabe présente une exposition du 11 au 30 mars. We ar(t) urban : Le Graffiti, du Brésil à la Seine-et-Marne, avec Acme, Eco et les collectifs du 77. Cette année, Hoptimum accueille cet autre pan des (...)
Le monde déformé : esthétique de la catastrophe
Suite au séisme du 11 mars et du tsunami qui a suivi, toutes les images que nous voyons du Japon dévasté par cette catastrophe naturelle et fortement menacé par un accident nucléaire, nous semblent semblent si familières qu’on en est d’autant plus troublé. Comme l’écrit très justement Jean-Noël Lafargue sur son blog Le dernier blog : « Malgré leur (...)
L’ampleur de la catastrophe
Au réveil, la nouvelle nous saisit. du mal à y croire. C’est abstrait, inattendu, tout d’abord. Ce détachement dans la voix du journaliste radio. Du mal à y croire. Il répète ce qu’on lui transmet comme information. Nous en saurons plus un peu plus tard, mais restez avec nous. Les enfants à qui je montrais Google Street View, au moment où j’arrive (...)
La durée du voyage
Vous lui montrez les murs sans fenêtre, rien que cette porte par là où celui qui vous parle est entré, de l’autre côté les couleurs, le bruit, toute la variation du monde. Le risque de s’y prendre. L’autre vous écoute. Il vous dit que dans tout le vacarme des grands arbres, l’animal se vautre dans la poussière. Tout passe et tout demeure mais notre (...)
Poésie sur écoute - épisode 175
Le mardi 30 mars 2010, l’écrivain et traducteur Claro présentait l’œuvre d’Antonin Artaud, à la Médiathèque centre-ville d’Issy-le-Moulineaux. Artaud hors murs Imaginons. Imaginons que nous soyons dans un asile de fous. Imaginons également que l’asile en question ne soit pas un centre hospitalier aseptisé, où les cris ont depuis longtemps été (...)
Marathon de Tokyo
Le marathon de Tokyo est assez récent, 1ère édition en Février 2007. Il illustre l’enthousiasme du Japon pour le sport de haut niveau. En 2010, plus de 30 000 coureurs ont foulé le parcours du marathon alors que 5 000 coureurs participaient aux 10km. Près de 2 millions de volontaires sont venus encourager les athlètes. En 2010, (...)
La confusion de Faust, de Mathieu Brosseau
« Peut-on imaginer ainsi que la valse des sujets, de ses migrations, est la valse de la parole vivante ? demandait Mathieu Brosseau dans son entretien avec Armand Dupuy sur Remue.net. Mais qui parle ? Nous revenons là au « je » multiple dont je parlais au début de l’entretien… Le soi se disloque, se remembre, on ne sait jamais qui parle, il est (...)
Fushimi Inari 伏見稲荷大社
Le sanctuaire shinto Fushimi Inari est situé dans la proche banlieue de Kyoto, pour s’y rendre on emprunte une ligne de trains de banlieue, la JR line L’artiste français Frédéric Lère a réalisé un étonnant travail pictural sur cette ligne lors de son séjour au Japon. Ce temple est surtout connu pour ces milliers de Torii (des portes en bois vermillon) (...)
L’ampleur du mouvement
Il a imaginé un monde clos, hermétique, qui fonctionne avec ses lois, un monde rose bonbon où le mal n’arrive pas. Il doit y avoir moyen d’en jouer sans exclure tout le monde ; c’est ce que j’essaie de faire. C’est quand même drôle ou finalement il ne voulait rien dire. Ce qui est peut-être le fond de l’affaire. Totalement. C’est très fragile, il n’y a (...)
Poésie sur écoute - épisode 174
Avec Un Nantais nommé Jacques Demy, Nantes rend hommage au cinéaste nantais. Jusqu’au samedi 26 février 2011, la Bibliothèque municipale met à l’honneur le réalisateur nantais Jacques Demy, au travers de l’exposition Un Nantais nommé Jacques Demy et de multiples rendez-vous : conférences, concerts, projections cinématographiques... Entre (...)
Detroit
Peut-être là, à Detroit. Est-ce exagéré de dire que pour la première fois, je me sens chez moi, ici ? Pourquoi, pour les interstices, pour la dureté et la rumeur incessante ? Pour la vigilance ? Pour le temps qu’il faut ? Pour la résonance ? Le ciel puissant, qui arrive vite. La rue s’étire loin, ralentit la marche, et toujours les espaces entre, (...)
Poésie sur écoute - épisode 173
How to speak poetry extrait de Death of a Lady’s Man Take the word butterfly. To use this word it is not necessary to make the voice weigh less than an ounce or equip it with small dusty wings. It is not necessary to invent a sunny day or a field of daffodils. It is not necessary to be in love, or to be in love with butterflies. The word (...)
Ateliers d’écriture Master Ingéniérie du Développement Territorial
J’ai été invité récemment par Romain Lajarge, Maître de Conférence à l’Université Joseph Fourier de Grenoble, à mener, les 15 et 16 février, avec ses élèves du Master IDT-Ingénierie du Développement Territorial, des ateliers d’écriture. J’ai expliqué mon approche particulière de cet atelier dans un précédent article, et je voudrais ici restituer le résultat (...)
Le paradoxe de l’instant
Je me souviens, il progressait dans l’espace incertain en lançant au-devant de lui un ruban blanc lesté d’une pierre. C’est d’abord un texte qui est comme un fil conducteur. Pour être parcouru, l’horizon devait d’abord être fragmenté en petites unités praticables, à pied. La progression se fait par dévoilements successifs, mais chaque voile retiré s’ouvre (...)
Décorum
Musique composée par Rodolphe Gissinger et Philippe Zulaica excepté le morceau n°04 composé par Aurore Dudevant et Philippe Zulaica. sur l’écran souvent le film je ne le vois plus distrait par le son, les bruits me portent loin de l’image je ne vois plus rien à l’écran que la bande originale. le contraire est vrai souvent. une bande son c’est un film (...)
Fondu au silence
En lisant le texte Longtemps de Joachim Séné, je ne pouvais qu’être sensible à cette mention de la phrase liminaire du livre Du côté de chez Swann, le premier tome de l’œuvre magistrale de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que (...)
Contre la langue
Ce qu’il faut c’est désapprendre. « Le mépris de l’orthographe est le commencement de la Poésie. Seulement, il faut que les fautes soient vraies, naturelles, pas faites exprès ; c’est-à-dire qu’il faudrait désapprendre... Tout de même, écrivons Fourvière sans s. Mais à Marseille j’ai vu sur le même tramway ces deux pancartes juxtaposées : Canebière - (...)
Le retour : Candice Nguyen | The One Shot Mi
Vase communicant : Candice Nguyen (The One Shot Mi) En savoir plus sur les Vases communicants tout l’univers, de Microfilm, extrait de Stéréodrama Lumière fléchit. Un homme à quelques mètres fait dos au jour. La voix du narrateur comme sortie de la nuit, observe l’homme à travers le reflet d’une baie vitrée. On entend la buée se former sur la (...)
Au fil du temps
Je vais me promener, tous les chemins me conduisent au même endroit. Une voie sans issue. Je l’écoute me parler. Il y a eu un mot. Ce qu’il me dit : il y avait ces lits. Ces lits séparés. Elle m’a même dit qu’elle allait foncer dans l’arbre. Et je ne peux m’empêcher de voir cette image de la voiture accidentée contre l’arbre. Je poursuis mon chemin. Je (...)
Comprendre le jour
Vous êtes libre de ne pas entrer. Libre de vos mouvements. Ici, les histoires se confondent et se font écho. Dans ses girations, si terriblement matérielles que l’esprit s’en mêle, s’emmêle, c’est une machine à faire tourner l’esprit autour d’un centre qu’on n’a point vu. Existe-t-il vraiment ? Même pas sûr qu’il existe. Mais s’il n’existait pas, autour de (...)
Invisible est le travail du temps
Aller dans un endroit banal, n’importe quelle ville de banlieue fera l’affaire, y aller sans raison précise, au hasard c’est idéal, on peut prendre une carte, fermer les yeux et pointer le doigt n’importe où dessus. C’est là que je vais aller et s’y rendre sans se presser. Cette ville la visiter comme un touriste qui aurait perdu son précieux guide, (...)
Une revue ça remue
Pour ses dix ans, l’association Remue.net m’invite à présenter à la médiathèque Marguerite Duras, Paris 20ème, la revue de création d’ici là. Samedi 15 janvier 2011 à partir de 14h30 à la médiathèque Marguerite-Duras : 115, rue de Bagnolet, Paris 20e : demandez le programme ! J’ai déjà présenté largement la revue sur ce site et notamment son dernier (...)
Étranger en tout lieu
Étranger en tout lieu être partout chez soi. L’enthousiasme ou les projets d’avenir sont difficilement supportables en cette période de l’année. Sonne révolution qui oblige. Des éclats et désastres, énigme, évènement pur coupant au sommet des dunes. Ils avancent les enfants, par petits groupes ayant perdu leur cohérence à l’arrière, mais dont ils gardent (...)
Le ciel est sans nuage
L’air est un mur, la peau un barrage. On capte les bruits de loin, on observe le moindre geste. Chaud devant ! Pas touche ! Par moments la surface a besoin d’être enfin calmée. L’ampoule grattée jusqu’au sang, les raies blanches laissées par les ongles sur la peau hâlée, et toutes ces égratignures qui sont comme les signatures des grains de sable. Le (...)
À rebours / Marie-Hélène Voyer
Vase communicant : Chroniques d’une avatar En savoir plus sur les Vases communicants Resterait l’oubli, ce grand calme plat à rebours des villes et des heures. Resterait encore le long fleuve monochrome et son silence brise-glace. Un silence boréal sans doute, un silence de faux pas, un silence cousu au revers des étoffes d’aubes. À rebours (...)
Entre les lignes
Tous les mois, le premier vendredi, le même phénomène qui depuis juillet 2009, prend son essor et que François Bon décrit ainsi. Vases communicants : le livre qui se refait chaque mois. « Un livre où la notion d’écrivain s’est évaporée, il reste un ensemble non fixe d’auteurs, rassemblés en gardant leur propre singularité, leur voix. » « Phrases (...)
L’embarras du choix
Pour commencer le nouveau jour, c’est bien mieux de caresser le temps tout doucement dans le sens du pelage. Je suis dans une posture très inconfortable. Reprendre son souffle fort heureusement en temps voulu. Mon corps est un costume de feutre, sans boutons ni passementerie. Sans aucun espoir de médaille. Faire peau neuve chaque jour avec dans (...)
Une respiration
Avec le soleil malgré le vent frais. La pierre n’a pas reçu en partage sa respiration. Dehors entier réceptif. Luxe de sortir du monde pour mieux y plonger. Étrange comme pour moi entre écrire et marcher, quelque chose avance ensemble. Le même air pris à pied ou bien assis dedans mes mots à les trier, une respiration, un souffle long, pour vivre mieux (...)
L’orage et l’atome
« Trajets, parcours, topologie, quadrillage, lignes de fuite, lignes de désirs. Espace complexe donc, multitude de points de fuite singuliers, la perspective tourne. Rien d’irrémédiable. Cheminements. On ne choisit pas sa mort ? (.) Troupeau d’éléphants en marche, sans lieu précis, en errance. Chacun son allure, sa vitesse donc. Son désir. (.) Dehors, (...)
Quelque chose à dire
Il est souvent plus simple de faire que de justifier pourquoi on ne fait pas. L’allure est régulière, marcher dans la rue, jamais à vide, place gardée pour nos accumulations. Ainsi les livres successifs, loin d’être des opuscules indépendants, font corps, sont, chacun, les parties d’un tout. Quelque chose à dire, à formaliser. Quelque chose du (...)
Mettre au jour
Lire pour n’être plus soi. Donc, même tout gosse, je lisais tout, je continue d’ailleurs. Si mes parents me disaient : « On n’a pas le droit de lire à table », je continuais. Je lisais les étiquettes des bouteilles de bière, je lisais les étiquettes des boîtes, parce que pour moi si c’était écrit c’est que c’était important, donc je continue ça. Qu’on (...)
Poésie sur écoute - épisode 172
Poet Cast # 172 Écouter en ligne Écoutez la playlist directement sur Spotify Une sélection musicale de 30 titres sortis en 2010 pour fêter la fin de cette année. Hardwire : Sofa Surfers The High Road : Broken Bells Me and the Devil : Gil Scott-Heron Bottom Feeder : Here We Go Magic Walk Off : The National Train People : (...)
Les plus beaux films de l’histoire du cinéma
À l’initiative du critique de cinéma Claude-Jean Philippe, des dizaines de personnalités du Septième art se rassemblaient pour établir ce qu’ils jugent être les 100 plus beaux films de l’histoire du cinéma. L’intégralité de ces films a été projetée au Reflet Médicis à Paris, dans le 5ème, du 19 novembre 2008 au 6 juillet 2009. Chaque semaine, le (...)
TREE TENANTS DO NOT SLEEP - TREE TENANTS WIDE AWAKE
Cela fait bien longtemps que je n’écris plus au quotidien dans ce qui est à l’origine de ce bloc-notes poétiques, son journal. Cette année, dans la dynamique de ma résidence d’écrivain j’ai essayé de me concentrer sur Liminaire et d’y regrouper mes podcasts Page 48 (encore un peu de travail à faire) et Radio Marelle (travail achevé), de diffuser deux (...)
Sens unique
Ne pas trouver son chemin dans une ville, ça ne signifie pas grand-chose Mais s’égarer dans une ville comme on s’égare dans une forêt demande toute une éducation. Il faut alors que les noms des rues parlent à celui qui s’égare le langage des rameaux secs qui craquent, et des petites rues au cœur de la ville doivent lui refléter les heures du jour aussi (...)
Poésie sur écoute - épisode 171
Le sixième numéro de la revue d’ici là est consacré à la création : « L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement. C’est dans la mesure même où l’on est arrêté dans une immobilité voyeuse que les choses sont mobiles. La pensée aussi n’existe que par rapport à un arrêt qui est un blanc. Joël Bousquet a écrit : ce paralytique a fait un trou dans (...)
Claude Favre
En présentant le premier ouvrage de Claude Favre diffusé sur Publie.net, Des os et de l’oubli, François Bon écrivait : « Parce qu’il y a une urgence à mettre ici ces mots, qu’il peut y avoir urgence aussi à dire à l’auteur qu’on les entend, qu’on les partage. Qu’on s’y mette nombreux. » Oui, il y a urgence, et particulièrement en ce moment où Claude (...)
