« Trajets, parcours, topologie, quadrillage, lignes de fuite, lignes de désirs. Espace complexe donc, multitude de points de fuite singuliers, la perspective tourne. Rien d’irrémédiable. Cheminements. On ne choisit pas sa mort ? (.) Troupeau d’éléphants en marche, sans lieu précis, en errance. Chacun son allure, sa vitesse donc. Son désir. (.) Dehors, (...)
Il est souvent plus simple de faire que de justifier pourquoi on ne fait pas. L’allure est régulière, marcher dans la rue, jamais à vide, place gardée pour nos accumulations. Ainsi les livres successifs, loin d’être des opuscules indépendants, font corps, sont, chacun, les parties d’un tout. Quelque chose à dire, à formaliser. Quelque chose du (...)
Ne pas trouver son chemin dans une ville, ça ne signifie pas grand-chose Mais s’égarer dans une ville comme on s’égare dans une forêt demande toute une éducation. Il faut alors que les noms des rues parlent à celui qui s’égare le langage des rameaux secs qui craquent, et des petites rues au cœur de la ville doivent lui refléter les heures du jour aussi (...)
Vase communicant : déboîtements...
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Le doute et ses mirages s’effacent. La lumière par une ouverture. L’un n’est-il pas de l’autre bord ? Je voulais aller loin, entrer ailleurs. La nuit qui nous a suivis pas à pas a le souffle court. Moments miroitants, dangereux. Je cherche le plan que j’ai gardé de la ville. Les mots, les tracés se reforment comme d’anciens chemins qu’aurait mal (...)
Hier, ailleurs, casse du siècle. Préparatifs au moins. Décider sans attendre et à l’unanimité moins un que la vraie voie pour avancer c’est bien le niveau du bas : celui qu’on voit pas sur la carte. Voilà le plan, voilà l’envie, comme ça qu’on creuse. Littéralement même.
Le niveau du bas, celui qui chlingue, traverse la ville et qu’on voit pas. Départ (...)
Pour cet avant-dernier atelier d’écriture sur la ville, nous nous sommes retrouvés dans la Salle Rabelais du Centre d’Animation Château Landon, à Paris dans le 10ème arrondissement.
Trois amies blogueuses ont également joué le jeu, en travaillant sur les quelques pistes suivies lors de l’atelier sur place à Paris, mais en écrivant en duplex (comme on (...)
Cet homme, je le croise dans la rue, familiarité passagère avec lui, les traits de son visage, son expression. Je le connais, mais je ne parviens pas à mettre un nom sur son visage, identifier d’où nous nous connaissons. J’essaye de me repérer par rapport à l’endroit où je le croise. Cet endroit, c’est la même chose. J’ai confondu avec une autre (...)
Projet de mise en abyme avec Damien. Quelques photographies prises à Rome lors de notre séjour en juillet 1988.
Est-ce que nous n’avons pas vieillis plus que la ville elle-même ? C’est un peu ce que je vais tenter de découvrir en faisant des photographies 22 ans après.
L’impression qu’il faut user la ville, ces tours et détours avant de s’y sentir (...)
La couleur de la glace à la pistache au glacier de la place Ora Coeli n’est pas verte (ni fluo comme celles qu’on mange en France), ici le vert tire sur le marron et le parfum n’a rien d’artificiel.
L’entrée dans le Musée du Vatican bat de loin la cohue aux approches du Colisée. Mais ce n’est rien par rapport à la Basilique Saint-Pierre.
Nous (...)