Avancer dans le noir. Le bleu, le rouge, le jaune. Pour la plupart d’entre eux c’est un travail en bordure. Il suffit d’avancer. Le noir se détache du noir. Le chemin s’arrête dans le regard.
La couleur participe pleinement à construire la ville, car elle permet en effet de travailler à réaliser de la diversité, de la singularité, mais aussi des (...)
Déplacer insensiblement les gestes et les possibles, déplacer les lignes.
Derrière la Cité Internationale Universitaire de Paris, au niveau de la sortie du Périphérique, dans un virage que seuls les taxis et les bus empruntent puisque cette sortie n’est pas autorisée aux autres véhicules, se cache un entrepôt improvisé de glissières de sécurité en (...)
Appels sans écho, flot de visages éteints, la nuit désertée.
Tous les étés le wiki Marelle, zone d’activités poétiques que j’ai animé de 2004 à 2010, est régulièrement spammé, et je dois maintenir à flot un site que je n’utilise plus depuis 2008. Bien sûr je pourrais cesser d’utiliser ce site, l’essentiel des pages diffusées concernant mes ateliers d’écriture (...)
Suite du Journal de bataille que j’ai entrepris en lisant dans le Petit Journal du Tiers Livre de François Bon le journal des chantiers tenu par Piero de Belleville dans les commentaires du site, je reprends en écho mon journal, après le deuxième épisode accueilli par Piero Cohen-Hadria pour les Vases communicants, le troisième épisode était (...)
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Je ne regarde plus la ville de la même façon. Ce qui attire désormais mon attention est ailleurs. La ville en cheval de bataille, chantier à ciel ouvert. Ce qui s’écrit plutôt que ce qui est écrit. La ville est un trouble. Un texte à trous. Chantier place de (...)
Est-ce que l’on sait vraiment ce qu’est une île ? N’est-ce qu’un bout de terre ? Seule importe l’eau, l’étendue autour, la séparation qui constitue l’île comme lieu sans lien. La figure de l’île déserte, qui ouvre et donne son titre au recueil d’articles et d’entretiens, écrits par Gilles Deleuze entre 1953 et 1974, rassemblés pour la première fois aux (...)
Comme une flamme en signe de conquête, mes rêves sont au monde.
J’ai vu apparaître en cette fin de semaine des petits bouts de papier un peu partout dans notre appartement à Paris, au début je n’y ai pas prêté attention, mes filles étant coutumières du fait, elles qui aiment se raconter des histoires (en chantant, en dansant, en dessinant des (...)
L’épuisement du voyageur explorant ce paysage inépuisable.
Longtemps que je n’avais pas remis le nez dans le code, pour mon projet des Lignes de désir, la nécessité de créer un site pour réunir en un lieu unique toutes les pistes de travail, les premières esquisses, et le texte en train de s’écrire, je m’y plonge à nouveau. Et c’est toujours le même (...)
Le photographe argentin Daniel Mordzinski, grand portraitiste, collaborateur régulier du bureau parisien du journal espagnol El Pais depuis une quinzaine d’années, accuse le journal Le Monde d’avoir détruit l’ensemble de ses archives et de ses négatifs originaux.
Le journal Rue 89, publie la version des faits selon Daniel Mordzinski qui raconte ce (...)
Ce que j’aime avec cette image c’est qu’elle pose la question de l’auteur de la photographie.
Ce que j’aime avec cette image c’est qu’elle pose la question de l’auteur de la photographie. Jon Rafman l’a inventé il me semble, premier je crois bien à l’avoir capturée, en hommage à la célèbre photographie de Doisneau, du baiser de l’Hôtel de ville.
La (...)