Malaklezmeroff / Christophe Grossi
Vase communicant : déboîtements... En savoir plus sur les Vases communicants Le soir, pour passer de Malakoff à Montrouge il vous suffit de traverser l’avenue Pierre Brossolette. La neige grise (la première fois c’était décembre et même si depuis il y a eu d’autres saisons vous avez gardé l’hiver qui revient vite) se mêle à la pierre meulière, (...)
C’est en lisant qu’on devient liseron | 6
Dans le cadre de ma résidence d’écrivain soutenue par la Région île-de-France, j’ai décidé de mettre en place avec le soutien de Mélico, mémoire de la librairie contemporaine, une série d’entretiens avec des auteurs, des librairies, des bibliothécaires, des éditeurs, des journalistes, des professeurs, des enfants, des poètes, des blogueurs et plus (...)
Présence mortelle de l’autoportrait
Principe de départ de l’atelier d’écriture proposé par François Bon dans le cadre de ses ateliers à la Bibliothèque Universitaire d’Angers : l’histoire de l’image et l’histoire de l’écrit s’interpénètrent depuis l’origine. Aux grands points de bascule de l’histoire de l’écrit, correspond chaque fois une reconfiguration du statut ou de l’usage des images, d’une (...)
Bien après les jours et les saisons
L’idée est simple. Je vous propose de relire le texte de Rimbaud (en texte intégral ci-dessous mais vous pouvez aussi bien mener cette expérience confortablement assis chez vous, avec l’ouvrage que vient de mettre en ligne sur Publie.net), et d’en proposer ensuite votre version remixée. L’écriture comme lecture. C’est une expérience qui (...)
Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Coming out
« Parler avec les mots des autres, voilà ce que je voudrais. Ce doit être ça la liberté. » Alexandre à Veronica, in La Maman et la Putain, 1971. Mardi dernier, en préparant la salle pour la soirée de lecture Pechkuacha à la bibliothèque de Bagnolet, François Bon me demande si je compte faire un coming out par rapport à Pierre Ménard le pseudo que j’ai (...)
Pierre Ménard
PARCOURS Né en 1969 à Ris-Orangis, Philippe Diaz vit et travaille à Paris. Bibliothécaire à la bibliothèque François Villon. Chargé d’enseignement à Sciences Po Paris, de 2012 à 2018. Il coordonne entre 2020 et 2022, une journée d’échanges sur la création littéraire et poétique à l’heure numérique au Mac Va, dans le cadre du festival Les échappées proposé (...)
Oublier et se souvenir
Première mise en ligne sur Liminaire : 09 novembre 2010
Poésie sur écoute - épisode 170
À l’invitation de Dominique Balaÿ, j’ai participé au projet webSYNradio avec la revue Droits de Cités, du 1er au 8 avril 2010. Le principe de cette intervention était très simple, composer une playliste à partir de mon écoute du site ubu ou de toute autre source dont j’ai le droit de diffusion (créations personnelles...). J’ai choisi de (...)
À quoi sert la danse ?
Hier soir je découvre sur Arte le documentaire Rythm is it d’Enrique Sánchez Lansch et Thomas Grube. Le chef d’orchestre du Philharmonique de Berlin sir Simon Rattle s’est lancé en 2003 dans une expérience inédite : diriger Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinski, en contrebas d’une scène où évoluent 250 jeunes danseurs de 6 à 20 ans. Sous la (...)
Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant,
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Poésie sur écoute - épisode 169
Poet Cast n°169 Écouter en ligne Une sélection musicale autour d’un thème, aujourd’hui la couleur bleu. « Le bleu ne fait pas de bruit. C’est une couleur timide, sans arrière-pensée, présage ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune ou le rouge, mais qui l’attire à soi, l’apprivoise peu à peu, le laisse venir (...)
Revue de création d’ici là n°6
Le sixième numéro de la revue d’ici là est consacré à la création : L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement. « L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement. C’est dans la mesure même où l’on est arrêté dans une immobilité voyeuse que les choses sont mobiles. La pensée aussi n’existe que par rapport à un arrêt qui est un blanc. (...)
La stratégie de la tension
À quoi s’affairent les hommes que l’on distingue au centre de cette image ? Un mouvement à surprises. Insaisissable mouvement. Nous sommes toujours au fond du trou, et même des trous (assurance maladie, caisses de retraite...). On ne voit pas le bout du tunnel. Il n’y a plus d’essence dans certaine stations. La contestation semble désormais se (...)
A PORTRAIT DESTROYED BY FIRE
Nous, les autres, moi. Et un soir la nuit tombe. Dans quelle ville sommes-nous ? L’expérience d’une distance. Sur quoi toute ma tristesse se dissipe débordant de rêves inachevés. Mais sa lumière est comme retenue par un mur. Avec un bruit sourd. La journée a passé. On attend si bien d’ailleurs que tout s’embrouille. On efface, à mesure, on recommence. (...)
Linda Lê : Le complexe de Caliban
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Atelier d’écriture sur la ville
Le dernier atelier d’écriture sur la ville a été chargé d’émotions, les habitués étaient tous là, et nous avons même eu le plaisir d’accueillir Laura Mullen, poète américaine venue sur les conseils de sa compatriote Jennifer K. Dick qui avait participé à l’un des ateliers itinérants. Maryse Hache m’a offert de magnifiques fleurs de son jardin et nous (...)
d’ici là : revue de création en ligne
L’idée de cette revue est de jouer la carte d’une lecture écran, et de former, notamment autour des auteurs dont les textes numériques sont diffusés sur la plateforme publie.net, mais pas uniquement bien sûr, un ensemble éditorial où se confrontent l’image, le texte et le son. Plusieurs numéros sont lancés parallèlement chaque année, sous forme de (...)
I HAVE HEARD IT SAID THAT A SPIRIT ENTERS
Dans une lumière éclatante, bouche souriante et molle. Mais je ne veux plus penser à tout cela. Le ciel en est témoin, haut et clair et brûlant ce matin-là. L’effet d’une évocation. Résister au déferlement monotone de la convoitise. Le bitume sous mes pieds. Mais, oh, ce n’est pas cela, pas cela du tout. Empêcher ma lèvre supérieure de tressauter. (...)
Éric Houser : Mon journal pour Nina
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
André Duprat : Un quart d’ère sur le pouce
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
C’est en lisant qu’on devient liseron | 5
Dans le cadre de ma résidence d’écrivain soutenue par la Région île-de-France, j’ai décidé de mettre en place avec le soutien de Mélico, mémoire de la librairie contemporaine un travail sonore sur la lecture, une série d’entretiens avec des auteurs, des librairies, des bibliothécaires, des éditeurs, des journalistes, des professeurs, des enfants, des (...)
Joachim Séné : Hapax
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Cadastre, cadastre, par Guillaume Vissac
Hier, ailleurs, casse du siècle. Préparatifs au moins. Décider sans attendre et à l’unanimité moins un que la vraie voie pour avancer c’est bien le niveau du bas : celui qu’on voit pas sur la carte. Voilà le plan, voilà l’envie, comme ça qu’on creuse. Littéralement même. Le niveau du bas, celui qui chlingue, traverse la ville et qu’on voit pas. (...)
Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Bookcamp #3
La troisième édition du Bookcamp a eu lieu samedi 25 septembre à La Cantine. J’y ai serré la main de Clément Monjou, regretté l’absence de Xavier Galaup, et d’Arnaud Lelache, mais ai parlé d’AFI (entre autre avec Benoît Roucou, en présentant la médiathèque de l’Astrolabe à Melun et son portail, pris rendez-vous avec Gwen Catalá, revu avec un immense plaisir (...)
Arnaud Maïsetti : Anticipations
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Jacques Dupin : Le corps clairvoyant
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Patrick Wateau : Abruption
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Atelier d’écriture sur la ville
Pour cet avant-dernier atelier d’écriture sur la ville, nous nous sommes retrouvés dans la Salle Rabelais du Centre d’Animation Château Landon, à Paris dans le 10ème arrondissement. Trois amies blogueuses ont également joué le jeu, en travaillant sur les quelques pistes suivies lors de l’atelier sur place à Paris, mais en écrivant en duplex (comme (...)
Vous êtes ici
Cet homme, je le croise dans la rue, familiarité passagère avec lui, les traits de son visage, son expression. Je le connais, mais je ne parviens pas à mettre un nom sur son visage, identifier d’où nous nous connaissons. J’essaye de me repérer par rapport à l’endroit où je le croise. Cet endroit, c’est la même chose. J’ai confondu avec une autre (...)
Martine Broda : Éblouissements
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Diaro di Roma #2
Projet de mise en abyme avec Damien. Quelques photographies prises à Rome lors de notre séjour en juillet 1988. Est-ce que nous n’avons pas vieillis plus que la ville elle-même ? C’est un peu ce que je vais tenter de découvrir en faisant des photographies 22 ans après. L’impression qu’il faut user la ville, ces tours et détours avant de s’y (...)
Diaro di Roma #3
La couleur de la glace à la pistache au glacier de la place Ora Coeli n’est pas verte (ni fluo comme celles qu’on mange en France), ici le vert tire sur le marron et le parfum n’a rien d’artificiel. L’entrée dans le Musée du Vatican bat de loin la cohue aux approches du Colisée. Mais ce n’est rien par rapport à la Basilique Saint-Pierre. Nous (...)
Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Parler des Vases communicants en vase-communicant et parler de l’automne sans dire le mot de 15h00 à 16h48
25/08/2010. 15h00. À la hussarde. C’était le moment, ça venait, peut-être le temps de s’assoir devant et de se dire. Tout allait recommencer, ça se voyait (les feuilles jaunes des cerisiers, les cosmos à pétales écarquillés, les tiges sèches des hémérocalles brandies, vaines, debout et vaines), ça recommencerait, surveiller la pendule, la montre, le (...)
Rémi Marie : JE
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Écriture en création
L’atelier d’écriture : Depuis quelques années j’anime des ateliers d’écriture un peu partout en France. De nombreux amis écrivains qui souhaitent en animer me demandent parfois conseil. Je leur apprends en souriant que pour moi les ateliers d’écriture c’est comme la psychanalyse, il faut en avoir suivi un pour pouvoir en mener. L’atelier, on ne peut y (...)
Diaro di Roma #1
Arrivés avec de l’avance à la gare de Bercy (comme à notre habitude). Sur le panneau d’affichage des trains, le premier de la liste est annoncé avec 1h30 de retard probable : Termini-Roma. Départ repoussé. Pulsion première, l’écrire sur internet, s’en décharger ainsi qui n’annonce rien. Juste le délestage d’une pression passagère. Est-ce à ça que ça sert (...)
Bernard Montini : Si un jour
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Rome Photolalies
En juillet 1988, j’ai dix-neuf ans, je séjourne avec mon ami d’enfance Damien Lajarge pendant une semaine à Rome. Comme lors de mon séjour à Berlin, un an plus tard en octobre 1989, dont j’ai publié un extrait dans le premier numéro de la revue Myopies : Je marche. Je photographie. Je lis. J’envoie des lettres à mes amis. J’écris dans un cahier. Il (...)
La nuit litanie sur France Culture
La nuit litanie est un texte que j’ai écrit à la demande de Mathieu Brosseau pour le numéro 23/24 la revue L’étrangère, numéro dont il assure la direction et qui est paru à l’automne 2010. Un large extrait du texte écrit pour la revue, dont une partie a également été diffusé sur mon site, a été lu à l’occasion de la lecture à laquelle m’a invité Anne (...)
Mimer la manière
Un langage Ce que la langue laisse entendre : à mots couverts : Lacis de ruelles qui tracent des itinéraires invisibles à la surface. Vent qui brûle. C’est à ce moment-là. Mais il n’existe pas de meilleure façon pour décrire une ville, découvrir chacune de ses strates, que les investigations d’un détective. La profondeur d’une flèche (...)
Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Attention flottante
Mieux envelopper, marcher. Sans devanture et sans relief il va falloir se projeter. Comment dire, dedans ? Ce n’est pas comme dans l’attention flottante, le monde continue de se produire, les bruits agacent, les odeurs ondulent. On ne peut pas tous intervenir à chaque instant. Pendant ce temps, les corps en suspens, autour de nous tout continue à (...)
Jean-Pierre Chevais : Précis d’indécision
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Couleur et temps abolis
Il s’agissait pourtant de respecter les différences sonores, les images flottant dans l’indécision, à la main un petit sac de papier. Dehors. Dedans. Transparence enfin. Forme que le contournement habituel, décisif tournant court, jaillit elle aussi puis la surface comme une sédimentation affectant toute trace, tout impact. L’ouverture se déplaçait (...)
J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Trajets à travers la ville
Dans le cadre de ma résidence d’écrivain soutenue par la Région île-de-France à la librairie Litote en tête, j’ai commencé l’écriture d’un texte intitulé Les lignes de désir, récit à lecture aléatoire, résulte de la contrainte d’une écriture en ligne, réalisée directement sur Internet, en 2010 et 2011. Ce projet d’édition est protéiforme. J’imagine au-delà de (...)
J’ai eu l’idée, Thierry Crouzet
J’ai lu il y a longtemps déjà Je me souviens de Georges Perec. Je me souviens de la référence à Joe Brainard, inspirateur du texte, curieux j’ai lu son I remember . J’ai toujours admiré qu’une même idée puisse être traitée par deux créateurs si différents et parvienne à créer deux textes radicalement différents. Et depuis ce temps j’évoque toujours le livre (...)
Christine Montalbetti : Expérience de la campagne
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
TAKE A CLOSER LISTEN
Je suis présent, je vous attends. Les lumières s’éteignent une à une. Dans le secret des paysages silencieux, marchant à bon pas sur les trottoirs avec volupté entre brumes et nuages. Laisser vaquer son regard et ses émotions. Juste là, au bord, sur le fil du présent. Garder mémoire d’un éblouissement. Faire advenir l’imprévisible. Les lieux et temps de (...)
Psycho Sons
Lors des initiations du samedi que nous organisons au Cyberlab, l’Espace Culture Multimédia de la Médiathèque de l’Astrolabe à Melun, nous proposons un atelier de montage vidéo. Le support de ces initiations est la scène de la douche de Psycho. Découpée en petits bouts la scène dure moins d’une minute et s’avère être un véritable exercice de montage (...)
deux temps trois mouvements
deux temps trois mouvements sur Publie.net La première mise en ligne de ces textes a été réalisée sur le site Liminaire, de janvier 2005 à décembre 2006. Il s’agit du journal poétique que j’ai tenu chaque jour durant ces deux années, accompagné de 12 photographies. Quand j’ai choisi de réunir en début d’année 2010 tous mes sites en un seul en ajoutant (...)
