Un temps horizontal, presque létal, sans tension ni risque de chute.
La réalité à la fois complexe et mouvante du corps contemporain participe à des logiques qui sont bien plus profondes et qui ne peuvent se résumer à des considérations exclusivement esthétiques.
Walter Ernest Yeo O’Neil était marin lors de la Première Guerre mondiale, mais il est (...)
Avancer entre ce clair et son obscur, entre ce sombre et sa brillance perdue.
« C’est le miroir et c’est le cadavre qui assignent un espace à l’expérience profondément et originairement utopique du corps ; c’est le miroir et c’est le cadavre qui font taire et apaisent et ferment sur une clôture - qui est maintenant pour nous scellée - cette grande rage (...)
Olivier Hodasava dont je suis depuis longtemps le carnet de voyage virtuel sur son blog Dreamlands et avec lequel j’ai échangé pour les Vases communicants, ouvre une grande parenthèse qui devrait durer quatre mois.
Durant cette période, il va poursuivre ses voyages mais cesser leur compte-rendu quotidien pour préparer un livre, Éclats d’Amérique, (...)
Écrire n’est pas oublier. C’est photographier le temps.
À chaque photographie de la série de Planche-contact une phrase extraite d’un blog ou d’un site que je suis, que je lis régulièrement, dont l’écriture m’accompagne au quotidien, était associée. Ce jour-là de l’année dernière, la phrase provenait du blog Aux bords des mondes d’Isabelle (...)
Il y a deux temps seulement (un présent futur, et un passé qui peut être aussi un présent). J’ai voulu leur montrer qu’ils se trompaient de combat. Évidemment ça n’a pas marché, mais j’ai tenté. Je ne pense pas que tout soit terminé. Jusque là rien d’inquiétant. Les développements futurs ne dépendront pas seulement de la technologie, mais surtout de la façon (...)
Septième semaine de l’atelier d’écriture proposé par François Bon pendant 10 semaine dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Pour cette semaine, c’est à partir du texte W. de Georges Perec et de L’amour de Marguerite Duras que nous abordons l’étape de retravail qui va permettre (...)
L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ?
Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, dans les lieux affectés à un usage collectif, je ne cesse de croiser dans la rue en me promenant, au pied
des immeubles de bureaux notamment, des hommes et des femmes qui bravent les éléments, le vent, le froid, la pluie, (...)
Il y a quelque chose qui se passe. Il faut prendre position. Le modèle d’accumulation infinie est devenu impossible. J’avais trouvé ma piste, ma route. Avant je me forçais, je faisais semblant, j’essayais de correspondre, de ressembler. Le fait est passé sous silence. Peut-on vivre sans croissance ? Écrire, c’est comme prolonger la vie des rêves, un (...)
Vers le chemin blanc - j’attends le mouvement le plus petit - celui de l’herbe inclinée.
Chaque jour, quel que soit le lieu où je me trouvais, l’état dans lequel j’étais, j’ai cherché à saisir la lumière d’un instant.
La photographie est intéressante pour ce qu’elle est mais aussi pour ce qu’elle ouvre comme interprétation, rencontres, correspondances. (...)
En avril 2008, Yves Bonnefoy proposait un bel éloge de l’abécédaire, dans le Magazine littéraire : « Un abécédaire ? Ce mot me fait remarquer que les livres d’apprentissage de la lecture, où les mots du parler quotidien s’accompagnent de la représentation simplifiée, naïvement archétypale, de la chose dites par eux, se conforment le plus souvent à l’ordre (...)