Une palpitation, un mouvement encore immobile, un espace de sursis dans la dissolution.
| AccueilQu’est-ce que j’entends, qu’est-ce que je comprends de ce que j’écoute, de ce qui se dit ? Maintenant, je ne pense plus pour personne ; je ne me soucie même pas de chercher des mots. Ça coule en moi, plus ou moins vite, je ne fixe rien, je laisse aller, la plupart du temps, faute de s’attacher à des mots, mes pensées restent des brouillards. Elles dessinent des formes vagues et plaisantes, s’engloutissent : aussitôt, je les oublie.
Aux fenêtres les couleurs composent les paysage. La brume au lever. (...)