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Planche-contact : semaine #40

Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.

Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.

Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés

Toute expérience esthétique relève par hypothèse d’une forme de choc traumatique. Ce qu’on désigne par bas-côté, bas morceau d’une vie que la vitesse rétrécit de jour en jour. Attendre que la ville passe. Qu’une autre advienne. Et encore. Et ainsi de suite. Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve. Nous continuer au-delà de nous même, dans l’inconnu. Jusquʼà ne plus rien voir rien noter vaciller zig zaguer. Le vide s’installe. Ces possibles délaissés, où sont-ils ? Vivent-ils leurs vies dans des mondes parallèles ?

Place de la Fontaine aux lions, Parc de La Villette, Paris 19ème, dimanche 30 septembre 2012, 11h. Toute expérience esthétique relève par hypothèse d’une forme de choc traumatique.

La photographie, monument de l’expérience privée (Culture visuelle, André Gunthert)

Café de Flore, Place Saint-Germain des Prés, Paris 6ème, mardi 2 octobre 2012, 7h45. Attendre que la ville passe. Qu’une autre advienne. Et encore. Et ainsi de suite. 4. La ville à contre-temps (Isabelle Pariente-Butterlin)

Voie N, Gare de Lyon, Paris 12ème, mercredi 3 octobre 2012, 8h45. Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve. Le temps est la substance dont je suis fait, J.-L. Borges (Route 63, Renaud Aïoutz)

Rue du Bac, Melun, jeudi 4 octobre 2012, 17h30. Nous continuer au-delà de nous même, dans l’inconnu. La peinture & le temps (Jérémy Liron)

Rue Eugène Varlin, Paris 10ème, vendredi 5 octobre 2012, 19h. Jusquʼà ne plus rien voir rien noter vaciller zig zaguer. Le vide s’installe. Séances vague, Claude Meunier (Vases communicants, Joseph Paris)

Rue Adélaïde Lahaye, Bagnolet, Seine-Saint-Denis, samedi 6 octobre 2012, 9h45. Ces possibles délaissés, où sont-ils ? Vivent-ils leurs vies dans des mondes parallèles ? Passerelle, Philippe Aigrain (Vases communicants, Fragmentaire, Elizabeth Legros-Chapuis)


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