Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| Accueil« Ce pays imaginaire, écrit Michel Butor, un miroir magique dans lequel on fait apparaître ce qu’on veut » Deuxième jour à New York, les sensations de décalage horaire déjà oublié, en même temps je me réveille très tôt, à peine cinq heures de sommeil cette nuit et me voilà déjà debout, le soleil matinal caresse les immeubles bas de Brooklyn les couvrant d’une pellicule orangée, les cuivrant. Les oiseaux s’emparent de la ville, c’est leur heure, ils se lancent dans un morceau très improvisé aux accents (...)