Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilJe marche dans les rues encombrées par les passants qui trainent le pas devant les étals des brocanteurs. Une fièvre inattendue colore leurs joues percées par des sourires béats. Dimanche, un après-midi d’hiver. Ce temps qui d’habitude ne leur appartient pas, aujourd’hui ils le prennent. Ils le dépensent même dans l’achat de poussiéreuses babioles disposées avec plus ou moins d’élégance sous leur nez. J’admire les caisses d’ouvrages géographiques que plus personne ne lit, m’étonne face aux collections (...)