Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Seuls, tous les deux, après le repas de la (...)
IV
Je reviens en rêve à Tournon-Saint-Martin à la recherche d’un lieu que je voudrais retrouver. Je conduis une voiture. Un arbre aux racines dénudées se reflètent sur la surface limpide d’une pièce d’eau. Je veux le filmer en effectuant une marche arrière, mais la caméra ne fonctionne pas. J’appuie désespérément sur le bouton, rien n’y fait. J’ai oublié (...)
III
Retour du froid. Ciel bleu ce matin. Première fois depuis le début du mois. Au fil de notre promenade à marche rapide les premiers nuages nous rejoignent. Le vent semble nous porter. Direction Buttes-Chaumont. Les arbustes en fleurs. Rose, jaune. Le Pont des suicidés est fermé depuis plusieurs mois. C’est nous ou le paysage qu’il photographie ? (...)
II
Aérer la chambre. L’air frais s’insinue dans la pièce, fenêtres ouvertes. Les cloches des églises sonnent en chœur dans le lointain. Une page se tourne. Il faut enchaîner. Tout peut basculer en un instant, rares sont ceux qui parviennent à maîtriser leur vie. Sur une fragile ligne de partage. Une œuvre in situ rue Chapon. Une plaque de bois décorée. (...)
I
Ciel blanc teinté de gris. Les nuages se devinent à peine. Le vent se lève, tremblotant. La douceur de l’air fait oublier les rigueurs prévisibles de l’hiver. Ce qui change dans la continuité des jours bouleverse notre quotidien sans que la plupart des gens autour de nous ne s’en rende compte. La joie vient toujours après la peine. Dans le jardin (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Sur Twitter, en réponse à Olivier Ertzscheid qui (...)
Désiré, l’oncle de l’auteur, héroïnomane, est mort du sida en 1987, contaminé après un partage de seringue. Anthony Passeron n’en garde qu’un souvenir lointain que réactivent quelques bobines en Super 8 retrouvées dans une boîte à chaussures. La drogue et le sida ont fait exploser la cellule familiale construite par les grands-parents de l’auteur, Louise et (...)
Rivière décrit le quotidien de Jean-Baptiste Rivière qui doit se reconstruire après la disparition brutale de sa femme Claire, son grand amour. « Comment vivre encore quand les clartés de l’amour, de la connaissance, de la foi et de la raison s’éteignent brusquement, quand ce qui faisait le sel de la vie disparaît ? » Jean-Baptiste rafistole son (...)
Les corps flottants sont des fragments du corps vitré, taches qui se déplacent avec les mouvements de l’œil. Dans ce récit, ils prennent différentes formes, tour à tour tâches, cigarettes, cicatrices ou fantômes. « Toute cette vie passée dans la fumée du rêve. Ne se souvenir de rien, si invraisemblablement peu. » Jane Sautière évoque son adolescence à (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
On raconte que les habitants de la Butte Bergeyre (...)