Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.

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LIMINAIRE
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8 octobre 2009, par Pierre Ménard

J’ai toujours été sensible à la voix. Je croise quelqu’un, je sais que je le connais, l’ai déjà croisé, mais je peux me tromper, ne pas trouver son nom de suite. Avec la voix, le grain d’une voix, c’est comme une empreinte, je reconnais toujours la personne. Quand je suis arrivé devant la porte du Studio 117 : deux personnes discutaient, je me suis présenté, ils m’ont salué. Je n’ai pas reconnu leur nom, un peu ému. Pourtant, plus je regardais Laurent Poitrenaux, plus j’avais l’impression de le connaître. (...)

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