Philippe Annocque : Liquide
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Au fond de l’inconnu
Le temps presse et je paresse. Fière allure, dans l’insouciance du rythme la vitesse suffit parfois à combler les vides, les trous. « Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau. » Mais le train soudain ralentit, il poursuit son chemin à son rythme, en roue libre. Sa force d’inertie. Et s’arrête au hasard, ici une gare, sur le quai désert, à l’ombre (...)
Tout doit disparaître
Il y a des jours qui sont quand même pires que les autres. Le sentiment de perdre un repère. Peut-être seulement un mot, son absence. On parle beaucoup de violence, dans la monde d’aujourd’hui. Ce qui fascine en même temps que d’effrayer un peu. Mais il n’y a qu’un saisissement, d’angoisse ou d’émerveillement. Celui du risque que prend la vie pour sa (...)
C’est en lisant qu’on devient liseron | 4
Dans le cadre de ma résidence d’écrivain soutenue par la Région île-de-France, j’ai décidé de mettre en place avec le soutien de Mélico, mémoire de la librairie contemporaine un travail sonore sur la lecture, une série d’entretiens avec des auteurs, des librairies, des bibliothécaires, des éditeurs, des journalistes, des professeurs, des enfants, des (...)
Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Suzanne Doppelt : Lazy Suzie
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Le dormeur de ville
Texte du 11 avril 2010, révisé le 23 juin après lecture du 31 mai au 3 juin 2010 sur France Culture par Rebecca Stella et Olivier Claverie (comédiens), dans l’émission Les Passagers de la nuit de Thomas Baumgartner.
Le train-train quotidien
C’est un lieu que je connais bien, tous les matins le même rituel pour aller prendre mon train, remonter la rue à l’ombre écrasante du bâtiment de la SNCF. Le mur nous soutient, nous guide, avec la ligne de soutènement qu’il trace à nos côtés. Je parviens finalement tout en haut de la rue. Là, tout s’ouvre, se dégage à ma vue. Attendre avant de (...)
À l’ombre
Dans ce passage guère accueillant, qui conduit au parking de cet immeuble sans charmes, ce lieu qui n’est pas un lieu, lieu de transition plus qu’un lieu de passage, tout en longueur, on n’y traîne guère. L’immeuble est au bout, en retrait de la rue, assurant la relative tranquillité de ses habitants. Une fois passé le porche d’entrée, dans le mur, (...)
Écrire dans les nuages
" Tout objet du monde, lieu ou corps, visage et regard, est, en photographie, proprement du nuage. " Comme le rappelle François Bon dans son article Objets éclatés du lire, faisant écho au texte de Christian Fauré qui parle d’orages sémantiques (condensation de textes et liens Internet sur un contenu précis, susceptibles d’une brusque (...)
Jean-Louis Kuffer : Ceux qui songent avant l’aube
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Atelier d’écriture sur la ville
J’ai écrit le jour même de l’atelier un compte-rendu en image diffusé sur le blog de la librairie Litote en tête et dis que nous étions quinze à suivre cet atelier le long du canal Saint-Martin, en fait nous étions dix-huit, en comptant trois amies blogueuses qui ont joué le jeu, en travaillant sur les quelques pistes suivies lors de l’atelier sur place (...)
Auxeméry : Les animaux industrieux
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Ateliers d’écriture en ligne
Liste des auteurs de A. à K. sur lesquels j’ai déjà proposé un atelier d’écriture : Julien d’Abrigeon Philippe Adam Emmanuel Adely Laurent Albarracin Anne-Marie Albiach Ivan Alechine Pierre Alferi Jacques Ancet Philippe Annocque Olivier Apert Didier Arnaudet Gérard Arseguel Gwenaëlle Aubry Danielle Auby Stéphane Audeguy Auxeméry Giney Ayme Edith (...)
Ateliers d’écriture en ligne (suite et fin)
Liste des auteurs de L. à Y. sur lesquels j’ai déjà proposé un atelier d’écriture : Daniel Labedan Joris Lacoste Marie-Hélène Lafon Roger Lahu Nicole Lapierre Mathieu Larnaudie (Collectif Inculte) Claire Legendre Franck Leibovici Marie-Hélène Lafon Virginie Lalucq Christophe Lamiot Enos Nicole Lapierre Josée Lapeyrère Emmanuel Laugier Linda Lê (...)
Nous l’aimions tant que ça, Glenda ?
Tu revois ce moine des ordres mendiants, qui ne voulait ni mourir ni vivre. La paix était sur son visage, débordant et excluant, insondablement, tous les attributs, toutes les voies... Tu pressentais comme une rivière que descendraient des barques de grenat et de noir, des feux entre les rocs, saveur de pain, toucher de doigt, licorne, narval, (...)
Oscarine Bosquet : Chromo
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Je me souviens du bâtiment B.
J’ai été invité à mener en 2009 et 2010 une série d’ateliers de création au collège Marguerite de Navarre à Pau, un atelier de création numérique mêlant textes/sons/images sur un lieu important dans la mémoire paloise : le Bâtiment B. et ses métamorphoses, partie ancienne vouée à la destruction du collège Marguerite de Navarre. En effet, il est question, (...)
Vider la ville
En découvrant cette série de clichés urbains du photographe américain Matt Logue intitulée Empty LA sur le site de François Bon je me suis souvenu d’une exposition marquante de Nicolas Moulin : Vider Paris. Les 50 images de cette installation avaient été réalisées à partir de photographies de rues de Paris retouchées sur ordinateur. Toute trace de vie (...)
Je me souviens du canal Saint-Martin
Dans le cadre de ma résidence d’écrivain soutenue par le Conseil Général d’Île-de-France à la librairie Litote en tête, j’ai animé au collège Valmy, dans le 10ème arrondissement de Paris, une série d’ateliers d’écriture et de création autour du canal Saint-Martin. Le collège est situé le long du canal Saint-Martin, en face du Point éphémère. J’ai travaillé (...)
Laurent Septier : Œuvres photographiques complètes
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Cache-cache
Sans but précis, au hasard. Nonchalance tout à coup due, involontairement détournée. Reconnaître quelqu’un dans la rue qui lui ne vous voit pas. Se mettre à le suivre sans arrière-pensée. Juste le souci de ne pas le perdre de vue. Rester à bonne distance, discret. Assez loin pour ne pas être repéré, assez près pour ne pas se laisser distancer. Au bout (...)
Jean-Claude Schneider : Courants
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Sous le charme
J’attends que ma lumière s’allume. Le rideau se lève. On entend dans le lointain le bruit d’une rivière. Rien dans l’univers n’est stable : tout passe. Les seuls indices tangibles dont nous disposons pourraient se trouver dans le paysage, et en tout premier lieu dans les espèces végétales représentées. La nature est comme une source. Un espace à aménager (...)
Tentative d’épuisement d’un lieu parisien : Place Stalingrad
L’année dernière j’avais suivi en ligne, sur le site de micro-blogging Twitter, l’expérience initiée par Thomas Baumgartner de Twentative d’épwisement d’un lieu parisien qui s’inspire directement du texte de Georges Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien. En octobre 1974 Georges Perec s’est installé pendant trois jours consécutifs place (...)
Benoît Conort : Cette vie est la nôtre
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
perfection, ce scintillement
En se retournant sur ce qu’ils aiment pour en prouver le souvenir, pour l’avenir, une politesse de saison. Je souris dans le vide. En un certain ordre de l’air passe, sous mon parapluie, isolé des autres et de la pluie, les gouttes applaudissent au spectacle de la rue, contre les nostalgie de moi-même. C’est merveilleux je t’aime. Et en vérité (...)
Ateliers d’écriture à Pau
Invité à mener en 2009 et 2010 une série d’ateliers de création au collège Marguerite de Navarre à Pau, un atelier de création numérique mêlant textes/sons/images sur un lieu important dans la mémoire paloise : le Bâtiment B. et ses métamorphoses, partie ancienne vouée à la destruction du collège Marguerite de Navarre. En effet, il est question, depuis (...)
Franck Leibovici : Portraits chinois
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Tokyo Haïku #2
Vérifier, de mes yeux vérifier. Combien de silhouettes croisées et recroisées au hasard des rues, des dizaines et des dizaines de fantômes de cette sorte ? Se souvenir de ces visages, de ces silhouettes, les extirper, le plus souvent, c’est une rue, une station de métro, un café qui nous aident à ressurgir du passé, de la matière sombre comme en (...)
Atelier d’écriture sur la ville
Autour d’un mot choisi dans le vocabulaire urbain (kiosque, quartier, bus, rue, pavés, vocabulaire urbain), retrouver la ville de son enfance, à travers de courts textes aux sonorités en échos, au-delà des assonances, exercices de précision rythmique, de composition, de phrasé, où les mots s’aimantent à toute vitesse, passant du coq à l’âne, de la gare (...)
Écrire avec les mots des autres
« Derrière une œuvre de prime abord originale, pouvait-on lire dans l’éditorial du n° 18 de La Voix du regard revue littéraire sur les arts de l’image, portait sur les formes de recyclage, reprise, retour, etc., en littérature et dans les arts de l’image, publié en 2005, c’est tout un palimpseste de retours, de reprises, de recyclages qui se manifeste. (...)
Isabelle Garron : Qu’il faille
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Le temps d’un éclair
Oublier de quelle façon on se regarde solitaire. Dans une sorte de familiarité usée, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passées à la grisaille. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamné. C’est le pays où les corps se transportent aussi vite que la lumière, le (...)
Contraintes directionnelles
La forme la plus simple de la carte géographique n’est pas celle qui nous apparaît aujourd’hui comme la plus naturelle, c’est-à-dire la carte qui représente la surface du sol telle que vue par un œil extraterrestre. Le premier besoin de fixer les lieux sur la carte est lié au voyage : c’est le mémento de la succession des étapes, le tracé d’un parcours. (...)
Éric Sautou : Frédéric Renaissan
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Fuji San
« Le volcan du mont Fuji existe-t-il, se demande François Bon en présentant Fuji San de Jacques Roubaud sur Publie.net, ou bien n’est-il qu’un artefact qui permet le voyage dans l’histoire de la poésie japonaise, si extrême que le réel a bien peu d’importance par rapport à ce voyage intérieur qu’elle induit ? Le texte, c’est une autre histoire, qui (...)
Roman hybride
Une nouvelle manière de lire le récit de fiction... Un roman hybride peut être considéré comme un roman mélangeant l’image et le texte où le texte écrit et des dispositifs graphiques comme l’illustration, photographie, infographie ou traitements typographiques peuvent intervenir afin de maintenir l’intérêt du lecteur, en ajoutant à l’interactivité du (...)
Charly Delwart : L’homme de profil même de face
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
L’Illusion comique finit en tragédie, par Anne-Marie Garat
21 % seulement des Français jugent plutôt positif le bilan de Nicolas Sarkozy. Un record de désillusion. L’article de Gérard Courtois paru dans Le Monde du 13 avril, dresse un bilan pertinent de la présidence actuelle. Anne-Marie Garat, écrivain, avait adressé à l’époque de l’élection de Nicolas Sarkozy un article que Gérard Courtois n’avait pas alors (...)
Résidence d’écrivain à la librairie Litote en tête
La Région Île-de-France soutient la création littéraire dans le cadre d’une association entre un auteur et une structure d’accueil pour la réalisation d’un projet. Je viens d’obtenir ainsi une résidence d’écrivain à la Librairie Litote en tête, dans le 10ème arrondissement de Paris, pour une durée de dix mois, de janvier à octobre 2010. Le projet est (...)
Tokyo Haïku #1
À un moment ou à un autre tous hésitent. Nous lançons des messages qui s’effacent. Le monde, le réel n’existent que vus, perçus. Rêvés à travers notre regard. Ne vous laissez pas impressionner. Manière fragmentée de se donner corps. Une idée d’abord lointaine et floue. Fragilement, intensément. Surtout, ne pas définir, ne pas tracer de (...)
Stéphanie Ferrat : Abîmer de jour
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Jean Daive : Narration d’équilibre 6-7-8-9
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Françoise Clédat : L’adresse
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Suivre sa ligne (de conduite)
Nous entrons en contact avec l’étrange mystère des espaces qui nous entourent. À aucun moment nous ne doutons de ce que nous ressentons, pourtant rien n’y est moins changeant et mobile que nulle part ailleurs. C’est un endroit qui se transforme à mesure qu’on y avance. Sa métamorphose ne l’empêche pas de craindre d’être un jour ou l’autre démasqué. Le (...)
Virginie Gautier : Les zones ignorées
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Zoner
Zoner, c’est au fond accepter que nous avons renoncé à observer d’autres sujets comme on observe des fourmis ou des myosotis. Et que nous sommes avec les fourmis, les myosotis et les autres humains à la fois sujets et objets d’observation, nous regardant les uns les autres avec la stupéfaction des voyageurs à pied qui n’ont pas réservé à l’auberge. (...)
Valérie Rouzeau : Va où
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Atelier d’écriture sur la ville
Écrire un texte qui décrit la ville par l’intermédiaire d’un personnage de fiction que l’on suit dans la rue et ce que l’on voit ou non de la ville qu’on traverse, et les pensées, et les images qui nous passent par la tête au cours de cette filature, ainsi que les minuscules tableaux de la vie quotidienne où l’on tente de restituer certains des repères (...)
Claude Chambard : Le chemin vers la cabane
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Olivier Matuszewski : Pour frai
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Mon très lent paysage
Toujours changeant, demeurant pourtant le même homme dans son mouvement, ce parcours qu’il découvre en marchant, cette ville qu’il invente à chaque trajet, chaque promenade, cette ville qui s’invite à lui, se projetant en avant, avançant vers ce qu’il était, ce qu’il est et dans le même temps ce qu’il sera, tous ces instants réunis, regroupés en un même (...)
