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Séance 60

Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€.

Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et bien évidemment chez votre libraire en lui indiquant l’ISBN 978-2-37177-534-3, distribution Hachette Livre.

Proposition d’écriture :

Ecrire un texte sur la mort d’un parent, d’un ami, d’un proche, texte présenté en deux parties alternant poésie en vers et poésie en prose. Dans la première partie, s’arrêter sur des détails (physiques, anecdotiques), sur un mot, sur une impression et y consacrer un court texte (phrases hachées, ourlées sur elles-même). Dans la seconde partie, faire le récit de ces derniers instants sous forme de constat, avec un ton distant, une certaine froideur des mots.

Cette chose-là, ma mère..., Michael Glück, Éditions Jacques Brémond, 2002.

Présentation du texte :

« Présenté en deux parties, Michael Glück alterne, dans son ouvrage, poésie en vers et en prose pour décrire d’une manière crue, cruelle et macabre la mort de sa mère et les moments qui l’ont précédés. La froideur de ses mots associée à la délicatesse de son style plonge le lecteur dans un univers de souffrance et de compassion. Une ode un peu déroutante à sa mère ou peut être tout simplement les mots choisis pour décrire son chagrin. »

Extraits :

« L’autre recroquevillée.

Presque momifiée. Elle.

Elle s’achève comme ont été

Achevés ceux auxquels

Elle a survécu ».

« Là-bas la chose est attachée sur un fauteuil roulant, poussée jusqu’à la salle commune où règne, objet animé au milieu de l’inerte, le poste de télévision ».

« La chose, là, quelque chose informe, qui insiste dans l’informe, qui persiste, informe, infirme, cette chose assise, hiératique, immobile, pas même un signe, insensée, effarée, cette chose-là, qui regarde ou dont les yeux semblent aller vers quelque point obscur, en amont ou en aval d’une faible lueur, comment savoir, cette chose est ou fut autre chose. »

Cette chose-là, ma mère..., Michael Glück, Éditions Jacques Brémond, 2002.

Michael Glück est né à Paris en 1949. Il a enseigné la philosophie pendant dix ans et vit actuellement dans le sud de la France. On lui doit un grand nombre d’ouvrages tant recueils de poésie tels que "Cette chose-là, ma mère…" que romans, le plus connu étant "Partition blanche" paru aux éditions Verdier. Dans ce dernier son style semble d’ailleurs être constitué d’un mélange de philosophie, poésie prosodique tout en restant majoritairement romanesque.

Liens :

Présentation de l’auteur par l’éditeur Verdier

Différents sur l’auteur sur le site de "remue.net"


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