Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.

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LIMINAIRE
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28 avril 2010, par Pierre Ménard

Oublier de quelle façon on se regarde solitaire. Dans une sorte de familiarité usée, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passées à la grisaille. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamné. C’est le pays où les corps se transportent aussi vite que la lumière, le temps d’un éclair. À travers les fenêtres de mes yeux. La probabilité que ça arrive ou que ça n’arrive pas. D’où, sans doute, l’effet de ressassement, de (...)

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