Dans l’ouverture d’un autre monde
Promenade géolocalisée entre la rue Eugène Varlin dans le 10ème et l’avenue Simon Bolivar, dans le 19ème arrondissement de Paris, diffusée sous une autre forme, sur le blog d’Anne Savelli : Fenêtres Open Space, à l’occasion de l’opération vases communicants d’échange de blogs tous les premiers vendredis du mois. Photographies et poésie de Pierre Ménard (...)
coïncidence extraordinaire
« Il a dû pourtant se produire déjà cette coïncidence extraordinaire, que deux navets voisins dans leur champ, séparés à la cueillette, conditionnés dans des caisses différentes, expédiés ensuite dans des directions opposées, se retrouvent dans le bac à légumes du même réfrigérateur. Tant de choses adviennent que nous ignorons. » L’autofictif N° 613 Éric (...)
Jude Stéfan : Litanies du scribe
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L’innommable
« Où maintenant ? Quand maintenant ? Qui maintenant ? Sans me le demander. dire je. Sans le penser. Appeler ça des questions, des hypothèses. Aller de l’avant, appeler ça aller, appeler ça de l’avant. » L’innommable, Samuel Beckett Au début c’est une prévision de tempête. On donne juste l’alerte. Et si l’on proposait de nommer les dépressions et (...)
I DON’T GET IT
Nous avons été chassés de la ville. Nous entrions dans les bars, commandions un café et dans l’après-midi la salle était à nous, chaise ou banquette, journal, miroir, rares discussions de comptoir dont nous notions des bribes parfois, croyant donner le change. Que ces notes servent ou non ne comptait pas. Il s’agissait de rester dans la ville loin des (...)
Jacques Josse : Les Lisières
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conduire son histoire
« L’écrivain ne peut se permettre de conduire son histoire comme le muletier sa mule - en droite ligne et toujours de l’avant - car, s’il a tant soit peu d’esprit, il sera bien forcé, cinquante fois au cours de sa route, de s’écarter de la ligne droite afin de rejoindre tel ou tel groupe, ce qu’il ne saurait éviter en aucune manière. « Des vues et (...)
Fiction Shuffle
Une trouvaille : la visualisation du canon 1 à 2, dit « canon cancrizans » (c’est-à-dire en crabe), issu de L’Offrande musicale, de Jean-Sébastien Bach, sous forme de ruban de Möbius. En effet, sur Parcours étranges on découvre que « le manuscrit montre une seule portée dont le début est joint avec la fin. Cet espace est topologiquement équivalent à un (...)
Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires
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Observer l’émergence
Voir sans regarder, toucher sans saisir : la mesure des choses Observer l’émergence du monde, c’est observer à la fois ce qui est en train de disparaître et ce qui n’est pas encore manifesté. C’est-à-dire observer un entre-deux subtil dont nous n’avons pas toujours conscience et que notre regard discerne mal, entravé par des formes de pensée et des (...)
Atelier d’écriture sur la ville
Entrelacer, dans une forme hybride d’écriture, l’étude objective, documentée, et les considérations personnelles ou autobiographiques (ces dernières n’étant nullement inscrites en marge de l’étude mais dans son déroulement même), pour décrire un quartier, une ville, en adoptant l’ordre arbitraire mais incontestable de l’alphabet. Il faut en effet renouveler (...)
Magali Thuillier : Tu t’en vas
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KISS AND CRY
Un ensemble de rues et d’impasses qui s’enchevêtrent et dans lesquelles on ne s’aventure jamais sans redouter un traquenard. Une démarche expérimentale. J’y arriverai pas, j’y arriverai pas. Rhythme est devenu rythme. Ce qui est dur, c’est de savoir que j’étais prêt pour cette compétition. Imaginez, on écrirait porter, portée, portées, portai, portait, (...)
Charles-Mézence Briseul : La dernière épopée
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GNOSES
Ébauche qui ne tend qu’à ce qu’elle renvoie, les pas dans la nuit, l’avance énigmatique du chat, le vent qui bat aux vitres comme si, entre pardon et éveil, tu nous avais une dernière fois revus... Légiférer contre les oukases du monde, de l’Un fustigeant ses voilements et ses remords, enfin voué à l’éblouissement qui le comble, s’en allant vers le (...)
Christian Doumet : Japon vu de dos
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L’identité obscure, de Jacques Ancet
C’est comme, minuscule à peine, une effervescence avec les mêmes images, leur même lumière, le chêne, son tronc obscur, le chat sur la fenêtre, le silence soudain de l’heure, on ne sait plus trop pourquoi maintenant, plutôt que demain ou qu’hier, pourquoi ici, mais ici, maintenant, c’est partout, c’est le monde qu’on n’entend que quand il se retire (...)
Les reduplications : Samuel Rochery
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Dominique Quélen : Petites formes
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Des poèmes à partir des mots des autres
Une multitude de tous petits morceaux de papier qui sont posés partout, sur les meubles, sur les appuis de fenêtres, au revers de certains meubles, sur les tables, des milliers et des milliers de mots, de tailles un peu variables, de la taille d’une épingle à nourrice ou un peu plus gros. Ces mots sont découpés dans des journaux Roumains. Elle parle (...)
Ateliers d’écriture à Pau
J’ai été invité à mener en 2009 et 2010 une série d’ateliers de création au collège Marguerite de Navarre à Pau par l’intermédiaire d’Elise Lamiscarre, professeur de français, dans le cadre d’une Classe à Projet Artistique et Culturel. Il s’agit de mener un atelier de création numérique mêlant textes/sons/images sur un lieu important dans la mémoire paloise : (...)
VOYAGES II (1970)
HALD (Jutland) Tu es cette heure d’exil, ouverte à l’enfance des gestes. Au silence des galets, à leur avidité, lisse, aveugle. Au trop plein d’herbes minutieuses. Qui te dira pourquoi est-elle revenue, la chance que tu ne guettais plus, trace mouvante du partage ? Tu te tais, tu te cognes, de partout tailladé, avec un sourire de vieille (...)
Jean-Paul Michel : Le plus réel est ce hasard, et ce feu
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
Claire Malroux : traces, sillons
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Shuffle City / Mix Cité
Écoutez le récit d’un voyage dans la ville, des pas sous la neige avancent au hasard. Au coin d’une rue le marché, dans ce quartier c’est tous les mardis. On enregistre tout ce qu’on entend autour de soi, ce que l’on voit, ce que l’on devine. Avancer avec l’idée d’inventer sa ville et le parcours qu’on y dessine forme quelque part le visage de chacun (...)
Workshop aux Beaux-Arts de Valence
À l’invitation de Luc Dall’Armellina, auteur de poésie, enseignant (art & design) aux Beaux-Arts de Valence et chercheur (médias numériques) je propose pendant trois jours à ses étudiants de 3ème année en Design Graphique, qui passent leur diplôme en octobre 2010, une série d’ateliers de création sur récits et narrations : Dire, faire, voir des (...)
Comme en des forêts
qui peut comprendre qu’on soit parfois dans les villes comme en des forêts où chaque arbre vous ressemble où chaque mouvement est vôtre où chaque cri chaque regard se perdent dans la touffeur de l’air où les craquements des choses étouffent les battements du cœur où l’odeur même du sol est celle de votre corps planté là sur une dalle en (...)
Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors
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Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes
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Conférence et ateliers nouvelles écritures à la médiathèque de Nilvange en Moselle
Depuis trois ans maintenant, la Moselle célèbre au mois d’octobre le livre et la littérature dans les bibliothèques du département au travers de la manifestation départementale Lire en Fête… partout en Moselle ! Cette opération s’inscrit dans le cadre du nouveau Schéma Départemental de la Lecture Publique et des Bibliothèques voté par l’Assemblée (...)
TÉMOINS
Nazim HIKMET : Teindre les miroirs, enjamber la tonsure de l’hiver, à l’approche de cette brusque giclée de lumières. Pari sur l’avènement de la bataille d’aujourd’hui, pas sur l’issue de celles à venir. Ton pli, ton joug, ta chance.... Octavio PAZ : La fenaison vénale te requiert. Qu’importe si la nuit aztèque exhibe ses pluriels, si le temps joue à la (...)
Marie-Hélène Lafon : L’annonce
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VOYAGES
SAN GIMINIANO, Toscana (1972) Du temps où nous dispersions la lumière neutre, t’en souviens-tu, sur l’une ou l’autre de ces crêtes grises, l’aveu de la chose à venir, déni, grain levé, grappe, rafale, strie... Il t’a fallu dénaître, depuis, renvoyer la verte indifférence, réconcilier l’intelligence de la brume et la première imprécision des hymnes... Tes (...)
Gwenaëlle Aubry : Personne
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Ateliers d’écriture à Deauville
Un jour il se promène avec une grande bouteille d’eau Un jour il se baigne à n’importe quelle saison en mer Un jour il se met à parler une langue étrangère Un jour il se tape sur le ventre en s’inquiétant de savoir si oui ou non il a grossi Un jour il se met sans savoir pourquoi à faire le geste d’un joueur de tennis en pleine rue Un jour il (...)
Ateliers d’écriture à Poitiers : Julien Prévieux et Michel Butor
Suite et fin des ateliers que je mène à Poitiers avec les étudiants de SciencesPo et ceux de la Faculté de Lettres . Nous avons travaillé lors de cette quatrième et dernière séance, le jeudi 3 décembre, à partir des œuvres de deux auteurs contemporains : autour de l’ouvrage de Julien Prévieux, Lettres de non-motivation, Editions Zones / La découverte, (...)
Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musique
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ONE FOOT IN THE GRAVE
Pas plus de traces que de preuves : seule, l’indue gratuité des passages. Ô les gestes de craie, le périple des souffles sur le dernier promontoire – ces enfants aplatis, déguisés, dedans l’assèchement qui n’accueille pas. (Non pas un quelconque but, mais le BOUT : car il ne se peut pas qu’un homme se soit autant plongé dans la dévastation sans (...)
L’Amérique
Je cherchais une Amérique, voilà qu’elle est ici devant moi et quand je marche, l’Amérique, elle est ce tapis et ciel et, au lointain, ce hérissement rare des villes, J’appelle Amérique ces ponts et ces fleuves, l’indifférence de ces avions et ce hurlement inutile des sirènes, j’appelle Amérique la distance d’un être à l’autre qui suppose qu’il y ait pour (...)
THERE ARE MORE THINGS... (1974)
Pas plus de traces que de preuves : seule, l’indue gratuité des passages. Ô les gestes de craie, le périple des souffles sur le dernier promontoire – ces enfants aplatis, déguisés, dedans l’assèchement qui n’accueille pas. (Non pas un quelconque but, mais le BOUT : car il ne se peut pas qu’un homme se soit autant plongé dans la dévastation sans (...)
André Benchetrit : Très-Grande Surface
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L’Amérique, par François Bon
Je cherchais une Amérique, voilà qu’elle est ici devant moi et quand je marche, l’Amérique, elle est ce tapis et ciel et, au lointain, ce hérissement rare des villes, J’appelle Amérique ces ponts et ces fleuves, l’indifférence de ces avions et ce hurlement inutile des sirènes, j’appelle Amérique la distance d’un être à l’autre qui suppose qu’il y ait pour (...)
Éric Chauvier : C’est que du bonheur
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
FREVO RECIFENSE
Arracher tout horizon comme toute assise, sans jamais les punir tels qu’à l’heure du Retour ils t’effacent. Contre les préjugés du global, les mépris qu’ils engendrent, les déracinements qu’ils gèrent, sachons ne jamais oublier que, oui, il y a, il y aura toujours des territoires, des appartenances, des paysages, des langues, des espaces pétris de (...)
Le Muz de Claude Ponti
Claude Ponti lance le Muz : le Musée virtuel des œuvres des enfants Le but de ce site sous forme de Musée virtuel dont parle également François Bon sur son site est de répertorier, conserver, valoriser et rendre accessibles les œuvres des enfants à tous comme celles des adultes. Les enfants doivent savoir qu’ils contribuent à part entière au (...)
Ateliers d’écriture à Poitiers : Éric Giraud et Emmanuel Adely
Suite des ateliers que je mène à Poitiers avec les étudiants de SciencesPo et ceux de la Faculté de Lettres. Nous avons travaillé lors de cette troisième séance, le jeudi 19 novembre, à partir des œuvres de deux auteurs contemporains : autour de l’ouvrage d’Éric Giraud, La Fabrication des Américains, Éditions Contre-Pied, 2006 et celui d’Emmanuel Adely, (...)
Ateliers d’écriture à Poitiers : Jean-Christophe Bailly & Hubert Lucot
Suite des ateliers que je mène à Poitiers avec les étudiants de SciencesPo et ceux de la Faculté de Lettres . Nous avons travaillé lors de cette seconde séance, le jeudi 5 novembre, à partir des œuvres de deux auteurs contemporains, autour de l’ouvrage de Jean-Christophe Bailly, Basse continue, publié au Seuil, en 2000 et celui de Hubert Lucot, Pour (...)
Jacques Dupin : Échancré
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et (...)
LIMES (fragments)
Qu’on te rende le vacarme multiplié de l’affût, l’archer et ses amulettes, là où rien n’avilit, mais accompagne, saisie de l’araignée dans sa transparence... Tu pouvais désormais t’éloigner sans dévoyer ou trahir des rites, te souvenir sans soumission de tout, la fraîcheur sombre, le pli déclos lovéen ces temps enfin à part, une distance creuse, quelques (...)
ZEN
J’ai su que je ne savais rien de rien sur rien le jour où j’ai rencontré ces quelques lignes lentes et fermes, m’éclairant avec douceur et ironie du fond des âges : « Avant d’étudier le Zen, je croyais que les fleuves étaient des fleuves et les montagnes des montagnes. Tandis que j’étudiais le Zen, j’ai su que les fleuves n’étaient pas des fleuves et (...)
Pierre Vinclair : Ce monde en train
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Danielle Auby : La grande filature
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TODO LIST (VI)
Exposer à Beaubourg, niveau quatre ou cinq, une machine au mécanisme visible, occupant un espace vaguement cubique de trois mètres de côté, toutes pièces en bois (sauf une) et quelques ficelles, ni métal ni électricité, mais : engrenages, arbres à cames, poids, contrepoids, articulations, bras. Le visiteur vient avec une feuille de papier, il peut (...)
Ateliers d’écriture à Poitiers : Jean-Charles Masséra et Patrick Bouvet
L’idée de ces ateliers est de proposer parallèlement aux étudiants de la Faculté de Lettres et à ceux de Sciences-Po à Poitiers une série de huit ateliers d’écriture sur la société, le monde qui nous entoure, dans une interrogation de la langue. Notre société nous impose la blessure et le manque ; notre monde y répond par la nécessité d’un dire qui ne se (...)
