L’auteure raconte son parcours du combattant pour reprendre son prénom de naissance francisé à sa naturalisation. Elle inscrit cette démarche dans l’histoire de sa famille, Juifs ukrainiens, ayant déjà hérité d’une modification onomastique. Son arrière-grand-père a fui les pogroms pour s’installer en URSS, il a choisi de russiser les prénoms de ses enfants (...)
Les corps flottants sont des fragments du corps vitré, taches qui se déplacent avec les mouvements de l’œil. Dans ce récit, ils prennent différentes formes, tour à tour tâches, cigarettes, cicatrices ou fantômes. « Toute cette vie passée dans la fumée du rêve. Ne se souvenir de rien, si invraisemblablement peu. » Jane Sautière évoque son adolescence à (...)
Paul Maleval voit les sons et les sent vibrer en lui. Sa synesthésie « s’étend bien au-delà d’un mélange de couleurs et de sons, de formes et de lumière, elle gagne sa vie entière. » Il voyage à travers le monde au gré des musiques qu’il invente. Il part à la découverte du jazz, du rock, du hip-hop, toujours à l’affût de nouveaux sons, à la rencontre des (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
C’est un moment de basculement, de renversement (...)
Mouron des champs, suivi de Ce peu qui nous fonde, de Marie-Hélène Voyer, rend hommage à sa mère disparue, ainsi qu’à toutes les femmes « nées pour être effacées femmes fades et navrantes secouées d’étranges tristesses ». Elle dresse le portrait de « femmes embaumées d’ombres », des « petites reines de rien couronnées d’épinettes », des « mères braves et (...)
Pétra a trente-sept ans, enceinte de son deuxième garçon, et belle-mère de deux autres enfants. Elle se sent incompétente dans son rôle de mère et surtout celui de belle-mère. Laver, plier, repasser, ranger. L’enchevêtrement des tâches domestiques la rassure : « L’éternel retour du même, ce recommencement maternant, la démultiplication des tâches ménagères, (...)
Le livre de Christine Jeanney est un livre d’art et d’essai. Une lecture de La nuit du chasseur, l’unique film du comédien Charles Laughton, et en même temps le rêve de ce film. L’autrice raconte à plusieurs reprises l’histoire du film, bien consciente que « cette Nuit ne peut pas être résumée. » Elle s’appuie également sur un texte de Marguerite Duras (...)
Charles Pennequin propose avec ce texte une nouvelle Vie de Jésus. « Un bourdonnement qui déplie toute l’époque. » Jésus est un poète pour Charles Pennequin et ce Jésus est le portrait en creux de l’auteur. Tout un poème. Jésus marche sans arrêt. Parle sans arrêt. Il voyage. À travers les paysages et les villes, entre la frontière belge et la frontière (...)
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. »
Vers le phare, Virginia Woolf
Saint John’s, Antigua-et-Barbuda : 05:41
Sur la terrasse avec vue sur le port de plaisance (...)
« La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. »
Vers le phare, Virginia Woolf
Hafar Al-Batin, Koweït : 14:40
Une file de voitures et de camions roulent au pas. (...)