Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilDans la maison vide aux pièces nues, ses longs couloirs sombres et désolés, murs au papier peint défraîchi que la pénombre ternit prématurément, leurs volumes évasivement redessinés par la lumière franche des lampadaires dans la rue déserte, les formes mystérieuses qu’elles projettent au plafond, lambeaux fantomatiques qui se balancent et basculent régulièrement lorsque les voitures, aux phares étincelants, filent à vive allure, en contrebas, s’y promener comme si c’était la première fois, à la découverte (...)