Écrire
Ce monde est éclaté (ou absent) ; ce langage lui ressemble, qui l’épouse en creux. Et si nous le jouons, son impassible ténacité nous joue, elle aussi : « reflet » d’une tension, certes, mais reflet qui se refuse, immuable au centre de la dislocation, qui se perd en s’assumant pour PRODUIRE et non pas pour REFAIRE. Langage qui nous parle jusqu’aux (...)
FILIATION
D’être qui tu es, le délire en bout de piste ne suffit plus. Ni le temps, cette vieille fille. Ni cette banquise à détisser. Pas même un beau lâcher de faucons. Depuis que la dialectique a loupé la dernière marche, un sommeil narquois , en attente de vide...Ou alors débris d’un paysage, cuir des nuits rutilant dans la coulisse, à l’orée aplanie des (...)
Nathalie Riera : Clairvision
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Liminaire / 1
« Si longtemps après, il ne me semble pas risqué d’affirmer que la personnalité d’une génération est déterminée par les jouets que reçoivent ses membres dans leur enfance. « D’un point de vue irrémédiablement ludoforme », aurait dit Martín Mantra, la mienne était une génération liminaire qui batifolait au cœur même d’un moment transcendant de l’évolution du (...)
Gérard Cartier : Le Désert et le Monde
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Le temps sans limite de l’instant
J’anime en mai deux ateliers d’écriture à l’invitation de la Médiathèque George Sand d’Enghien-les-bains. Les textes très courts (entre 100 et 140 caractères), écrits lors de ces séances, seront utilisés dans le cadre de l’installation interactive Ghosts, pendant le festival des Bains numériques, du 5 au 13 juin au Centre d’Art d’Enghien-les-Bains. (...)
La nuit litanie sur France Culture (4/4)
La nuit est un moment si particulier, si intense. Pour moi c’est comme la radio, un sas de décompression avant de trouver le sommeil. Manière de rêve éveillé. C’est très agréable cet engourdissement sans se laisser aller à dormir. La radio, la nuit, un instant privilégié. Une écoute à partager. Où l’on cherche à effacer les traces du jour comme au matin (...)
Alain Guillard : Ombre androgyne
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Atelier d’écriture à Saint-Apollinaire-de-Rias en Ardèche
Samedi dernier, j’arrive à la gare TGV vers 18h30. Grand soleil. Rendez-vous pris avec avec Jacqueline Cimaz de l’Association Les Rias pour intervenir à la Bibliothèque Municipale de Saint-Apollinaire-de-Rias, petit village de l’Ardèche. Je sors du train, monte l’escalator, elle est là, au milieu de la foule. Nos regards se croisent et nous nous (...)
La figure de l’auteur à l’origine
Ne rien écrire, mais tout signer. Pierre Ménard est un nom d’emprunt. Tout un programme, comme une déclaration d’intention, un cahier des charges. C’est un signe. Une signature. Rien de plus "signé" qu’une écriture qui refuse elle-même d’écrire. Employer et transformer tour à tour, dans mes différentes œuvres, la citation, l’emprunt, le centon, le cut (...)
Roger Lahu : Les anguilles
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La nuit litanie sur France Culture (3/4)
J’ai toujours été sensible à la voix. Je croise quelqu’un, je sais que je le connais, l’ai déjà croisé, mais je peux me tromper, ne pas trouver son nom de suite. Avec la voix, le grain d’une voix, c’est comme une empreinte, je reconnais toujours la personne. Quand je suis arrivé devant la porte du Studio 117 : deux personnes discutaient, je me suis (...)
La nuit litanie sur France Culture (2/4)
Les longs couloirs. J’ai toujours été fasciné par les longs couloirs. Sans doute un lointain souvenir d’Alphaville le film de Jean-Luc Godard. À la maison de Radio France on pénètre par un sas de décompression. Puis on avance, un peu à l’aveugle, le vigile nous indique une direction, on prend l’ascenceur, on monte les marches d’un escalier, on pousse des (...)
La nuit litanie sur France Culture (1/4)
La nuit litanie est un texte que j’ai écrit à la demande de Mathieu Brosseau pour le numéro 23/24 la revue L’étrangère, numéro dont il assure la direction et qui est paru à l’automne 2010. Un large extrait du texte écrit pour la revue, dont une partie a également été diffusé sur mon site, a été lu à l’occasion de la lecture à laquelle m’a invité Anne (...)
Olivier Rolin : L’invention du monde
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NEGUAREN ZAI
La voix de Xabier Lete, râpeuse et tendre, pour célébrer ces paysages-là. Dire le temps à l’œuvre. Quelques planches abandonnées, jamais bien loin, pensée de la mort. Pourtant, comme autant de promesses, une trouée dans le ciel lourd, la douceur de la lumière et un horizon ouvert sur le large. écrit par Élise Lamiscarre, dans le cadre du projet de (...)
TO REAL TO FEEL
Devant mes yeux à la faveur du soleil du matin. Je cherche à me convaincre que je me trouve à ma place. Entre ces murs, sous le plafond. Quels ajustements et mises au point accepter sans remettre certains choix en question, les mettre en danger. Sur le vif, d’un jour et d’un jour seulement. Ces strates s’entremêlent, agissent les unes sur les (...)
Éric Chevillard : L’autofictif
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De la critique...
Il nous semble qu’avant même de poser et de se poser les questions que immanquablement surgiront, il conviendrait de définir avec plus de précision la notion même de « critique littéraire ». Nous lisions récemment sur le site de Fabula un article sur le livre que Dominique Viart a consacré à l’œuvre de François Bon ; après avoir loué l’intensité et (...)
Imprévisible méduse
Lorsque je songe à vos notes quotidiennes, j’aperçois une image, quelque chose comme lorsqu’on va d’un pas ferme, la tête haute, et qu’on se maintient un bref instant au sommet, en équilibre, avant de s’incliner et de basculer dans le vide sans y être prêt. Par bonheur on se rétablit en trouvant ce presque rien qui survient à chaque coup, qu’il suffit (...)
L’APPEL
A Lacan ses lacunes (MissTic, la belle graffiteuse) C’est là, sur l’autre scène, que se dénoue ce jeu à la fois opaque et cohérent, celui dont le secret, naguère signe vide, se remplit et se reconnaît : lente reconquête sans noyau ni contour, où les deux se rejoignent dans le sillage de cette main d’ombre jusqu’au nœud de son inaltérable effacement. Ni (...)
Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc
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Jacques Demarcq : Les Zozios
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RIMBAUD, LE FILS
À Pierre Michon, à ce qu’il fut, à ce qu’il est, où qu’il soit Frêle noyau, livrant ses choix aux vents, aux carrefours, aux brins d’herbe, pierres gisantes où ne demeure que ce qui devient deux, s’innocente, s’incurve, s’abaisse à ses propres poussières... Ici le lieu n’est plus enclos ni territoire, don d’emblée saisi, lest de chance, dépouille des lois. (...)
Olivier Rohe : Défaut d’origine
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Michèle Desbordes : Les petites Terres
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Memories Of What
Était-ce une Citroën ? je ne sais plus, l’une de ces minuscules voitures (vues d’ici) qui font penser aux boîtes à savon improvisées de mon enfance, qu’on tirait par des ficelles dans les corridors (corridors plus que couloirs oui) de la grande maisonnée paternelle. Au sortir de l’Ardèche, nous allâmes le long d’une route de campagne, nous quittâmes (...)
SÃO LUIS DO MARANHÃO, BRASIL
Toison, moelle des feux, frayeur du lieu qu’ils peuvent enfin trouer et teinter pour en détisser la rumeur, faces se mirant en creux comme pour y remonter l’Autre, fils des vents, derviche du côté des lumières, qui s’écarte, se laisse porter, glisse où la houle l’entraîne - lui qui n’a connu ni le baiser qui parjure, ni la main qui berce et délie... (...)
Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme
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Parages...
« On n’aime pas parce que, mais malgré ; non pour les qualités mais malgré les défauts. » William Faulkner « Celui qui est incapable de faire un mauvais tableau ne mérite pas d’en réussir un bon. » Max Ernst « Un temps long avait passé, aussi peu racontable que l’oubli. Vous le savez : N’existe que ce qu’on dit. Ni vous ni moi ni personne n’existons sans (...)
Désigner
Nommer. Ce qui en vient appartient déjà à l’oubli, au bris, au ressac, aux fêlures... Tout nom, tien ou d’autrui, est chose inguérissable ; c’est d’un biais plus dru que toute lame qu’il te faut l’évider en ce jour de traversée vers la « pure contradiction », cette « joie de n’être le sommeil de personne » dont Rilke nous voulait les silencieux témoins... (...)
Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage
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Ellipse et laps
8h45 Une femme traînant une valise m’accoste alors que je suis en train de retirer de l’argent au distributeur automatique de billets. Mon bon monsieur, moi je suis une chaude, j’aime le sexe. Mais n’allez pas le dire au voisin, là dans la rue. 11h32 Un petit garçon emprunte un livre à la médiathèque. J’ai pas envie de le rendre de toute ma (...)
Laurent Margantin : L’enfant neutre
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On dirait une ville : Françoise Collin
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Jean-Philippe Cazier : Écrires, précédé de Poémonder
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burning off the midnight lamp
Electric Ladyland cassette au fond d’un tiroir photo pochette découpée en magazine soigneusement recollée au carton titres recopiés Bic le nom sur la tranche The Jimi Hendrix Experience première face qui s’achève sur une intro harpsichord carillon venu buter au silence morceau avorté parce que Voodoo Chile si long quand 60 minutes de bande (...)
De ville en ville
Tout paraît calme et florissant. Le ciel est un mirage pour initiés. Une plume vole. C’est la dernière note d’un soupir. Mais il fait nuit. On entend son pas gronder au loin. Mais tout a déjà été rendu il y a longtemps. Du plus loin de l’horizon une tache noire se met à grandir, soulevant la poussière. Il n’y a plus de mirage mais des rues. Soleil (...)
Martine Sonnet : Montparnasse monde
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Anne Penders : Dimanche
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Mathieu Brosseau : La nuit d’un seul
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Runbook
Il s’agit d’un livre en devenir au format pdf dont les auteurs s’invitent les uns à la suite des autres à la façon d’une chaîne aléatoire durant une année. Son accès est gratuit sur le site : http://despaysages.fr runbook est un livre d’artiste en devenir via le réseau des boîtes mails d’artistes ou d’écrivains. runbook parle du paysage, visible ou (...)
Frédérique Dolphijn : Désir
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CROSSTOWN TRAFFIC
Être Pierre Ménard une journée, prendre le train, penser à autre chose (à quoi ? On ne sait pas). Passer par là, des villes, des champs, au-dessus de la Seine, et ces phrases hypnotiques dans lesquelles circuler, se souvenir des heures à ne pas dormir sans doute, à concevoir tout en même temps. Descendre du train, marchepied, quai, sortie, connaître ça (...)
Pensons ailleurs, Nicole Lapierre
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Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu
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Twentative d’épwisement d’un lieu parisien, par Thomas Baumgartner
Pendant deux heures ce samedi 13 juin, de 14h. à 16h., j’ai suivi en ligne, sur le site de micro-blogging Twitter, l’expérience initiée par Thomas Baumgartner de Twentative d’épwisement d’un llieu parisien qui s’inspire directement du texte de Georges Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien. En octobre 1974 Georges Perec s’est installé (...)
Joseph Julien Guglielmi : Aube
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Ludovic Janvier : La mer à boire
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Bagnolet : à quoi le web fait rêver ?
En résidence tout cet hiver à la médiathèque de Bagnolet, François Bon a proposé trois « cartes blanches », auxquelles se sont greffées deux après-midi de rencontres sur littérature et numérique. Pour cette ultime rencontre, François Bon propose le thème « à quoi vous fait rêver Internet et délégue à son tour la carte blanche àtrois inventeurs du web : (...)
Haïkus de prison, Lutz Bassmann
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Vaches, Frédéric Boyer & Vues de vaches, Claude Ber
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Barcelona
Barcelona, par Rufus Wainwright (Album : Futur Run, 19 mai 1998). The summer sun set a vicious circus When shadows held the world in place But today i felt a chill in my apartment’s coolest place Fuggi regal fantasima The village larks cannot be heard Cause all the crows got panderers I can’t escape these velvet drapes Don’t want my (...)
Poésie sur écoute - épisode 155
Enjeux, prolongements : Ateliers d'écriture à PoitiersLire plus de publications sur Calaméo Participants : Stefan Pinheiro, Augustin Deney, Lucile Tien, Nathalie Chauvière, Mélanie Arrès, Manon Dussaud, André Nalpas, Aiko Cortés, Flavio Marques Gomes, Luis Felipe Saénz Flores, Sophie Ranger, Alice Martin-Prével, James Lardy, Lyse Cordaux, (...)
Cathie Barreau : Les premières choses mais les oiseaux
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Villa Arpel de Tati : Tout communique
Sorti en 1958, Oscar du meilleur film étranger en 1959, Mon Oncle est le troisième long métrage de Jacques Tati, après Jour de Fête et Les vacances de Mr Hulot. Il annonce Playtime et Trafic. Film charnière dans ce qui devient la thématique de Jacques Tati, la confrontation et l’opposition entre deux mondes, l’ancien et le nouveau. Le nouveau, (...)
Jean Ristat : Le Théâtre du ciel
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Patrick Roegiers : L’artiste, la servante et le savant
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Pierre Peuchmaurd : L’immaculée déception : aphorisme
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Les états du désert
Certainement, il n’y a pas un art aussi intelligent que celui d’aujourd’hui. Il n’y a même que ça : de l’art intelligent, c’est bien le problème. Le problaiaime ! mais pourquoi un problème ? Parce que justement, il n’y a plus d’art, il n’y a plus que de l’art intelligent, c’est à dire, autant qu’il y a d’artistes, autant d’idées de l’art. Les artistes ne (...)
Dorothée Volut : Alphabet
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Caroline Sagot Duvauroux : Aa, Journal d’un poème
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Denis Podalydès : Voix off
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Corps célestes sans concession
La justice chinoise a interdit la vente de parcelles de la Lune, jugeant que les corps célestes n’étaient la propriété de personne, rapportent samedi des médias chinois. La cour d’appel de Pékin avait été saisie par une société, l’Ambassade de la Lune en Chine, qui vendait des concessions lunaires au prix de 600 yuans l’hectare. En trois jours, écrit (...)
