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Pour ceux toutefois qui ne considèreraient pas gl comme une réponse satisfaisante - pour en avoir d’abord attendu une réponse -, ceux à qui gl ne dit rien - pour avoir d’abord cru que gl ne disait pas rien - et qui, on se demande pour quel repas, continueraient à baver sur place, suggérons que la question théorique, élaborée, sûrement (métalangue - qui se reconstitue toujours - au meilleur endroit) par cette intervention, il n’y a pas d’autre mot possible aujourd’hui, soumise d’avance à la censure du reste dans le champ idéologique, produira, c’est comme ça qu’il faut dire, la thèse suivante : toute thèse est (bande) une prothèse ; ce qui se donne à lire se donne à lire par citations (nécessairement tronquées, coupures, répétitions, succions, sections, suspensions, sélections, coutures, greffes, postiches, organes sans corps propre, corps propre couvert de coups, parcouru de poux).
C’est ainsi qu’un texte s’entiche. D’un autre. Cela ne va pas sans profits et pertes pour l’organisme qui subit la greffe après s’être fait racoler.

Derrida, Glas.


Ce qui se donne à lire se donne à lire par citations

Publié le 24 mars 2008
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