Yves di Manno : Un pré - chemin vers
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Alexander Dickow : Caramboles
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Christophe Manon : Fiat lux
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Emmanuel Adely : Mad about the boy
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Jacques Brou : 773 paperoles trouvées dans les poches d’un homme
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Annie Salager : Rumeur du monde : clarté d’espace
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Alice Massenat : Catafalque aux miroirs
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Ouvrir vers l’infini à travers l’inachevé
Utiliser la fragmentation de sons, d’images, de textes pour en révéler de nouvelles potentialités cognitives et sensorielles. À l’image des dictiques, ces courtes particules linguistiques qui ne cessent de changer de sens en fonction du contexte dans lequel elles s’inscrivent, il s’agit (à travers le prélèvement, le bégaiement, la décontextualisation, (...)
Places de Paris en vidéos localisées
Lancé à l’été 2008 par le collectif Microtruc le projet DCODD se propose d’apporter un regard nouveau sur les lieux familiers de la capitale. DCODD est un projet de playlists vidéos localisées. Des nuages de codes 2D sont tagués sur les trottoirs de carrefours parisiens (Carrefour de l’Odéon, Place de la Bastille, Place du Châtelet, Place de Clichy, (...)
Georges Hassomeris : Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen !
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Jean-Michel Espitalier : Army
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Laurent Albarracin : Neige & Le Verre de l’eau et autres poèmes
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Antoine Dufeu : Nous
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Louis-François Delisse : Notes d’hôtel
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Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent)
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Poésie sur écoute - épisode 136
Olivier Cadiot / Rodolphe Burger, "Totem & ; Tabou", in CD audio, Hôtel Robinson, Dernière bande, 2002. Les morceaux que chante Rodolphe Burger sont les échantillons d’Olivier Cadiot, des phrases pour la plupart, courtes, bouclées, branchées sur d’autres. Des phrases qui font des histoires. Chaque phrase dans ce morceau est une pièce, (...)
Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008
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Jean-Claude Schneider : Sentes dans le temps
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Frédéric Ciriez : Des néons sous la mer
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Ludovic Degroote : 69 vies de mon père
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Anne Savelli : Cowboy Junkies / The Trinity Session
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Didier da Silva : Treize mille jours moins un
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Pierre Descamps : Cantons
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Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents
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Benoît Casas : Diagonale
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Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche
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Vincent Peyrel : Si j’ai une âme
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Pierric Bailly : Polichinelle
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Olivier Mellano : La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre
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Véronique Gentil : Les heures creuses
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Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi
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Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau
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Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ?
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Bruno Fern : Cheval porteur
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Sébastien Rongier : Au troisième étage
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Fred Griot : Visions
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Xavier Bazot : Chronique du cirque dans le désert
Proposition d’écriture : Écrire des nouvelles très courtes à la façon d’instantanés qui décrivent, avec acuité et jubilation les légers ou grands troubles de nos âmes, dans un monde énigmatique et poétique, composé de silhouettes étranges. Chronique du cirque dans le désert, Xavier Bazot, Publie.net, 2008. Présentation du texte : Une (...)
Alexandra Baudelot : Super 8
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Philippe Bordas : Forcenés
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Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.)
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Michaël Batalla : paysages maintenant
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L’enfance de la question
Les étoiles c’est des morceaux de soleil. ’’Comment Jésus peut-il faire le soleil ?’’ Avec des morceaux de lune. ’’Qu’est-ce que c’est que la lune ?’’ C’est quand il fait noir. ’’Mais qu’est-ce que c’est ?’’ C’est une boule. ’’Elle est grande ?’’ Oui comme le soleil. ’’Il y a plusieurs lunes ?’’ Oui. ’’Combien ?’’ Il peut y en avoir deux. (...)
Pascal Poyet : Au Compère
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Arnaud Cathrine et Florent Marchet : Frère animal
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Cécile Portier : Contact
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Sylvie Nève : Érotismées
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Mars
Je commençais à soupçonner que me manquait la faculté de reconnaître, chez les gens, la méchanceté ou la bêtise ; en d’autres termes : peu à peu je me rendais compte que chacun savait à quoi s’en tenir sur le bien et le mal mais que, contrairement à tous les autres, je ne savais pas ce qui était bien et ce qui était mal, je ne savais que ce qui était (...)
Pierre Senges : Fragments de Lichtenberg
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Ito Naga : Je sais
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Claude Favre : Des os et de l’oubli
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Alizé Meurisse : Pâle sang bleu
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Philippe Rahmy : Mouvement par la fin
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Serge Velay : Progrès en écriture assez lents
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Tu es bien portant et tu vas te perdre
Il aurait bien voulu l’aimer dans sa langue, et par sa langue à lui ; or, au lieu de cela, il se mit à la regarder fixement, d’un air de menace. Après le premier instant d’étonnement elle se mit à avoir peur et pas seulement pour lui faire plaisir. Il jouait avec la pensée de la tuer, ou du moins de lui voler ou de lui détruire quelque chose ; personne (...)
Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse
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car
Je vis mais sans vivre en moi-même tant j’espère une vie meilleure, et je me meurs car je ne meurs. Thérèse D’Avila
Sommeil
Dormir ce n’est pas seulement allumer le capiteux lumignon rouge dans la chambre obscure pour que le corps inconscient puisse vaguer à son aise en lui-même ou s’il prend l’idée d’aller au cinoche du cerveau être chauffé à blanc par les stridences supportrices de sa conscience rêveuse, laquelle se trouve intéressante et voudrait bien se mettre en scène. (...)
Alain Robinet : J’logo dans l’lego des mots
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Ce qui se donne à lire se donne à lire par citations
Pour ceux toutefois qui ne considèreraient pas gl comme une réponse satisfaisante - pour en avoir d’abord attendu une réponse -, ceux à qui gl ne dit rien - pour avoir d’abord cru que gl ne disait pas rien - et qui, on se demande pour quel repas, continueraient à baver sur place, suggérons que la question théorique, élaborée, sûrement (métalangue - (...)
Afin de désobéir encore
Il n’y a jamais eu autant de mythes, concurrences de mythes durant l’histoire humaine, que maintenant : Femme divinisée. Mort adorée. Démocratie plus violente et plus inégalitaire qu’au temps de Périclès. Guerre du sujet contre lui-même dans la névrose qui n’est que le récit secret de l’assujetissement. Fétichisme technicien. Jeunisme grégaire sauvage. Pis (...)
Fureur en ut
Quand la fureur utérine surprenait la duchesse de Villadarias, rien ne pouvait la retenir. Elle s’emparait de l’homme qui lui excitait l’instinct, et il devait la satisfaire. Cela lui était arrivé plusieurs fois dans les assemblées publiques, d’où les assistants avaient dû se sauver. Casanova, Histoire de ma vie, vol.11, page (...)
Yves Pagès : Le soi-disant
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Où va
Puisque nous tournons en gardant pour centre le jour, son revers et notre repos doivent alors se superposer, à l’heure où une séquence de mots ne peut parvenir qu’en essaim de voix, enveloppant dans une étoffe douce mon corps qui filtre de moins en moins, la porte fermée, les yeux clos, au moment de glisser dans le sommeil la source de lumière où (...)
Bleu
L’aurore boréale se présente la plupart du temps comme un phénomène lumineux d’un bleu foncé, bleu gris ou bleu vert. Nous savons que ce sont là les couleurs qui accompagnent en général les réactions de l’énergie d’orgone. Elles peuvent être facilement observées dans les protozoaires, les cellules cancéreuses, les bions de toutes sortes, les enveloppes des (...)
Collectif Inculte : Une chic fille
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L’étoile
La mort, la venue vers soi de la mort, c’est aussi ce souvenir. C’est comme le présent. C’est entièrement là, comme le souvenir de ce qui est arrivé, comme de celui qui va arriver, les printemps des années passées, amoncelées, et celui qui vient, une feuille à la fois, au bord d’être là, avec nous. C’est, de même, l’explosion de cette étoile qui s’est (...)
Le blog, notre gueuloir électronique
À l’occasion du Salon du Livre, inauguré jeudi, neuf écrivains répondent au Contre-journal, et font partager leur expérience de producteurs et lecteurs de blogs littéraires. La fonction intime, originelle de l’outil, a été détournée au profit du développement d’espaces rhizomatiques, indociles. Face B ou façon de renier la notion d’œuvre, le blog est (...)
Le voyage que, tous, nous essayons de faire
Nous sommes, en réalité, appelés par des quantités d’endroits, par des côtés lumineux, par des soleils, par des rayons, et aussi par le côté noir. Mais c’est le côté noir que nous préférons. Si j’ai décrit Hélène belle, seule, sensuelle, une magnifique jeune fille qui pouvait tout attendre de la vie, et si je lui ai fait préférer le trou noir dans lequel elle a (...)
Tu es bien portant et tu vas te perdre
Il aurait bien voulu l’aimer dans sa langue, et par sa langue à lui ; or, au lieu de cela, il se mit à la regarder fixement, d’un air de menace. Après le premier instant d’étonnement elle se mit à avoir peur et pas seulement pour lui faire plaisir. Il jouait avec la pensée de la tuer, ou du moins de lui voler ou de lui détruire quelque chose ; personne (...)
David Christoffel : Traité du délassement
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Pierre Escot : Planning
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Jérôme Game : Flip-Book
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Ian Monk : Plouk town
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Sophie Loizeau : La Nue-bête
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Tarik Noui : Serviles servants
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Julien Grandjean : Précipité
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Julien Prévieux : Lettres de non-motivation
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Nicole Caligaris : Medium is mess
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Les routes captives
Strates Route captive Strates de terre, de pierres, de goudron Une tartine d’épaisseur. Soudain cassée. Ruban de bande magnétique rompu au ban des routes Mis de côté. On n’y touche plus. On le laisse au temps. Le temps y travaille son délit de délitement. Puis il y a la crevasse, la faille et l’écart On saute d’une rive à l’autre, d’une lèvre à (...)
Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés
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Josée Lapeyrère : In-Votos
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Sébastien Smirou : Mon Laurent
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Stéphane Audeguy : Petit éloge de la douceur
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Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître
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Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement
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Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants
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Jérôme Gontier : Continuez
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Hugues Jallon : Zone de combat
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Philippe Vasset : Un livre blanc
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Xavier Person : Propositions d’activités
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"Le spectre des armatures" sur Libr-Critique
Note de lecture de Philippe Boisnard sur Le spectre des armatures publié aux éditions Le Quartanier, sur le site Libr-Critique. « Elle lui avait proposé aussitôt des voluptés particulières. Impossibles à décrire, à se rappeler, à nommer. Des sensations de largeur, de ténuité, de stabilité, de caprice, simultanées. Un amour inconnu. » Le spectre des (...)
Marc Cholodenko : Glossaire
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Rémi Froger : chutes, essais, trafics
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Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître
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Sereine Berlottier : Chao Praya
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Drums & Guns
« Un truc simple, intelligible et drôle. Un fond sonore mais pas exactement. Car je n’ai mal que quand je respire, tu vois. Tout est là. Malheureusement chacun d’entre nous n’a pouvoir que de parler son seul langage. A quoi bon vouloir être un autre qui nous fascine par ses mots ?... » Un texte inédit, à découvrir dans son intégralité sur le site (...)
Au milieu de la ville
La femme et l’enfant sortirent de l’immeuble sur une rue tranquille où, éblouis par la lumière grêle de l’après-midi d’hiver, ils fermèrent les yeux. Ils allèrent vers le centre de la ville par une rue où roulaient beaucoup de voitures, avec des banques à droite et à gauche, l’une se reflétant dans l’autre. A un feu rouge l’enfant imita le personnage du feu (...)
Sens adventice
« Un palimpseste est un parchemin partiellement effacé sur lequel on écrit de nouveau. Félix est sensible aux traces de l’écriture précédente qui interfèrent avec le nouveau message, y ajoutent du bruit ou du sens adventice, et rendent possible de tirer de nouvelles lignes de désir de cette accumulation de signes. » Le Capitalisme Mondial Intégré et (...)
Leslie Kaplan : Le livre des ciels
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Pierre Ménard : Le spectre des armatures
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Michel Cosem : Songes et grains d’îles
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Bernard Bretonnière : Cigarette
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Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins
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De l’affirmation
L’Occident, c’est cette civilisation qui a survécu à toutes les prophéties sur son effondrement par un singulier stratagème. Comme la bourgeoisie a dû se nier en tant que classe pour permettre l’embourgeoisement de la société, de l’ouvrier au baron. Comme la capital a dû se sacrifier en tant que rapport salarial pour s’imposer comme rapport social, (...)
Ariane Dreyfus : La belle vitesse
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Gaëlle Obiégly : Faune
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Éric Meunié : Poésie complète
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Les routes américaines
Après plus de vingt ans à parcourir les routes américaines, le photographe Jeff Brouws se décrit sur son site comme un « anthropologue visuel avec appareil photo ». Drive-in, vieux panneaux de signalisation et bâtiments abandonnés, il a développé un goût pour les lieux transitoires et les paysages désolés comme dans la série Approaching nowhere. Il (...)
William Cliff : Immense existence
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L’OuLiPo recherche dans les catalogues
La plupart des bibliothèques ont des catalogues, à l’aide desquels on peut trouver les livres de la bibliothèque. Jacques Roubaud propose, dans la lettre de la BNF, de construire des catalogues plus limités que ceux que l’on trouve dans ces bibliothèques, sur des principes plus rigoureux que le simple ordre alphabétique. Il a donc inventé sa première (...)
Bernard Chambaz : Eté
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L’exercice de la littérature
« Il apparaît de plus en plus que le livre, aussi indispensable qu’en reste l’instance, n’est qu’un élément dans l’intervention littéraire. Donc l’exercice de la littérature, qu’on le considère du point de vue de son action collectivement conduite dans le monde réel, ou qu’on le considère du point de vue de nous-même auteur. Ce n’est pas d’aujourd’hui que (...)
Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I
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Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet
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C’était un rendez-vous
Le metteur en scène français Claude Lelouch réalise en 1976 un court-métrage C’était un rendez vous où un homme traverse Paris en voiture très tôt un matin d’été pour retrouver une jeune femme à Montmartre. Le film montre, pendant un peu plus de 8 minutes, une traversée de Paris à grande vitesse, réalisée en un seul plan-séquence filmé depuis l’avant (...)
Philippe Adam : Canal Tamagawa
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Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils)
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Régine Detambel : Petit éloge de la peau
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Anne Savelli : Fenêtres, Open Space
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Jour de fête à Sainte-Sévère
À l’occasion du 60ème anniversaire du tournage de Jour de fête, le premier long métrage de Jacques Tati, la commune de Sainte-Sévère sur Indre, à le film plante son décor, a fait la fête le week-end du 26 et 27 mai 2007. À Sainte-Sévère, soixante années après rien n’a changé : la place du marché à le réalisateur avait installé le manège, la halle du XVIIème (...)
Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste
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Edith Azam : Mercure
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Jacques Sivan : Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998)
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François Bégaudeau : Entre les murs
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Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau
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Anne Parian : Poèmes-addition
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Blog pour la bibliothèque
Et si l’on privilégiait l’utilisation d’outils dynamiques comme le blog pour créer un site de bibliothèque plutôt qu’un site web classique ? Blog pour la bibliothèque de Philippe Diaz
Les doigts dans la prise
Je me souviens qu’avec un ami d’enfance, pour obtenir un court instant les pouvoirs inespérés d’un super héros, nous glissions nos doigts, index et majeur, dans les prises électriques de la maison et nous testions ensuite notre force ainsi décuplée en détachant avec succès des plaques de Légo que nous avions soigneusement collées les unes aux autres en (...)
Michel Valprémy : Albumville
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Alain Veinstein : Dancing
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Jacques Perry-Salkow : Le Pékinois (Petit dictionnaire anagrammique des célébrités)
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Sophie G. Lucas : Nègre blanche
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Hallali sur l’hanami
Le chef de la météorologie nationale nippone a dû faire des excuses publiques mercredi après avoir annoncé prématurément l’ouverture de la saison des cerisiers en fleurs, rituel printanier célébré chaque année par le Japonais. La saison annuelle du « hanami » (« regarder les fleurs » en japonais), qui dure souvent moins d’une semaine, draine des millions de (...)
Philippe Grand : Tas II
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Claire Legendre, Jérôme Bonnetto : Photobiographies
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Joris Lacoste : Purgatoire
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Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme)
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Sound & Vision n°1 : Peeping Tom vs Blow up
Retrouvez sur RadioList une série de pièces sonores : Ici : Londres. La musique : des extraits de The Day the Earth Fell Silent, de John Barry. Les films : Peeping Tom (Le Voyeur) de Michael Powell et Blow up de Michelangelo Antonioni. Le dialogue de ces deux films en écho, en écoute à travers le temps. Les personnages se perdent dans (...)
Christophe Petchanatz : Les AlfredsSéance 172
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Univers, univers
Elle sait qu’elle fait partie de l’espèce, d’un troupeau immense planétaire. Elle jette son temps avec mépris, à sa mort personne ne pourra jamais la soupçonner d’avoir fait quelque chose pour quelqu’un, elle n’aura participé à rien d’autre qu’au roulis hagard du quotidien. Elle pense qu’ailleurs rien ne se produit, elle ne respecte pas la souffrance, elle (...)
Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros
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Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik
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Daniel Labedan : Mon grand-père était cow-boy
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Cicatrice
Nous étions sans sommeil : couchés dans les roues d’horloge de la mélancolie, et nous courbions les aiguilles comme des férules, et elles jaillissaient en arrière et elles fouettaient le temps jusqu’au sang, et tu parlais à des crépuscule grandis, et par douze fois j’ai dit "tu" à la nuit de tes mots, et elle s’est ouverte, et elle est restée (...)
L’évènement
Il semble que notre problème, en cours de route, ait tout à fait changé. Nous demandions quelle était la nature des compatibilités et des incompatibilités alogiques entre les évènements. Mais, dans la mesure où la divergence est affirmée, où la disjonction devient synthèse positive, il semble que tous les évènements même contraires soient compatibles (...)
Régis Jauffret : Univers, univers
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Francis Dannemark : Une fraction d’éternité
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Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été
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Michel Butor : Anthologie nomade
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Emmanuel Fournier : Croire devoir penser
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Frédéric Léal : Let’s let’s go
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Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs
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Jérôme Leroy : Le déclenchement muet des opérations cannibales
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Thierry Beinstingel : Composants
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Fabienne Yvert : Par la fenêtre
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Emmanuel Laugier : Mémoire du mat
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Noëlle Renaude : Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux
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Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix)
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Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux
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Laurent Mauvignier : Dans la foule
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Céline Minard : R.
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Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses
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Claude Yvroud : Arrête arrête continue continue
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Esther Tellermann : Encre plus rouge
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Chloé Delaume : J’habite dans la télévision
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Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit
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Le travail des preuves
« Les spéculations qui parsèment le Journal, j’ai conscience qu’elle ne relèvent pas du bon sens près de chez nous. Elles ne relèvent pas de l’espèce de bon sens ni poétique ni philosophique, que cultive remarquablement un essayiste comme Pachet aujourd’hui. Ce ne sont pas seulement des notes vécues. Ce ne sont pas des vécus recyclés, à deviner. La (...)
Rémi Faye : Entre les marges
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Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II
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Renée Gagnon : Des fois que je tombe
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Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons
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Ryoko Sekiguchi : Héliotropes
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Virginie Lalucq : Couper les tiges
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Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille
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Kenneth White : Le Passage extérieur
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Maryline Desbiolles : Le Petit col des loups
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Jean-Loup Trassard : Objets de grande utilité
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Gilles Moraton : Nina, un portrait
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Véronique Pittolo : Exploration
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Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale
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François Rannou : la Librairie
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Poésie sur écoute - épisode 33
Diffusion de l’album Noir de monde (5 titres) de Pierre Ménard (texte) & Drone (musique) sur Digitalbiotope, netlabel dédié aux musiques improvisées et expérimentales sous Licence Creative Common. Caractère hybride, phagocyteur de la prose et du lexique, où se télescopent images et motifs médiatiques, faits, éléments de récits, et qu’un style (...)
Henri Lefebvre : Les unités perdues
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Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux
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Nicolas Tardy : Conférencer
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Mohammed Dib : Feu beau feu
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Frédéric Boyer : Kids
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Éric Giraud : La Fabrication des Américains
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Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg
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Vannina Maestri : Mobiles
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Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hyperlibéralistes)
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Jacques Séréna : Isabelle de dos
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La raison vide de vraie pensée
« ...Et nous pensons que depuis quatre cents ans la conscience européenne vit sur une immense erreur de fait. Ce fait est la conception rationaliste du monde qui dans son application à notre vie de tous les jours dans le monde donne ce que j’appellerai « la conscience séparée. » Vous allez tout de suite comprendre ce que je veux dire. Vous savez tous (...)
Guillaume Fayard : Sombre les détails
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Paul Nizon : Canto
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Jean Echenoz : L’occupation des sols
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Petr Král : Notions de base
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Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances)
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Spéléologues
Des spéléologues, c’est ainsi qu’on appelle ces gens qui ont voué leur vie explorer des grottes, et qui suscitent toujours le plus vif intérêt surtout chez les citadins lecteurs d’illustrés, ont récemment exploré une grotte située entre Taxenbach et Schwarzach, qui tait jusqu’ici reste complétement inexplorée, comme nous l’avons appris par le journal. A (...)
Michel Vinaver : La demande d’emploi
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NYC
Dans le baiser de qui la langue est dans la bouche de qui ; deux langues sont dans deux bouches, une et une langue est dans une et une bouche, deux langues sont le baiser. Ainsi la lumière dans l’avenue, l’avenue dans la lumière, la lumière dans la pluie et la pluie dans la lumière selon une incessante alternance. Heureusement sinon comment le (...)
Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s
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Ma langue va mourir
Ma langue va mourir. On le dit, et sans doute en va-t-il des langues comme des civilisations, des religions. Ma langue va naître puisque j’écris, puisque nous l’écrivons, la parlons. Il faut à cette jeunesse toujours commençante le support d’une insondable vieillesse. Qui parle de décadence ? Les moribonds seulement, les muets, les traitres, les (...)
Anne-Marie Albiach : Figurations de l’image
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Frank Smith : Je pense @ toi
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Jacques-François Piquet : Noms de Nantes
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L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures
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Olivier Brun : Chocolat
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Raymond Federman : Mon corps en neuf parties
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Dominique Grandmont : L’air est cette foule
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La vérité de son absence
Parfois moi aussi j’ai le vertige. Qu’est-ce qu’une phrase interrogative ? Une question qui attend une réponse ? Pourquoi pas. Mettons les points sur les I. Finalement, ses mots sont comme autant de baillons. Des ballons ? Non non avec un I. Puisque je te dis avec un I. Des ballons ? C’est une question. On est d’accord. Moi aussi il me perd dans les (...)
Michel Deguy : Spleen de Paris
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Antoine Emaz : Entre
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Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal
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Eugène Savitzkaya : Exquise Louise
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Arno Calleja : À la bétonnière
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Jean-Michel Maulpoix : Une histoire de bleu
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Discordante bande son
23 novembre New Orleans Amour en poudre, en cendre, en pleurs. Le monde me redevient opaque et ordinaire. Poulet au chocolat. Sandwich de dinde aux huitres frites. Je tire un rideau de larmes sur le Mississippi. Assise en tailleur dans l’herbe, béate et souriante, une femme me masse la plante des pieds avec une bouteille de Coca. L’Amérique est (...)
Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles
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Jérôme Bertin : Round 99
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Yves Bonnefoy : Les planches courbes
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André Du Bouchet : l’ajour
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Emmanuel Hocquard : Album d’images de la Villa Harris
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Claude Chambard : "Ce qui arrive"
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vider le cache
Le livre est un vague amas de brouillons contradictoires. Je l’ai examiné une fois : au troisième chapitre le héros meurt, au quatrième il est vivant. c’est à cause du nom vous savez, un nom c’est juste quelques lettres il pouvait changer de nom chaque chapitre la mort du héros, c’est pour semblant J’écris sans imagination, par manque d’imagination. (...)
Bernard Faucon : La peur du voyage
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Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc
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Sylvain Courtoux, Nihil, Inc._7
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TROUBLEtrouble
une façon de se sentir épars éparpillé, papillon paille et papille pas pire mais pille pile poil la fois [tre] important de cette chose coupe te pose de soi cette importance là à côté de soi, comme une autre personne mais personne autre que soi, [celle] n’a plus qu’une feuille d’importance mince où à glisser entre soi et toi un soir une façon de se (...)
Fabienne Courtade : Il reste
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Tenir un journal
« Ni rature, ni reprise, ni biffure. Les phrases comme elles viendront, sans les comploter. Et interrompues sitôt que suspendues. La syntaxe à l’avenant de la composition... Enfin peut-être parviendrais-tu, dans la faible mesure de tes moyens, émuler tes contemporains, racontant leur vie, pissant de la copie de vécu - et s’y croyant. Tu aurais pu (...)
Pierre Guyotat : Éden, éden, éden
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Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué
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L’inscription
« Le thème annoncé était "L’inscription". Le titre exact de l’éditorial impersonnel est aujourd’hui "L’inscription et le comportement. » Les citoyens ont l’habitude d’inscrire leur nom sur des papiers et des listes. S’inscrire, c’est s’inscrire sur et s’inscrire dans. S’inscrire un club = y entrer, accepter les règles d’un milieu = imprimer un nom sur la (...)
Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae
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Christophe Fiat : New York 2001 (poésie au galop)
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Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs
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Jérôme Mauche, Électuaire du discount
Proposition d’écriture : Évoquer une suite de souvenirs personnels sous forme de courtes histoires, anecdotes singulières, parfois absurdes, qui s’inscrivent dans un environnement quotidien, série d’images successives qu’une phrase unique rapproche du monologue. Électuaire du discount, Jérôme Mauche, Le Bleu du ciel, 2005. Présentation du (...)
Jean-Pierre Ostende : Voie express
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Physionomies des caractères combinatoires
[............................................................. A.pproche de ... Le paysage se traduit par une modification imperceptible, comporte certains signes, lettres ou figures gravés entraînant des zones de grande amplitude jusqu’aux jours du grand dialogue compos. B.alisage des corps ... En particulier, dans ce cas, Il est (...)
le champ d’une réponse se situe à mi-course
attendu qu’il y soit ... mais pas plus que ou est-ce la facilité encore ? felicit elle dit d’humeur, et moi j’appelerai d’un nom indéfini imprononçable je dirai : c’est ton nom. et sur ce nom viendra la couleur. nous aurions su préparer sa venue, une place. part. part du lieu, un espace, (...)
Julien Gracq : Les Eaux étroites
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Louis Calaferte : La mécanique des femmes
Proposition d’écriture : Tenter de mettre à jour la spécificité du sexe opposé à partir de sa mécanique propre. Une accumulation de mots glanés au fil des jours qui disent le sexe, fragments du désir amoureux qui forment le texte. La mécanique des femmes, Louis Calaferte, Gallimard, collection Folio, 1994. Présentation du texte : Louis (...)
CO-INCIDENCE 3
ça pourrait paraître suspect je m’étendrais volontiers sur une foule de petits n’importe quoi (un peu plus loin : assise répète (la foule) : n’importe quoi n’importe quoi n’importe quoi n’importe quoi n’importe quoi n’importe quoi ... n’importe quel petit n’importe quoi fera figure de suspect pourvu qu’on s’y tende. v o u s l’ a t t e n d r e z (...)
Joe Brainard : I remember (Je me souviens)
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Christof Migone : La première phrase et le dernier mot
Proposition d’écriture : Choisir sa propre stratégie de remise en jeu, de remise en circulation des livres de la bibliothèque - aussi bien, du "bagage" langage : focale(s) et ustensile(s), chacun les siens. Sortir du couloir moi. La première phrase et le dernier mot, Christof Migone, Le Quartanier, 2004. Présentation du texte : La (...)
Alain Fleischer : Là pour ça
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flanc sur champ
je ne prépare rien, rien du tout un tout que je laisse m’écraser l’ombre jusqu’à s’asseoir sur ses genoux un tout que j’avale en faisant comme si l’air tait d’air et non pas le lieu du vertige je ne prépare rien, rien devant Je laisse faire le vide, se faire vide est la chose la plus difficile que je connaisse, (...)
d’ailleurs sur elle
j’ai perdu l’impatience ne me demandez pas comment, ça c’est fait seul, dans le fond la photo tant attendue ne change rien à notre affaire ce qui fait que ça change c’est le fait du passage à une autre perception.imperceptible. cette sorte de décor des choses on y évolue en croyants les arbres tordus sont tordus, les maisons casses casses les (...)
Le palimpseste des hétéronymes
Question : Il reste un dernier point que j’aborderai sans détour, si vous le voulez bien. Que peut nous dire le romancier qui, sous pseudonyme, fut récompensé par un prix ? Réponse : Votre curiosité est insatiable, mais je vous pardonne, et je vais m’efforcer d’y répondre. Ce romancier, plus exactement cet auteur de nouvelles que vous avez (...)
________finira par arriver / quelque chose finira par
c’est mettre les mains dans la terre, et les mains entraînent d’autres penses ou à penser à autre chose ce qui est presque pareil, sauf que là les penses naissent des mains et peut-être même de la terre qui les transmet aux mains, des penses de terre. on pourrait croire que ce sont des penses de rien tant elles sont différentes de c elles (...)
Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre
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chambre d’espacement 2
ça vous tombe dessus d’un coup BLANC comme vide, vide la chambre lu mire cligne l’œil ébloui où ? est où dit-il de l’œil qui cligne, devrait-il soulever voilure pour mer haute ? ou rester amarré bas plus bas, on gagne en air, l’air de rien permet d’être la foule permet du dos rond l’anonyme silhouette furtive, ne plus savoir si oui ou non ne plus compter (...)
La face de silence
« mémoire maladie dont la plaie est diffuse quelqu’un pose son œil et fait sécher le temps la nuit coule à côté blanchie par le sommeil des choses et tout le ciel en rond se fige devenu » Bernard Noël, La face de silence, P.O.L., p.42.
Mémoire parcelle tout à fait infime de la vie vécue
« La mémoire, elle non plus, sans une approche mathématique. La donnée fondamentale, c’est le rapport numérique entre le temps de la vie vécue et le temps de la vie stockée dans la mémoire. On n’a jamais essayé de calculer ce rapport et il n’existe d’ailleurs aucun moyen technique de le faire ; pourtant, sans grand risque de me tromper, je peux supposer (...)
HA billage 3 [ au sec]
montage et habillage face [3] des monturesne m’étaient étrangers ni lui ni sa monture de divers composants : une devanture, deux côtés, une arrière cour et un fond vitré.[l’intérieur ayant une capacité évidente démolir l’extérieur] NOTICE 1. Quand on souhaite que visage et à côtés soient posés perpendiculairement au sol seulement une surface tanche (...)
François Matton : J’ai tout mon temps
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HA billage 2 -
je debout sur la chaise la mère plus basse accroupie l’œil froncé sur je dois rester droite ... reste droite dit la mère accroupie tourne un peu sa tête à droite puis à gauche, elle veut dire, mais les épingles dans sa bouche les épingles si plantes ... elle en tire une doucement et pique sec hop avec l’autre l’autre main comme (...)
HA billage 1 -
est-ce toi qui me / me tu /me touches tu trop /si tu me touches me touches l /appuie fort rien n’empêche l’orientation c’est toi qui me / tu touches ce que tu et je / insiste voir sur ce qui touche n’est pas plus bas que ce qui ne pas / mais toi où ? / de moi cavale / dans quoi exactement est-ce toi qui me vraiment ? /touches tu ou appuies (...)
M_O_U_V_e_M_E_N_T_S ____un deux troits
simple jardin déroule lumière de course... solanum dulcamara ... solanumnigrum ... perce persiennes à petite échelle marque dessin au mur dessin changeant ou est-ce le mur ? décolle, lève toi veux-tu lavabo eau et eau, eau et rires, corps --- elles s’enduisent plusieurs couches, le matin visage de crème lisse ----. similairement (...)
Remarques sur moi en guerre contre moi
Les faits dont parlent tous ces articles de journaux deviennent irréels dans ce contexte. J’ai retiré les titres et les signatures. J’aime l’idée que peut-être en retirant les titres on puisse lire L’ordre est peu près chronologique, mais je ne cherchais pas une narration linéaire. Simple phrases courtes, constats factuels juxtaposés sans ordre (...)
Jan Baetens : Vivre sa vie
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entre peaux entre côtes entre mises entre vous : nous
une fenêtre devant / une fenêtre derrière nous et yvonne suit la course à ne pas s’y noter, ne pas s’étrangler la gorge entre baillante saute la perche yvonne, crache cache (se souvient encore vivement de leur première rencontre, et de qui présenta yvonne à l’achat, adoption immédiate, remerciements écrits)se penche la première fenêtre sentant (...)
état des lieux > > qques pistes mêmes
sur le mur trois taches blanches trois portraits : même taille, même lieu, même regard [] [] [] elle pense : c’est lui, c’est lui, sûrement.pas au même âge, mais ici, toujours ici, assis sur le même banc,le banc prend de l’âge en même temps que lui il s’écaille par endroit et il devient plus clair, un Véronèse presque tendre, (...)
Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid
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Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ?
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Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques
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Avec le feu
On oublie parfois ce que l’on écrit, sa portée. C’est peut-être aussi pour ça qu’on écrit. C’est assez beau du reste l’idée que cette portée est musicale et rien d’autre que cela le sens qu’on veut y mettre, que l’on veut y insuffler, c’est dans cette direction qu’il faut aller, à l’oreille, suivre son instinct Depuis si longtemps cette phrase, entre nous, (...)
Écrire, écrire, écrire...
« A vrai dire, je me sens plutôt fatigué. J’écris sans arrêt, presque d’une aurore à l’autre, produisant un chapitre par jour... ou plus. Quelle chose grande et puissante que l’art ! Étant donné ma position, je devrais tenter quelque chose... oui, m’agiter, me démener, brouiller ma piste... Bien sûr, il n’y a pas de danger immédiat, et j’ose dire qu’il n’y (...)
Un journal
« Hélas, mon récit dégénère en un journal. Pourtant, il n’y a rien faire ; j’ai pris l’habitude d’écrire, au point que je suis maintenant incapable d’y renoncer. Un journal, je l’admets, est la forme la plus basse de la littérature. » La méprise, Vladimir Nabokov, Gallimard, Collection Folio n°2295, 1991, (...)
Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire
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Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer
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Claude Esteban : Étranger devant la porte
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La zone
« La zone est peut-être un système très complexe de pièges... Je ne sais pas ce qui s’y passe en l’absence de l’homme, mais à peine arrive quelqu’un que tout se met en branle... La zone est exactement comme nous l’avons créée nous-mêmes, comme notre état d’âme... Je ne sais pas ce qui se passe, ça ne dépend pas de la zone, ça dépend de nous. » Stalker (...)
Bernard Noël : Le retour de Sade
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Le portrait de l’auteur
« Je crois que la condition idéale de l’écrivain se développe, quand il n’a pas de visage, de présence, mais que le monde qu’il représente occupe tout le tableau comme Shakespeare, dont il ne reste aucun portrait qui puisse nous servir à savoir comment il était, ni aucune information qui explique vraiment quelque chose sur lui. Aujourd’hui, au contraire, (...)
Claude Minière : Étude de Nuages
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La forme d’une ville
« La forme d’une ville change plus vite, on le sait, que le cœur d’un mortel. Mais avant de le laisser derrière elle en proie à ses souvenirs - saisie qu’elle est, comme le sont toutes les villes, par le vertige de la métamorphose qui est la marque de la seconde moitié de notre siècle -, il arrive aussi, il arrive plus d’une fois que, ce cœur, elle (...)
Hélène Frappat : Sous réserve
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Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir
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E la nave va
La foule m’a toujours fait peur, je n’ai pas honte de le dire. Sa bestialité à peine matinée de grandiloquence. Il y a eu une grande manifestation à laquelle a massivement participé le lycée de Montgeron où j’étudiais lors des manifestations estudiantines et lycéennes s’opposant au projet de loi Devaquet, alors ministre de l’éducation de Jacques Chirac. (...)
Alain Frontier : Portrait d’une dame
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Gérard Noiret : Pris dans les choses
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Yannick Liron : L’effet fantôme
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Le palimpseste
« Un texte peut toujours en cacher un autre », écrit Gérard Genette, mais il le dissimule rarement tout fait. Le palimpseste c’est la manière de reprendre en matériau pour des échafaudages nouveaux, d’anciennes nouveautés. Sans recourir la lointaine pratique économique de ce remploi de parchemin, gratté pour un nouveau message, en gardant ce terme qui (...)
Projet palimpseste
Tout ce qui ressurgit dans le réel d’une réalité passée. Dans la ville, traces de démolition d’habitat ancien, tag qu’on efface et dont ils ne restent qu’un fragment ou tag qui vient effacer par son écriture un autre écrit, signalisation, affiches, adresses, couches de bitume qui en recouvrent de plus anciennes, comme autant de strates de temps (...)
Journal en ligne
Pline rapporte qu’Apelle se livrait avec tant de zèle à son art, qu’il ne passait pas un jour sans toucher son pinceau. Nulla dies sine linea. Écrire tous les jours pour dire quoi au juste ? Faire le récit de sa vie au quotidien ? Pas un jour sans une ligne. Prendre le prétexte d’un cadeau (un calendrier Taschen que nous a offert Anne avec des (...)
Valérie Mréjen : Mon grand-père
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FRESHLY FOUND LABYRINTH
Elle appelle plusieurs fois de suite à la maison. Je sais qu’elle va passer ce soir. Avant qu’elle arrive je dispose ma caméra dans un endroit bien placée, cadrant à la fois toute la salle à manger et tellement en évidence qu’on ne la voit pas. Enfin j’espère. Elle passe. Elle n’enlève même pas son manteau, ne défait pas son épaisse écharpe. Peu importe. (...)
MORDRE ET RÊVER
des extraits choisis de conversations volées ne peuvent être reconnus contre moi que mes écrits des séances de media training pour apprendre aux magistrats à communiquer avec la presse et à contrôler l’information La parole est au procureur cet avis tient lieu de faire-part comment ai-je pu dire un truc pareil ? car il ne s’agit pas de se faire (...)
LA COULEUR D’UN MONOLOGUE
certains persistent à confondre colère sourde et atonie rage froide et somnolence on ne partage rien ou si peu... l’épreuve de force est inévitable nous sommes allés au maximum de ce que nous pouvons faire compte tenu des contraintes qui pèsent sur nous le maximum dans la limite du raisonnable l’épreuve de force est raisonnable la diversité est (...)
L’intermédiaire
Chassé du pays, il se replie vers ce qui sera selon l’expression d’un enquêteur son “sanctuaire affectif.” Il vit en état de prostration, incapable de communiquer autrement que par écrit. Leur intimité n’est pas un secret pour lui. Pendant plus de quinze ans, il règne en maître sur sa propriété. “Un type froid et méprisant. Un vrai con”, déclare le (...)
Michael Glück : Cette chose-là, ma mère...
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Pseudopode
J’écris depuis longtemps, je n’ai pourtant jamais publié sous ce nom. Je m’appelle Pierre Ménard. C’est un nom d’emprunt bien évidemment. Un pseudo comme on dit. Pseudopode. Avant j’écrivais sous une autre identité. J’étais un autre homme. Oui, je sais c’est un peu désuet. "Je est un autre." Plus rien n’est pareil. J’ai voulu changer. J’ai changé de nom. (...)
BLEU TRES NOIR
on dit que les bords de côte regorgent de requins Les gens d’Aceh ne veulent plus manger de poisson du ciel ce ne sont plus que de vastes et innombrables langues de terre vierges D’un bleu très noir Plus âme qui vive Plus de traces Que la mémoire de ce qui fut Les personnes interrogées y voient l’assurance d’une belle vie et plein de vacances selon (...)
Créateur d’intérêt
C’est votre personnalité qui compte pour nous. Des projets qui nous rapprochent. Négociateurs de créances. Recherchons des candidats sachant convaincre. Recrutement immédiat. Entrez dans la vie active en poursuivant vos études. Excellence des goûts, qualité de l’accueil. Goûtez au plaisir d’entreprendre. Rapide progression de carrière possible. (...)
Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux
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Jean-Pierre Bobillot : Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes
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Julien Blaine : BiMOT
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Philippe Clerc : Oostende
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Lucien Suel : Coupe Carotte
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Éric Suchère : lent
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Albane Gellé : Un bruit de verre en elle
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Philippe Jaccottet : Cahier de verdure
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François Dominique : A wonderful day
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Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin
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Pierre Parlant : Modèle habitacle
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Jacques Réda : Accidents de la circulation
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Ludovic Degroote : Pensées des morts
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Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent
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François Boddaert : Consolation, désir d’Europe
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Jacques-Henri Michot : Un ABC de la barbarie
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Lambert Schlechter : Smoky
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Franck Venaille : Hourra les morts !
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Maurice Roche : Compact
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Claude Simon : Histoire
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Jean-Christophe Bailly : Basse continue
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Anne-Marie Garat : Photos de familles
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James Sacré : Si peu de terre, tout
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Jean-Jacques Viton : comme ça
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Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu
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Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle
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Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris
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Jochen Gerner : TNT en Amérique
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Raymond Bozier : Bord de mer
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Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique
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Christian Prigent : L’Âme
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Pierre Alferi : Les allures naturelles
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Jacques Rebotier : Litaniques : poésie parade
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Patrick Bouvet : Chaos Boy
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Valère Novarina : Vous qui habitez le temps
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Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé
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Vincent Tholomé : Photomatons
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Ghérasim Luca : Héros-Limite
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Pierre Le Pilloüer : Privatif
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Édouard Levé : Journal
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Vincent Sabatier : Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit
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Jacques Jouet : Poèmes avec partenaires
Demandez à quelqu’un de vous indiquer les cinq mots de la langue française qu’il préfère pour leurs beautés, leurs sonorités, leurs sens, et faîtes de même avec lui. Ecrivez ensuite un poème à partir de ces cinq mots (en vous en inspirant dans le texte même), et placer les en terminaison de chaque vers. Répétez l’opération afin de composer trois strophes (...)
Eric Sadin : 7 au carré
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David Lespiau : L’épreuve du Prussien
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Sophie Calle : Douleur exquise
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Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la main-d’oeuvre
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Christophe Tarkos : Ma langue (I. Carrés)
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Jacques Roubaud : Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose
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François Bon : Paysage fer
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Anne-James Chaton : Événements 99
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Nathalie Quintane : Début
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Charles Pennequin : Un jour
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Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama
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Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles
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Philippe Beck : Dernière mode familiale
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La scène
La peinture est déjà là. Avant que tout commence. C’est par là que tout commence. C’est une toile tendue. On ne voit qu’elle en patientant dans la salle, en attendant que se lève un rideau qui n’existe plus depuis longtemps. Les acteurs entrent en scène, dans le noir. Comme par mégarde. La salle chuchote. Ca commence, murmure qui se tait comme une (...)
Pierre Ménard
LIMINAIRE le 21/12/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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